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Le projet GREENANIMO porte sur l’élevage des herbivores selon les principes de l’agroécologie et sur la qualité de la viande. Présentés lors d’une session du 74e congrès européen des sciences animales (European Federation of Animal Science, EAAP) qui s’est tenu à Lyon du 28 août au 1er septembre 2023, ses résultats ont été compilés dans un article paru dans la revue Viandes et Produits carnés. Quatre thématiques y sont développées : l’amélioration de la qualité de la viande, l’augmentation de l’efficacité alimentaire, l’amélioration du bien-être animal et la conception de systèmes d’élevage de ruminants durables.
L’environnement sera l’un des thèmes phares du salon du mouton qui se déroulera les 6 et 7 septembre 2023 à Bellac, en Haute-Vienne.
Si le monde agricole français est entré depuis plusieurs années dans une démarche de développement durable, il reste « orienté vers un
Publié à l'occasion du Sommet mondial des systèmes alimentaires de l'ONU, ce dossier compile les travaux de 500 scientifiques français et du CGIAR en agroécologie, experts d'universités et d'organismes de recherche, dont 20 contributions INRAE. Il reflète la diversité et le dynamisme de la recherche scientifique et technologique aux niveaux national et international sur l'agroécologie.
Le Cnaol, conseil national regroupant les cinquante et une AOP laitières, a tenu son assemblée le 24 septembre, sur les terres de l'AOP Ossau-Iraty, à Mauléon-Licharre. L’occasion de présenter la démarche AOP laitières durables, issue d’une réflexion collective sur la durabilité de son modèle agricole et alimentaire.
BovINE est un projet de réseau thématique financé par l'UE et axé sur l'échange de connaissances. L’objectif est d’aider le secteur de l’élevage bovin européen à relever les défis de la durabilité. Le projet connecte les agriculteurs de toute l'Europe en fournissant une plate-forme ouverte - le BovINE Knowledge Hub - où éleveurs de bovins, conseillers, organisations membres et chercheurs peuvent échanger des connaissances et partager des expériences pour sensibiliser et adopter des pratiques innovantes et éprouvées. Le réseau BovINE a tenu une première réunion de partage le 22 juin.
Imaginez une agriculture qui régénérerait l'environnement, qui rendrait les sols plus fertiles... Ce modèle agricole existe bel et bien : l'agroécologie.
COMMUNIQUE DE PRESSE - Assurer la transition des systèmes agricoles pour garantir un niveau de production suffisant, de qualité, et durable est un enjeu majeur pour nos sociétés. Le développement de l’agroécologie repose sur plusieurs leviers dont l’agriculture biologique fait partie. Or, l’une des limites du développement du bio est la ressource restreinte en azote dans le sol, indispensable à la croissance des plantes. Cette variable n’a jusqu’à présent jamais été prise en compte dans les travaux explorant la possibilité de satisfaire la demande alimentaire mondiale par l’expansion de l’agriculture biologique. Une équipe de recherche d’INRAE et de Bordeaux Sciences Agro a développé un modèle simulant, à l’échelle mondiale, l’offre et la demande en azote des cultures pour de tels scénarios, excluant l’usage d’engrais azotés de synthèse. Leurs résultats, publiés le 13 mai dans Nature Food, montrent que le déploiement mondial de l’agriculture biologique peut être limité par la disponibilité en azote. Ils montrent également que, pour être soutenable, il doit s’accompagner d’une transformation des systèmes d’élevage, d’un rééquilibrage de l’alimentation humaine et d’une baisse importante du gaspillage alimentaire.
Outil de diagnostic agro-écologique des exploitations agricoles destiné à aider à réfléchir sur les performances d’une exploitation, les pratiques et les démarches d’un agriculteur et à estimer son degré d’engagement dans l’agro-écologie. Il peut également faciliter l’animation d’un groupe autour du concept d’agro-écologie ou nourrir la réflexion dans la construction d’un projet agro-écologique Mise à jour, l'outil propose désormais de :
- Diagnostiquer l'engagement d'une exploitation à travers un questionnaire actualisé et complété par des pratiques éprouvées sur le terrain, en particulier pour la conduite des cultures
- Orienter les utilisateurs vers d'autres outils et centres de ressources pour approfondir le diagnostic et les connaissances sur les pratiques et leur mise en œuvre
Et toujours : -
un outil de sensibilisation et de discussion pour accompagner les agriculteurs dans la transition agro-écologique. -
des modules permettant à l’exploitant de se positionner par rapport à ses pratiques, démarches et performances agro-écologiques. Découvrez le webinaire de présentation de la nouvelle version de l'outil et des retours d'expérience à travers les témoignages de deux conseillères agricoles de la chambre d'agriculture de Bretagne. Visionnez le webinaire
Herbe ou maïs : quel est le système le plus durable ? Valérie Brocard de l'Institut de l'élevage a répondu à cette question d’un point de vue technique, environnemental et économique lors des Journées 3R 2020.
