Voici une visualisation du bocage en France : le nombre de kilomĂštre de haies par kilomĂštre carrĂ©. Les mĂȘmes zones que celles oĂč l'on produit du laitâŠ
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Cedric
onto Lait de Normandie... et d'ailleurs |
Voici une visualisation du bocage en France : le nombre de kilomĂštre de haies par kilomĂštre carrĂ©. Les mĂȘmes zones que celles oĂč l'on produit du laitâŠ
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Le Zimbabwe enregistre une augmentation de sa production laitiÚre au premier trimestre 2024, en dépit des effets de la sécheresse provoquée par El Niño. La production a dépassé les 100 millions de litres au cours du premier trimestre 2024. Au Zimbabwe, on estime les besoins laitiers nationaux à 120 millions de litres par an. Grùce à sa nouvelle performance, le pays pourra combler son déficit de production laitiÚre annuel et exporter le surplus.
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Le « dzud », phĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique de sĂ©cheresses importantes suivies de baisses de tempĂ©rature importantes, touche le pays et tue le bĂ©tail des nomades mongols... JusquâĂ -30 degrĂ©s, parfois pire. En Mongolie, 4,7 millions dâanimaux sont morts lors des derniers mois. La raison : le « dzud », un phĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique qui provoque des neiges et des pĂ©riodes de froid intense, qui suivent des Ă©pisodes de sĂ©cheresse prolongĂ©e⊠Ces deux conditions climatiques combinĂ©es empĂȘchent lâherbe de pousser, le bĂ©tail ne peut donc plus sâalimenter, et meurt. Une situation dâautant plus dangereuse que, dans le pays, quelque 300 000 nomades Ă©lĂšvent leurs animaux pour se nourrir. La dĂ©cimation de leurs troupeaux menace donc Ă©galement leur vie⊠Si ce phĂ©nomĂšne nâest pas nouveau en Mongolie, il est de plus en plus frĂ©quent Ă cause du dĂ©rĂšglement climatique. Cela fait deux hivers dâaffilĂ©e que le « dzud » frappe le pays, le 6e en 10 ans.
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Et, malgrĂ© lâarrivĂ©e du printemps, les sols sont encore couverts de neige et lâherbe reste inaccessible. Câest pour cela que la Croix Rouge tire la sonnette dâalarme. DâaprĂšs leurs chiffres, 2 257 familles ont perdu 70 % de leurs troupeaux depuis novembre. 7 000 familles manquent de nourriture, et les tempĂȘtes de neige ont recouvert plus de 1 000 habitations.
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Les protestations des agriculteurs de lâUE se sont attĂ©nuĂ©es au moment mĂȘme oĂč lâapprovisionnement en lait de lâUE semble se stabiliser dans certaines parties du continent. LâĂ©limination de certaines exigences du Green Deal pourrait rĂ©duire la baisse de la production⊠La collectes de l'UE-27 a lĂ©gĂšrement diminuĂ© de 0,1% en fĂ©vrier, marquant le 6Ăšme mois consĂ©cutif de dĂ©clin sur un an. Mais l'Ă©cart entre annĂ©es a commencĂ© Ă se rĂ©duire. La production a diminuĂ© de 0,3% en Allemagne, mais les donnĂ©es hebdomadaires suggĂšrent une remontĂ©e. Et un mois de fĂ©vrier doux a permis une croissance de la production de 0,5% sur un an en France. Cependant, la production augmente rapidement en Pologne et est en voie de guĂ©rison dans le sud de lâEurope⊠Rendre certaines exigences du Green Deal volontaires plutĂŽt qu'obligatoires pourrait contribuer Ă rĂ©duire le dĂ©clin de la production laitiĂšre de l'UE Ă long terme, tandis que l'amĂ©lioration des conditions mĂ©tĂ©orologiques et des prix du lait pourrait contribuer Ă augmenter la production Ă court termeâŠ
Cedric's insight:
voir aussi La reprise des prix mondiaux du lait sâest « lĂ©gĂšrement ralentie »
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Tous les produits sont Ă la hausse, sauf le lactose. La poudre grasse WMP enregistre une hausse de 2,4%...
