Face à la demande de produits locaux qui explose, les producteurs en circuit court s’interrogent sur les volumes qu’ils ont intérêt à produire, le prix qui rémunérera correctement leur travail et les circuits qu’il faut choisir.
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Cedric
onto Lait de Normandie... et d'ailleurs |
Face à la demande de produits locaux qui explose, les producteurs en circuit court s’interrogent sur les volumes qu’ils ont intérêt à produire, le prix qui rémunérera correctement leur travail et les circuits qu’il faut choisir.
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Extraits Tout avait bien commencé. Tandis que Lactalis faisait des pieds et des mains pour contourner les OP et signer des contrats individuels, Savencia semblait encourager la création des OP. Et le 24 novembre 2015, 2 500 producteurs de lait répartis dans 12 OP créent Sunlait, la première des associations d’OP, avec un taux d’adhésion de 95%, représentant 1,2 milliards de litres de lait soit 5% de la production française… Mais coup de théâtre en mars 2020, Savencia rompt unilatéralement les négociations, la lune de miel n’aura pas duré bien longtemps. Après 10 mois d’échanges, la médiation échoue. En avril 2021, les 3 OP des Pays de la Loire quittent Sunlait (OP Perreault, OP Les Laitiers du Val de Loire, ALLCBS) pour fonder une nouvelle OP, Les 3 rivières. Ce qui ampute Sunlait de 450 adhérents et de 250 Ml de lait… En septembre 2022, Savencia est condamné par la justice à verser près de 26 millions aux producteurs de Sunlait. Mais contre toute attente, Sunlait perd en appel contre Savencia en décembre 2023. Sunlait se pourvoit en cassation. Le CRDCA impose à Savencia de prolonger les contrats de Sunlait jusqu’au 31 octobre. Les négociations reprennent. Le couperet tombera donc le 31 octobre 2024, l’affaire est à suivre… En attendant, Savencia a brisé la belle entente des producteurs. A ses débuts, l’association d’OP Sunlait comptait 12 OP et 2 500 producteurs. Aujourd’hui, il y a moitié moins d’OP et 1 100 producteurs. « Savencia a besoin à 100% de ce lait, mais son but est de déstabiliser l’AOP pour rejeter nos demandes et payer le lait au prix qu’ils veulent […] Ils veulent casser la structure et l’affaiblir »…
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Après la récente communication de la Fnil sur le prix du lait, la fédération des organisations de producteurs de lait a tenu à rectifier quelques éléments sur la réalité du calcul du prix du lait, critiquant une « opération de séduction » menée par les industriels privés. • Les industriels doivent négocier avec les OP et non directement avec les producteurs… • Beaucoup d'OP n'ont pas encore de contrats avec les industriels • Le prix du lait ne couvre pas forcément les coûts de production
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Com' de la Fnil voir aussi La FNSEA et JA veulent des « ajustements urgents » d’Egalim
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Trois grandes étapes ont ponctué l’évolution de la politique européenne destinée à réguler le marcher du lait. Une politique marquée par les quotas laitiers. La progression de la filière ne s’est pas faite sur le lait de consommation mais essentiellement sur les fromages… Des prix garantis La première mesure qui précède les quotas laitiers conduit l’Europe à garantir les prix. Une sorte de prix plancher. Un prix supérieur à celui du marché mondial qui provoque d’importantes surproductions. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, les stocks européens de beurre et de lait sont au plus haut, conduisant à la limitation de la production en Europe… Les quotas laitiers Pour ce faire, l’Europe décide, en 1984, d’appliquer une politique de quotas. « D’abord à l’échelle départementale puis au niveau des bassins de production : ça a permis de figer la situation dans un premier temps, puis de freiner les évolutions », rembobine Raphaël Guyet, chef de projet Économie à l’Interprofession laitière… Régulation par le marché Dès 2007, la Commission européenne allège progressivement les quotas. Ils disparaissent en 2014, mais l’Europe met en place une politique d’aide à l’hectare destinée à limiter l’agrandissement des exploitations laitières. Cette libéralisation du marché a participé, selon l’économiste du Cniel, à la déstabilisation des marchés internationaux du lait que l’OMC a tenté de limiter en régulant les aides à la production, qu'elles soient européennes ou américaines…
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En 2021, 8,8 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été produits en France sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les ménages contribuent de manière conséquente aux déchets alimentaires en France : ils génèrent à eux seuls 47% des déchets alimentaires totaux. Les industries agro-alimentaires produisent quant à elles 20% des déchets alimentaires totaux. Les secteurs de la production primaire et de la restauration ont généré respectivement 14% et 12% de déchets alimentaires. Le secteur de la distribution a généré 7% du total des déchets alimentaires.
