Pour l’instant, la hausse des produits lait, viande et cultures compense l’augmentation des charges pour la ferme bretonne moyenne…
Le service économique Innoval a réalisé des simulations sur la ferme moyenne bretonne, pour un élevage plus intensif et un plus extensif. Avec l’idée de pouvoir adapter sa stratégie…
« Pour un élevage moyen de 80 vaches (640 000 l, 1,65 UGB/ha SFP) sur 100 ha, avec 2 UTH, et un objectif de 121 000 € d’EBE (60 500 €/UTH), les charges opérationnelles augmentent de 20 % avec un surcoût de 46 % sur le coût alimentaire (aliments achetés + engrais SFP). Le prix du GNR est doublé. La marge brute des céréales est améliorée malgré le prix de la fertilisation grâce à l’évolution des prix de vente. En partant sur un prix du lait moyen payé à 390 € (au lieu de 367 € l’an passé), nous sommes sur une marge équivalente. La hausse des produits (lait, réformes, veaux, génisses) compense celles des intrants. »
Cedric's insight:
Dans le cas d’un élevage plus intensif (80 VL, 760 000 l, 1,95 UGB/ha SFP), les simulations permettent de couvrir les hausses des charges en livrant 10 000 l de plus pour garder le même EBE. Selon les calculs, le système plus pâturant (80 VL, 580 000 l, 1,35 UGB/ha SFP) pourrait même produire 10 000 l de moins…
Voir aussi Impact de la hausse des matières premières sur les coûts de production
Les exploitations du réseau réparties sur les départements de Normandie font l'objet d'un suivi technique et économique : une quarantaine d'exploitations, en croisière, sont support de l'analyse présentée…
Cedric's insight:
voir aussi Évolutions 2010-2019 des systèmes d’élevage bovin en Normandie
Les écarts sont importants entre systèmes d’élevage laitier. Avec au sommet la polyculture élevage de plaine et à la traîne la montagne en lait standard. Le revenu des élevages laitiers bio régresse aussi en 2021…
Les systèmes de polyculture élevage (avec plus de 30% de la SAU en cultures de vente) ont gagné +15 600 €/UMO exploitant (+44%) essentiellement grâce au produit des cultures qui a bénéficié de bons rendements et de prix qui se sont envolés…
Cedric's insight:
Chaque année, l’Institut de l’élevage (Idele) publie, dès février, une estimation des revenus de l’année précédente pour les exploitations laitières. Les données sont issues des 288 exploitations du réseau d’élevage bovins lait Inosys. Rappelons que ces exploitations de référence sont connues pour leurs dimensions et leurs performances économiques au-dessus de la moyenne…
Un outil simple pour adapter son système fourrager !
Organisé en deux parties, il permet, dans un premier temps de diagnostiquer le système actuel de l’exploitation, en renseignant les critères globaux (surfaces, effectifs d’animaux, rations…). .
Ceci permet d’estimer les besoins des animaux et les ressources disponibles sur l’exploitation pour prodiguer un conseil technico-économique…
Repères techniques et économiques 2014-2016 : Cette synthèse est issue des travaux du groupe régional Inosys- Réseaux d’Elevage Bovin Lait de Franche-Comté. Ce dispositif national associant l’Institut de l’Élevage et les Chambres d’Agriculture a pour objectif d’élaborer des références pour le conseil et la prospective. Il produit également des outils, des méthodes et des études thématiques et conjoncturelles pour les éleveurs, les techniciens et les responsables professionnels de la région.
Christophe et Charlotte Mellier, à Essé (35), ont limité le litrage de lait vendu en se basant sur le lait produit par la production fourragère, pour optimiser leurs coûts de production.
À l’occasion de la Journée mondiale du climat, l’interprofession laitière a présenté Climalait, un programme pour l’adaptation des élevages laitiers au changement climatique.
La question est la suivante pour les éleveurs : quel impact sur leur exploitation ?
