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Pour la première fois, un rapport de la start-up Open Climat s’est penché sur les réductions des émissions de CO2 de 120 multinationales ces dernières années. La start-up a calculé que seules 21 d’entre elles étaient alignées sur une trajectoire de décarbonation compatible avec une limitation du réchauffement climatique à 2 °C…
Parmi elles, 7 sont françaises : Danone, Sodiaal, Bel, Sanofi, Hermès, Kering et LVMH. À l’échelle mondiale, seules 3 (Burberry, GlaxoSmithKline et Sodiaal) sont pour l’instant alignées sur une trajectoire compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5 °C…
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Selon une coalition d’organisations de recherche, les entreprises du secteur agroalimentaire ont jusqu’ici échoué à réduire leurs émissions et ne doivent pas laisser les agriculteurs supporter seuls le coût de la transition…
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En 2021, dans les industries agroalimentaires, 2 établissements sur 5 ont engagé des dépenses pour protéger l’environnement, pour un total de 376 millions, soit 71 millions de plus qu’en 2020. Les neuf dixièmes de ces dépenses sont consacrées aux investissements, le reste à des études… Les investissements spécifiques sont majoritaires et représentent 57 % du total investi. Ils ont pour seul objectif de diminuer ou de supprimer la pollution, tandis que les autres investissements, dits intégrés, correspondent à des achats d’équipements moins polluants. Ces derniers ont doublé par rapport à 2020, pour atteindre désormais 145 millions…
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Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits
La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…
L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…
Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…
La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…
Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…
Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…
La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…
Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.
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Quelles ont été les performances des principaux industriels fournisseurs des GMS l’an dernier dans un contexte de très forte inflation ? Globalement bonnes, voire très bonnes en valeur, malgré des volumes en repli…
A noter le tir groupé des géants de la transformation du lait dans ce top 15 où ils sont quatre à figurer dans les sept premiers rangs. Sodiaal, Savencia et Danone s’ajoutant à Lactalis. La forte hausse des prix dans ce secteur liée à celle des matières premières, désormais protégées par les garde-fous des dispositifs des lois Egalim 1, 2 et 3, explique en grande partie ce phénomène…
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La filière de la grande consommation pèse lourd dans l’économie française. Avec 254 Mds de CA et plus de 50 Mds de valeur ajoutée en 2022, les 25 000 entreprises (98% de TPE et PME) dont 21 000 dans l’agroalimentaire génèrent 1,8 million d’emplois directs, indirects et induits (dont 60% dans les ETI ou grands groupes) sur l’ensemble du territoire…
L’industrie des produits de grande consommation forme aussi l’un des secteurs ayant un effet d’entraînement les plus importants en termes d’emplois (à hauteur de 40% dans l’amont agricole). Elle génère 2% du PIB, deux fois plus que l’automobile et 3 fois plus que l’industrie pharmaceutique…
Pour les dépenses liées à l’innovation, l’industrie agroalimentaire française figure à la 2ème place du classement européen (plus d’1 Md après l’Allemagne), mais reste en retrait sur l’innovation de produits. RSE : 83% des répondants à l’enquête ont mis en place une trajectoire de décarbonation…
Cependant, l’attractivité de la France auprès des maisons mères s’est nettement affaiblie, ce qui génère de véritables risques de fermetures de sites et empêche la France d’attirer davantage d’usines et de centres de R&D. Quatre sur dix déclarent que leur maison mère a refusé un projet d’investissement en France, en raison du niveau des marges, du climat social et politique et du coût du travail…
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Les alternatives à la viande ou au lait, exclusivement végétales, sont désormais composées à l’aide d’algorithmes. De quoi accélérer le développement du secteur, et améliorer les aliments sortis de ces éprouvettes…
Deux semaines top chrono ! C’est le temps qu’il a fallu à Climax Foods, une start-up implantée à Berkeley en Californie, pour recréer à la perfection, visuelle tout autant que diététique et gustative, un «Mini Babybel» bien de chez nous réalisé en collaboration avec Bel. «En n’utilisant que du chanvre, de la citrouille et des haricots blancs, pour aboutir au même niveau de protéines que le produit initial»…
L'IA permet de diminuer le temps consacré à la recherche et au développement. Ce trompe-l’œil culinaire n’aurait pas été possible sans le recours à l’IA. La seule capable de combiner aussi rapidement, et sans erreur, les milliers de références de plantes et de légumineuses qui constituent la base de données de Climax Foods…
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Depuis que l'inflation fait rage en France, l'assortiment des hypermarchés et supermarchés français se réduit considérablement. Sans surprise, l'innovation en fait les frais et NielsenIQ a dénombré 200 innovations de moins en 2022 que l'an passé soit une baisse de 38%...