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L'un des principaux producteurs de lait, de produits laitiers et de jus du Qatar envisage de créer une installation laitière à grande échelle et entièrement intégrée aux Philippines… « Le gouvernement philippin est prêt à aider Baladna à réaliser les investissements prévus dans le pays. Nous attendons avec impatience la réalisation de cet investissement historique. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous pouvons y parvenir aux Philippines ». Les importations s'élèvent à près de 3 milliards de PHP.
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Ce qu’est la douleur, ce qu’elle induit sur l’organisme et ses conséquences en élevage. Elle nous explique aussi comment la repérer, pourquoi et comment la prendre en charge...
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General Mills et Prospérité Fermière Ingredia ont signé un nouveau partenariat pour contribuer à la décarbonation de l’industrie laitière. Ce programme, d’une durée de 5 ans, vise à soutenir les exploitations dans l’optimisation de leurs pratiques agricoles et la réduction de leurs émissions carbone…
General Mills et Prospérité Fermière Ingredia ont déjà lancé en 2021 un premier pilote européen d’agriculture régénératrice avec 10 exploitations laitières, dans le Nord de la France. Ce nouveau projet poursuit donc la démarche des partenaires en se concentrant sur la transition bas carbone de 50 exploitations…
En 2024, 50 exploitations laitières des Hauts-de-France seront intégrées au programme et bénéficieront de diagnostics environnementaux individualisés, afin de prendre en compte la diversité des systèmes d’élevages laitiers dans la région du Nord. Ces audits conduiront à la co-construction d’un plan d’action propre à chaque exploitation et activable dès 2025…
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"Chaque année, l'industrie laitière russe peut afficher des taux de croissance des exportations d'environ 15 à 20%, mais il n'est pas exclu que cette croissance soit exponentielle si les conditions sont favorables", a déclaré Artem Belov, chef du groupe de pression industriel Soyuzmoloko…
Les exportations annuelles de produits laitiers de la Russie représentent actuellement 400 millions de dollars, soit environ 1% d'un marché mondial estimé à plus de 40 milliards de dollars. Les données de 2023 montrent que les exportations de lactosérum ont doublé cette année-là et que l'offre de lait en poudre a été multipliée par 4,7. Les premières livraisons de produits laitiers aux Émirats arabes unis, à l'Arabie saoudite, à Oman, à la Tunisie, à l'Égypte et aux Philippines ont commencé l'année dernière…
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Malgré les incitations offertes, la fabrication de lait pour nourrissons peine à attirer les investisseurs marocains. Le pays dépend principalement des importations pour satisfaire la demande nationale en lait infantile…
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Le lactose est un sucre naturel qui compose le lait et les produits laitiers dits "normaux", et il pose parfois problème à certaines personnes. En effet, lors de la consommation de ces produits, les personnes intolérantes peuvent éprouver une série de symptômes désagréables : ballonnements, douleurs abdominales, diarrhées...
Les fabricants ont ainsi répondu à une demande croissante de produits laitiers sans lactose en développant des techniques spéciales pour éliminer ou réduire drastiquement la quantité de lactose présente dans le lait…
Le processus de fabrication du lait sans lactose repose sur l’ajout d’une enzyme appelée lactase. Cette lactase agit alors en décomposant le lactose, soit le principal sucre du lait, en glucose et en galactose. Ces deux sucres plus simples sont aussi plus facilement assimilables par l’organisme, même chez les personnes qui souffrent d’intolérance au lactose…
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A ce jour, on compte plus de 𝟏𝟐𝟎𝟎 variétés de fromages français, répertoriés par le CNIEL. Un nombre conséquent qui illustre la diversité des territoires, mais aussi des élevages et des traditions agricoles…
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Le tribunal judiciaire de Brest jugeait ce jeudi un litige d’ordre financier entre les deux coopératives bretonnes Even et Eureden, portant sur le respect du droit de ristourne. Le jugement a été mis en délibéré…
Le différend n’est pas nouveau. Depuis la création, en 2009, de la coopérative Laïta par Even, Terrena et Coopagri Bretagne, devenue Eureden après la fusion avec Triskalia, la question de la rémunération divise les deux principales coopératives de l’Ouest breton…
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La rationalisation des assortiments était nécessaire après 2020, mais elle devient problématique aujourd’hui. Trop importante, elle pourrait bien freiner la demande dont la relance est encore très timide…
Le ménage est fait. En 2023, les rayons bio ont encore perdu -3% de CA (PGC-FLS), contre -3,5% en 2022. Inflation oblige, la situation est plus alarmante du côté des volumes : -12% en 2023 et toujours -8% au premier trimestre de cette année…
