La Coordination rurale a fait part ce mercredi de sa "déception" après une journée d'ateliers des Etats généraux de l'Alimentation (EGA), regrettant que ne soit pas abordée la question des aides européennes, responsables selon le syndicat des prix déprimés qui affectent les agriculteurs.…
Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, a présenté le 28 août les ateliers des Etats généraux de l’alimentation qui auront lieu en deux étapes et en deux groupes de sept. La première étape se déroulera de la fin de ce mois d’août à la fin septembre. La FNSEA espère que le dialogue permettra d’améliorer le revenu agricole. C’est loin d’être gagné au cours de ce mois de septembre. La seconde étape se déroulera sur deux mois en octobre et novembre.
Les États généraux de l’alimentation visent à relancer la création de valeur et en assurer l’équitable répartition, permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes, accompagner la transformation des modèles de production afin de répondre davantage aux attentes et aux besoins des consommateurs, promouvoir les choix de consommation privilégiant une alimentation saine, sûre et durable.
Jeudi 3 août, le ministère de l’Agriculture a dévoilé la liste de ceux qui présideront les ateliers des Etats généraux de l’alimentation consacrés au chantier de la création et de la répartition de la valeur au sein des filières agricoles et agroalimentaires. Constat surprenant : aucune structure représentative des producteurs de lait – OP, AOP, syndicat, coopérative - n’a reçu la responsabilité de présider l’un de ces ateliers.
Le ministère de l’Agriculture a rendu public, le jeudi 3 août, le nom des président-e-s des ateliers des États généraux de l’alimentation (#EGAlim).
A l’évidence, l’industrie a réussi à se tailler la part du lion. Sur les 20 présidents, huit sont issus de l’industrie agro-alimentaire, six sont des élus, deux représentent la recherche publique et deux autres l’intérêt général d’un point de vue associatif (CLCV, réseau Alerte)
Les États Généraux de l'Alimentation s'organiseront en 14 ateliers de réflexion, sur plus de 4 mois, avec 4 objectifs principaux :
- relancer la création de valeur et en assurer l’équitable répartition ;
- permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes ;
- accompagner la transformation des modèles de production afin de répondre davantage aux attentes et aux besoins des consommateurs ;
- promouvoir les choix de consommation privilégiant une alimentation saine, sûre et durable.
Une consultation publique en ligne permet au plus grand nombre de contribuer au débat et de proposer des pistes d’action, en interaction avec les travaux des ateliers.
Quelle agriculture voulons-nous ? Comment la sortir de la crise ? Alors que s'ouvrent les états généraux de l'alimentation, entretien avec un agriculteur dans les Landes, Michel Prugue, par ailleurs président de la Confédération des coopératives agricoles françaises (Coop de France), .
Les Etats généraux de l'alimentation pourront-ils régler la question du prix entre producteurs, industriels et la grande distribution ? Et comment répondre aux attentes parfois contradictoires du consommateur ? Jean-Philippe Girard, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), s'est confié à L’Usine Nouvelle.
Les premiers États généraux de l'alimentation se déroulent jeudi à Bercy. L'objectif est de revoir de fond en comble le modèle agricole français. Les producteurs laitiers sont particulièrement touchés par la crise.
Ce serait drôle si ce n'était pas tragique. Année après année, les crises agricoles se suivent en se ressemblent en France. Qu'il soit question du cour du lait, du porc, du bœuf, elles semblent interchangeables.
Deux jours avant l’ouverture des Etats généraux de l’alimentation, la FNPL dénonce les prix du lait affichés par les deux leaders du secteur – Sodiaal et Lactalis – pour le troisième trimestre 2017.
A quelques jours des états généraux de l'alimentation, la présidente de la FNSEA plaide pour une relance dynamique de l'agriculture en France.
Nous voulons faire le pari que ces états généraux de l'alimentation seront l'occasion d'un sursaut collectif et d'une prise de responsabilité de tous. L'agriculture, qui est à un point de bascule, appelle ses partenaires à engager une nouvelle dynamique porteuse de visibilité et d'avenir.
