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Dans le cadre du projet Feedlame, plusieurs milliers de pieds de jeunes bovins (JB) ont été examinés post-mortem en abattoir. Ces premiers résultats soulignent que le panaris et la dermatite digitale ne sont pas les seules lésions présentes en ateliers d’engraissement
Mettre du temps, de l’attention ou des moyens dans l’élevage des veaux et génisses, c’est investir dans la santé et la production de son troupeau adulte. Chez le bovin, tout retard au démarrage ne se rattrape jamais. La santé et la vigueur du petit veau se construisent dès le tarissement. Côté logement, il y a différentes écoles : cases ou niches individuelles, igloos collectifs, bâtiment tunnel, nurserie 5 étoiles avec ventilation dynamique. Avec un incontournable de la conduite : l’hygiène. Pour la phase lactée, chacun a aussi sa recette : lait entier, aliment d’allaitement (poudre), au seau ou à la tétine, avec un taxi lait, pour un sevrage précoce ou au contraire tardif… Pour atteindre les objectifs de croissance, la pesée ou la mesure du tour de poitrine sont indispensables au calcul du GMQ.
Depuis début août, le Sud du Massif Central est concerné par des cas cliniques de Fièvre Catarrhale Ovine-sérotype 8 sur bovins et ovins. L’Aveyron, le Cantal, la Lozère et le Tarn sont directement concernés
Le comité fièvre Q proposait, le 16 janvier, un webinaire sur les bénéfices de la vaccination contre cette maladie. Les résultats de plusieurs études montrent qu’elle réduit fortement l’incidence de la fièvre Q dans les troupeaux, jusqu’à 1 à 3 % seulement, et qu’elle permet d’engendrer jusqu’à 12 000 € de bénéfice net pour 100 vaches.
68 % des antibiotiques distribués en élevages laitiers le sont pour la prévention et le contrôle des mammites. La moitié est utilisée a
Le Comité Fièvre Q vient de lancer un site Internet dédié exclusivement à cette maladie. Il a pour objectif de partager, avec les professionnels de la santé animale et humaine, l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour la comprendre et pour la combattre efficacement.
Les troubles respiratoires entament les performances de croissance des jeunes bovins et sont la principale cause d’utilisation d’antibiotiques en ateliers d’engraissement. Pour les prévenir, il faut mixer prévention, détection précoce et limitation des stress.
Chaque 7 juin se tient la journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments. Cet événement vise à promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène pour éviter la propagation d’agents pathogènes dans la chaîne alimentaire.
Après avoir identifié la composition des lots de jeunes bovins et leur distance de trajet comme des facteurs augmentant les risques de développer des maladies respiratoires durant l’engraissement, l’unité BIOEPAR a développé des outils d’aide à la décision pour optimiser ces facteurs et limiter ces risques
Trop nombreux sont encore les éleveurs qui administrent systématiquement un traitement antibiotique à leurs laitières au tarissement. Pour les aider à changer de pratiques, la chaire AEI* vient de mettre au point un OAD, un outil d’aide à la décision, à piloter avec le conseiller d’élevage.
Le développement de politiques systémiques est une urgence. C’est une condition pour réduire non seulement le risque de futures pandémies mais aussi pour faire face aux conséquences de notre système alimentaire sur l’environnement et la santé et pour enfin penser et mettre en oeuvre une transition du système alimentaire.
Via Réso'them
Optival et ses partenaires ont apporté leurs conseils pour optimiser l’élevage des génisses à l'occasion d'une journée technique le 29 octobre dernier. Tout commence par l’apport de colostrum à la naissance. Le veau a besoin de 200 grammes d’anticorps à distribuer rapidement, car l’absorption des anticorps diminue rapidement. De ce fait, plus l'éleveur attend et moins le colostrum sera valorisé. Parce que tous les colostrums ne se valent pas, il est important de vérifier la qualité. Les éleveurs disposent de différents outils pour la contrôler, le réfractomètre étant le plus efficace. La quantité de colostrum à apporter est à adapter selon la qualité.
La gestion des allers et retours des animaux (introduction, copropriété, retour de pension, de concours ou de marché…), composante essentielle de la biosécurité, reste un axe d’action majeur pour éviter l’entrée de nouvelles maladies dans votre cheptel.
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L’ Académie vétérinaire de France (AVF) a toujours été très impliquée dans le domaine de l’antibiorésistance chez les animaux. Un groupe de travail, composé de quatre membres actifs, intégré à la Commission « Une seule santé » de l’AVF, a pour objectif de contribuer à la diffusion et à la vulgarisation des données scientifiques et épidémiologiques sur l’antibiorésistance. L’activité du groupe « Antibiorésistance » de l’AVF se manifeste à travers l’organisation régulière de séances dédiées à cette thématique propre, ou bien à travers la contribution à des séances sur des thèmes transversaux (exemple : Une seule santé), voire encore lors de séances de communications libres. Le groupe « Antibiorésistance » de l’AVF est également pleinement investi, depuis plus de 10 ans, dans un groupe à l’origine émanant de quatre académies (Agriculture, Médecine, Pharmacie et Vétérinaire), puis de sept académies (Agriculture, Médecine, Pharmacie, Vétérinaire, Chirurgie, Chirurgie dentaire, Sciences). Ce groupe hepta-académique organise tous les deux ans un colloque de très grand qualité scientifique dédié à la thématique. Ce numéro spécial du Bulletin de l’AVF reprend une trentaine de ses publications consacrées à l’antibiorésistance. Ces articles, publiés depuis une vingtaine d’années, couvrent l’essentiel des thèmes inhérents tant aux mécanismes de l’antibiorésistance qu’à sa surveillance, selon une approche « Une seule santé », qu’au bon usage des antibiotiques en médecine vétérinaire, ainsi qu’aux méthodes de lutte contre l’antibiorésistance et leurs résultats sur le terrain.
