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Christian Le Pors, arrivé en 2014, lorsque Les Fromageries occitanes ont été intégrées au sein de Sodiaal, avait plusieurs défis. Parmi eux : adapter la chaîne de production aux dernières normes de l’AOP Cantal, et remettre l’usine à l’équilibre. 
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Pour répondre à l’explosion de la demande, en particulier en Chine, la coopérative Sodiaal a besoin de collecter 20 millions de litres de lait bio supplémentaires par an dans le Massif central. Une opportunité que certains éleveurs ont décidé de saisir pour opérer une reconversion.
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Coopérative nationale se chargeant de collecter, transformer et commercialiser du lait (de vache et «conventionnel», en majorité), Sodiaal a fait le choix, en 1998, de commencer à exploiter le filon du «bio». «En 2007, nous avions lancé un plan de conversion des exploitations pour augmenter nos volumes de lait de consommation, a rappelé Damien Lacombe, président de Sodiaal depuis 2014. Aujourd'hui, nous sommes en plein cœur du plan 2015-2021, qui devrait nous permettre d'atteindre, dans quatre ans, un peu plus de 160 millions de litres, dont 157 en collecte propre.» Sur le terrain, les bassins de collecte devraient tous connaître une hausse importante, à en croire les projections. Le Sud-Ouest passera ainsi de 8 millions de litres à 39, la Bretagne, de 0 à 30, les Pays-de-la-Loire, de 5 à 20, le Sud-Est, de 19 à 61, et le Massif central, de 7 à 35. «Nous voulons encourager les exploitants à se lancer dans le processus de conversion, a-t-il indiqué. Cependant, étant donné que les GMS s'engouffrent dans le “bio”, il nous faut maîtriser notre production. Notre responsabilité est d'engager les gens en face d'un marché et de toujours avoir en tête la notion de maîtrise des volumes.»
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Leader incontesté des AOP auvergnates, la coopérative Sodiaal quadrille le Massif central avec douze sites de transformation performants au plus près des 1.785 exploitations collectées. Un maillage du territoire structurant pour l'avenir de la filière laitière auvergnate.
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Le Groupe des Maîtres Laitiers du Cotentin, basé dasn la Manche, a annoncé ce jeudi 26 l’acquisition de la société YéO Frais, basée à Toulouse. L’accord date du 22 novembre 2016 et a été divulgué ce jeudi 26. Le groupe des Maîtres Laitiers du Cotentin, par l’intermédiaire de sa holding Evoling, et le Groupe Sodiaal (première coopérative laitière française, marque Yoplait) ont signé un accord sur l’acquisition de la société YéO Frais. Le groupe des Maîtres Laitiers du Cotentin deviendra actionnaire unique, en détenant 100 % des actions ordinaires. Les représentants du personnel de YéO frais ont approuvé l’opération début décembre. "La réalisation de l’opération reste soumise à l’approbation des autorités de la concurrence française, qui devrait intervenir dans quelques semaines", précise le communiqué des Maîtres laitiers.
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Entremont Professionnel met à l’honneur le terroir français et signe une nouvelle gamme originale et gourmande de 6 crèmes de fromages AOP fondus (Reblochon, Roquefort, Brie de Meaux, Munster, Morbier, St Nectaire)
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Seules quelques informations avaient filtré : Frédéric Rostand, patron de Sodiaal depuis cinq ans, devait être remplacé « par un directeur général âgé de quarante-quatre ans et recruté en dehors du groupe...
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Fragilisée par le rachat d'Entremont et la crise du lait, la coopérative vient de remercier son directeur général. Son successeur, recruté hors du groupe, devrait dévoiler en juin une feuille de route axée sur l'international. Deuxième acteur du lait en France derrière le géant Lactalis, la coopérative Sodiaal sera bientôt fixée sur son avenir. Fin novembre, l'empire au chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros, détenu par 12.500 producteurs laitiers et connu pour ses marques (Candia, Entremont, Cœur de Lion, Le Rustique et Yoplait, dont il possède la moitié du capital avec l'américain General Mills) a annoncé le départ surprise de son directeur général Frédéric Rostand, sans annoncer le nom de son successeur. Selon nos informations, le futur patron de Sodiaal, qui prendra ses fonctions le 1er février, serait Jorge Boucas. Ce polytechnicien de 44 ans est l'actuel président du directoire de Roullier, un groupe familial …
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« Pourquoi faut-il contraindre, par l’action syndicale, des coopératives à lâcher quelques euros sur le prix du lait alors qu’elles sont, justement, au service de ces mêmes producteurs ? », s’interroge Marie-Thérèse Bonneau. Dans une lettre ouverte adressée à la coopération laitière, la vice-présidente de la FNPL met en garde les coopératives laitières, en citant Sodiaal qui « ne peut pas se taire face à la détresse de ses sociétaires ».
