À l’instar de nombreuses études scientifiques, le récent rapport Changer de cap met en lumière les impacts négatifs de la pêche industrielle sur l’environnement, mais aussi sur l’économie. Cette forme de pêche crée deux à trois fois moins d’emplois et produit presque deux fois moins de valeur ajoutée que la pêche artisanale. Ces chiffres interpellent, d’autant plus que la pêche industrielle est fortement soutenue par des subventions publiques. Les conclusions du rapport semblent alors évidentes : une partie au moins de la solution à la transition sociale et écologique des pêches réside dans la valorisation de la pêche artisanale créatrice d’emplois et moins dépendante de subventions publiques.
Comment cette question de l'adaptation au changement climatique est-elle posée aujourd’hui ? Est-elle efficace ? Quelles sont les réalités et les limites des mesures mises en place ? Comment faudrait-il faire évoluer la réflexion autour de ces enjeux ?
Nos invités soulignent l'importance de sortir d’une vision technique de l’adaptation pour aller vers un nouveau projet en lien avec une vision globale du territoire.
Il est désormais possible de relier les événements météorologiques extrêmes au changement climatique : on parle d’attribution climatique. Explications.
L’agriculture, qui utilise la moitié des ressources en eau du pays est souvent pointée du doigt comme une cause majeure de la catastrophe annoncée. Amandine Pacault et Guillaume Lefort sont tous deux agriculteurs. La première dans les Deux-Sèvres, le second en Seine et Marne. Héritiers d’une histoire commune, celle d’agriculteurs et d’agricultrices sommés de nourrir la France au lendemain de la seconde guerre mondiale, Amandine et Guillaume ont des approches, des convictions et des méthodes très différentes mais s’accordent sur un point : l’agriculture devra s’adapter au manque d’eau.
Vaches avec des infections à répétition, veaux mal formés, porcelets stressés : un rapport remis au ministre de l'Agriculture constate des perturbations inexpliquées sur les animaux. Les éleveurs concernés espèrent que cette énième étude fera enfin bouger les choses.
Une équipe de recherche de l’université des sciences de Tokyo a évalué l’efficacité de 11 huiles essentielles comme alternatives naturelles aux pesticides chimiques, pour la protection de plants de tomates. Des analyses moléculaires des tissus végétaux des tomates ont révélé que l’huile essentielle de rose déclenchait une surexpression de deux gènes impliqués dans la défense des plantes. L’expérimentation en conditions réelles a permis de confirmer ce résultat, avec une réduction de 45,5 % des dommages causés par les ravageurs sur les tomates traitées avec cette huile par rapport aux autres plants témoins.
« Label rouge », « Agriculture biologique », « Bio cohérence », « élevé en plein air »... Difficile pour les consommateurs soucieux du bien-être animal de s'y retrouver parmi les nombreux labels apposés sur les denrées alimentaires.
C'est en tout cas l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui publie ce jeudi une vaste série de recommandations sur lesquelles pourrait se baser l'élaboration d'un label unique relatif au bien-être des animaux d'élevage.
Des ruines de l’empire romain à l’agriculture industrielle en passant par l’oppression féodale, le paysan semble avoir presque toujours subi les pouvoirs en place…
Tandis que la Bourgogne scrute le niveau de ses rivières en crue et que la Provence enregistre, en mars, des records de précipitations de cinq à six fois supérieurs à la normale, les Pyrénées-Orientales continuent de guetter désespérément le ciel. Les nuages porteurs de pluie évitent le département depuis deux ans et ils ne lui ont apporté que la moitié des moyennes habituelles en mars.
Alors que les produits agrochimiques sont déjà identifiés comme des causes importantes du déclin des pollinisateurs, des chercheurs démontrent que le plomb ou l'arsenic, par exemple, affectent les capacités cognitives, et donc de survie, des abeilles.
La haie est revenue sur le devant de la scène médiatique : tandis que les victimes des inondations dans le Pas-de-Calais déplorent leur arrachage intempestif, les agriculteurs en colère dénoncent les mesures réglementaires entravant leur destruction.