Encore plus préoccupant : la réduction des assortiments se poursuit. Quoiqu’en disent les enseignes, qui plaident toutes en faveur du bio, du bien manger, et affichent pour beaucoup un soutien louable aux producteurs AB à travers des contrats tripartites, par exemple. « À court terme, les volumes de bio sont à -7,7% en hypers et supermarchés. L'offre, elle, est à -9,9%. »…
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En 2023, la production de lait cru en Estonie a atteint 895 000 tonnes, soit 5% de plus que l'année précédente. Il s'agit du chiffre le plus élevé des 31 dernières années…
Même si la production a atteint de telles valeurs pour la dernière fois en 1992, la productivité est désormais 3 fois supérieure. Auparavant, une vache produisait 3 500 kg de lait par an, mais ce chiffre est désormais passé à 10 600 kg…
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Les relations franco-chinoises prospères ont joué un rôle déterminant dans le succès de Danone en Chine, a déclaré Antoine de Saint-Affrique, directeur général du leader français de l'agroalimentaire…
Le parcours de Danone en Chine a commencé en 1987 dans le secteur laitier à Guangzhou. « Cette étape pionnière était plus qu'une entrée sur un nouveau marché : c'était l'expression de notre conviction dans le potentiel de croissance et de partenariat en Chine. »…
En 1992, Danone a créé une entreprise d'aliments pour bébés à Shanghai, devenant ainsi la première entreprise en Chine à ajouter des prébiotiques brevetés aux préparations pour nourrissons. En 2000, le groupe a ouvert une usine à Wuxi, devenant ainsi la première base en Chine à produire des produits de nutrition entérale. En 2020, il a établi un centre de recherche ouvert à Shanghai et une usine de nutrition spéciale à Qingdao…
La Chine est désormais le deuxième marché mondial de Danone depuis 6 années consécutives. « Nos opérations couvrent 10 usines et emploient plus de 8.000 personnes, contribuant à environ 1 % de nos ventes mondiales en 2023. Dans le premier trimestre de cette année, notre zone 'Chine, Asie du Nord et Océanie' a enregistré une croissance de 8,9%, la plus élevée parmi toutes les régions »…
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Le géant de l'agroalimentaire Danone a annoncé vendredi avoir finalisé la cession de ses activités en Russie, où il s'était installé en 1992…
La cession de ses activités “produits laitiers et végétaux” (EDP) à la société “Vamin R LLC” – connue sous le nom de Vamin Tatarstan -, une société laitière russe appartenant à Mintimer Mingazov, lié à Ramzan Kadyrov, a été réalisée…
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Fonterra, le conglomérat laitier mondial, a annoncé une refonte stratégique qui comprend la vente de ses célèbres marques de fromages australiens, Bega, Perfect Italiano et Western Star Butter…
Parmi les prétendants potentiels, le groupe Bega, coté à l'ASX, qui a vendu ses droits de dénomination à Fonterra en 2001 dans le cadre d'un accord qui expirera dans moins de 2 ans, est considéré comme un candidat probable. Le groupe Perich est un autre soumissionnaire potentiel évoqué, bien qu'il se concentre actuellement sur la relance de Noumi, anciennement Freedom Foods…
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Au premier trimestre 2024, la collecte de lait bio recule de 3,6% d’un an sur l’autre mais cette baisse des volumes cache des fortes disparités régionales…
Ainsi en Pays-de-la-Loire, première région de production française, les volumes collectés au premier trimestre ont reculé de 2% tandis qu’en Bretagne, son challenger, la collecte se maintenait. La tendance était positive en Normandie (+1,5%), quatrième de production derrière Aura (-12,8%) ainsi que dans le Centre-Val de Loire (+12,5% mais sur de faibles volumes)…
Si le prix du lait bio était le même en février 2023 et février 2024, on notait un léger recul en mars. A 478,7 €/1000 litres, le prix standard passait 0,7% sous son niveau d’un an plus tôt…
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« Si on ne donne pas de la visibilité long-terme sur le prix du lait aux éleveurs, nous risquons de perdre nos approvisionnements en lait, de ne pas pouvoir respecter nos engagements en RSE et de ne pas répondre aux exigences grandissantes des consommateurs. C’était mon devoir de dirigeant et une décision pleine de sens à long terme. On n’a jamais pris d’engagements RSE sous la contrainte chez Bel, on a toujours anticipé, été sincères dans nos démarches »…
Malgré des réactions défavorables en interne, le président de Bel fixe des prix justes pour tous sur du long terme, en collaboration avec l’Association des Producteurs de lait Bel de l'Ouest (APBO). Ce nouveau partenariat a permis par la suite de discuter ensemble de la mise en place de pratiques agricoles responsables dans les exploitations, à partir d’un cahier des charges établi conjointement : réduction des émissions carbone, alimentation sans OGM pour les troupeaux, mise en valeur du pâturage, bien-être animal...