Au-delà d’une présence en berne, la performance moyenne d'une innovation 2022 après un an de lancement se dégrade : -9% vs 2021 et -34% vs 2019…
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De Lactalis à Bonduelle, en passant par Savencia – pour évoquer les groupes français –, mais aussi PepsiCo, Nestlé, Ferrero ou Mondelez, de nombreuses multinationales occidentales poursuivent leur activité en Russie…
Partir ou rester ? De nombreuses voix se sont fait entendre afin de demander aux entreprises de prendre position. Des groupes agroalimentaires ont alors brandi l’argument de la nécessité de nourrir les populations locales et la responsabilité vis-à-vis de leurs salariés pour justifier le maintien de leur présence dans le pays…
Pour sa part, Lactalis ne communique pas le chiffre d’affaires de sa filiale en Russie ni sa rentabilité. Le géant laitier, qui y possède quatre sites de production et y emploie 1 900 collaborateurs, affirme poursuivre « ses activités (…) compte tenu du fait qu’[il] fourni[t] des denrées alimentaires aux populations civiles »…
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Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…
"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…
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Nous avons mis en évidence que l’inflation alimentaire était désormais majoritairement nourrie par une hausse des profits des entreprises de l’agroalimentaire. La forte hausse des prix résulte pour l’essentiel du choix des industriels de profiter du choc de la guerre en Ukraine pour accroître leurs profits…
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L’innovation produit ou la mise au point d’un nouveau procédé alimentaire a été le fait de 61% des industriels de l’agroalimentaire (de plus de 10 salariés) entre 2018 et 2020. Les industriels de la transformation de viandes ont été 44% à innover ; ceux des produits laitiers 75%, ceux de la boulangerie, pâtisserie ou biscuiterie ou des pâtes 63…
En 2020 la crise sanitaire conduit 13 % des IAA à réaliser des innovations non prévues et 11 % ont anticipé des innovations prévues plus tard. À l’inverse, 22 % des IAA ont reporté des innovations, et 10 % en ont abandonné…
Les IAA reçoivent moins fréquemment des financements pour leurs activités d'innovation que les autres industries manufacturières (52 % contre 67 %). Elles coopèrent moins fréquemment pour leurs activités d'innovation. Les IAA coopérant le plus sont les plus grandes (250 salariés en ETP ou davantage) : 47 % d’entre elles ont coopéré en innovation entre 2018 et 2020. Les IAA moyennes (de 50 à 249 salariés) ont été 16% à coopérer, et les plus petites 26%...
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Selon le Canard enchaîné, des industriels laitiers sont intervenus auprès du gouvernement, pour tenter d’empêcher la réforme du Nutri-Score, qui devrait rétrograder les produits laitiers sucrés…
Des représentants de certains industriels du lait seraient intervenus auprès du ministère de l’Agriculture et celui de l’Économie. Cette agitation serait liée à leur inquiétude, de voir les produits laitiers sucrés rétrogradés après la prochaine réforme du dispositif d’étiquetage des produits en fonction de la valeur nutritionnelle, qui les classe de A (pour le plus nutritif) à E. Le changement de calcul devrait intervenir en fin d’année, les producteurs auraient ensuite deux ans pour mettre à jour leurs étiquettes…
Censée entrer en vigueur en fin d’année, la mise à jour du mode de calcul doit par exemple moins recommander les boissons à base d’édulcorant dans les rayons des six pays ou le Nutri-Score est en vigueur (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse)…
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Ne l’appelez plus Adepale mais Pact’Alim ! L’Adepale, l’association portant la voix des PME et ETI de l’agroalimentaire, a officiellement dévoilé son nouveau nom, Pact’Alim…
« Pact’Alim, ce n’est pas qu’un changement de nom, c’est une ambition pour un réarmement des PME et ETI de la filière alimentaire ». Le nom de Pact’Alim symbolise le pacte que nous faisons à la fois avec l’aval, l’amont agricole, les consommateurs et le gouvernement…
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Dans sa publication « De l’herbe au verre : l’avenir des entreprises laitières sur la voie du zéro net », le groupe financier européen ING a déclaré qu’un nombre croissant de grandes entreprises laitières envisagent d’atteindre le « zéro émission nette » à l’avenir et que les mesures prises dans les exploitations agricoles jouent un rôle crucial pour atteindre les objectifs, mais qu’elles augmentent souvent les coûts pour les agriculteurs…
Si les transformateurs laitiers veulent devenir « net zéro » en 2050, ils doivent regarder au-delà de leurs propres opérations. Environ 95 % des émissions de GES des produits laitiers se produisent soit en amont, soit en aval de leur chaîne de valeur…
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François-Xavier Huard assure que la FNIL "représente tous les acteurs" de la filière, non seulement les leaders mondiaux, mais aussi "80% de PME et d'ETI, d'entreprises familiales, indépendantes, basées dans les territoires"…
Il rappelle que "les laiteries et fromageries ont pris leurs responsabilités" en augmentant "depuis 2 ans le prix du lait de 25%", "un rythme plus rapide que les coûts de production des éleveurs"…
En réponse aux critiques, il souligne que "les marges de l'industrie laitière sont des marges très faibles" et précise que les acteurs de l'industrie ont pris sur leurs marges pour éviter que l'inflation ne se répercute auprès des consommateurs.
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Ce décret devrait mettre l’industrie française sur la voie du réemploi de la ressource hydrique pourtant déjà en œuvre dans d’autres pays de l’Union européenne. L’Hexagone ne réutilise actuellement que 0,8 % de ses eaux usées. Le gouvernement voudrait faire passer ce taux à 10 % d’ici à 2030.
