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La tension monte entre les distributeurs et leurs fournisseurs à l'approche du terme des négociations. Cinq jours après que Jean-Philippe Girard, président de l'Association des industries alimentaires (Ania), a dénoncé au micro de France Info les demandes de la grande distribution de baisses de tarifs comprises entre 2 % et 8 %, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a répliqué vendredi par voie de communiqué.
Au nom des enseignes qu'elle représente - les Auchan, Carrefour, Casino et autres Cora -, la FCD appelle « solennellement les industriels, notamment laitiers, à faire preuve de transparence, en appliquant, comme l'ont demandé les ministres, les dispositions de la loi dite "Sapin II", qui prévoit l'inscription, dans les conditions générales de vente, du prix de référence payé aux producteurs ».
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Jean-Philippe Girard, le président de l’Association des industries alimentaires (Ania), a affirmé le 13 février 2017, que les distributeurs demandent des baisses de tarifs comprises entre 2 % et 8 % dans le cadre des négociations annuelles. « c’est inquiétant. On voit le lait qui a progressé de 30 %, les oranges de 50 % et en face des acheteurs qui disent : “Écoutez, nous, ce n’est pas notre problème, on veut le même prix que l’an passé” »
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Avant la fin du mois, les deux parties doivent trouver un compromis. Les distributeurs discutent avec les sociétés agroalimentaires pour revoir les prix auxquels ils achètent leurs produits. Les éleveurs, inquiets, suivent ces négociations avec intérêt.
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Les éleveurs ont fait des efforts :
JA rappelle que les éleveurs français et européens ont fait des efforts pour réduire la production et alléger le marché.
Il demande aux industriels de faire preuve de transparence « pour que les relations commerciales se déroulent dans de bonnes conditions ».
« Les industriels doivent indiquer lors des négociations avec leurs distributeurs, les prix payés à la production, dans l’esprit de la loi Sapin 2 », assure JA, faisant ainsi écho à la demande formulée par Système U hier. « Si le 28 février prochain nous constatons des prix de vente identiques à 2016, nous saurons, nous, prendre nos responsabilités. »
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Les sociétés françaises se heurtent au refus de hausses tarifaires des distributeurs. Dans les autres pays européens, les prix aux industriels ont été revalorisés.
« Partout en Europe, les distributeurs ont accepté de payer leurs fournisseurs de produits laitiers plus cher depuis la fin de l'année. Sauf en France », souligne Gérard Calbrix, l'économiste de l'Association de la transformation laitière française (Atla).
En Allemagne, le plus gros concurrent de l'Hexagone dans le secteur laitier, les enseignes ont consenti dès octobre une hausse de 30 % sur le prix du beurre aux industriels pour prendre en compte la très vigoureuse reprise du marché mondial. Hausse historique outre-Rhin (la dernière de cette importance remonte à 2007 !) répercutée sur le consommateur.
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Dans leur « plaidoyer », les transformateurs laitiers privés se placent comme défenseurs des producteurs. Ils demandent une augmentation des tarifs au vu de la conjoncture.
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L’Ania, Association nationale des industries alimentaires, tire la sonnette d’alarme ce 31 janvier 2017.
Pourquoi ?
À cause des pressions que subissent ses adhérents pris « en tenaille » entre « la montée significative des prix des matières premières agricoles et la poursuite de la guerre des prix de la grande distribution ».
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Depuis la crise cet été, liée à la chute des prix du lait, les bouteilles dites « équitables » se multiplient dans les rayons. Nous avons voulu savoir lesquelles bénéficient le plus aux éleveurs.
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Selon Teagasc, la marge nette sur la ferme laitière irlandaise moyenne devrait atteindre entre 1 250 et 1 400 euros en 2017, contre 795 € en 2016 soit une augmentation de 58 à 78%. Cette prévision est basée sur une hausse de 15 à 20% des prix du lait, de 6% de la production laitière et sur une superficie de 3% supérieure à celle de 2016 (soit une production de lait / ha qui augmentera de 3%). Les coûts à la ferme, à l'exception du carburant, devraient afficher peu de changement par rapport à 2016. Teagasc suppose également que ce lait supplémentaire sera produit à un faible coût marginal, ce qui contribue à la marge nette / ha plus élevée atteinte.
