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70 % des haies ont disparu depuis les années 1950, à cause du remembrement des terres agricoles. Entre 2017 et 2021, plus de 23 000 km de haies ont été arrachés. Les haies sont pourtant indispensables à notre biodiversité, mais aussi à notre bonheur. La haie, un mur vivant à défendre.
Via Agrodoc Ouest
À l’instar de nombreuses études scientifiques, le récent rapport Changer de cap met en lumière les impacts négatifs de la pêche industrielle sur l’environnement, mais aussi sur l’économie. Cette forme de pêche crée deux à trois fois moins d’emplois et produit presque deux fois moins de valeur ajoutée que la pêche artisanale. Ces chiffres interpellent, d’autant plus que la pêche industrielle est fortement soutenue par des subventions publiques. Les conclusions du rapport semblent alors évidentes : une partie au moins de la solution à la transition sociale et écologique des pêches réside dans la valorisation de la pêche artisanale créatrice d’emplois et moins dépendante de subventions publiques.
"Aujourd’hui, les vers de terre n’existent pas dans la loi", regrette Christophe Gatineau, agronome haut-viennois, sur France Bleu Limousin, mardi 23 avril. Il a lancé lundi, à l’occasion du jour de la terre, la "Ligue de protection des vers de terre", afin de protéger ces animaux essentiels dans la chaîne alimentaire. "C’est l’aboutissement de huit ans de travail", explique-t-il, avec comme but de "protéger l’habitat du ver de terre, et comme leur habitat vient notre alimentation, c’est préserver notre alimentation et ceux qui la produisent", explique Christophe Gatineau.
Et on réserve son week-end du 8 et 9 juin pour un shot d'air pur à la montagne! ⛰️ Et aussi pour s'amuser, se se cultiver et surtout... pour manger du bon fromage de Haute-Savoie 😏
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Face à certains ravageurs de cultures, les pesticides chimiques peuvent être remplacés par des alternatives plus respectueuses de l'environnement, comme l'utilisation de micro-organismes bénéfiques. Cependant, cette solution peut se heurter à l'émergence d'insectes résistants. Une récente étude sur le carpocapse des pommes, publiée dans la revue Entomologia Generalis, permet de mieux comprendre ces mécanismes de résistance à des produits de biocontrôle afin de développer des solutions efficaces et durables.
Retravaillé après la crise agricole qui a secoué la France, pour tenir compte de certaines exigences des agriculteurs, qui croulent sous la paperasserie et rechignent parfois à se plier à certaines normes environnementales, ce texte arrive au terme d'une séquence politique houleuse.
Après de nombreuses réunions avec les syndicats, le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé plus de 400 millions d'euros d'aides d'urgence et ouvert un chantier sur 62 puis 67 « engagements », plaçant l'agriculture « au-dessus de tout ».
Souveraineté alimentaire, renouvellement des générations, accompagnement des transitions, attractivité, reconnaissance, réponse aux besoins des professionnels et des territoires... Face à ces défis, l’enseignement agricole est porteur de réponses avec sa grande capacité à s’adapter aux changements. Témoignages d'élèves, de professeurs, chiffres clés, principales caractéristiques et résultats... Voici la dernière édition du Portrait de l’enseignement agricole.
Dans une tribune au « Monde », des politiques français et suisses, ainsi que des membres d’un collectif et d’ONG questionnent le projet du futur collisionneur sur les plans éthique et politique.
La forêt française souffre de nombreux périssements en raison des effets du changement climatique et de parasites. Des agents de l'office national des forêts (ONF) de l'agence Val-de-Loire, en forêt domaniale d'Orléans, présentent deux solutions pour lutter contre ces effets et rendre les forêts...
L'entreprise Lactel, leader du lait en France, qui appartient au groupe agroalimentaire Lactalis, vient de signer un partenariat avec l'association française d'agroforesterie afin d'améliorer ses actions sur la protection de l'environnement, en plantant des haies chez ses éleveurs-partenaires.
Une initiative citoyenne européenne lancée en 2018 pour demander la fin de l’élevage en cage avait recueilli près de 1,4 million de signatures. Elle contraignait l’Union européenne à apporter une réponse, le seuil nécessaire d’un million de citoyens ayant été atteint.
Si le monde agricole fait l’objet de nombreux travaux descriptifs et quantitatifs, les images et représentations le concernant sont des aspects moins étudiés et moins mobilisés dans les politiques publiques. Ils jouent pourtant un rôle important dans l’élaboration des opinions, perceptions et analyses relatives à l’agriculture.
Ce document montre tout d’abord la grande diversité des conceptions véhiculées sur le monde agricole, par différents canaux et émetteurs. Il traite ensuite des représentations, constructions culturelles et symboliques largement partagées et façonnées sur le temps long : quatre de ces représentations dominent aujourd’hui, dans la société française, constituant un stock de références et jugements mobilisables par les acteurs qui s’expriment sur l’agriculture.
Enfin, il analyse trois débats contemporains (agribashing, pesticides, bien-être animal) et éclaire les mécanismes à l’œuvre dans l’espace public. Ce travail apporte ainsi un cadre général de lecture. Il aide à mieux comprendre les manières de dire et de penser l’agriculture contemporaine, et ses rapports changeants avec la société. Il offre aussi des perspectives en matière de veille, d’anticipation prospective et d’analyse des transformations concrètes du monde agricole.