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« Nous ne sommes pas les plus gros, mais notre ambition est d’être reconnus comme les spécialistes du munster », résume Antoine Cros-Mayrevieille, nouveau directeur industriel des Fromageries de Blâmont. 1 728 000 euros investis en deux ans : Les capacités d’égouttage du site d’Herbéviller augmenteront dans les prochains mois de 20 %, les capacités d’affinage de 10 %. Et en 2017, Herbéviller s’équipera de quatre caves d’affinage pour un munster cent pour cent lorrain. Pour l’heure, les fromages fabriqués sur le site y restent une semaine avant d’être acheminés vers les deux caves d’affinage alsaciennes de Lapoutroie et Rosheim. À ces trois sites industriels s’ajoute le siège administratif, à Ludres. Les Fromageries de Blâmont emploient au total 112 salariés pour un volume de près de 22 millions de litres transformés en 2016. Un chiffre en hausse par rapport à 2015, comme l’est le nombre de tonnes de fromages fabriqués : 3 145 au lieu de 2 921, soit une augmentation de 8 %. Sur le plan financier, les investissements réalisés ont été de plus de 600 000 euros en 2015, et dépasseront les 1 128 000 euros à la fin de l’année. Une petite pause ensuite, a annoncé le directeur industriel en précisant que quatre embauches sont prévues à Herbéviller pour 2017.
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Le groupe chinois Synutra inaugure une usine de lait infantile à Carhaix. Une deuxième phase est attendue, exemple d'une vision de long terme des industriels chinois en France.
Cedric's insight:
Et aussi : Accords à la chaîne
Sur www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0211332135591-accords-a-la-chaine-2030688.php A côté de la tour de séchage de Carhaix, Sodiaal a entamé la construction d'un atelier de déminéralisation du lactose, un investissement de 16 millions d'euros. La poudre de lactosérum obtenue sera livrée à Synutra. Le groupe chinois a également passé un accord avec Les Maîtres Laitiers du Cotentin, qui sont entrain d'investir 114 millions d'euros dans une laiterie en cours de construction dans la Manche. Une partie des volumes traités, soit 150.000 tonnes de lait sous forme de briquettes par an, seront destinés au numéro trois de la nutrition infantile en Chine. Dernier fournisseur, l'usine Candia près de Saint-Etienne approvisionnera également en briquettes de lait Synutra en Asie .
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Les travaux du futur atelier de déminéralisation de lactosérum de la société Eurosérum ont démarré le 20 juillet à Kergorvo à Carhaix. Cet atelier, qui sera approvisionné par les fromageries Entremont de Bretagne, va permettre d'alimenter l’usine Synutra. Le bâtiment devrait être terminé en juillet 2017. Les équipements de process seront ensuite installés et testés avant les premières livraisons à Synutra prévues en janvier 2018, ont indiqué ce vendredi, les responsables d'Eurosérum, filiale de Sodiaal, à l'occasion d'une visite du chantier.
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Après l’épisode Lactalis et avant la mise en place du mécanisme de soutien à la baisse de production, des éleveurs livrant Sodiaal Bretagne Ouest ont rencontré les responsables de leur laiterie pour en savoir plus sur les mois à venir.
Cedric's insight:
Correction des prix Sodiaal Bretagne est : Prix A août et septembre = 270 € (cf. https://twitter.com/prixdulait/status/774342085864456192 @prixdulait)
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Candia, Entremont, Cœur de Lion… Autant de marques fortes dont les consommateurs ignorent qu’elles sont issues du monde de la coopérative agricole. Toutes sont détenues et exploitées par le groupe coopératif Sodiaal. Une entreprise florissante, mais qui, en dépit de ses succès, ne fait pas forcément la joie de ses sociétaires. Les agriculteurs qui en détiennent les parts sociales avaient déjà donné de la voix en novembre. Au plus fort de la crise du lait, ils s’étaient insurgés que la coopérative ne paie pas mieux leur production et s’aligne plutôt sur les cours mondiaux.
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Dans le centre de la Bretagne, l’entreprise chinoise Synutra bâtit une usine de lait en poudre. Emplois, débouchés pour les producteurs locaux, le projet se veut le symbole du renouveau d’une région sinistrée. Pourtant, le gigantisme industriel qu’il met en oeuvre pourrait sonner le glas des petites fermes.
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Après le lait, les consommateurs souhaitent élargir leur gamme de produits « solidaires ». Souhaitant travailler avec une coopérative, leur choix s’est porté sur le numéro un français. Sodiaal a accepté d’entrer dans cette démarche, en fabriquant un beurre sous licence de marque avec le lait de ses adhérents. Le lancement est prévu avant l’été. « Nicolas Chabanne nous a proposé une démarche intéressante, confirme Damien Lacombe, président de Sodiaal. Pour nous, c’est un moyen d’améliorer la valorisation pour les adhérents. » « Ce produit phare sera créé en collaboration directe avec les producteurs de la coopérative, à un juste prix déterminé en collaboration directe avec eux », explique Nicolas Chabanne. Le cahier des charges sera élaboré à partir des par les choix des consommateurs via un questionnaire interactif – actuellement en préparation – et validé par les éleveurs.
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La section laitière de la Coordination rurale s’étonne des méthodes de communication de la coopérative auprès de ses adhérents. Elle demande plus de transparence sur les choix stratégiques.