Les états généraux de l'alimentation tant attendus vont-ils trouver des réponses à la crise agricole et aux scandales sanitaires et environnementaux?
S'ils se bornent à rééquilibrer les relations commerciales entre producteurs, industriels et distributeurs, la montagne accoucherait d'une souris.
Les acteurs d'une agriculture paysanne raisonnée, de la défense de l'environnement et de la santé des citoyens réclament, eux, toute leur place à la table des discussions dès le 11 juillet. Ils tiennent à se faire entendre malgré un agenda précipité.
Le gouvernement misait sur des engagements volontaires pour parvenir à un consensus autour d’une hausse de la rémunération des producteurs lors des États généraux de l’Alimentation. Mais la crise des œufs contaminés au fipronil cristallise le débat. Les distributeurs et industriels se rejettent la responsabilité de l'affaire sapant tout espoir de compromis.
A la veille de la première réunion des Etats généraux de l’alimentation, prévue toute la journée du 29 août, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert a présenté celui qui coordonnera les débats, en la personne d’Olivier Allain, éleveur dans les Côtes-d’Armor et vice-président du Conseil régional de Bretagne.
Pour Laurent Pinatel le problème réside notamment dans l'inégale répartition de la valeur ajoutée des productions agricoles, et dans les logiques productivistes qui s'appliquent au monde paysan.
"Il faut que la grande distribution accepte de partager le gâteau", revendique le syndicaliste. "On demande que le paysan soit rémunéré à sa juste valeur, c'est quelque chose sur lequel on ne lâchera pas", prévient Laurent Pinatel.
Les Etats généraux de l'alimentation, qui reprendront cet automne, seront l'occasion pour la Confédération paysanne de poursuivre ses combats.
Maitre de conférences habilité à diriger des recherches dans les domaines du commerce, de la distribution et de la logistique à l’Université Bretagne-Loire à Nantes, Olivier Mével est aussi consultant en stratégie marketing des filières alimentaires. Ce spécialiste des marques régionales milite sans relâche pour un meilleur partage de la valeur ajoutée dans la chaîne alimentaire.
Le double langage des pouvoirs publics gangrénés par l'action des lobbies de l'alimentation ne laisse pas augurer de solutions aux problèmes de l'agriculture. Emmanuel Macron qui devait inaugurer ces états-généraux sans pouvoir répondre aux cahiers de doléances, a préféré s’abstenir. C’est dire à quel niveau il estime la partie qui se joue : une mascarade.
Les états généraux de l’alimentation ont été lancés jeudi 20 juillet à Paris. La journée a été animée de vifs débats, parfois rugueux, expression du profond malaise agricole. Récit.
Les producteurs de lait sont en crise depuis 1 000 jours. Ils ont besoin d’une revalorisation urgente du prix du lait. Voilà pourquoi ils se sont mobilisés afin d’interpeller les transformateurs et la distribution sur leur situation intenable...
Les États généraux de l’alimentation doivent mettre un terme définitif à cette situation et montrer qu’une juste répartition de la valeur est possible.
Le syndicat insiste sur le développement des organisations de producteurs (OP) pour rééquilibrer les négociations commerciales, sur la contractualisation entre OP, transformateurs et distributeurs, et sur l’importance de « faire respecter les dernières lois » (LME, loi conso, Sapin II) plutôt que d’en publier une nouvelle.
Les industriels de l’agroalimentaire prendront part aux ateliers des États généraux de l’alimentation. L’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) et la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (Feef) ont déjà affiché leurs positions.
Ce 20 juillet débutent les états généraux de l’alimentation, pièce maitresse du programme d’Emmanuel Macron, censée apporter une réponse à tous les problèmes sur l’alimentation, depuis le producteur agricole jusqu’au consommateur. Mais ce n’est pas forcément le gouvernement qui joue le plus gros là-dessus, tant de nombreux paysans sont dans une situation catastrophique.
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