- The physical and financial scale of EU livestock production means that it has far-reaching environmental, economic and social consequences. Livestock production is an important part of the economy in many regions including some marginal rural areas. The livestock sector contributes substantially to the European economy. In 2017, the value of livestock production and livestock products in the EU-28 was equal to 170 billion euros, representing 40% of the total agricultural turnover. The EU-28 is a net exporter on the world market and the international trade surplus in livestock commodities has steadily increased since 2000, reaching 3.7 billion euros in 2019. - Livestock is present in almost all regions of the European Union and its social importance extends beyond employment; many of the valued landscapes and cuisines of the EU have evolved along with livestock production. - General conclusions about livestock need to be drawn with care. Many of the contributions of livestock farming depend on the farming systems implemented and the territories in which they operate. Environmental impacts can be significant in areas of intensive farming, whereas in marginal zones maintaining livestock farming is a challenge for the conservation of many heritage ecosystems of high ecological value. In territories of mixed farming, environmental benefits depend on the extent to which crops and animals are integrated.
Les agronomes ont développé de très nombreuses méthodes de diagnostics pour répondre à des objectifs variés et qualifier les situations observées à différentes échelles et niveaux d’organisation (parcelle, exploitation agricole, territoire). La demande sociétale implique d’élargir les champs d’observation pour rendre compte de la durabilité de l’agriculture. La méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles), développée depuis la fin des années 1990, a accompagné cette dynamique tout en se renouvelant à trois reprises pour donner lieu à la nouvelle version 4. Son nouveau cadre théorique, basé sur 12 objectifs et 5 propriétés d’une agriculture durable, permet de conduire un diagnostic selon deux grilles de lecture complémentaires (3 dimensions de durabilité et 5 propriétés des systèmes agricoles durables) s’appuyant sur l’agrégation de 53 indicateurs. L’étude de cas illustre comment l’usage d’IDEA4 suscite un questionnement de l’agriculteur sur la situation de sa ferme et lui ouvre des pistes pour progresser vers plus de durabilité.
Le projet européen Dairy-4-Future, piloté par l'Idele a pour objectif de rendre l'élevage laitier de l'espace Atlantique plus efficient. Considéré comme l’une des zones les plus favorables du monde pour produire du lait, cet espace sera étudié grâce à la mise en réseau de 100 fermes laitières innovantes et 10 fermes expérimentales. L'objectif : rendre l’élevage laitier de cette région européenne plus résilient, à travers une bonne utilisation des ressources.
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À l’occasion du Space 2023, Sophie Tellier, ingénieure conseil au BTPL est revenue sur un voyage d’étude organisé en Suède. Avec des marge
L’association de bovins et d’ovins dans un système d’élevage allaitant herbager permet d’augmenter le niveau de production global tout en réduisant le niveau d’utilisation des intrants (concentrés, antiparasitaires) pour les ovins. Pour ces derniers, elle permet aussi d’accroître les performances économiques et environnementales et de diminuer le niveau de compétition entre animaux et humains pour les ressources alimentaires.
Huit présentations en replay sur la génétique des petits ruminants pour un élevage durable organisées en trois parties : les caractères à l’honneur, la thermotolérance chez les petits ruminants et les avancées en génomique
L’Institut de l’élevage, en étroite collaboration avec Interbev, lance le projet « Le veau durable » pour assurer l’avenir de tous les acteurs des filières veaux de boucherie, bovins lait et bovins viande. Ce projet a obtenu le soutien du plan France Relance. Trois bâtiments seront construits sur le site de Mauron (56), pour un investissement de plus de deux millions d’euros.
Lors de son assemblée générale du 24 septembre, le Conseil national des appellations d’origine laitière (Cnaol) a présenté sa démarche d’« AOP laitière durable ». Les appellations devraient toutes contenir, d’ici à 2030, 18 mesures de durabilité dans leurs décrets officiels. Inédite, la démarche devrait aboutir à des cahiers des charges adaptés à chaque territoire. Explications de Michel Lacoste, président du Cnaol.