C’est une demande sociétale de plus en plus forte. Que faire ? S’engouffrer dans la brèche pour dégager un revenu plus élevé ou bien attendre que le phénomène passe de mode ? Pour peser le pour et le contre, autrement dit mesurer l’impact sur une exploitation, la Chambre d’agriculture de la Somme a procédé à une analyse de trois systèmes d’exploitation...
Pour atteindre l'objectif de 2 500 € / ha de profit, les éleveurs doivent utiliser leur système de vaches à l’herbe pour leur permettre de résister à la tempête de la volatilité des prix du lait.
« Le seul avantage compétitif de l'Irlande est sa capacité à faire pousser de l'herbe, notre système doit maximiser l'utilisation de l'herbe, ce qui permet une vache à faible entretien, très fertile et productive », selon Teagasc.
L'augmentation de chaque tonne d'herbe coûte 173 € / ha, les agriculteurs devraient pousser à atteindre les objectifs de 13 tonnes par an. «À l'échelle nationale, nous utilisons environ 7,8 tonnes, mais la cible est de 13 tonnes. Le top 5 des agriculteurs utilise 12,3 tonnes par hectare, mais 1% atteignent l'objectif de 13 tonnes. »
Les producteurs laitiers doivent acheter moins d'aliments s'ils veulent éviter une baisse des profits. « Chaque augmentation de 10% des aliments achetés entraîne une baisse des bénéfices de 97 €. » Le vêlage de printemps est passé de 53 à 63% depuis 2008, mais c’est loin de l'objectif de 90% requis pour atteindre 2 500 € / ha.
Au Gaec de la Haute-Folie (50), les deux associés élèvent 170 Jersiaises dans une exploitation bio basée sur l'herbe. Avec des taux exceptionnels (58 g de TB et 39 g de TP), la paie de lait dépasse les 600 €/1 000 litres.
Cette note analyse la mutation rapide des exploitations laitières françaises, entre restructuration et concentration géographique, et les transformations de ces systèmes de production ainsi que leurs conséquences sur l'emploi.
Quelle vache pour quel système ? L’objectif de l’expérimentation en cours depuis 2006 à l’INRA du Pin-au-Haras est d’évaluer à long terme l’aptitude à produire et à se reproduire de différents types de vaches laitières, affectés à deux stratégies d’alimentation opposées dans le cadre d’une conduite en vêlages groupés. Face à des stratégies alimentaires contrastées, les vaches de race Holstein s’avèrent beaucoup plus réactives que les vaches de race Normande. Cette réactivité importante s’accompagne d’une perte d’état corporel conséquente et est associée à une dégradation des performances de reproduction qui les rendent incompatibles avec des conduites mises en oeuvre dans les systèmes herbagers à très bas intrants en concentrés avec vêlages groupés au printemps.
La chambre d'agriculture régionale Pays de la Loire met en ligne sur sa chaîne Youtube le témoignage de trois éleveurs, Erwan, Christian et David, tous trois en système extensif dans des zones humides…
Cedric's insight:
voir aussi Zones humides : Préserver l’élevage extensif
"L'avenir du modèle agricole européen" : d'ici 2040, l'UE pourrait perdre 6,4 millions d'exploitations , ce qui porterait le nombre d'exploitations restantes à environ 3,9 millions, soit une baisse de 62% par rapport à 2016…
Depuis plusieurs décennies, l'évolution des structures agricoles en Europe s'est orientée dans le sens reconnaissable d'une structure bipolaire, avec de grandes exploitations agricoles spécialisées d'un côté, et un groupe de types d'agriculture de plus en plus diversifié de l'autre…
Cedric's insight:
Grosso modo, l'essentiel des dépenses de la PAC est obtenu par les exploitations intensives-spécialisées, associatives et patrimoniales. La PAC n'a pas encore intériorisé la nouvelle réalité qu'apporte la diversité toujours croissante des types d'agriculture…
Peut-être est-il temps d'avoir une conception plus ouverte et plus dynamique et d'adapter la PAC en conséquence ?