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Adapter son systĂšme au rĂ©chauffement climatique entraĂźnera un coĂ»t Ă©nergĂ©tique et Ă©conomique non nĂ©gligeable, pour les Ă©levages laitiers. Câest ce qui ressort dâune rĂ©cente Ă©tude dâIdele menĂ©e dans le Grand Ouest⊠⹠rĂ©duction du chargement apparent du systĂšme en diminuant les besoins du troupeau ou en augmentant la surface fourragĂšre âą tous les systĂšmes font la part belle aux prairies multi-espĂšces. Tous conservent un peu de maĂŻs. La part de SFP/SAU a tendance Ă augmenter et le chargement Ă lâhectare diminue partout âą les charges de mĂ©canisation augmentent avec une hausse des consommations de carburant âą le coĂ»t du systĂšme dâalimentation progresse aussi. Câest directement liĂ© Ă la mĂ©canisation. Les jours de pĂąturage perdus en Ă©tĂ©Ì ne sont pas toujours compensĂ©s par du pĂąturage dâautomne ou dâhiver.
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Replay webinaire https://youtu.be/JE-_NGYAD4I
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Le forfait permet un suivi rĂ©gulier des animaux et redore aussi le blason du mĂ©tier de vĂ©tĂ©rinaire rural, pour contribuer Ă mailler le territoire⊠Charles FossĂ© a sautĂ© le pas de la contractualisation il y a un an. Nous ne parlons pas ici dâEgalim mais de soins vĂ©tĂ©rinaires pour son troupeau de 80 vaches. LâĂ©leveur, installĂ© en Ille-et-Vilaine, et Julien Le Tual, son vĂ©tĂ©rinaire, sont reliĂ©s par un contrat, engageant une visite toutes les quatre semaines pour le suivi de la reproduction, le parage curatif pour les boiteries du troupeau ainsi que les dĂ©placements et les interventions pour les actes de base. Le coĂ»tâŻde ce forfait global : 37 âŹ/vĂȘlage/an, le tout divisĂ© par douze pour mensualiser le prĂ©lĂšvement⊠«âŻAvant, nous avions des soucis sur la reproduction. Les vaches prenaient au bout de trois ou quatre insĂ©minations, elles revenaient tard en chaleur. Le vĂ©tĂ©rinaire rĂ©alise les Ă©chographies de confirmation aprĂšs insĂ©mination, il fouille les vaches qui viennent de vĂȘler. La visite est programmĂ©e, nous perdons moins de temps et cela nous a amenĂ© de la rigueur.âŻÂ» Pour lâĂ©leveur, le constat est netâŻ: «âŻnous avons amĂ©liorĂ© notre bilan reproâŻÂ». Et surtout, «âŻjâhĂ©site moins Ă appeler le vĂ©tĂ©rinaireâŻquand jâai un doute »⊠FinanciĂšrement, Charles FossĂ© estime nâavoir ni augmentĂ© ni baissĂ© sa facture vĂ©tĂ©rinaire. «âŻJe ne pense pas consommer plus ou moins de mĂ©dicaments, mais les usages ont changĂ©.»⊠« âŻIl ne faut pas sâengager dans la contractualisation en pensant que lâon va payer moins de frais vĂ©tĂ©rinaires, reprend Julien Le Tual. Mais il faut la voir comme un investissement.âŻÂ»âŠ
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«âŻLes jeunes vĂ©tĂ©rinaires sont lassĂ©s au bout de trois ou quatre ans par les urgences. Le travail sous contrat les attire davantage car lâapproche est plus globale et la relation est diffĂ©rente avec lâĂ©leveur.âŻÂ» Il estime que les vĂ©tĂ©rinaires engagĂ©s dans ce systĂšme rĂ©alisent «âŻ54 % de visites en moins lors des gardesâŻÂ». Pour Julien Le Tual, la contractualisation permet Ă©galement aux cliniques de garder une activitĂ© rurale rĂ©guliĂšre dans un contexte oĂč le nombre dâĂ©leveurs diminue.
