Les cartels du lait n’ont qu’un seul objectif pour conquérir les marchés émergents : produire toujours plus. Et la fin des quotas laitiers décidée en avril 2015, va dans ce sens, au grand désarroi des petits producteurs.
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Cedric
onto Lait de Normandie... et d'ailleurs |
Les cartels du lait n’ont qu’un seul objectif pour conquérir les marchés émergents : produire toujours plus. Et la fin des quotas laitiers décidée en avril 2015, va dans ce sens, au grand désarroi des petits producteurs.
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A ce jour, on compte plus de 𝟏𝟐𝟎𝟎 variétés de fromages français, répertoriés par le CNIEL. Un nombre conséquent qui illustre la diversité des territoires, mais aussi des élevages et des traditions agricoles…
Cedric's insight:
En France, on recense 𝟔𝟏 produits laitiers bénéficiant d'une Indication Géographique : 𝟓𝟏 d'une Appellation d'Origine Protégée (AOP) et 𝟏𝟎 d'une Indication Géographique Protégée (IGP)…
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Le tribunal judiciaire de Brest jugeait ce jeudi un litige d’ordre financier entre les deux coopératives bretonnes Even et Eureden, portant sur le respect du droit de ristourne. Le jugement a été mis en délibéré… Le différend n’est pas nouveau. Depuis la création, en 2009, de la coopérative Laïta par Even, Terrena et Coopagri Bretagne, devenue Eureden après la fusion avec Triskalia, la question de la rémunération divise les deux principales coopératives de l’Ouest breton…
Cedric's insight:
voir aussi APLBA : Des producteurs bretons menacent de ne plus livrer leur lait à Laïta
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« La consommation de produits laitiers a plutôt bien résisté à l’inflation ». Pour autant, certaines habitudes ont changé, et c’est le cas de manière frappante pour le choix d’une MDD. Le Cniel note des évolutions et des arbitrages, particulièrement en faveur des marques de distributeurs. Décryptage… « Avant, on avait un équilibre entre les marques de distributeurs et les marques nationales. Mais les MDD ont gagné 3 points de parts de marché en un an et même 4 à 5 points sur 2 ans. Il n’y avait jamais eu de mouvement aussi majeur vers les MDD ». Une surprise de l’ampleur de ce mouvement : en 2023, 53,3% des produits laitiers frais achetés par les ménages dans la GMS étaient sous MDD... « L’écart s’explique par la force de la marque. Ainsi en beurre on a des marques nationales fortes, tandis qu’en crème c’est moins le cas. Pour le lait UHT, il est difficile pour les marques de trouver un argument différenciant alors que l’intégralité du rayon est en origine France ». En fromage, c'est la part croissantes des fromages ingrédients (râpés, mozzarella, feta...) qui profite aux MDD… « Grâce à ce report vers la MDD, il n’y a pas eu de déconsommation des produits laitiers, pas de perte de volume, mais une perte en valeur par cette descente en gamme. Cette tendance accentue le poids de la distribution dans le rapport de force au sein de la filière »…
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Les nouvelles habitudes de consommation vont-elles durer ? « Je n’en suis pas convaincu. Les Français sont moins consommateurs de MDD que les Européens en moyenne, ils apprécient leurs marques nationales. Après la crise de 2008/2009, le poids des MDD avait baissé, les marques nationales peuvent reprendre la main ». Il faudra peut-être attendre encore quelques mois, car les Français restent frappés par l’inflation à deux chiffres de cette période compliquée…
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Le groupe laitier fribourgeois en difficulté a essuyé une nouvelle perte nette de 20,3 millions de francs au terme de l'exercice 2023, contre 21,5 millions un an plus tôt. Mais il estime disposer de suffisamment de fonds propres pour continuer à investir dans le futur… «La perte est bien entendu encore trop importante, mais elle est 40% moins élevée que celle de l’an dernier si l’on tient compte du revenu extraordinaire de 11,8 millions provenant principalement de la vente du site de Steffisburg en 2022». Le chiffre d’affaires a atteint 525,2 millions de francs, en hausse de 12,3 millions. La marge brute a progressé de 8% à 147,9 millions et le résultat d'exploitation (EBITDA) a été multiplié par quatre et demi à 8,7 millions.
Cedric's insight:
L'ancien conseiller d'Etat a précisé avoir «pleinement confiance» dans l’objectif de retrouver des résultats positifs en 2026 au plus tard. L'exercice 2023 a été une année de «métamorphose». Cremo est le deuxième plus grand transformateur de lait en Suisse.