Les données de l’identification bovine permettent de décrire les évolutions de l’élevage bovin depuis 10 ans. Au-delà du suivi des effectifs par âge sexe et race, l’utilisation d’une typologie permet de localiser les évolutions dans les différents systèmes d’élevage…
Evolution du nombre d’exploitations : moins de laitiers, surtout ceux avec engraissement
La période 2010-2019 retracée ici a notamment été marquée par la fin des quotas laitiers. L’engraissement de mâles, encore largement localisé dans les élevages laitiers, est orienté à la baisse dans ces exploitations. L’accroissement d’activité des ateliers spécialisés de grande taille, en zones de cultures, ne compense pas ce mouvement.
Cedric's insight:
La Typologie : 4 grandes catégories, 13 systèmes d’élevage
L’analyse des évolutions s’appuie notamment sur une typologie des élevages bovins avec les effectifs d’exploitations 2019…
Le thème de l'assemblée générale de Solidarité Paysans Bretagne, le 20 mars à L'Hermitage (35), a été illustré par deux producteurs, porcin et laitier, qui ont décidé de changer leur système pour sortir du rouge...
Il n'existe pas en France un lobby « prairie ». Ce serait nécessaire pour défendre ces modes de production vertueux tant pour l'environnement que pour la santé humaine, notent les chercheurs qui ont étudié la place de l'élevage et des prairies dans les systèmes. Aux USA, il existe des filières dédiées...
Les jeunes s'installent avec des volumes de lait toujours plus conséquents, par entreprise comme par travailleur. Cette stratégie trouve ses limites, non seulement physiques mais aussi économiques.
Il existe une limite à la productivité de la main-d'œuvre. Au-delà d'un certain volume par UTH, il faut mécaniser...
Les écarts sont importants entre les fermes laitières bio, quand on analyse le revenu disponible et l'efficacité économique. "
On entend souvent dire que le revenu par UTH est supérieur en bio qu'en conventionnel. Mais les exploitations laitières biologiques sont-elles toutes performantes ?
Nous avons voulu voir dans le détail de quel ordre sont les écarts entre exploitations", expose Jérôme Pavie, de l'Institut de l'élevage. Sur la période 2011-2015, les résultats technico-économiques de 173 exploitations laitières bio françaises ont été analysés (échantillon constant).
Pour ces 173 exploitations, l'efficience, ou l'EBE hors main-d'œuvre sur produit brut, est en moyenne de 45%. Certaines sortent de très bonnes performances, à des niveaux que l'on n'observe pas en conventionnel...
Installé en 1983 à Labastide-Dénat, Pascal Caillol est rejoint par sa femme Chantal en 2006. Confrontés à des difficultés économiques et sanitaires, ils se remettent profondément en cause et prennent en 2015 un virage à 180° !
Concernant l'évolution des systèmes sur les 5 dernières années, le litrage produit par exploitation a progressé de 18 % en 5 ans pour partie lié à des installations. Sur cette même période, le lait produit par UMO a augmenté de 12 % (315 000 l). Les surfaces ont évolué à un rythme moins soutenu (+ 9 %). Ce lait supplémentaire a été fait en intensifiant les surfaces (+ 7 % de lait/ha SFP). En parallèle, la consommation de concentrés a augmenté de 6 % ...
L’un élève 40 limousines, l’autre 30 normandes et croisées. Tous les deux mettent l’accent sur le pâturage pour maîtriser leur coût alimentaire, et optimisent ainsi leur efficacité économique.
La transition écologique et solidaire de l'agriculture, en tant que processus d'évolution et d'accompagnement des systèmes agricoles vers davantage de résilience économique et la préservation des équilibres écologiques des écosystèmes agricoles, est au cœur de l'agenda politique. Il importe de s'inspirer des démarches innovantes et pionnières en la matière, d'en démultiplier le nombre et les effets. Cette publication donne à voir les performances économiques des systèmes de production autonomes et économes, portés et expérimentés par des collectifs d'agriculteurs. Créer davantage de valeur ajoutée et préserver les biens communs, c’est donner tout son sens au métier d'agriculteur.
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