(Graphique: Produit brut moyen et marge nette / ha pour 2012-2017)
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Parmi les élevages de vaches laitières de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, ceux qui ferment le silo de maïs au printemps pour profiter de la pousse de l’herbe ont une marge brute de 220 €/1 000 litres contre 201 € pour ceux qui distribuent du maïs tout au long de l’année. De même, les élevages en robot de traite qui pâturent tirent un peu plus de marge par volume de lait que ceux qui n’ont pas accès aux prairies.
un indicateur de marge laitière adapté à la volatilité Le secteur laitier est soumis à une forte volatilité des prix qui occasionne des crises récurrentes de revenu au niveau des exploitations. Cette volatilité des prix concerne aussi bien les produits que les charges, avec des évolutions qui ne sont pas toujours synchrones. La fréquence et l’ampleur des retournements de conjoncture nécessitent de disposer d’indicateurs plus précoces et réactifs que les constats réalisés a posteriori avec les bases de données comptables (RICA par exemple). L’Institut de l’élevage met à disposition des acteurs de la filière un indicateur de marge laitière directement dérivé de l’IPAMPA Lait de vache qui permet de mesurer, depuis 1997, l’évolution du prix du panier de charges typique des exploitations laitières spécialisées.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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La transformation des produits bio connaît un boom de 15 % en 2015, révèle la nouvelle étude de Natexbio, alors que le secteur agroalimentaire conventionnel reste atone. Les enseignes bio voient aussi leur chiffre d’affaires grimper de 14 % en 2015, et profitent des marges intéressantes sur le bio.
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Quelle différence en quelques mois !
En mai et Juin, le prix américain « tous laits » a chuté en dessous de 15 $ et le coût d'alimentation a grimpé à 9 $, soit une marge laitière de 5,76 $ / quintal. Cela a déclenché les paiements d'indemnisation les plus importants jamais réalisés du programme de protection des marges laitières (MPP).
L'USDA vient d’annoncer pour Août un prix du lait de 17,10 $ et un coût d'alimentation de 7,84 $, soit une marge de 9,26 $ MPP. En d'autres termes, en seulement quelques mois, les prix du lait ont augmenté de plus de 15%, les prix des aliments ont chuté de 12%, et la marge a bondi de 46%.
La marge de Juillet était de 7,59 $, donc la marge moyenne pour Juillet-Août est de 8.43 $ / quintal. Résultat: Aucun paiement d'indemnisation MPP pour la période.
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La FNPL appelle les acteurs de l’aval à la décence et condamne ce jeu de dupes qui n’est pas digne de la situation catastrophique vécue par les éleveurs de lait depuis deux ans.
La FNPL constate que la baisse du prix du lait suite à une mauvaise conjoncture ne fait jamais l’objet de tant d’interrogations dans son application par les entreprises laitières. Les années 2015 et 2016 en sont hélas la preuve ! En France, la baisse du prix du lait est toujours automatique alors que sa hausse est toujours hypothétique !
Au résultat, c’est toujours le producteur, premier maillon de la chaine alimentaire qui trinque.
Pour la FNPL, le prix du lait de 2017 doit tendre vers son niveau de 2014. Les distributeurs doivent prendre en compte ce besoin vital d’oxygène des producteurs de lait après deux ans de crise. La déflation des produits laitiers est inacceptable.
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Les producteurs demandent des comptes à la grande distribution qui continue d’appliquer des promotions supérieures à 30 %, à l’encontre de la loi Sapin 2.
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Les producteurs laitiers de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs de la Manche constatent des produits laitiers bradés jusqu'à 50 % dans une grande surface de Saint-Lô (Manche).
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Souhaitant s’assurer du bon déroulement des négociations en cours, Michel Sapin et Stéphane Le Foll ont réuni le comité de suivi des relations commerciales ce matin, le 9 février 2017. Le monde agricole, l’industrie agroalimentaire, et la distribution avaient rendez-vous ce matin avec Michel Sapin et Stéphane, pour faire le point sur le déroulement des négociations commerciales annuelles qui s’achèveront le 28 février.