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Le Dr Vivien Dugan, de la division grippe du CDC, a dĂ©clarĂ© que l'Ă©pidĂ©mie de virus chez les vaches suggĂšre que le virus est sur le point de se propager aux humains⊠Le risque pour le grand public est encore « faible ». Mais elle a admis que les infections rĂ©pĂ©tĂ©es chez les bovins suggĂ©raient que le virus pourrait devenir endĂ©mique dans l'espĂšce, augmentant ainsi le risque de transmission du H5N1 aux humains, qui sont en contact Ă©troit avec les animaux⊠« Ces virus Ă©voluent. Si ce virus devait devenir un virus endĂ©mique aux vaches, cela augmenterait certainement le risque pour les humains. Notre but est dâessayer de comprendre non seulement le risque actuel, mais aussi le risque futur afin que nous soyons aussi prĂ©parĂ©s que possible. Mais le risque pourrait ĂȘtre assez important. »⊠Le CDC a du mal Ă suivre le virus et Ă dĂ©terminer s'il s'est propagĂ© Ă des personnes dans d'autres Ătats. Cela n'a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© car les agriculteurs en contact Ă©troit avec le cas ont refusĂ© de se faire tester. Il serait logique que le CDC surveille les personnes dans les fermes abritant des bovins infectĂ©s qui prĂ©sentent des symptĂŽmes de maladie. Mais elle a ajoutĂ© que, dans de nombreux cas, les responsables de la santĂ© n'avaient « pas rĂ©ussi » Ă les faire tester⊠Le faible nombre de personnes testĂ©es pour la maladie â 25 testĂ©es et 100 suivies jusquâĂ prĂ©sent â semble souligner ces difficultĂ©s. Ă titre de comparaison, parmi les travailleurs de la volaille confrontĂ©s au H5N1 depuis plus de 2 ans, le CDC a suivi plus de 8 000 personnes pour dĂ©tecter leurs symptĂŽmes⊠Les scientifiques s'inquiĂštent de l'apparition de la grippe aviaire dans une nouvelle espĂšce, car cela suggĂšre qu'elle a acquis des mutations lui permettant d'infecter et de se propager entre de nouveaux animaux â et entre humains⊠Au total, 36 troupeaux de bovins rĂ©partis dans neuf Ătats ont jusqu'Ă prĂ©sent Ă©tĂ© testĂ©s positifs Ă la grippe aviaire, avec des craintes que le virus puisse se propager par voie aĂ©rienne aprĂšs que des tests ont dĂ©tectĂ© l'agent pathogĂšne dans les poumons d'une vache. Le virus a Ă©galement Ă©tĂ© trouvĂ© dans leur lait et dans le lait des Ă©piceries, le fromage cottage et la crĂšme sure â dans ce qui pourrait ĂȘtre des voies de transmission possibles aux humains⊠Mais les responsables affirment que ceux-ci ne prĂ©sentent aucun risque car le virus quâils contiennent nâest « pas vivant ». Les produits sont traitĂ©s par pasteurisation, oĂč ils sont rapidement chauffĂ©s et refroidis, afin de tuer tous les microbes qu'ils contiennent. Les tests sur la viande hachĂ©e, les prĂ©parations pour nourrissons et le lait en poudre n'ont rĂ©vĂ©lĂ© aucune trace du virus⊠Certains scientifiques ont dĂ©clarĂ© qu'ils ne consommeraient plus de lait jusqu'Ă ce que la FDA partage plus de donnĂ©es, bien qu'ils aient qualifiĂ© les tests rĂ©cents de « rassurants »âŠ
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Les experts estiment que lâimpact de la propagation de la grippe aviaire parmi les bovins laitiers amĂ©ricains sera limitĂ©
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Un gros mois pour le fromage, incapable de compenser les baisses de lait en poudre, de lactose et de lactosĂ©rum⊠AprĂšs un lĂ©ger rebond en fĂ©vrier, les exportations US renouent avec la baisse continue depuis 10 mois. Au premier trimestre, le volume des exportations a diminuĂ© de 3,1% par rapport Ă l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, la valeur a chutĂ© de 10% pour atteindre un peu plus de 2 milliards de dollarsâŠ