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Damien Lacombe, président de Sodiaal, est intervenu dans le Morbihan en décembre dernier. Il a laissé plusieurs questions sans réponse ou n’a apporté que des réponses incomplètes. La FDSEA Morbihan réagit : - Les coopératives ont-elles joué le jeu de l’étiquetage ? - Vers une stratégie commerciale collective ? - Plus de lait A, moins de B ? Quid des organisations de producteurs ? - Quelle attitude syndicale adopter dans les prochaines semaines ?
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La mission prioritaire de Jorge Boucas sera d'« augmenter fortement » la rentabilité de Sodiaal jusqu'à 5 % au moins contre 2,36 % en 2015. Mieux lotie que la moyenne des coopératives françaises, Sodiaal est deux fois moins performante que celles de l'Europe du Nord. Les poids lourds néerlandais, allemands, danois ont pour atout d'être plus gros, dominants sur leur marché national et internationalisés de longue date. L'internationalisation est la deuxième mission de Jorge Boucas, mais elle sera fonction de la hausse de la rentabilité. L'homme devra doubler le chiffre d'affaires hors UE de 10 % à 20 % du total (5 milliards d'euros) en trois ans. ...
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La coopérative laitière Sodiaal a annoncé vendredi la nomination de Jorge Boucas, précédemment président du directoire du groupe d'agrochimie et d'agroalimentaire Roullier, au poste de directeur général de la coopérative, en remplacement de Frédéric Rostand. Jorge Boucas prendra ses fonctions à compter du 1er février 2017 et "aura pour mission de mener à bien le nouveau projet stratégique de Sodiaal destiné à emmener le groupe dans une nouvelle étape de son développement", précise le communiqué du groupe.
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Une centaine de producteurs laitiers manifestaient devant l'usine Yoplait du Mans pour réclamer une hausse du prix d'achat du lait par la coopérative.
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Ils ont bloqué l'entrée de l'usine grâce à des tracteurs. Une centaine de producteurs laitiers ont manifesté ce mercredi soir devant l'usine Yoplait (groupe Sodiaal) du Mans. Ils réclament une hausse du prix d'achat du lait par la coopérative. Ils réclamaient 80 euros supplémentaires par 1 000 litres de lait afin de pouvoir enfin « vivre de leur métier ».
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![Sodiaal doit faire mieux, beaucoup mieux ! [communiqué FRSEA/JA Ouest] | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it](https://img.scoop.it/6W-o6abqKNYY4dmSmJHk7Dl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
Dans un communiqué du 25 octobre, les syndicats estiment que les prix A et B, proposés par Sodiaal, doivent être revalorisés pour novembre et décembre.
Cedric's insight:
Et aussi : Le syndicalisme s'en prend à Sodiaal
Les annonces de prix de Sodiaal pour la fin de l'année (275 €/1.000 l en prix de base A pour novembre, 263 en B, 285 en A pour décembre) déclenchent l'ire de la FRSEA et des JA de l'ouest. Sur http://www.prosdulait.fr/actualites-eleveur-laitier/bretagne-le-syndicalisme-s-en-prend-a-sodiaal-114959.html Selon l'observatoire du prix du lait de l'Eleveur laitier, Sodiaal serait à 281 et Lactalis à 283,7 (prix de base avec la prime de froid).
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VIDEO : Patrick Bresdin, le directeur de Yoplait au Mans est l'invité de France Bleu Maine pour les 50 ans du site.
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Le site de Yoplait du Mans fabrique les paniers de Yoplait, Perle de lait, Yopa, Calin, et la crème fraîche. Dans les années 80, il y avait plus de 1.000 salariés. "Il faut aujourd'hui pérenniser le site et les 350 salariés" nous dit Patrick Bresdin. "Notre travail va consister à encore développer la production. Le site fait 100.000 m2 avec une surface bâtie de 35.000m2. Il n'est pas question de multiplier les lignes de production" selon le directeur, en revanche, "on investit régulièrement sur l'amélioration des nos différentes recettes; ce sont des produits qui évoluent tous les ans. il y a par exemple des nouveaux parfums, on travaille aussi sur la naturalité. Le lait est 100% français. "Nous consommons 4.5 millions de litres de lait par semaine et ce lait vient de 360 producteurs de la région".
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En Haute-Garonne, dans le Tarn-et-Garonne et dans la Loire, la Confédération paysanne accuse les entreprises laitières de payer « en dessous des coûts de production tout en continuant à faire des bénéfices considérables ».
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Une délégation d'agriculteurs s'est invitée à Sodiaal pour mettre un peu la pression sur la coopérative. Résultat, tout le monde est d'accord mais ça ne fera pas augmenter le prix. 280 € les 1 000 litres En début d’année, le prix chez Sodiaal était de 300 € les 1 000 litres de lait. Il est aujourd’hui à 270 €. « On garde un pilotage à 280 € sur l’année », pointe Jean-Paul Prigent. Est-ce un prix suffisant pour continuer à produire ?
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