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Après plus de 3 ans de développement intense, l’équipe de la fromagerie de St Flour présente le « Brie Bleu Extra Crémeux », audacieuse alliance entre la douceur du Brie et l’intensité du fromage bleu, conçu au cœur de l’Auvergne…
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La France est le premier pays consommateur de beurre. On en mange 8 kilos par an et par personne. On en produit plus de 350.000 tonnes par an. Le beurre est une passion française. Dans les rayons, il y en a de toutes sortes : doux, salé, moulé, de baratte. Les marques créent également des alternatives censées être plus saines, beurre allégé, spécialités laitières à 20% de matière grasse, ou encore margarine…
Le beurre et la margarine sont deux produits très différents dans leur composition, malgré leur aspect et leur fonction similaires. Le premier est fabriqué à partir de crème qu'on a agitée pour séparer matière grasse et petit lait. La margarine est un agglomérat d'huiles végétales mélangées à de l’eau et solidifiées grâce à un processus industriel, elle contient aussi parfois des additifs. La réputation de la margarine a par ailleurs été entachée par des études autour des effets néfastes des additifs que certaines gammes contiennent (émulsifiants appelés mono et diglycérides d'acides gras, qui sont des acides gras dits "trans"). Aujourd'hui, la margarine n'est plus très à la mode, au point que le terme a disparu des emballages, remplacé par des formules comme "tartinable 100% végétal"…
Le beurre allégé est tout simplement un mélange d'eau et de beurre. Plus il est allégé en matière grasse, plus il contient d'eau. En dessous de 40% de matière grasse, ces produits ne s'appellent plus "beurres" mais "spécialités laitières à tartiner". Ces produits peu qualitatifs, quoiqu'un peu moins chers que le beurre classique, restent assez onéreux étant donné leur composition…
Le beurre moulé est un beurre classique, seule la présentation change. Quant au beurre extra-fin, il a été préparé avec une crème qui n’a pas été congelée. Il est fabriqué dans les 72 heures qui suivent la traite. C’est aussi un signe de qualité…
Le mot baratte sur l'emballage, en revanche, est un signe de qualité. Le beurre de baratte est fabriqué selon un procédé traditionnel, dans une machine en acier (historiquement, en bois). Après ajout de ferments lactiques et maturation, la crème est barattée pendant plusieurs heures dans cette machine pour séparer matière grasse et petit lait. Ce procédé implique un temps de maturation et de malaxage beaucoup plus long: 24 heures pour faire 1 kilo de beurre de baratte, contre 1 heure pour 1 kilo de beurre classique, fait dans ce qu'on appelle un butyrateur, une machine industrielle. Résultat, à environ 15 euros le kilo, le beurre de baratte est plus cher. Mais il a aussi la réputation d'être meilleur en termes de goût, même si ses qualités nutritionnelles sont les mêmes que le beurre classique…
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A 860 €/1 000 L payé éleveur, mieux vaut respecter le cahier des charges de l’AOP Parmigiano-Reggiano. Un prix qui s’explique en partie par les contraintes d’élevage : lait issu de génisses nées sur la zone de production, alimentation à base d’herbe et foin (ensilages interdits), aucun refroidissement du lait autorisé au-dessous de 18 °C, ce qui impose son transport sitôt la traite deux fois par jour à la laiterie… et ne permet qu’une production par jour, à la différence de son cousin et rival le Grana Padano…
Le lait du soir est ensemencé avec le lactosérum de la transformation du jour, écrémé puis mélangé dans des cuves de cuivre avec le lait cru de la traite du matin. Chacune recueille 1 050 L de lait qui formeront en quelques minutes 2 meules de Parmigiano-Reggiano de près de 50 kg après ajout de 3 g de présure de veau et l’art de gestes ancestraux…
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La start-up spécialisée dans les alternatives au fromage poursuit son développement. Après s’être imposée dans les principales enseignes du circuit bio spécialisé, l’entreprise fondée en 2019 par Nour Akbaraly s’attaque au circuit de la grande distribution avec la marque French Kiss…
La jeune pousse propose deux gammes de produits – alternatives au fromage de plateau et tartinables- à la liste d’ingrédients ultra courte. On y retrouve de la noix de cajou bio décortiquée, de la protéine de soja, de l’eau, du sel et des ferments…