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2022 fut une campagne horribilis pour lâappellation salers avec un arrĂȘt de production contraint en aoĂ»t par la sĂ©cheresse ; 2023 nâa au final guĂšre Ă©tĂ© plus prolifique en termes de volumes avec des tonnages qui ont mĂȘme encore baissĂ© Ă 1 064 t (contre 1 076 t en 2022), soit prĂšs de 100 t (10%) de moins que la production moyenne des cinq derniĂšres annĂ©es de lâappellation 100% fermiĂšre⊠âOn ne peut pas observer la production et la commercialisation de nos fromages diminuer sans rĂ©agir. Il faut impulser une dynamique, booster les ventesâ. Une nouvelle donne climatique avec laquelle les 79 producteurs de salers savent quâils vont dĂ©sormais devoir composer et qui a dâailleurs grandement motivĂ© - au mĂȘme titre que les attentes sociĂ©tales - le projet de rĂ©vision du cahier des charges de lâappellation, avant sa possible adoption dâici 2026-2027⊠Respect des quatre fondamentaux de lâappellation : la saisonnalitĂ© de la fabrication (15 avril-15 novembre), une production exclusivement fermiĂšre, plaçant lâherbe au cĆur de lâalimentation des vaches, une production au lait cru transformĂ© dans la gerle en bois de chĂątaignierâŠ
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Le projet entend renforcer la place du pĂąturage et lâadaptation des exploitations au changement climatique en sâassurant que ces derniĂšres disposent structurellement dâune autonomie fourragĂšre. Ainsi, la place du pĂąturage est objectivĂ©e avec un ratio de 60 ares de pĂąture disponible par vache laitiĂšre dans un rayon dâun kilomĂštre autour de lâinstallation ; le chargement annuel ne doit pas dĂ©passer 1,4 UGB/ha SFP. Autres seuils introduits, relatifs Ă la limitation de la complĂ©mentation fourragĂšre : 7 kg MS/VL/jour et un maximum de 500 kg MS/VL sur la campagne. La complĂ©mentation en concentrĂ©s (toujours sans OGM), limitĂ©e Ă 5 kg/VL/jour et 1 800 kg/VL/anâŠ
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Au dĂ©but de l'annĂ©e, la plupart des producteurs de lait allemands n'ont pas connu de baisse des paiements de leurs laiteries. Les prix du lait ont mĂȘme lĂ©gĂšrement augmentĂ© en moyenne nationale.
La raison en est la stagnation de la production en Allemagne et dans lâUE dans son ensemble...
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Lâinnovation alimentaire mondiale a repris des couleurs en 2023. Un regain qui devrait se poursuivre cette annĂ©e avec des nouveautĂ©s tournĂ©es vers le plaisirâŠ
Lâinnovation alimentaire mondiale reprend son souffle avec un nombre de nouveaux produits recensĂ©s par le cabinet ProtĂ©inesXTC en hausse de 4 % dans le monde et dâun peu plus de 8% en France en 2023. Le marchĂ© se rĂ©veille. AprĂšs plusieurs annĂ©es de crise, les industriels commencent Ă relancer la machine, Ă commencer par la FranceâŠ
Lâaxe plaisir domine largement les innovations alimentaires recensĂ©es lâan dernier par les experts de ProtĂ©ines XTC dans le monde, avec une fourchette qui va de 42,9% en AmĂ©rique latine Ă 53,6% en Europe. DeuxiĂšme prioritĂ©, la santĂ©, trĂšs importante en AmĂ©rique latine (33,7% en 2023). TroisiĂšme tendance forte, celle de la forme : câest lâAsie qui est le plus en avance avec 12,5% dâinnovations dans ce domaineâŠ
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L'Indice des prix des produits laitiers dâavril baisse de 0,3% par rapport Ă mars, marquant un ralentissement aprĂšs 6 mois d'augmentation continue, mais restant 4,3% en dessous de sa valeur du mois correspondant de l'annĂ©e derniĂšreâŠ
Les prix internationaux du lait Ă©crĂ©mĂ© en poudre sont ceux qui ont le plus baissĂ©, principalement en raison de la faiblesse de la demande d'importation pour les approvisionnements ponctuels dans un contexte de disponibilitĂ©s exportables Ă©levĂ©es, notamment en Europe occidentaleâŠ
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Un savoir-faire prĂ©cieux transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Cette spĂ©cialitĂ© fromagĂšre permet de prĂ©server le lait, mĂȘme sous les tempĂ©ratures extrĂȘmes des dĂ©sertsâŠ
Ce fromage est exclusivement fabriquĂ© par les femmes, Ă partir de lait de vache, de chĂšvre, ou dâun mĂ©lange des deux. La production commence par le caillage du lait dans un rĂ©cipient en bois. Puis un morceau dâestomac de jeune chĂšvre est ajoutĂ© en tant que ferment.
