Des chiffres qui prouvent que c’est un choix : Les chiffres de la consommation des ménages français montrent que la suprématie de la consommation de masse commence à décliner.
Crise du pouvoir d’achat ou signe d’une hausse de la précarité ?
Pas vraisemblablement. Car en 2016, selon l’Insee, la France a connu une croissance de 1,3 %, et la consommation une hausse de 1,6 %. C’est donc que les Français choisissent d’investir autrement leur pouvoir d’achat… A un tel point que les experts parlent de « déconsommation » et des balbutiements de « l’éconologie », ou économie de l’écologie.
Vers plus de naturel : Ce changement de consommation est dû à un changement d’état d’esprit et de priorités dans ses achats, dont les millenials et les hipsters seraient les figures de proue…
Consommer mieux : Les messages concernant la consommation massive de lait et de viande rouge sont également bien passés. Les flexitariens représenteraient désormais 25 % de la population…
C’est la qualité qui prime, et les Français sont prêts à dépenser plus pour consommer mieux : d’où le terme d’éconologie. Il n’est pas question de ne plus rien consommer, mais de consommer de manière plus réfléchie, plus responsable et plus durable.
Autrement dit, faire entrer des préoccupations écologiques dans l’économie…
Dans le secteur du bio, les voyants sont au vert ! Les français sont de plus en plus attentifs à leur alimentation et friands des produits bio ! Le premier semestre 2017 vient conforter une tendance à la hausse depuis plusieurs années.
Avec l'abolition des quotas laitiers, Food Harvest 2020 avait fixé l'objectif d'une augmentation de 50% de la production laitière d'ici 2020.
« Cette année, nous aurons atteint une augmentation de 50% des solides du lait. D'ici 2018, nous atteindrons une augmentation de 50% des volumes de lait » annonce Teagasc.
Le troupeau laitier progresse beaucoup plus rapidement que prévu, avec 1,4 million de vaches cette année. Certaines tendances se dessinent nettement : 91 à 92% de tous les troupeaux sont en vêlage de printemps, un troupeau fertile et un faible taux de renouvellement (le taux d'abattage est actuellement de 21 à 22% par an).
La taille des troupeaux augmente de manière significative. En 2011, la taille moyenne du troupeau était de 59 vaches. En 2015, elle est passée à 75 et devrait être proche de 80 vaches cette année. Mais 4 000 troupeaux de plus de 100 vaches concentrent la moitié du troupeau national, avec une taille moyenne de 180 vaches.
Les ventes d'aliments infantiles ne cessent de reculer en France. En cumul annuel mobile se terminant le 27 août, Iri les estiment à 715 millions d'euros, soit un repli de 3,6 %. En volume, la perte est de 3,4 %.
C'est notamment du fait de la baisse des naissances. 785 000 naissances ont été recensées par l'Insee en 2016 contre 799 000 en 2015 et 832 000 en 2010. Les ventes de laits infantiles en poudre chutent sur le même rythme, avec un recul de 3,4 % en valeur, à 314 millions d'euros, et de 3,5 % en volume.
Les ventes de lait infantile premier âge sont celles qui affichent la plus mauvaise performance, avec un recul de 6,4 % en valeur (95 millions d'euros) et 5,9 % en volume, peut-être lié à une petite augmentation du taux d'allaitement maternel dans les premiers mois.
Les ventes de lait infantile deuxième âge reculent de 5,2 % en valeur et 5,6 % en volume.
Enfin les ventes de lait de croissance en poudre, le marché le plus rémunérateur (148 millions d'euros) se maintiennent à flot en valeur (-0,5 %) mais s'effritent en volume (-2,9 %). Les ventes de laits de croissance liquides 18,5 % en valeur et 18,6 % en volume.
En quoi manger bio est-il différent de ne pas manger bio ? Les consommateurs sont-ils plus ou moins riches, plus ou moins urbains ou plus cools que les autres ? La web-BD de Bio Consom'acteurs issue de l'étude Bionutrinet montre que la réalité est bien plus complexe, qu'il n'existe pas une mais de nombreuses façons de consommer bio...