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L’introduction des « clauses miroirs » pose un certain nombre de difficultés qui conduisent à appréhender cette mesure davantage comme une déclaration d’intention que comme un moyen suffisamment contraignant pour inciter les pays cocontractants à s’aligner sur les normes européennes… Côté européen, outre l’absence pour le moment de convergence totale entre les vingt-sept États membres sur cet impératif commercial, la problématique des contrôles est clairement posée. Contrôles dans les pays exportateurs, en amont de l’acte même de la production ? Ou bien contrôles à l’arrivée des marchandises sur le territoire de l’UE ? Et par qui seront-ils effectués (autorités sanitaires, douanes…) ? Dans le registre de la concurrence sur les marchés mondiaux, appliquer des « clauses miroirs » pourrait être considéré par le ou les pays ciblés comme un protectionnisme déguisé, passible d’un dépôt de plainte auprès de l’OMC, pour distorsion de concurrence… Complexes à mettre en œuvre, ne suscitant guère de convergence dans l’UE pour les concrétiser et les infliger à des États souverains avec lesquels Bruxelles négocie, les « clauses miroirs » illustrent à elles seules l’état de conflictualité qui caractérise le commerce international… Leur application n’exclut pas que les États souverains adoptent des mesures de rétorsion (rétablissement de droits de douane, embargos, rupture de l’accord de libre-échange par exemple), lesquelles porteraient en contrepartie sur des secteurs agricoles qui, en France, composent l’excédent agroalimentaire : produits viticoles et fromages, par exemple. De fait, l’agriculture est régulièrement la cible de telles actions de rétorsion… Par ailleurs, l’adoption de « clauses miroirs » envers des nations exportatrices laisse manifestement en suspens la question des règles concurrentielles intra-communautaires qui sont loin d’être harmonisées. Dans leur colère récente, les agriculteurs ont aussi mis en exergue les préjudices engendrés par l’intensité concurrentielle exercée par des États membres, comme l’Espagne en fruits et en légumes ou la Pologne dans le domaine de l’aviculture. Qu’en sera-t-il de l’avenir et du processus de concrétisation de ces « clauses miroirs » ?
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Selon Agreste, le prix à teneurs réelles du lait conventionnel recule de 4,9% (463€) sur un an et celui du lait bio de 1,0% (502€). La plupart des fabrications de produits laitiers sont orientées à la baisse à l’exception des laits conditionnés et des poudres de lactosérum et de babeurre…
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En progression de 2,6% sur un an, les exploitations certifiées HVE représentent 9,2% des exploitations agricoles françaises et couvrent 2,3 millions d’hectares, soit 8,7% de la surface agricole utile. Le nombre d’exploitations certifiées a progressé de 2,6% en un an… La part des exploitations viticoles demeure majoritaire (60,9%) mais elle régresse (-1,4 point), notamment au profit de l’élevage, qui représente désormais 22,3% des exploitations HVE (+2 points). Dans ce secteur, les bovins viande représentent 55,7% des exploitations certifiées, devant les bovins lait (22,4%) et les ovins (11,2%). Suivent les grandes cultures (8,2%), l’arboriculture (4,7%) et le maraichage (3,1%)
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Les analystes du marché laitier sont parvenus à un consensus sur leurs prévisions concernant le prix du lait à la ferme en 2025, apportant de l'optimisme aux producteurs laitiers avec des prévisions supérieures à 8 dollars…
Ils prévoient une fourchette de prix comprise entre 8,35 $ et 8,50 $. Fonterra devrait publier ses prévisions initiales le 30 mai, estimées entre 7,30 et 8,50 dollars, avec un point médian à 7,90 dollars, fixant le barème de prix anticipé à partir du 1er juin. L'événement GDT du 7 mai a fixé le prix du lait « au comptant » à la ferme à 9,25 $, contre 8,42 $...
