Vous avez dit Digiferme ? Une Digiferme® est un site (une ferme) où les acteurs du numérique (instituts de recherche, start-ups, entreprises…) ont la possibilité de venir tester leurs outils et prototypes, les corriger, les rendre plus performants, plus précis, afin de démontrer leur opérationnalité, leur efficacité et surtout leur utilité, avant une mise sur le marché.
La demande des éleveurs pour les outils monitoring ne cessent de se développer. Parfois, considérées par le passé comme des gadgets de luxe, les innovations continuelles ont nettement amélioré leurs performances, cela parallèlement aux capacités croissantes de leurs terminaux : smartphones, tablettes et ordinateurs. Aujourd’hui, ces petits miracles de technologies, deviennent indispensables dans le quotidien des éleveurs, c’est vrai pour les outils monitoring de détections des vêlages et en plein boom pour les détecteurs de chaleurs.
Savez-vous que la gentille Marguerite que l’on nous montre encore dans les pubs pour le bon lait est en fait une vache hyper connectée avec au cou son boitier à la place de la cloche que portait sa maman ? On le sait, nos éleveurs souffrent et leur secteur est obligé de se révolutionner s’il veut survivre à la concurrence sauvage et à la fin des quotas laitiers. Une des pistes pour sauver le métier ? Le numérique !
La crise actuelle du lait est le symptôme d’une crise agricole bien plus profonde. Pour Jérôme Monteil, directeur général de la FNCUMA, l’agriculture française doit se digitaliser, si elle veut continuer à avoir sa place dans la compétition internationale.
Une nouvelle carte numérique interactive montre la géolocalisation des producteurs laitiers britanniques qui produisent du véritable ‘ice cream’ laitier. La carte est conçue pour connecter le public avec les producteurs locaux de crème glacée laitière et aider les gens à découvrir les produits laitiers britanniques de haute qualité, ainsi que l’histoire unique de chaque producteur.
« Avec la volatilité du marché qui est maintenant la norme au Royaume-Uni et dans toute l'industrie laitière mondiale, il est bon de mettre en évidence la façon dont certains agriculteurs ont décidé d'ajouter de la valeur au lait sur ferme. »
Le site australien, beef central publie un article de James Nason sur l’état des lieux du numérique pour les exploitations animales australiennes. Il mentionne des innovations déjà adoptée par les exploitations : le systéme de tri et de pesée automatique, les systémes de suivi du troupeau, les clôtures virtuelles…
Eddy RODRIGUEZ, originaire de la province de Córdoba, est le fondateur de l’application mobile Tambero.com. Cette application permet aux producteurs laitiers d’optimiser la gestion de leurs exploitations et d’obtenir de meilleurs résultats en termes de production de lait par animal. L’application est utilisée par 55 000 exploitations à travers plus de 200 pays. Celle-ci est actuellement gratuite et disponible dans plusieurs langues, pour les mobiles, tablettes et ordinateurs portables. Avec cet outil, le fondateur met la technologie au service des exploitants laitiers. Il est à noter que Tambero.com fait partie du cercle des 12 startups, qui recevront le soutien financier et technologique de ‘’Microsoft Affordable Access Initiative’’
Au niveau des machines high-tech, les éleveurs sont les plus motivés pour investir dans les outils connectés. L’équipement dans des systèmes électroniques de surveillance des troupeaux passerait de 22 à 42 % des élevages d’ici à 2020, tandis que le robot gagnerait 32 % des structures laitières contre 21 % aujourd’hui parmi les fermes interrogées. En grandes cultures, l’essentiel de l’investissement se concentra autour des stations météo connectées (27 % des exploitations en 2020), la télématique et le transfert de données entre les machines et le PC de l’exploitation (27 %), et, enfin, les dispositifs de détection des besoins en fertilisation (22 %). Le drone agricole restera cantonné à la prestation de service, moins de 5 % des agriculteurs envisageant d’en faire l’acquisition.
Eleveur laitier et allaitant dans l’Oise, Benoit Gille a essayé durant quatre mois les solutions de monitoring de Médria : Heat’Phone, Feed’Phone et Vel’Phone. Démonstration du capteur température pour la détection des vêlages.
A Douai, la startup Gènes Diffusion commercialise elle aussi des boitiers analysant l’activité des troupeaux. « 210 000 points d’information sont récoltés chaque année sur une vache et comparés à la moyenne des autres animaux », assure la société. La Heatbox permet notamment de détecter le moment optimal pour une insémination. « La hausse de température ne dure parfois que de quelques minutes » , témoigne une jeune agricultrice équipée de l’appareil.
Chez Biopic, une autre jeune pousse française, les capteurs sont directement implantés sous la peau de l’animal et alimentés par une biopile qui transforme le glucose en énergie électrique. Pour deux euros par vache et par mois, le propriétaire peut là encore avoir accès à un tableau de bord nommé “Farm Cloud Service” avec tous les paramètres du bovin...
Au cœur d’une société française toujours plus connectée, les tendances et façons de consommer ont profondément évolué au cours de ces dernières années.
Depuis quelques années, Guillaume Briend, ingénieur projet chez Agretic, fait se rencontrer les besoins du monde agricole et des technologies du numérique pour la région Bretagne.