L’augmentation de la demande des consommateurs en produits laitiers riches en matières grasses a renforcé les prix du beurre aux États-Unis et a eu un effet important sur le prix que les producteurs laitiers reçoivent pour le lait.
Et cette tendance «va bien au-delà du beurre»... «La demande en matières grasses du lait est stimulée par l'augmentation de la demande de gros et de détail pour le beurre, l'huile de beurre, le fromage, le lait et le lait entier en poudre, ce qui reflète l'évolution des préférences des consommateurs pour les produits laitiers», selon Tony Banks, spécialiste du marketing.
Cette nouvelle demande s'est propagée du marché américain vers l’Europe, la Nouvelle-Zélande et l’Australie aussi. « Cette histoire ne fait que commencer ».
Dans la recherche d’une agriculture numérique performante, la clé de la consommation apparaît essentielle. Le point sur les attentes des Français en matière d’alimentation et de points de vente…
Au cours des dernières années, le segment du lait aromatisé en Inde a bénéficié d'un niveau d'intérêt accru, et cette attention a entraîné une quantité importante d'innovation produit dans le pays.
Une nouvelle recherche menée par l'agence mondiale de renseignement de marché Mintel révèle que les produits laitiers aromatisés représentaient 43% des introductions de boissons laitières en Inde en 2016, contre 20% en 2012. Au cours du premier semestre de 2017, elles représentent déjà 39% des lancements.
Partager Le fromage végétal appelé aussi faux-mage, vromage ou encore vegancheese, se développe. Fabrication, composition, goût... Deux spécialistes nous aident à le découvrir.
La reprise de la production mondiale se poursuivra et les exportations continueront à croître pour répondre à la croissance, même modérée, de la consommation. Telle est l’analyse trimestrielle de la banque néerlandaise Rabobank.
Le médecine rurale ne se cantonne plus aux gestes d'urgentiste d'autrefois. Aujourd'hui, la médecine préventive est au coeur des évolutions du métier. Les offres de service proposées par les vétérinaires aux éleveurs en font partie intégrante. Un exemple avec le Dr Olivier Tanghe qui gère l'export de génisses gestantes vers l'étranger.
La tendance se confirme, les habitudes alimentaires changent. Tant et si bien que l’on observe à présent une baisse des volumes de vente des produits de grande consommation en France. Ce phénomène qui s’observe ailleurs à travers le monde, traduit-il une réelle mutation de société ?
Harris Interactive a réalisé une enquête sur l’évolution des usages alimentaires des Français : Voici les enseignements du troisième chapitre de cette étude : « des nouvelles tendances de consommation »
Les volumes de produits du quotidien achetés continuent de baisser. Faut-il pour autant parler de «déconsommation » ?
Plus exigeants, les Français consomment moins mais mieux .
La consommation alimentaire chute. Selon le panéliste Kantar, elle a chuté au premier semestre 2017 de l'ordre de 0,6 point. Dans les supers et hypermarchés, la viande baisse (-1,2%), les fruits et légumes aussi (-1,2%) avec des creux à -3,2% pour l'hygiène-beauté, -5,6% pour le cola et, même, -4,9% pour le lait, produit pourtant considéré de première nécessité.
Ce phénomène n'est pas nouveau : les volumes baissent depuis plus de deux ans....
D’après l’Observatoire de la filière laitière argentine (OCLA), sauf événement climatique majeur, la production de lait du pays devrait progresser entre 1 et 3% en 2017 par rapport à l’année précédente et ce, malgré la baisse de 0,6% enregistrée sur les 7 premiers mois de cette année.
"Étant donné les prix record des matières grasses laitières, le décalage structurel de la chaîne d'approvisionnement en produits laitiers, l'augmentation des approvisionnements mondiaux et l'augmentation de la concurrence à l'exportation, atteignons-nous un point de bascule dans l'équilibre du marché de l'UE?" se demande Eucolait.