Les prix à terme du lait SGX-NZX pour les saisons 2025 et 2026 se sont légèrement ajustés, passant de 8,60 dollars en janvier à 8,25 dollars et 8 dollars respectivement…
Tous les analystes compareront leurs prévisions aux prévisions complètes de Fonterra le 30 mai, apportant ainsi davantage de clarté pour la saison laitière 2025…
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La hausse de tarif demandée par les industriels s’est élevée en moyenne à +4,5%, avec une dispersion entre familles de produits (de +3% à +5,7%)…
Le résultat moyen des négociations est, en revanche, plus difficile à établir car il est proche de zéro alors que certaines familles de produits sont en légère baisse (entre -0,5% et -1%) quand d’autres sont en légère hausse (entre +0,5% et +1%), de légères hausses pour les produits laitiers…
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Tourteau acheté ou tourteau gras fermier : des éleveurs aveyronnais ont tranché en faveur de l’autonomie protéique de leur troupeau. La Cuma leur propose un service de trituration des graines oléagineuses. Elle brosse le portrait de cette pratique peu répandue…
27 tonnes de tourteaux et 17.000 litres d’huile produits en 2023 : « Ce matériel effectue une première pression à froid des graines de colza et de tournesol.» Le rendement est évalué à 60% de tourteau et 40% d’huile. « Notre presse traite en moyenne 90 kg de graines à l’heure, ce qui représente une production de 54 kg de tourteau et 36 l d’huile par heure ». Le taux d’humidité des graines ne doit pas dépasser 8% et le taux d’impureté 3%. De ce fait, la Cuma a également investi dans un trieur. Ce service est facturé 16 euros de l’heure…
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La start-up spécialisée dans les alternatives au fromage poursuit son développement. Après s’être imposée dans les principales enseignes du circuit bio spécialisé, l’entreprise fondée en 2019 par Nour Akbaraly s’attaque au circuit de la grande distribution avec la marque French Kiss…
La jeune pousse propose deux gammes de produits – alternatives au fromage de plateau et tartinables- à la liste d’ingrédients ultra courte. On y retrouve de la noix de cajou bio décortiquée, de la protéine de soja, de l’eau, du sel et des ferments…
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Fonterra s'engage à renforcer sa position en tant que fournisseur leader mondial d'ingrédients laitiers innovants et de grande valeur, ce qui permettra d'accroître la valeur à long terme pour les agriculteurs actionnaires.…
Dans ce cadre, la coopérative a annoncé qu'elle étudiait des options de cession totale ou partielle pour tout ou partie de ses activités mondiales de consommation, ainsi que pour ses activités intégrées Fonterra Oceania et Fonterra Sri Lanka. « Une cession de ces actifs contribuerait à créer une coopérative plus simple et plus performante, en nous concentrant sur nos principales activités d'ingrédients et de services alimentaires et en faisant ce que nous faisons le mieux. »...
L'une de ses plus grandes forces est la production d'ingrédients innovants de classe mondiale que les clients peuvent proposer aux consommateurs. « Nous pensons que nous pouvons accroître davantage la valeur de la coopérative en nous concentrant sur notre rôle de fournisseur de nutrition laitière B2B. »…
« Nous avons l’intention de fournir en temps utile une nouvelle mise à jour sur notre stratégie révisée à long terme. Cela inclura plus de détails sur nos projets visant à accroître la valeur à long terme de Fonterra et les mesures grâce auxquelles nous suivrons nos progrès. »…
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Dans son rapport sur les perspectives agricoles de la Chine (2024-2033), Pékin estime que la production laitière devrait poursuivre sa tendance à la hausse en Chine pour atteindre 58 Mt en 2033, avec un taux de croissance annuel moyen de 4,1%...
La hausse des revenus des urbains comme des ruraux bénéficierait à la filière. La consommation pourrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 3,3% et atteindre 79,2 Mt en 2033. Toutefois, la Chine devrait continuer de s’approvisionner sur le marché extérieur. Les importations sont estimées à 21,43 Mt en 2033, avec un taux de croissance annuel moyen de 1,2%.
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Depuis la seconde moitié du XXᵉ siècle, le vieillissement démographique a effacé le modèle de ferme familiale, au profit d’exploitations plus grandes, plus spécialisées.
Les inégalités de revenus se creusent et le monde agricole se polarise. Décryptage…
✔ Depuis 1982, l’emploi agricole a été divisé par 3 : il représentait 7,5% de l’emploi total en 1982, c’était 2,7% en 2022. Les agriculteurs exploitants sont moins nombreux encore : ils représentaient 1,6% des personnes en emploi en 2022.
✔ 1/4 des chefs d’exploitation ont plus de 60 ans. Et, d’ici à 2030, la moitié aura l’âge de la retraite. Parmi les plus de 55 ans, les 2/3 disent ne pas avoir de successeurs désignés.
✔ Entre 2000 et 2016, le nombre des exploitations à main-d’œuvre uniquement familiale a diminué de 40%. Les agriculteurs sont contraints d’aller chercher de la main-d’œuvre salariée.
