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Les Salers traite ne représentent que 1,5% des effectifs de la race à ce jour, mais elles ne cessent de séduire de nouveaux porteurs de projet. Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter transformer eux-mêmes leur fromage, au sein des AOP Salers Tradition, Saint-Nectaire ou encore Cantal…
Au-delà de perpétuer un savoir-faire ancestral, les jeunes installés semblent voir dans la transformation à la ferme le meilleur moyen de valoriser leur lait, connu pour ses qualités fromagères exceptionnelles en raison d'un rapport matière grasse/matière protéique proche de 1,2…
« L'histoire d'un produit compte autant que ses qualités gustatives pour les consommateurs d'aujourd'hui. Le fromage Salers Tradition s'apparente à un produit de luxe qui n'a aucun mal à s'écouler ».
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Des ruines de l’empire romain à l’agriculture industrielle en passant par l’oppression féodale, le paysan semble avoir presque toujours subi les pouvoirs en place…
Une série documentaire en quatre volets :
• Âge d'or, âge de fer (1/4)
• Désastres et révoltes (2/4)
• Vers l'émancipation (3/4)
• Paysans envers et contre tout (4/4)
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Les prix n'ont pas suivi les tendances typiques de faiblesse de l'offre, car les faibles niveaux de demande mondiale de produits laitiers sont couverts. Les problèmes géopolitiques actuels découragent les acheteurs et continuent de présenter des risques liés au transport…
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La collecte cumulée des grands bassins laitiers exportateurs s’est de nouveau repliée en février (-0,9% /2022) et ce malgré une stabilisation de la collecte européenne…
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Impression 3D : innovations alimentaires
L’impression 3D alimentaire (I3DA) comporte les mêmes phases que la fabrication additive d’objets (numérisation, préparation du matériau, impression, post-traitement), mais elle se limite aux procédés d’extrusion (le plus utilisé), de frittage sélectif, de jet de liant et de jet d’encre. Elle se distingue aussi par la phase de préparation des ingrédients en encre alimentaire imprimable, pouvant se présenter à l’état liquide, pâteux ou bien sous forme de poudres ou de cultures cellulaires… Les propriétés physiques et biologiques de cette encre conditionnent le choix de la méthode d’impression et son paramétrage (hauteur des couches, vitesse d’impression, diamètre de la buse), pour obtenir la structure, le goût, la couleur et la texture attendus pour le produit final. L’I3DA nécessite donc d’associer plusieurs disciplines : l’ingénierie, la physique, la biologie, les arts culinaires… Technologie apparue au début des années 2000, son procédé, ses applications et son acceptabilité font l’objet de plus en plus de recherches, en écho à un marché mondial en pleine croissance (évalué à 238 millions de dollars en 2022 et qui pourrait atteindre 1,6 milliard de dollars en 2030). Plusieurs sociétés (byFlow, Natural Machines, Choc Edge Ltd, etc.) commercialisent des imprimantes alimentaires à destination du grand public, à des prix allant de 1 000 à 4 000 euros. Quant aux modèles professionnels destinés aux restaurateurs, pâtissiers et industriels de l’agroalimentaire, ils peuvent dépasser les 10 000 euros… L’impression 3D accompagne la tendance à l’individualisation de la cuisine, observée ces dernières décennies dans la plupart des pays. Elle apporte des réponses à deux aspects de cette démarche de personnalisation. Tout d’abord elle donne la possibilité au mangeur de choisir l’apparence de son plat, d’en moduler les caractéristiques organoleptiques (saveur, texture en bouche) selon ses préférences, tout en maîtrisant le choix des ingrédients. Par exemple, des imprimantes à usage domestique proposent de sélectionner une recette dans une banque de données (encore limitée aux purées, biscuits, pâtes, etc.), de la moduler selon ses préférences, de choisir l’aspect du plat à réaliser… L’adoption de cette technologie modifierait notre rapport à l’alimentation. D’une part elle orienterait vers une cuisine simplifiée et pouvant paraître plus ludique et créative, pour les nouvelles générations de plus en plus connectées. D’autre part, légumes, fruits et viandes seraient de plus en plus dématérialisés. Contenus dans des cartouches alimentaires (sous forme de pâte, liquide, poudre), les caractéristiques physiques (goût, odeur, forme, texture, valeurs nutritionnelles) des ingrédients deviendraient des informations numérisées et leurs associations résulteraient de suggestions faites par des algorithmes… Des conditions strictes d’entretien de ces machines domestiques seront à respecter, pour limiter les risques allergènes ou de