Alors que la crise agricole secoue la France, la colère des exploitants se concentre en grande partie sur le manque d’argent. A en croire les chiffres, en effet, 15 % des agriculteurs français n’avaient aucun revenu en 2021, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Dans le même temps, pourtant, au sein de certaines filières, le salaire moyen dépassaient 3 000 euros par mois. Ces disparités s’expliquent en fait par les grandes différences au sein du secteur : taille des exploitations, types de culture, zone géographique… Le Monde est allé à la rencontre d’agriculteurs de différents horizons pour mieux saisir ces grands écarts au sein de la profession. Certains d’entre eux insistent sur les difficultés qu’ils ont à se rémunérer.
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« Label rouge », « Agriculture biologique », « Bio cohérence », « élevé en plein air »... Difficile pour les consommateurs soucieux du bien-être animal de s'y retrouver parmi les nombreux labels apposés sur les denrées alimentaires.
C'est en tout cas l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui publie ce jeudi une vaste série de recommandations sur lesquelles pourrait se baser l'élaboration d'un label unique relatif au bien-être des animaux d'élevage.
L'utilisation de la biomasse, une solution aux enjeux écologiques ?
Des ruines de l’empire romain à l’agriculture industrielle en passant par l’oppression féodale, le paysan semble avoir presque toujours subi les pouvoirs en place…
Une série documentaire en quatre volets :
• Âge d'or, âge de fer (1/4)
• Désastres et révoltes (2/4)
• Vers l'émancipation (3/4)
• Paysans envers et contre tout (4/4)
Via Cedric
Tandis que la Bourgogne scrute le niveau de ses rivières en crue et que la Provence enregistre, en mars, des records de précipitations de cinq à six fois supérieurs à la normale, les Pyrénées-Orientales continuent de guetter désespérément le ciel. Les nuages porteurs de pluie évitent le département depuis deux ans et ils ne lui ont apporté que la moitié des moyennes habituelles en mars.
Alors que les produits agrochimiques sont déjà identifiés comme des causes importantes du déclin des pollinisateurs, des chercheurs démontrent que le plomb ou l'arsenic, par exemple, affectent les capacités cognitives, et donc de survie, des abeilles.
La haie est revenue sur le devant de la scène médiatique : tandis que les victimes des inondations dans le Pas-de-Calais déplorent leur arrachage intempestif, les agriculteurs en colère dénoncent les mesures réglementaires entravant leur destruction.
Au-delà de ces positions médiatiques, les haies sont accusées de tout et son contraire, tantôt considérées comme un obstacle au développement agricole ou érigées comme une infrastructure agroécologique au rôle protecteur, taxées de zones enfrichées peuplées de nuisibles ou présentées comme des réservoirs de biodiversité utiles à l’agriculture.
Alors qu’en est-t-il ? Les haies sont-elles les reliques d’un modèle paysan frappé d’obsolescence ou bien un levier pour engager l’agriculture dans une nécessaire transition écologique ?
C’est un rapport qui n’existe pas et qui, pourtant, vient d’être publié. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu publique, lundi 25 mars, une expertise sur la génotoxicité des pesticides à base de glyphosate – c’est-à-dire leur capacité à altérer l’ADN, une étape possible de la cancérogenèse.
La colère agricole est passée par là. Sous la pression, le gouvernement a revu sa copie et réécrit le projet de loi d’orientation et d’avenir agricole, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, réitérée en septembre 2022 et considérée comme un temps fort de son second quinquennat. Après de longues concertations et maints reports, le texte remanié, désormais baptisé « Projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture », devrait être présenté en conseil des ministres vendredi 29 mars. Le Parlement devrait ensuite s’en saisir le 13 mai.
Un article publié dans Science en janvier 2024 s’intéresse à la localisation mondiale des plantes utilisées par les sociétés humaines. Les auteurs rappellent d’abord que la biodiversité fournit des biens et des services essentiels à la vie et aux moyens de subsistance. Toutefois, l’équilibre entre les besoins humains et la protection de l’environnement reste précaire, en raison de facteurs qui peuvent avoir un impact sur la biodiversité, comme la hausse de la consommation des ressources ou le changement d’affectation des terres.
À travers cette publication de 12 pages, l’ONB nous renseigne sur l’état de la biodiversité des forêts dans l’Hexagone et en Outre-mer, sur les pressions anthropiques qui s’exercent sur elle ou encore sur les mesures de protection et de restauration mises en place par la société.
Quelles places sont disponibles sur le marché du travail pour concilier engagement en faveur de la transition écologique et profession ? Quels besoins de recrutement ont les entreprises pour devenir plus vertes ? À l’occasion du salon Talents for the planet, Carenews a rencontré des professionnels pour dessiner des pistes vers des emplois plus vertueux pour l’environnement.
La principale organisation de paysans reproche à l’exécutif de tarder à mettre en œuvre un texte adopté par le Parlement visant à déterminer, à partir de 2026, la retraite de base des « non-salariés agricoles » « en fonction des vingt-cinq années d’assurance les plus avantageuses », et non plus sur l’intégralité de la carrière.
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