Cette mĂ©thode, issue dâun savoir-faire ancien, permet dâobtenir une crĂšme Ă©paisse qui est ensuite Ă©talĂ©e sur une natte pour sĂ©cher au soleil. Pendant le processus, la crĂšme est rĂ©guliĂšrement retournĂ©e afin dâassurer une Ă©vaporation homogĂšne.
Une fois suffisamment sĂšche, la crĂšme est façonnĂ©e manuellement en petites formes compactes. Ces formes sont ensuite disposĂ©es sur des grilles constituĂ©es de branches de fenouil, qui leur confĂšrent leur arĂŽme distinctif et permettent une aĂ©ration optimaleâŠ
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En 2023, la collecte de lait diminue significativement. Les laiteries sâalarment et ouvrent les vannes aux producteurs. Lactalis ne fait pas autrement : les pĂ©nalitĂ©s de fin de campagne sont rĂ©duites et des volumes sont offerts aux Ă©leveurs qui souhaitent augmenter leur productionâŠ
DĂ©but 2024, Lactalis annonce envisager de rĂ©duire sa collecte nationale Ă moyen terme. Forte de 5 milliards de tonnes, il lâabaisserait de 450 millions de tonnes (9%), dans lâobjectif dâaller chercher de la valeur ajoutĂ©e et rĂ©duire son exposition aux alĂ©as des cours mondiauxâŠ
« Nous sommes sur une dynamique de baisse de la collecte. En réduisant la collecte de lait, on pourra sécher moins de lait et on réduira nos pertes sur la vente de poudre »...
Lâentreprise dit expĂ©dier un litre sur deux collectĂ© en France sur les marchĂ©s internationaux : la valorisation du lait repose sur 3 piliers : les PGC vendus en France (50% du lait transformĂ©), les PGC vendus Ă lâexport (20%) et les produits industriels (30%)âŠ
Les derniĂšres nĂ©gociations entre Lactalis et lâUnell (70% de sa collecte) ont essentiellement portĂ© sur les modalitĂ©s de calcul du premier et du troisiĂšme piliers. 70% des volumes transformĂ©s en PGC France seront valorisĂ©s sur la base du prix de revient, contre 50% auparavant. Le restant se base sur le prix du lait allemand et la cotation beurre-poudre (Ă hauteur de 30%)âŠ
Suite Ă de multiples rachats dâentreprises (100 acquisitions en 22 ans, soit 4 par an en moyenne), le groupe Lactalis est devenu le numĂ©ro un mondial des produits laitiers depuis 2021. Il est aussi numĂ©ro un mondial des AOP fromagĂšres et son activitĂ© principale est le fromage (39% du CA). Ses marques principales sont PrĂ©sident, Galbani, Parmalat, Lactel, Leerdammer et Siggiâs. Il dĂ©tient aujourdâhui 270 laiteries dans 51 pays et compte 85 500 salariĂ©s dans le monde. 53% de son chiffre dâaffaires est rĂ©alisĂ© en Europe et 31% dans les AmĂ©riquesâŠ
La France reste son premier marchĂ© devant les USA et le Canada. Mais sâil reste numĂ©ro un en France, il est aussi numĂ©ro un au BrĂ©sil et en Italie. Et si la France occupe toujours la place de numĂ©ro un pour Lactalis en termes de chiffre dâaffaires (4,5 milliards en 2021), les Ătats-Unis et le Canada progressent dâannĂ©e en annĂ©eâŠ
Le Canada, qui Ă©tait encore le 2Ăšme pays du groupe en 2021, avec 1,6 milliard de chiffre dâaffaires sâest fait dĂ©passer par les Ătats-Unis oĂč les ventes ont atteint 2,9 milliards en 2022. Le duo a sorti lâItalie du podium, relĂ©guĂ©e Ă la 4Ăšme place du classement. Câest simple, la zone AmĂ©rique du Nord est passĂ©e de 1,8 milliard de revenus en 1989 Ă 4 milliards en 2021 et devait tutoyer les 5 milliards en 2022 grĂące Ă ses rĂ©centes emplettesâŠ