contamination microbienne. En amont, des conséquences sur la production agricole sont aussi à envisager. Pourrait notamment se mettre en place une nouvelle filière de destinations des productions agricoles, approvisionnant les cartouches de ces imprimantes alimentaires, avec certains avantages : fin des critères esthétiques ou de calibrage des denrées agricoles, simplification de la chaîne logistique (emballage, stockage), etc. Celle filière spécifique pourrait aussi comporter des inconvénients : contractualisation et meilleure rémunération des producteurs et donc concurrence directe avec les produits frais, délaissement des productions françaises et accentuation du sourcing international du fait de la transportabilité des ingrédients pour imprimantes, etc… La personnalisation alimentaire proposée par l’I3DA peut aussi être considérée sous l’angle des bénéfices pour la santé. Les caractéristiques nutritionnelles (protéines, fibres, vitamines, etc.) d’un plat peuvent être adaptées aux besoins de régimes spécifiques, à des catégories de personnes (athlètes, femmes enceintes, personnes âgées, etc.) ou en réponse à certaines pathologies (obésité, insuffisance rénale, etc.). Des sociétés l’utilisent d’ores et déjà pour préparer des plats dont la texture facilite la mastication et l’ingestion de personnes souffrant de dysphagie. Partant d’informations relatives à un individu donné (glycémie, état du microbiote, caractéristiques génétiques issues de tests ADN), l’I3DA permettrait de confectionner des repas prenant en compte les besoins personnels à court terme (état de forme, pathologies avérées), mais aussi à plus long terme (prédispositions à certaines maladies, espérance de vie)… Les impacts de la consommation, et notamment des choix alimentaires, sont de plus en plus débattus. L’affirmation de nouveaux régimes, limitant ou supprimant la viande et les produits animaux (flexitarisme, végétarisme, végétalisme, véganisme, etc.), répond à des préoccupations environnementales, sanitaires, de bien-être animal, etc. Conciliant ces aspirations et l’attachement culturel à la viande, des sociétés de la Food-Tech (écosystème d’entrepreneurs et startups innovant dans le secteur de l’alimentation) concentrent leurs efforts sur de nouveaux aliments alternatifs aux protéines animales… Ils sont composés de substituts végétaux ou obtenus à partir de cellules animales cultivées. Ces entreprises axent leurs stratégies (recherche, développement, marketing, communication) sur des alternatives alimentaires ressemblant le plus possible aux produits carnés, afin de faciliter leur adoption par le consommateur. Les principaux acteurs du domaine (Redefine Meat, Novameat, Aleph Farms, Revo Foods, etc.) s’appuient sur les techniques de bio-impression 3D, développées par le secteur biomédical pour la fabrication d’organes artificiels, afin de reconstituer la structure complexe des différents types de cellules (musculaires, adipeuses) de la viande. L’I3DA leur sert à reproduire au plus près la sensation fibreuse de la viande, lors de la mastication, mais aussi à obtenir cette ressemblance sur les plans visuel, gustatif et nutritionnel… De premières entreprises parviennent à dépasser les contraintes de temps et de coût de l’impression alimentaire. Elles commercialisent d’ores et déjà, à grande échelle, des produits se situant dans la gamme de prix des produits conventionnels. Par exemple, est commercialisé, en Espagne depuis novembre 2023, dans 400 magasins du groupe Carrefour, un produit d’origine végétale imprimé en 3D visant à reproduire l’aspect et la texture du bacon…
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Les baisses quasi généralisées des revenus 2023 semblent proportionnelles à la part des grandes cultures et cultures industrielles dans les assolements. Si l’augmentation du prix du lait permet quasiment de faire face à l’augmentation des charges et à la baisse des aides de l’atelier laitier, le retournement de conjoncture en céréales et oléo protéagineux entraîne les revenus vers le bas…
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Le premier exportateur irlandais de produits laitiers et propriétaire de la marque Kerrygold a réalisé un chiffre d'affaires de 3,39 milliards d'euros l'année dernière, en baisse de 0,7% par rapport au chiffre de 3,42 milliards d'euros de 2022. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements est en baisse de 4,6%...
Ornua a déclaré que l’offre mondiale de lait « devrait rester stable » pour le reste de 2024, ce qui devrait soutenir le marché. "Même si l'on s'attend à ce que le marché des produits laitiers se stabilise dans les mois à venir, les acheteurs auront besoin de plus de certitude quant à la demande si l'on veut que les prix des matières premières se raffermissent au cours du second semestre."