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Dans son rapport WASDE (World Agricultural Supply and Demand Estimates) de mai, l’USDA a augmenté ses prévisions de production laitière pour 2024, citant une augmentation du nombre de vaches laitières et une croissance plus rapide de la production par vache…
L'estimation actuelle de la production laitière pour 2024 est de 227,3 milliards de livres, soit une augmentation de 1 milliard de livres par rapport au mois précédent et 900 millions de livres de plus que le total de 2023 de 226,4 milliards de livres. L'USDA a également mis à jour ses prévisions de production laitière pour 2025, projetant un total de 229,3 milliards de livres, soit une augmentation de 0,9% si elle est réalisée, en raison de prévisions plus élevées de lait par vache et d'un troupeau en expansion…
Les exportations commerciales devraient augmenter à la fois pour les matières grasses et les solides écrémés, tandis que les importations dans ces catégories devraient diminuer à mesure que la consommation intérieure augmente. Les prévisions de prix du beurre pour 2024 ont légèrement augmenté de 1 cent à 2,935 dollars la livre, et les prix du fromage ont connu une augmentation notable à 1,695 dollars la livre, en hausse de 7,5 cents…
Avec la hausse des prix du fromage, la prévision du prix du lait de classe III a été relevée à 16,75 $ le quintal, soit une augmentation de 55 cents par rapport à la prévision du mois dernier. À l’inverse, les prix de la classe IV ont chuté de 15 cents à 20,25 $ le cwt, bien que cela reste supérieur au prix de la classe IV de 2023 de 19,12 $.
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Le cheptel laitier néo-zélandais A2 devient rapidement dominant. Keith Woodford révèle une transition assez remarquable où le lait de caséine bêta A2 des veaux nés en 2024 dépassera 85%. Il appelle à un examen complet de l'industrie sur la manière dont la Nouvelle-Zélande peut bénéficier de l'avantage unique que cela confère à son secteur laitier…
Des données non publiées provenant de la principale coopérative d'amélioration des troupeaux de Nouvelle-Zélande, LIC, indiquent qu'une fois que les veaux laitiers nés en 2023 rejoindront le troupeau laitier en 2025, ces veaux de 2 ans produiront de la caséine bêta qui est environ 84% A2. En revanche, seulement 16% de leur bêta-caséine sera A1. Il s'agit d'une différence remarquable par rapport au début et au milieu des années 1990, lorsque la proportion de caséine bêta A2 dans le lait néo-zélandais était rapportée à environ 50%...
Ce statut élevé en caséine bêta A2 et faible en caséine bêta A1, qui se reflète désormais dans la prochaine génération de vaches laitières néo-zélandaises, est unique dans les principaux pays exportateurs de produits laitiers. Cependant, les bovins indigènes d'Asie et d'Afrique sont tous A2, sauf là où ils ont été croisés avec des bovins de type européen…
L'énorme augmentation de la caséine bêta A2 de Nouvelle-Zélande s'est produite en l'absence de toute politique industrielle formelle, en partie grâce à une sélection délibérée par les agriculteurs et en partie par une politique des entreprises de sélection…
En 2018, il semblait clair qu’a2Milk et Fonterra allaient conquérir le monde ensemble. Six ans plus tard, les choses ne se sont pas passées ainsi, même si Fonterra vend du lait A2 ici en Nouvelle-Zélande sous la marque a2Milk. Alors, pourquoi les produits laitiers néo-zélandais ont-ils encore besoin d’une politique stratégique A2 ?