AprĂšs la phase de rachat, Emmanuel Besnier envisage une pause. Les opportunitĂ©s sont nettement moins nombreuses, les emprunts plus coĂ»teux. Le groupe compte poursuivre activement son dĂ©sendettement et la prioritĂ© va ĂȘtre donnĂ©e Ă la croissance interne. « Nous avons un gros potentiel sur nos diffĂ©rentes activitĂ©s avec de la crĂ©ation de valeur et un travail industriel Ă mener pour dĂ©velopper nos capacitĂ©s et nos usines existantes ». Lactalis compte, par ailleurs, pousser lâinnovationâŠ
Que le lait vienne Ă manquer en France, quâĂ cela ne tienne, et bien que le fief historique de Laval reste son siĂšge, Lactalis est partout et notamment en AmĂ©rique du Nord. Encore quâEmmanuel Besnier semble attachĂ© Ă certaines traditions. « Le lait reste notre ADN ». A lâinverse de ses concurrents, Lactalis ne sâest pas vraiment intĂ©ressĂ© aux substituts vĂ©gĂ©taux ni aux protĂ©ines de synthĂšse issues de fermenteurs. Lâentreprise reste pour lâinstant attachĂ©e aux vĂ©ritables produits laitiers. Et tout particuliĂšrement aux fromages, sur lesquels elle a bĂąti son imageâŠ
Mais que la valeur ajoutĂ©e baisse, cela nâest pas admissible. Le mix-produit français est de 70% de PGC dont 20% exportĂ©s et de 30% de produits industriels. Partir brader du beurre poudre Ă lâexport quand on est prĂ©sent dans 51 pays nâa guĂšre de sens, non plus que braver les alĂ©as des marchĂ©s internationaux. Lactalis leur prĂ©fĂšre de loin les marchĂ©s intĂ©rieurs nationaux plus rĂ©munĂ©rateursâŠ
DĂ©jĂ trĂšs prĂ©sent sur les fromages, segment Ă forte valeur ajoutĂ©e, Lactalis va-t-il accentuer sa prĂ©sence dans le cracking du lait et les ingrĂ©dients laitiers, dont on dit quâils sont la valeur ajoutĂ©e de demain, au risque de frotter aux protĂ©ines synthĂ©tiques ? Les ingrĂ©dients ne reprĂ©sentent Ă lâheure actuelle que 8% de son chiffre dâaffaires. En tant que gros producteur de fromages, Lactalis Ingredients ne manque pas de lactosĂ©rum et propose dĂ©jĂ des concentrĂ©s de protĂ©ines de lactosĂ©rum ou de casĂ©ine (Laktein WPC et WPI), des protĂ©ines solubles du lait (ProlactaÂź), des protĂ©ines sĂ©riques et casĂ©ines micellaires natives (PronativÂź)âŠ
Les volumes baissent et vont continuer de baisser. PlutĂŽt que subir, lâentreprise acte la situation et bouleverse le nouveau rapport de force en tentant de le rĂ©Ă©quilibrer. Moins de lait, mais plus de valeur ajoutĂ©e. Cela reste une stratĂ©gie Ă moyen terme. Mais dâici combien de temps ? Pour quel volume ? Quelle rĂ©gion ? La baisse de la production laitiĂšre causĂ©e par le manque de renouvellement des gĂ©nĂ©rations suffira-t-elle Ă la nouvelle stratĂ©gie de Lactalis ? A ce stade, le groupe assure que rien nâest dĂ©fini et quâune nĂ©gociation sera engagĂ©e avec les organisations de producteursâŠ
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Les chiffres montrent une diminution de la consommation nationale de lait par les transformateurs laitiers et les coopĂ©ratives de 5,9% en mars 2024 par rapport au mĂȘme mois en 2023âŠ
Selon les statistiques globales de l'UE, l'Irlande a connu l'une des baisses annuelles les plus importantes au premier trimestre 2024. La baisse est de 8% par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode en 2023 (7,7% par rapport Ă la pĂ©riode janvier-mars 2022)âŠ
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Depuis un mois, la collecte hebdomadaire 2024 est repassée sous celle de 2023. En semaine 17, on est à -1,2%. Le Grand Est reste en hausse à +1,7%, devant les Pays de la Loire et la Bourgogne Franche Comté. Toutes les autres régions sont en baisse, Centre Val de Loire toujours lanterne rouge à -5,4%...