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La différence entre ces deux types d’OP est le transfert de propriété. Dans le cas d’une OP non commerciale, la production appartient toujours à l’agriculteur qui signera un contrat de vente individuel avec l’acheteur, dans le respect des termes d’un contrat cadre négocié par l’OP avec ses acheteurs. Dans le cas de l’OP commerciale, la production appartient à l’OP qui signe les contrats de vente.
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➡️ + 1,8% pour le lait entier
➡️ +4,4% pour le lait délactosé
➡️ - 10,9% pour le lait bio
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Depuis le début de 2024, la production mondiale semble se redresser timidement avec des prix orientés en hausse, d’ampleur toujours limitée cependant. Les dynamiques restent divergentes chez les principaux fournisseurs du marché mondial…
Dans l’UE, la collecte de lait a poursuivi la tendance baissière amorcée au second semestre 2023, dans le sillage du décrochage de la collecte irlandaise. A contrario, la collecte polonaise a affiché une belle progression. En France, la situation s’améliore même si la reprise reste encore timide…
• Production mondiale en léger retrait, dynamiques divergentes
• Une reprise timide de la collecte française
• Collecte de lait dans l’UE : léger recul et contrastes nationaux
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La collaboration produit des résultats positifs parmi les agriculteurs participants, notamment une diminution de 10% de l'intensité des émissions de GES provenant du lait utilisé dans la production du fromage Pizza Hut…
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Le prix de ces dernières semaines suit la courbe de prix de l'an passé. En semaine 17, il reste au niveau de la semaine 16…
Allemagne : hausse des prix au comptant entre 36 et 37 cts/kg
Italie : 44 cts/kg
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Spécialiste des questions agricoles et alimentaires internationales, Sébastien Abis défend une spécificité de l’agriculture dans les échanges commerciaux… Après avoir gagné le combat de la sécurité alimentaire, notre détermination stratégique a changé depuis vingt ans. L’effort se porte sur l’environnement. Les mesures environnementales sont nécessaires mais on a peut-être oublié les dimensions géopolitiques, économiques et sociales de l’agriculture…
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Fonterra, qui détenait une participation de 10%, se retire de l'une des plus grandes entreprises de transformation du lait, Rokiškios sūris…
L'investisseur stratégique Fonterra a décidé de sortir du capital de Rokiškis sūris avec sa part minoritaire dans le cadre d'une revue d'investissement stratégique à long terme…
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En 2021, la coentreprise entre Coca-Cola et Mengniu a rebaptisé le lait ultra-filtré riche en protéines Fairlife et l'a relancé sous son nom d'origine, Xianfeile. Avec l'arrêt de cette marque, certains consommateurs ont exprimé leurs regrets. La nouvelle marque de remplacement est Rubeile…
Il y a un an, le lait ultrafiltré Fairlife, lancé par Coca-Cola en partenariat avec Mengniu en 2020, entrait dans une phase de suspension de la production et des ventes. Coca-Cola a lancé un nouveau produit sous la marque Rubeile et a poursuivi le développement de la direction « lait riche en nutriments »…
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Un rapport de 152 pages pour caractériser l’impact des antennes relais, installations électriques et éoliennes sur les élevages, qui s’appuie sur une enquête auprès des éleveurs et l’audition d’une centaine de personnes dans plusieurs régions de France…
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La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats 2023 : le groupe étudie la diminution de sa collecte en France…
« Nous sommes sur une dynamique de baisse de la collecte. En réduisant la collecte de lait, on pourra sécher moins de lait et on réduira nos pertes sur la vente de poudre ». L’entreprise, qui dit expédier un litre sur deux collecté en France sur les marchés internationaux, veut réduire son exposition aux cours internationaux en diminuant sa collecte. Seule solution pour « que le prix moyen du lait soit moins sensible aux aléas des cours mondiaux »…
Quel volume ? Quelle région ? La baisse de la production laitière causée par le manque de renouvellement des générations suffira-t-elle à la nouvelle stratégie de Lactalis ?
A ce stade, le groupe assure que rien n’est défini et qu’une négociation sera engagée avec les organisations de producteurs.
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Au cours des deux dernières années, il y a eu une baisse notable de 9% des exportations mondiales de produits laitiers vers la Chine entre les périodes 2021/22 et 2022/23. Cette tendance souligne l'influence considérable de la santé économique de la Chine sur le paysage international de l'industrie laitière…
En tant que plus grand marché laitier au monde, la Chine joue un rôle central dans la fixation des prix mondiaux à l'exportation des produits laitiers. Le récent ralentissement de l'économie chinoise fait peser un risque important sur les prix des produits laitiers exportés.