Au-delà de ces positions médiatiques, les haies sont accusées de tout et son contraire, tantôt considérées comme un obstacle au développement agricole ou érigées comme une infrastructure agroécologique au rôle protecteur, taxées de zones enfrichées peuplées de nuisibles ou présentées comme des réservoirs de biodiversité utiles à l’agriculture.
Alors qu’en est-t-il ? Les haies sont-elles les reliques d’un modèle paysan frappé d’obsolescence ou bien un levier pour engager l’agriculture dans une nécessaire transition écologique ?
C’est un rapport qui n’existe pas et qui, pourtant, vient d’être publié. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu publique, lundi 25 mars, une expertise sur la génotoxicité des pesticides à base de glyphosate – c’est-à-dire leur capacité à altérer l’ADN, une étape possible de la cancérogenèse.
La colère agricole est passée par là. Sous la pression, le gouvernement a revu sa copie et réécrit le projet de loi d’orientation et d’avenir agricole, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, réitérée en septembre 2022 et considérée comme un temps fort de son second quinquennat. Après de longues concertations et maints reports, le texte remanié, désormais baptisé « Projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture », devrait être présenté en conseil des ministres vendredi 29 mars. Le Parlement devrait ensuite s’en saisir le 13 mai.
La biodiversité fonctionnelle, une opportunité pour ma ferme ? Cette question a été abordée par Terraé lors d'un webinaire qui est dès à présent disponibl
Dans un essai coup de poing, la chercheuse Larissa Mies Bombardi explore la gravité du problème des pesticides pour la santé humaine et l’environnement, en remettant en cause le modèle agro-industriel mondial.
Les solutions de biocontrôle (macroorganismes, microorganismes, substances naturelles, médiateurs chimiques) sont présentées comme des alternatives aux pesticides conventionnels car elles sont supposées avoir des impacts moindres sur la santé des écosystèmes et de l’Homme. Cependant, pour assurer la durabilité des solutions de biocontrôle, les conséquences de leur utilisation et les enjeux liés à la préservation de l’environnement doivent être documentés.
Dans une synthèse bibliographique publiée dans Environmental Science and Pollution Research, des chercheurs INRAE des UMR ECOSYS (Ecologie fonctionnelle et écotoxicologie des agroécosystèmes, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau), ISA (Sophia Antipolis), Agroécologie (Dijon) et SAVE (Villenave d’Ornon), et de l’Université de Perpignan, font le point sur (1) les solutions de biocontrôle existantes, (2) la contamination de l’environnement par ces solutions, (3) leur devenir dans l’environnement, (4) leurs effets écotoxicologiques sur la biodiversité, et (5) leurs effets par rapport à ceux des pesticides conventionnels.
Si de nombreuses solutions insecticides et fongicides de biocontrôle sont disponibles, il ne se dégage pas actuellement de solutions herbicides qui puissent être considérées comme fiables et efficaces malgré l’importance des besoins.
Très peu d’études ont été publiées sur la contamination du milieu par les solutions de biocontrôle, leur devenir dans l’environnement et leurs effets. Le nombre de résultats le plus important concerne les organismes utilisés depuis plus de vingt ans (coccinelle Harmonia axyridis, bactérie Bacillus thuringiensis), et le plus souvent sous l’angle de leurs interactions avec d’autres organismes de biocontrôle. En effet, l’utilisation d’organismes vivants (micro et macroorganismes) en biocontrôle apporte une dimension spécifique par rapport aux pesticides conventionnels car ils peuvent s’implanter, se multiplier, se déplacer et coloniser d’autres milieux. Concernant les substances naturelles, les quelques résultats existants indiquent que, si la plupart d’entre elles ont une faible écotoxicité, d’autres (abamectine, phosphonates, spinosad) ont une toxicité équivalente voire supérieure à celle des pesticides conventionnels. Enfin, il n’y a presque aucun résultat concernant les médiateurs chimiques.
La connaissance des effets non intentionnels des solutions de biocontrôle s’est avérée très incomplète. Les recherches sur la contamination du milieu par ces solutions et leur écotoxicité doivent être amplifiées pour assurer la durabilité de leur utilisation.