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Le négociant mondial en céréales Archer-Daniels-Midland ADM va acquérir Revela Foods, un développeur et fabricant d'ingrédients et de solutions d'arômes laitiers basé dans le Wisconsin, afin de renforcer le portefeuille d'arômes de l'entreprise…
ADM a diversifié ses activités traditionnelles dans les arômes et les aliments nutritionnels au fil des ans, et a acquis plusieurs sociétés d'arômes depuis son acquisition de WILD Flavors pour 3 milliards de dollars en 2014…
Revela se spécialise dans les formulations d'arômes laitiers clean label utilisant la technologie enzymatique. Avec environ 400 employés, Revela devrait réaliser un chiffre d'affaires de près de 240 millions de dollars en 2023, dans les collations, les plats surgelés, les sauces, les vinaigrettes, les soupes, les assaisonnements et les desserts.
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Les six membres de la Dairy Methane Action Alliance - Danone, Bel Group, General Mills, Lactalis USA, Kraft Heinz et Nestlé - commenceront à rendre compte de leurs émissions de méthane d'ici à la mi-2024 et rédigeront des plans d'action pour le méthane d'ici à la fin de l'année…
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De 70 à 85% des nouveaux produits alimentaires ne survivent pas plus d’un an. C’est pourquoi la R&D est cruciale pour les entreprises de ce secteur...
Le processus débute avec une idée : « Sans avoir de produit, on va d’abord sonder le consommateur, tester l’idée, voir si le concept est bon ». L’idée est ensuite élaborée et testée en laboratoire. « En moyenne, c'est 5 ou 6 ans de travail acharné de l'entrepreneur pour arriver à l'étape de produire un premier lot de produits. » Et pour savoir si un produit va avoir du succès, il faut être patient. « Ça prend au moins un an pour qu'on puisse dire si le produit fonctionne ou ne fonctionne pas. » C’est la clientèle qui a le dernier mot…
Les grandes entreprises comme Agropur ont leurs propres laboratoires de R&D : « Dans les dernières années, on a dû s'adapter, faire beaucoup plus de recherche et être certains de lancer les produits qui ont une valeur pour nos consommateurs. Autrefois, 1 produit sur 10 fonctionnait. Là, c’est peut-être 1 sur 5 ». Sans recherche et développement, « on resterait probablement des années avec les mêmes produits, sans innover, sans répondre aux besoins de notre consommateur, ce qui est la clé dans l'industrie »…
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Le secteur, confronté à une baisse des tonnages, peine à répercuter le renchérissement de ses approvisionnements…
En 2022, « les spécialistes des aliments composés ne sont pas parvenus à répercuter totalement la hausse des prix des matières premières dans leurs prix de vente », constate le Crédit Agricole dans son dernier Observatoire des métiers du grain. « Ils n’ont pas pu couvrir la hausse des autres intrants, en particulier les prix de l’énergie dont les industries sont fortement consommatrices. Leur rentabilité affiche ainsi une baisse importante en 2022. Les marges de manœuvre de ce secteur restent, de fait, limitées. »…
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Le Top 50 mondial des PGC en 2022
Parmi les géants des PGC, 11 d’entre eux au moins commercialisent des produits laitiers, dont Danone en France. Lactalis & DFA n’apparaissent pas dans ce classement, faute d’informations… Friesland Campina réalise la plus forte hausse de CA (+21,5%). Nestlé et Unilever font partie du top 10 de la R&D (respectivement 1,8 et 1,5% du CA) ; Danone et Nestlé du top 10 du marketing (22,8 et 17,8% CA)…
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Ils sont 8 industriels de la grande conso dont l’engagement dans l’action climat est qualifié de ”fort” par OpenClimat.
Concrètement, OpenClimat épluche les publications extrafinancières des entreprises et analyse les actions environnementales en les rapportant aux “trajectoires”. L’engagement est ainsi qualifié de “fort” si la trajectoire s’inscrit a minima dans une réduction de 1,5° pour les scopes 1 et 2 (les émissions directes) et 1,25 ° sur le scope 3 (les émissions indirectes dont les matières premières)…
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Le chiffre d’affaires combiné des 20 plus grandes entreprises laitières mondiales a bondi de 7,4% en dollars américains, après le gain de 9,3% de l’année précédente. En euros, le chiffre d'affaires combiné a augmenté de manière significative de 21%. Dans l'ensemble, seules cinq entreprises occupaient la même position que l'année dernière, ce qui indique un remaniement sur l'ensemble de la liste.
La coop américaine DFA s’empare de la 2ème place, devant Nestlé et Danone qui reculent d’une place. Arla devance Friesland, mais toutes 2 grimpent légèrement. Le chinois Yili assure sa position face à Mengniu qui décroche un peu et Fonterra passe derrière eux. L’indien Amul devance Savencia et Sodiaal décroche plus fortement. La coop irlandaise entre dans le Top 20…
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En attendant le top 100 mondial de Rabobank, voici celui de l’Amérique du nord, en fonction des ventes 2022…
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