Sur les réseaux sociaux, les agriculteurs en cuma qui utilisent un compte, se connectent en grande majorité plusieurs fois par jour. Cependant, il ne représente qu’un tiers des agriculteurs que la rédaction a sondé.
Jérémie WAINSTAIN (Directeur Général de The Green Data) a expliqué la révolution numérique et digitale qui gagne le milieu agricole. Quels sont les enjeux
L'industrie laitière est à l'aube d'une révolution propulsée par la technologie et les données. Les fabricants d'équipements laitiers apportent des systèmes automatisés plus sophistiqués sur le marché. Ce niveau d'autonomie ne fournit pas seulement l'efficacité du travail. Ces systèmes vont gérer l'alimentation et les besoins alimentaires du bétail, surveiller le rendement de chaque animal et ajuster automatiquement l’alimentation pour maximiser la production de chaque animal dans le troupeau. Ce sera au tour des éleveurs d'apprendre, répondre et ajuster leurs opérations en temps réel pour optimiser leur activité. Tout cela fait partie d'une tendance mondiale connue sous le nom de l'industrie 4.0 ou la quatrième révolution industrielle….
Cedric's insight:
La nature automatisée de la prochaine génération d'infrastructure laitière permettra l'apprentissage automatique et l'analyse prédictive. Elle permettra d'optimiser les opérations au niveau micro en faisant des ajustements automatiques, que l'agriculteur n’aurait jamais trouvé. Bien que les gains soient minimes, ils auront un impact cumulatif important. La vraie puissance des données est dérivée de la capacité d'une organisation à interroger plusieurs ensembles de données et à les réunir. Les agriculteurs peuvent alors profiter de leur mise en commun et des expériences d'apprentissage combinées.
La place des objets connectés s’élargit sur les exploitations. Croiser les multiples données issues de ces objets peut être opportun pour la prise de décision. « De nouveaux enjeux, de nouvelles attentes.…
Cedric's insight:
Les données appartiennent à l’éleveur Sur les robots, les données collectées sont aujourd’hui considérables. « Chaque traite peut générer 200 informations. Sur une exploitation, le robot fournit 30 millions de données par an », chiffre Guillaume Chabra, de chez Lely. « Il faut trouver la donnée qui servira à l’éleveur. Et une donnée seule perd de sa valeur. Pour lui donner un sens, elle peut être partagée, comparée à l’historique… », complète Édouard Alix, de chez Delaval. Mais les constructeurs s’accordent à dire que les données appartiennent à l’éleveur. « À eux de dire s’ils veulent les partager. »
Agri’Up et le Village by CA Normandie ont été lancés aujourd’hui par le Crédit Agricole Normandie, la Chambre régionale d’agriculture de Normandie, le Pôle TES et Agrial. ...
Ce programme unique en Europe est issu de la coopération de ses quatre fondateurs complémentaires. Situé à Colombelles sur l’ancien site de la SMN, au cœur de l’écosystème d’innovation en région, il vise à soutenir de jeunes entreprises qui proposent des solutions innovantes dans le domaine de l’agriculture connectée.
L’omniprésence du smartphone et ses fonctionnalités grandissantes présentent de nombreux intérêts. Allié aux objets connectés, il va pouvoir faciliter encore la vie des agriculteurs. Des objets connectés peuvent d’ores et déjà rendre service aux agriculteurs. Les ingénieurs d’Adventiel ont imaginé l’utilisation de beacons, petits capteurs …
Une start-up innovante dénommée Copeeks vient tout juste d'être constituée à Lannion. En associant l'objet connecté et le multimédia au domaine agricole...
Anticiper les problèmes des animaux : « Toutes ces données, aujourd'hui dispersées seront ainsi rassemblées, ce qui permettra à l'exploitant de pouvoir anticiper des problèmes de santé, de poids, ou de comportement d'un animal. Le système que je mets au point a pour ambition de faire des constats visuels à distance et de prendre des décisions. Le temps passé dans les multiples déplacements quotidiens, qui ont un coût, sera ainsi réduit. L'exploitant agricole pourra ainsi gagner en performance et en efficacité ».
Les boiteries affectent de façon importante la santé des vaches laitières. Des capteurs associés à une modélisation du comportement des animaux, ont permis de détecter les boiteries à différents stades d’évolution. Ces travaux marquent les prémices dans la mise au point de systèmes automatiques contribuant au maintien des troupeaux en bonne santé.
Tous les piliers de l’ère de la mobilité étaient présents lors du Mobile World Congress 2016...
C’est ainsi que j’ai découvert un cas de figure édifiant, appelé L’Internet des vaches, de l’entreprise Fujitsu. Fujitsu a développé un service SaaS, sous Microsoft Azure, qui lit et analyse les données d’un podomètre spécialement désigné pour être fixé à la patte d’une vache. Ce podomètre permet de détecter précisément la période de chaleurs de la vache, ou encore son taux de fécondité, afin de déterminer le meilleur moment pour l’inséminer...
Au Mobile World Congress de Barcelone, Fujitsu a présenté GyuHo, un programme d’élevage de vaches… connectées. Grâce à des podomètres et au cloud, les éleveurs peuvent augmenter l’efficacité de leur production de bétail et prévenir certaines maladiers. Après les smartcities, les smartfarms...
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