Les prix du lait devraient rester fermes dans les prochains mois, mais il existe des doutes à moyen terme.
Le dernier rapport de l'Observatoire européen du marché du lait (MMO) souligne l'augmentation des risques d'approvisionnement et de prix pour le beurre et le lait écrémé en poudre (SMP).
Les importateurs asiatiques ont soutenu les marchés grâce à leur reprise récente, les achats de produits laitiers en Chine ayant augmenté de 27% l'année dernière et de 12% en Asie du Sud-Est.
Dans l'ensemble, les importations mondiales de produits laitiers ont augmenté de 6% par rapport à l'année dernière.
La demande supplémentaire est cruciale car la production augmente dans toutes les grandes régions d'exportation, a souligné l'association européenne du commerce laitier Eucolait.
La baisse de production en France, aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne a été plus que compensée par une hausse en Irlande, en Italie, au Portugal et au Royaume-Uni.
Bien que l'affaiblissement du dollar américain ait un effet négatif sur les exportations de l'UE, l'évaluation de la Commission est que «les prix du lait devraient rester fermes au cours des prochains mois malgré une baisse possible des prix du beurre (correction des niveaux records) et de la poudre.
L'intervention se termine et les processeurs se sont précipités pour bénéficier du schéma la semaine dernière, doublant presque les volumes de SMP vendus.
Selon FoodProcessing, le yogourt à boire est le principal moteur de croissance en Chine, avec des acteurs majeurs tels que le Mongolie n Yili et sa marque Ambrosial élargissant sa portée. Les consommateurs américains boiraient quant à eux moins de lait et s’éloigneraient des boissons lactées aromatisées.
Lors de ces dix dernières années, le nombre de fromageries aux Pays-Bas a fortement augmenté. Si on comptait 475 fromageries en 2007, on en compte aujourd’hui 605. 80% de ces nouvelles fromageries sont basées à Amsterdam. La ville compte d’ailleurs maintenant 1 fromagerie pour 15 000 habitants. Pour la totalité du pays, ce ratio s’élève à 1 fromagerie pour 28 000 habitants.
Les deux gros concurrents de l'Union européenne ont des ambitions fortes en matière de production laitière et d'exportations.
Où en sont les deux gros concurrents de l'Union européenne ?
Aux Etats-Unis, les perspectives 2017 sont "la poursuite de la hausse de la production laitière (+2,5% selon l'USDA), favorisée par des prix bas de l'énergie et des aliments, et toujours soutenue par une demande intérieure dynamique...
Selon la FAO/OCDE, la production mondiale de lait de vache s’est élevée en 2016 à 830,5 millions de tonnes, soit une hausse de 1,4% par rapport à l'année précédente. Le commerce mondial des produits laitiers devrait, lui, augmenter de 1% avec 71,8 millions de tonnes. Il est estimé une hausse de la consommation mondiale par habitant de 1,1%, soit 111,4 kg.
La britannique Morgaine Gaye est une « futurologue des aliments ». Elle base ses prédictions sur une analyse croisée de plusieurs disciplines : géopolitique, écologie, mode, mobilier, comportement etc. « C’est la somme de toutes ces analyses qui dictent la façon dont nous consommons, ce que nous désirons, les packagings que nous aimons », explique-t-elle.
La foodtech et la Silicon Valley révolutionneront-ils nos assiettes ? Viande artificielle conçue en laboratoire, barres protéinées et boissons aux algues pouvant se substituer à un repas, steaks végétariens bien saignants… la nourriture du futur est déjà là, ou presque.
Que mangerons-nous dans quelques décennies ? Mangerons-nous tous des produits de synthèse, comme les tablettes de protéines vitaminées imaginées dans le roman (puis film) “Soleil Vert” ? Bienvenue dans l’ère des aliments high-tech.
Des aliments qui ne vous donnerons pas forcément toujours très faim.
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