La bonne santé des veaux est un enjeu primordial pour tous les éleveurs. Afin d’avoir des bovins en pleine forme, l’essentiel est de miser sur une alimentation adéquate qui correspond à chaque étape de leur début de vie. Le directeur technique de Rumexperts et docteur en médecine vétérinaire, Léonard Théron, nous explique les phases essentielles pour « réussir son veau ».
Le projet Resphe, consuit par l’Idele s’est intéressé à l’utilisation d’huile essentielle de lavande vraie pour diminuer le stress des jeunes bovins à l’entrée en atelier d’engraissement
Selon une étude publiée dans le Journal of Nutrition, les aliments d'origine animale (viande, poisson, œufs et produits laitiers) jouent un rôle important à l'échelle mondiale pour garantir une
Expaircox est un projet visant à l’amélioration des connaissances sur l’exposition aérienne des professionnels agricoles et de la population générale à Coxiella burnetii
Les bonnes pratiques pour des veaux robustes et la maîtrise de la période sèche des vaches laitières. Les premiers jours de la vie du veau sont déterminants pour la carrière de la vache ; un veau robuste et en bonne santé, ce sont des soins au quotidien et une alimentation adaptée. Quant au tarissement et à la conduite des vaches durant la période sèche, ils impactent le vêlage et la lactation suivante. Vous retrouverez des fiches techniques, des trucs et astuces pour ces périodes clés.
Les tiques sont des parasites externes capables de transmettre certaines maladies à vos vaches, plusieurs à la fois. Elles ont besoin de se nourrir du sang de leur hôte pour assurer le déroulement de leur cycle de vie : c’est donc lorsqu’elles piquent vos bovins qu’elles peuvent leur transmettre. Heureusement, toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladies.
La Normandie accueille une démarche participative autour du bien-être des animaux d’élevage. Le projet « ANIMAGINE, le bien-être animal, on en parle ? » est porté par l’association LIT Ouesterel, avec l’accompagnement du Dôme et le soutien de la Région Normandie et du Plan d’Investissement d’Avenir. Son objectif est d’imaginer, concevoir et mettre en œuvre des solutions favorisant la santé et le bien-être des bovins tout en améliorant les conditions de travail des métiers de l’élevage.
Mieux gérer et réguler la consommation d’antibiotiques… À l’initiative de l’OMS, la semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens est lancée. L’événement se déroule du 18 au 24 novembre 2020 et sa thématique principale est l’antibiorésistance. La lutte contre l’antibiorésistance passe par une diminution d’utilisation des antimicrobiens. Des actions ont été menées au niveau européen et français en ce sens. En Europe, dans le cadre de la santé animale, entre 2011 et 2018, on observe pour les trois classes d’antimicrobiens les plus vendues (tétracyclines, pénicillines et sulfamides) une diminution des ventes respectivement de 46 %, 14 % et 52 %.
Pour mieux anticiper et gérer l’irruption de nouvelles pandémies, il faut changer de paradigme et tenir compte des interactions complexes entre santé humaine, santé animale, environnement et économie.
En ravageant le cheptel chinois, elle fait les affaires des exportations françaises. Mais cette embellie reste très fragile : la peste porcine africaine est déjà en Belgique… L’Allemagne tremble : lundi 18 novembre, un nouveau foyer de peste porcine a été dépisté en Pologne, à 80 km seulement de la frontière allemande. Ce qui implique que le foyer a fait un nouveau bond vers l’ouest de 300 km… L’ouest, où elle est déjà très présente, jusqu’en Belgique : aux portes de la France et de la Meurthe-et-Moselle, où a été érigée une fragile barrière pour bloquer les passages de sangliers. Depuis quelques années, la peste porcine africaine (PPA) progresse en Europe, d’est en ouest. Venue de Géorgie, la maladie touche particulièrement les pays Baltes, la Pologne, l’Ukraine et la Russie. En frappant la Pologne, elle menace désormais le 2e pays producteur européen, l’Allemagne. Deux cas viennent, par ailleurs, d’être déclarés en République Tchèque.
L’Itab a conçu avec divers partenaires un outil avec pour objectif de maintenir un état de santé global du troupeau ruminants en utilisant au minimum les intrants médicamentaux. Ce qu’on appelle chez les bio : l’équilibre sanitaire. Éleveurs et conseillers devaient bientôt avoir accès à Panse-bêtes.fr. Cet outil a été conçu pour viser l’équilibre sanitaire d’un troupeau, en gérer l’approche globale et rechercher les causes d’un déséquilibre (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison…). Financé par le Casdar (Compte d'affectation spécial « Développement agricole et rural ») dans le cadre du projet Otoveil, Panse-bêtes.fr se matérialise sous forme de grilles qui permettent, en fonction de certains indicateurs, de passer en revue les principales maladies des ruminants. Les données sont issues de la bibliographie, d’enquêtes, de nombreuses observations notamment de la ferme de Thorigné d’Anjou (49) où cet outil a été présenté lors des 20 ans de cette exploitation en bio depuis 1998.
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