Le 15 avril dernier, Séoul Dairy, l'entreprise laitière dominante sur le marché sud-coréen, a annoncé son intention de devenir 100% A2 d'ici 2030. Son raisonnement est que 60% des Sud-Coréens sont censés être intolérants au lactose, mais on sait maintenant que la véritable intolérance de beaucoup de ces personnes est due à la caséine A1. Le Japon dispose également d’une association laitière A2. Vinamilk, la plus grande entreprise laitière du Vietnam, produit également du lait A2. Une quantité considérable de préparations pour nourrissons consommées dans les pays asiatiques est désormais de classe A2…
La Nouvelle-Zélande pourrait désormais atteindre 100% A2 d’ici 8 ans environ, mais uniquement avec une politique explicite. The a2 Milk Company continue de tirer de très bons résultats grâce au lait A2. Elle fait désormais partie des 10 plus grandes entreprises sur le NZX. Cependant, ni Synlait ni ses agriculteurs A2 n’en ont tiré une fortune durable. Il y a là une leçon. Tout dépend de qui réalise des profits tout au long de la chaîne de valeur…
À l’heure actuelle, ce sont les agriculteurs de Synlait qui produisent le lait, c’est Synlait qui transforme le lait et c’est Synlait qui détient l’accréditation d’usine très précieuse pour fournir en Chine des préparations pour nourrissons a2 Platinum de marque chinoise. Pourtant, c'est a2Milk, en tant que distributeur, qui en tire tout l'argent en le transmettant aux distributeurs chinois…
Sans entrer dans les détails ici, le message principal est que les éleveurs de toutes races pourraient se convertir en troupeaux purs A2 en une seule génération de vaches, mais uniquement par des politiques de sélection explicites…
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La Fédération nationale de l’industrie laitière estime que la filière est suffisamment encadrée d’un point de vue législatif et réclame plus de libertés contractuelles en vue d’Egalim 4…
« La construction en marche avant du prix du lait est respectée », avance la Fnil.« La Cour des comptes n’a pas identifié de dysfonctionnement majeur de la filière laitière. 80% des éleveurs sont engagés dans un dialogue structuré avec leur laiterie via une organisation de producteurs (OP) ou une coopérative ». Pour le président de la Fnil, la construction du prix du lait se fait bien « en marche avant, en prenant en compte les coûts de production ». Pour la Fnil, la loi Egalim 2 apporte de la stabilité aux éleveurs. « La construction de contrats-cadres donne de la visibilité à nos livreurs », appuie François-Xavier Huart…
« La matière première agricole est sanctuarisée. Les tensions qui se sont cristallisées l’hiver dernier entre OP et laiteries provient des opérateurs n’ont pas le même mix-produit (sic). En France, on a du mal à accepter des modestes écarts de prix entre laiteries ». Pour le représentant de la Fnil, la difficulté est de créer de la valeur sur le maillon industriel. La Fnil rappelle que le taux de marge nette des laiteries privées est « très faible, de l’ordre de 1% », même si le chiffre d’affaires est de « 20 milliards d‘euros en moyenne »…
Alors qu’Egalim 4 se prépare, les industriels laitiers privés plaident en faveur d’un « renforcement des droits des contrats et de la liberté contractuelle ». Concrètement, l’idée d’une économie administrée n’est pas vue d’un bon œil. « Nous souhaitons que le choix des indicateurs utilisés pour calculer la formule de prix reste libre. Il n’y aurait rien de pire que d’imposer des indicateurs aux parties du contrat »…
Les industriels laitiers plaident aussi en faveur d’un « accompagnement des acteurs économiques, en particulier les organisations de producteurs, dans l’appropriation des indicateurs et la discussion préalable à la conclusion d’un contrat ». Le but ? « Discuter d’égal à égal. Il y a de jeunes OP, cela peut être compliqué pour elles d’intégrer l’ensemble des subtilités et des problématiques d’une réglementation »…
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Yili a revendiqué la place de leader mondial des produits laitiers dans son dernier communiqué de presse. Une Compétition Serrée : En termes de chiffre d’affaires, Lactalis reste le leader incontesté avec 29,5 milliards d’euros en 2023 contre 16,1 milliards d’euros pour Yili…
Cependant, la croissance rapide de Yili et son expansion internationale montrent que le groupe chinois n’est pas loin derrière. Les deux entreprises dominent l’industrie laitière mondiale grâce à des stratégies solides, des innovations continues et un engagement envers la durabilité…
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La coopérative, détenue par des milliers de producteurs laitiers européens, dont environ 2 000 au Royaume-Uni, exploite 9 sites de production à travers le pays. Arla Foods investit dans le but de stimuler l'industrie manufacturière britannique et l'avenir des produits laitiers britanniques…
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Des perturbations dans certains élevages situés à proximité d’équipements de production et de transport électriques sont signalées depuis les années 1990 par les éleveurs…
Le rapport du CGAAER souligne que les seuils de perception des courants électriques des animaux sont très différents d’une espèce à l’autre. Celui des bovins est jusqu’à 10.000 fois moindre que celui des volailles et 5 à 10 fois plus faible que celui de l’être humain…
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Lactalis Canada, leader canadien des produits laitiers derrière des marques emblématiques comme Cracker Barrel, Black Diamond, Balderson, Astro et Lactantia, lance une gamme de boissons à base d'avoine, d'amandes et de noisettes, non sucrées et riches en protéines, sous « certification sans OGM et sans gluten, sans colorants, conservateurs ou arômes artificiels »…
Les multinationales du lait n'ont qu’un seul objectif pour conquérir les marchés chinois et bientôt africain : produire toujours plus. Et la fin des quotas laitiers, décidée par Bruxelles en avril 2015, va dans ce sens, au grand désarroi des petits producteurs dans les campagnes françaises, endettés jusqu’au cou pour satisfaire la demande à des coûts toujours plus bas.