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Les négociations commerciales 2017 en cours entre industriels laitiers et distributeurs, qui doivent aboutir avant fin février, semblent mal engagées entre les deux parties qui se renvoient la balle.
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Les FDSEA de l’Ouest demandent aux laiteries de penser « prix » avant de penser « volume ». Et elles annoncent que dans les actions à venir, elles cibleront les marques et distributeurs qui ne joueront pas le jeu des négociations commerciales.
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La Cour de cassation a confirmé, le 25 janvier 2017, la condamnation du Galec, groupement d’achats des centres E. Leclerc, à rembourser à ses fournisseurs 61,30 M€ de remises de fin d’année.
Une décision saluée par les entreprises agroalimentaires et les coopératives.
Cet arrêt confirme que la construction du prix auquel les enseignes achètent les produits de leurs fournisseurs est bien sous le contrôle du juge.
Toute obligation prise par les deux parties doit avoir une contrepartie ou une justification, indiquée dans une convention écrite.
La grande distribution ne peut donc plus demander à ses fournisseurs de participer financièrement à des opérations de promotion, si ces opérations n’ont pas lieu ou si les sommes demandées sont trop importantes. Cette pratique peut désormais être sanctionnée au titre d’un déséquilibre significatif.
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Dans le secteur agroalimentaire, la formation des prix entre l’amont agricole, l’industrie alimentaire et la grande distribution, constitue un facteur de rentabilité très important : la part des achats amont représente près de 55 % du chiffre d’affaires dans l’alimentaire contre environ 40% dans le reste de l’industrie manufacturière. Extrait de la note de conjoncture de janvier de l’Ania.
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Sur 100 euros de consommation alimentaire des ménages, l’agriculture ne capte que 6,8 euros de valeur ajoutée, constate l’Observatoire des prix et des marges. Dans sa dernière note de décembre, l’Observatoire calcule ainsi que dans 100 euros de consommation alimentaire – restauration incluse – les produits agricoles domestiques représentent 13,5 euros et les valeurs créées en aval, 67 euros (chiffres 2012).
10 % de la valeur ajoutée induite : Voilà pour la part agricole, mais quid de la valeur ajoutée pour le secteur ? La prise en compte nouvelle de la restauration fait apparaître des résultats plus serrés qu’auparavant : sur 100 euros de consommation alimentaire des ménages, l’agriculture ne capte que 6,8 euros de valeur ajoutée (contre plus de 8 euros avant). Cela représente 10 % de la valeur ajoutée induite dans toutes les branches de l’économie nationale (qui pèse 65,7 euros sur nos 100 euros). Les industriels captent de leur côté 11,5 € (soit 17,5 % de valeurs ajoutées induites).
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Selon les prévisions de production, les prix à la production et les coûts des intrants, les marges des produits laitiers devraient s'améliorer en 2017 par rapport à cette année.
Le rapport de Teagasc prévoit une marge nette moyenne sur les fermes laitières irlandaises de 10.5c / l ou 1.198 € / ha en 2017.
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Aide à la lecture : sur 100 € de dépenses alimentaires nationales, 61 € constituent les valeurs ajoutées, c’est-à-dire une rémunération brute du travail et du capital, dont 8 € dans l’agriculture française et 53 € dans les autres branches, principalement le commerce et les services.
Avec l’allègement des interventions de la politique agricole commune et le poids croissant des pays émergents sur les marchés mondiaux, les prix agricoles sont devenus plus volatils. Cette situation nouvelle a ravivé les questions sur les écarts entre prix agricoles et prix alimentaires. C’est dans ce contexte et pour éclairer ces débats que la loi de modernisation de l’agriculture de 2010 a créé l’OFPM.
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Le conseil spécialisé pour les filières laitières de FranceAgriMer, a engagé depuis un an, des travaux pour élaborer un indicateur simple et fiable, reconnu par tous les représentants de la filière.
Au terme de cette phase de concertation, l’indice Milc (Marge Ipampa lait de vache sur coût total indicé) élaboré par l’Institut de l’élevage, en indice national, indifférencié, mensuel et sur 12 mois glissants, a été présenté lors du conseil spécialisé du 26 octobre. Il sera, à présent, diffusé dans le tableau de bord hebdomadaire « produits laitiers » de FranceAgriMer.
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