Un tour du monde des solutions les plus innovantes en matière d'écologie. Dans cet épisode : comment redonner vie aux lacs et aux cours d'eau asséchés, dégradés ou pollués. En France, une gravière abandonnée près de Strasbourg est devenue un refuge pour de nombreuses espèces animales.
À Leipzig, on tente de concilier agriculture et eau de qualité en misant sur des méthodes de culture biologique. Dans les Alpes, des travaux ont permis de rendre à la nature la rivière Inn tout en laissant fonctionner les centrales hydroélectriques. Aux Pays-Bas, on abaisse les digues à certains endroits pour redonner de l'espace aux rivières. Sur l'île de Bornéo, les défenseurs de la nature reboisent les rives d'un fleuve, assurant ainsi la survie d'éléphants nains à proximité des plantations.
70 % des haies ont disparu depuis les années 1950, à cause du remembrement des terres agricoles. Entre 2017 et 2021, plus de 23 000 km de haies ont été arrachés. Les haies sont pourtant indispensables à notre biodiversité, mais aussi à notre bonheur. La haie, un mur vivant à défendre.
À l’instar de nombreuses études scientifiques, le récent rapport Changer de cap met en lumière les impacts négatifs de la pêche industrielle sur l’environnement, mais aussi sur l’économie. Cette forme de pêche crée deux à trois fois moins d’emplois et produit presque deux fois moins de valeur ajoutée que la pêche artisanale. Ces chiffres interpellent, d’autant plus que la pêche industrielle est fortement soutenue par des subventions publiques. Les conclusions du rapport semblent alors évidentes : une partie au moins de la solution à la transition sociale et écologique des pêches réside dans la valorisation de la pêche artisanale créatrice d’emplois et moins dépendante de subventions publiques.
"Aujourd’hui, les vers de terre n’existent pas dans la loi", regrette Christophe Gatineau, agronome haut-viennois, sur France Bleu Limousin, mardi 23 avril. Il a lancé lundi, à l’occasion du jour de la terre, la "Ligue de protection des vers de terre", afin de protéger ces animaux essentiels dans la chaîne alimentaire. "C’est l’aboutissement de huit ans de travail", explique-t-il, avec comme but de "protéger l’habitat du ver de terre, et comme leur habitat vient notre alimentation, c’est préserver notre alimentation et ceux qui la produisent", explique Christophe Gatineau.
Et on réserve son week-end du 8 et 9 juin pour un shot d'air pur à la montagne! ⛰️ Et aussi pour s'amuser, se se cultiver et surtout... pour manger du bon fromage de Haute-Savoie 😏
Si vous êtes une école c'est possible de faire bénéficier vos élèves de cette superbe expérience le vendredi 7 juin! Contactez nous😊
Face à certains ravageurs de cultures, les pesticides chimiques peuvent être remplacés par des alternatives plus respectueuses de l'environnement, comme l'utilisation de micro-organismes bénéfiques. Cependant, cette solution peut se heurter à l'émergence d'insectes résistants. Une récente étude sur le carpocapse des pommes, publiée dans la revue Entomologia Generalis, permet de mieux comprendre ces mécanismes de résistance à des produits de biocontrôle afin de développer des solutions efficaces et durables.
Retravaillé après la crise agricole qui a secoué la France, pour tenir compte de certaines exigences des agriculteurs, qui croulent sous la paperasserie et rechignent parfois à se plier à certaines normes environnementales, ce texte arrive au terme d'une séquence politique houleuse.
Après de nombreuses réunions avec les syndicats, le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé plus de 400 millions d'euros d'aides d'urgence et ouvert un chantier sur 62 puis 67 « engagements », plaçant l'agriculture « au-dessus de tout ».
Souveraineté alimentaire, renouvellement des générations, accompagnement des transitions, attractivité, reconnaissance, réponse aux besoins des professionnels et des territoires... Face à ces défis, l’enseignement agricole est porteur de réponses avec sa grande capacité à s’adapter aux changements. Témoignages d'élèves, de professeurs, chiffres clés, principales caractéristiques et résultats... Voici la dernière édition du Portrait de l’enseignement agricole.
Dans une tribune au « Monde », des politiques français et suisses, ainsi que des membres d’un collectif et d’ONG questionnent le projet du futur collisionneur sur les plans éthique et politique.
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