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L’association des producteurs de lait du bassin armoricain (APLBA) est une organisation de producteurs qui livre son lait à Laïta par l’intermédiaire de deux laiteries, LNA et Silav dans les Côtes-d’Armor. Ces 450 producteurs livrent 20% du volume de Laïta…
Or ces producteurs ne sont pas coopérateurs. Ils sont pourtant liés aux mêmes règles : prix, charte, qualité, volumes… Et si le prix est fixé par les coopératives membres de Laïta (Even, Terrena et Eureden), les producteurs de l’APLBA ne touchent pas les ristournes quand les coopératives réalisent des bénéfices…
Face à cette situation l’APLBA demande à ce que Laïta « se conforme, enfin, au cadre réglementaire qui régit les relations commerciales avec une organisation de producteurs. Cela passe par une reconnaissance de l’APLBA en tant qu’entité non coopératrice » et donc l’arrêt de l’application systématique à l’OP des règles en place au sein des coopératives sans discussion et accord préalable. L’APLBA exige, également, la signature d’un contrat-cadre. L’association a transmis, à deux reprises, une proposition de contrat-cadre à Laïta…
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Les exportations américaines de fromage ont affiché de belles performances au mois de février y compris vers l’Asie et le Moyen-Orient. Les USA sont actuellement les plus compétitifs sur le marché mondial du fromage, le cheddar américain s’affichait à 3 129 $/tonne fin mars, contre 4 199 $/t pour l’origine UE et 4 225 $/t pour l’Océanie…
Les États-Unis ont fait progresser leurs exportations de fromages de 27% en février 2024 comparé à février 2023, une belle progression, d’autant plus que l’effet de l’année bissextile a été corrigée par l’Usdec. Ces envois ont dépassé 41 800 tonnes, c’est seulement le 7ème mois dans l’histoire que les exportations de fromages des États-Unis dépassent les 40 000 t sur un mois, et c’est un record pour un mois de février…
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• Le prix d’un produit ne peut être défini uniquement sur la base des coûts de production
• Egalim ne porte que sur la production qui va alimenter la grande distribution
• Faut-il intégrer la restauration hors domicile dans le périmètre Egalim ?
• Egalim ne pourra pas régler les principales causes du manque de revenu agricole (compétitivité du secteur agricole et agro-alimentaire, volatilité des cours mondiaux)
• Le risque d’une réglementation excessive est de créer un appel d’air pour les produits importés
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Avec cet accord portant sur une durée inhabituellement longue, les distributeurs espèrent "pérenniser et développer des partenariats avec le monde agricole et les acteurs industriels français sur le long terme"…
Ils prévoient notamment la création d'une centrale d'achats alimentaire pour négocier avec les producteurs de marque nationale comme Danone, Nestlé ou Coca-Cola. Elle sera, "sur l'alimentaire, la première centrale à l'achat française, tant en parts de marchés qu'en diversité et en complémentarité de formats de magasins", selon leur communiqué commun…
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Le producteur laitier de Tasmanie Ashgrove, en partenariat avec Sea Forest, a lancé le premier lait à faibles émissions disponible dans le commerce au monde, Ashgrove Eco-Milk.
Sea Forest, leader mondial dans la culture des algues Asparagopsis, a développé SEAFEED, un produit alimentaire révolutionnaire capable de réduire les émissions de méthane provenant du bétail jusqu'à 90%. En incorporant SEAFEED dans l’alimentation de ses vaches, Ashgrove réduit considérablement l’empreinte méthane de son troupeau sans compromettre la qualité du lait.
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Obtenir la collaboration des animaux pour les déplacements, les soins, la traite fait gagner en efficacité et en sérénité. C’est possible en comprenant comment les bovins perçoivent le monde autour d’eux, en s’appuyant sur les animaux les plus curieux et en démarrant dès le jeune âge…
Cet apprentissage peut commencer dès le plus jeune âge, pour permettre d’en faire des animaux adultes plus facilement manipulables et en confiance face à des éléments nouveaux du quotidien : embarquement en bétaillère, concours, contention, etc. Ces manipulations permettent aussi de repérer les meneuses, qui seront plus en confiance et mettent en confiance les animaux plus réservés, les soumises…
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Conséquence de la flambée du pétrole, du prix du matériel et de la hausse de la main-d’œuvre, la récolte de l’herbe en enrubannage reste environ 15% plus élevé qu’en ensilage, mais les chantiers sont moins contraignants…
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