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Du bethmale est toujours produit en AriĂšge et un label, Valeurs Parc, garantit Ă©galement des pratiques vertueuses pour la qualitĂ© des produits comme pour lâenvironnement. « LâAriĂšge a ratĂ© le prĂ©cieux train de lâIndication GĂ©ographique ProtĂ©gĂ©e. »âŠ
"On travaille en bio, au lait cru et sans aliments fermentĂ©s : pas dâensilage, pas dâenrubannage, pas de soja. On demande aussi Ă nos Ă©leveurs de ne pas pratiquer la stabulation, ce qui veut dire que dĂšs quâil fait beau, les vaches sortent. Le cahier des charges impose six mois dehors, mais en fait câest quasiment toute lâannĂ©e."âŠ
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Ă lâavenir, la baisse de la production laitiĂšre pourrait ĂȘtre plus importante quâon ne le pensait auparavant, Ă mesure que les dĂ©lais fixĂ©s pour la convergence de la qualitĂ© de lâeau et les objectifs de rĂ©duction de lâammoniac se resserrentâŠ
Rabobank reconnaĂźt deux scĂ©narios possibles pour l'industrie. Le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence impliquerait une baisse de 13% de la production laitiĂšre, anĂ©antissant presque toute la croissance de la production depuis 2010. Un scĂ©nario baissier plus drastique prĂ©voit une baisse de 20%. Ce scĂ©nario dĂ©favorable prĂ©sente un risque de pertes de revenus importantes et de contraintes de capital, les coopĂ©ratives Ă©tant susceptibles d'ĂȘtre les plus touchĂ©esâŠ
« Compte tenu de ces dĂ©fis et dans chacun des scĂ©narios prĂ©visionnels, les entreprises laitiĂšres seront obligĂ©es de se concentrer sur des produits Ă haute valeur ajoutĂ©e tels que les protĂ©ines de spĂ©cialitĂ©, les produits de marque et le fromage », explique Richard Scheper, analyste â Produits laitiers chez Rabobank. « Cette dĂ©cision compenserait la hausse des coĂ»ts et maintiendrait la compĂ©titivitĂ© du marchĂ©, car la capacitĂ© de transformation du lait dĂ©passe lâoffre. »
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La commission européenne prévoit que le commerce entre l'UE et la Nouvelle-Zélande augmentera jusqu'à 30% d'ici une décennie grùce à l'accord, tandis que les investissements de l'UE dans le pays pourraient augmenter de 80%...
L'accord prĂ©voit l'importation de 15 000 tonnes de lait en poudre avec un taux de droit de 20 %, ainsi que de 25 000 tonnes de fromage et de 3 500 tonnes de lactosĂ©rum importĂ©es en franchise de droits. Les droits sur plus de 35 000 tonnes de beurre importĂ© seront Ă©galement rĂ©duits. Ces volumes seront progressivement introduits au cours des sept prochaines annĂ©esâŠ
La commission a dĂ©clarĂ© que les « produits agricoles sensibles de lâUE » tels que la viande bovine, la viande ovine et les produits laitiers seront protĂ©gĂ©s par des « contingents tarifaires soigneusement conçus »âŠ
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2023 : un marchĂ© qui rĂ©siste Ă contrecourant des PGC-FLS. Le fromage LS est une catĂ©gorie gagnante des PGC FLS en 2023 mais aussi sur le long terme : des volumes Ă +0,7% vs 2022 et +5,2% vs 2019. A court terme, la croissance se poursuit : +1,2% en volume sur le 1er trimestre 2024âŠ