Via Chambre d'agriculture de région Pays de la Loire
Dans le cadre d’un numéro spécial, la revue Frontiers in Sustainable Food Systems a sélectionné neuf publications illustrant les liens complexes entre les systèmes d’élevage et les écosystèmes environnants. L’occasion de s’arrêter sur des recherches qui mettent en lumière les systèmes d’élevage vertueux sur les plans nutritionnels, environnementaux et sociétaux, plus nuancés que ceux médiatisés. […]
Thierry Roquefeuil, Président du Cniel et Caroline Le Poultier, Directrice Générale du Cniel vous invitent à l'occasion de la Journée Mondiale du Lait à l'e-conférence : "Ensemble, construisons une France terre de lait durable : des métiers au contact du vivant" Nous vous proposons des regards croisés sur le renouvellement générationnel, les grands enjeux liés à l'attractivité de la filière portés par des sociologue, économiste, représentant politique et de l'emploi, et témoins au cœur de la filière laitière. Ensemble, nous vous partagerons des pistes et actions concrètes pour la France reste une terre de lait durable. Avec les interventions notamment de : Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation François Purseigle, Sociologue Benoît Rouyer, Directeur Prospective économique au Cniel Quand ? Le 1er juin 2021 à 9h00 Comment ? Le programme complet et un lien de connexion vous seront transmis quelques jours avant l'événement. Pensez à vérifier vos spams.
Chargée de la politique d’élevage à la FAO, l’ingénieure agronome et docteur en agro-écosystème Anne Mottet démontre brillamment comment des systèmes d’élevage durable peuvent contribuer positivement à lutter contre la faim dans le monde.
Après une levée de fonds de plus de 370 millions d’euros, Antoine Hubert, semble en passe de réussir son pari : remettre les insectes au centre de la chaîne alimentaire des animaux domestiques et d’élevage, à travers un projet écologique et local. Ainsi, l’entreprise française construit près d’Amiens la plus grande ferme verticale d’insecte au monde baptisée « La Fermilière ». Un projet titanesque qui a pour objectif de devenir une norme sur le marché de l’alimentation animale. À l’heure où l’industrie agro-alimentaire cherche à se redéfinir, nous nous sommes entretenus avec le fondateur d’Ÿnsect sur sa vision de la filière, le modèle innovant proposé par sa société et ses objectifs de développement.
Via Onirisdoc
Commanditée par la DG-Agri, l’étude « L’avenir de l’élevage européen: comment contribuer à un secteur agricole durable? » vient de paraitre. Elle permet de disposer d’une vision scientifique globale sur les enjeux environnementaux, économiques et sociaux de l’élevage de l’UE, de ses atouts mais aussi de ses besoins de transformation. Le rapport co-rédigé par Jean-Louis Peyraud (INRAE) et Michael MacLeod (Scotland’s Rural College) a été présenté à l’occasion du séminaire « Farm to Fork 2020 » qui s’est tenu les 15 et 16 octobre 2020. Le rapport (en anglais) est disponible sur le site de la DG Agri : Full report et Executive summary Pour consulter la synthèse en français : ici
Le 29 septembre, Naturapôle a accueilli sur son campus d’Yvetot une journée de promotion de l’installation en ovin. L’objectif de la journée était de donner l’envie aux jeunes de s’installer dans un secteur ayant un fort potentiel commercial et agroécologique. La chambre d’agriculture de la Seine-Maritime était partenaire de cette journée dont l’objectif était d’éclairer les futurs installés sur les atouts de la production ovine, « forte en potentiel commercial et agroécologique ». Etaient également partenaires Seinovin, Crédit Mutuel et Crédit agricole, Littoral normand, CerFrance, Natup, Safer, Aric HN, Région Normandie, MSA, Nicolas Mary, Département 76. Partons d’un constat : 50 % des éleveurs ovins ont plus de 50 ans et seront à la retraite dans 10 ans, seulement 50 % de la consommation française d’agneau est produite en France. Il y a donc 50 % de parts de marché à relocaliser sur notre territoire.
Le 8 janvier, à Rennes, a été officiellement lancé le projet Interreg Dairy-4-Future. L’objectif de ce programme européen ? Apporter des solutions techniques aux acteurs amont et aval de la filière laitière afin d’améliorer la résilience et la durabilité des systèmes laitiers de l’Espace Atlantique.
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