Après le succès de son lait équitable, «C'est qui le patron ?» va, en partenariat avec France 5, lancer du beurre, des steaks hachés ou encore des yaourts.
Un transformateur et deux distributeurs : «Cœur de Normandy», c’est un triptyque. Tout d’abord, des producteurs qui s’engagent dans les bonnes pratiques d’élevage mais qui s’engagent aussi à assurer la promotion de la marque jusque dans les linéaires des magasins. Ils seront d’ailleurs rémunérés pour cela.
C’est aussi un transformateur, «les Maîtres Laitiers du Cotentin, partenaire de l’opération et qui nous épaule».
Dernier maillon de ce cercle qui se veut vertueux, la grande distribution, à travers deux enseignes, Intermarché et Carrefour.
Lors de la foire agricole de Battice, une coopérative laitière a été créée. Elle doit aider des éleveurs à pérenniser leurs exploitations familiales.
Cette coopérative est dédiée à une filière laitière durable et surtout équitable. Il s’agit d’un pas supplémentaire dans la concrétisation d’un projet remontant à 2010. A l’époque, dans le cadre du plan Marshall 2.vert, la fromagerie Herve-Société et le Centre de recherches agronomiques de Gembloux avaient planché sur des produits préparés au départ de lait de vaches pâturant un grand nombre de jours. On rumina cinq ans, au bout desquels, en 2015, allait naître la filière « Marguerite Happy Cow ».
Au bout du compte des démarches nouvelles et constructives ont fait prendre conscience aux citoyens du vrai prix des produits agricoles. Fairefrance avec son lait équitable (créé en 2013) et « la marque du consommateur » avec « C’est qui le patron » (créé en 2016) ont initié une démarche cohérente – depuis le producteur jusqu’au consommateur – sur la chaîne de valeur...
Lille : Les producteurs de lait manifestent sur la Grand-Place. Pour sensibiliser le consommateur sur la crise que traverse la filière lait, les producteurs passent la journée sur la Grand-Place de Lille. « Une manifestation positive », promettent-ils. « On ne peut pas toujours aller balancer du fumier devant les grandes surfaces. »
Après le lait chocolaté, le fromage ou la glace, la coopérative Faircoop a profité de la Foire agricole de Libramont pour présenter le 10e produit de sa gamme. Une capsule de lait concentré pour agrémenter votre café...
Le discounter Aldi va proposer sur ses rayons du lait dit équitable, vendu sous l’appellation FAIRMILK au prix de 1.49 fr. le litre. Selon la chaine de magasins, ce produit assure des conditions équitables à la fois pour les fermiers, les animaux et les consommateurs.
Ce lait sera acheté 70 centimes au producteur, soit cinq centimes de plus que le prix indicatif recommandé par l’interprofession du lait (65 ct/litre), et 18 centimes de plus que prix réellement payé en avril 2017 (52 ct/litre selon l’Office fédéral de l’agriculture, pour le lait non transformé). Il reste néanmoins en dessous du prix de 1 fr. par litre qui, selon certains éleveurs, serait nécessaire pour que la production de lait soit rentable.
Pour un litre de Fairmilk acheté, c'est donc 47% du prix payé par le consommateur qui termine dans la poche du producteur (70 centimes sur 1.49). Soit tout juste un peu plus qu'avec un litre de lait standard entier et pasteurisé (52 centimes sur 1.15 fr., soit 45%).
En 2012, en pleine tourmente Entremont, une cinquantaine de producteurs décide de ne pas signer chez Sodiaal et se lance dans l'aventure "Lait Sprit d'Ethique". La Sica créée collecte le lait et le vend au prix "spot". En 2016, 7 millions d'euros sont investis dans une ligne de lait UHT. Terra a rencontré des producteurs qui parlent aujourd'hui d'un "désastre économique et humain", mais aussi les responsables de la Sica qui espèrent que les mauvaises années sont derrière eux. Le projet peut-il encore rebondir alors qu'un tiers des producteurs souhaiterait se retirer ?
Cedric's insight:
"C'est une souffrance terrible" Hervé Leroy, président de la Sica Lait Sprit d'Ethique, accompagné de Marie Hélène Michard, de Franck et Laurent Laviec, jeunes associés d'un Gaec m'ont donné rendez-vous mardi dernier à Pleyber Christ. Ils restent persuadés du bien fondé de leur démarche et envisagent l'avenir avec un relatif optimisme : "Il faut que ça marche". "Ceux qui veulent partir peuvent partir" (...à la condition bien sûr de trouver une laiterie NDLR). "Les dernières années ont été terrribles à vivre. Nous sommes maintenant sortis du marché libre (spot), la situation se redresse. Le plus dur est maintenant derrrière nous. Pour nous tous, cette situation est une souffrance terrible". Les plus jeunes soulignent que la plupart des producteurs ont souffert en silence, sans l'aide de personne. Hervé Leroy, le président conclut sur une boutade : "C'est vrai que nous avons développé une forme de paranoïa, mais aussi une capacité à survivre en milieu hostile !".
Ancienne directrice de Max Havelaar Suisse, la Bulloise Paola Ghillani prépare un projet-pilote en Suisse Romande. Alors que la mondialisation fait des ravages chez les paysans suisses, le moment est venu, selon elle, de rétribuer dignement leur travail.
Consommer autrement et de manière responsable, c'est possible. La marque du consommateur le prouve en proposant une brique de lait équitable qui s'est déjà vendue à dix millions d'unités en six mois. Son cahier des charges et son prix – assurant une juste rémunération aux producteurs – ont été fixés par des consommateurs.
Avec sa production d'origine française, le concept est en forte croissance. Les éleveurs veulent l'étendre à d'autres catégories de produits. ...
« La marque, indique Adrien Lefèvre, vice-président de FaireFrance, est présente dans 7.500 supermarchés et hypermarchés d'enseignes comme Lidl, Carrefour, Leclerc et Intermarché. Nous avons déjà distribué 15 millions de litres. »
Pour lutter contre la crise agricole et tenter de se dégager un revenu, des agriculteurs sarthois ont lancé leur propre brique de lait... Elle s'appelle Equilait.
Un lait produit, transformé et conditionné en Normandie, tel est le contenu de la nouvelle brique Cœur de Normandy. Cette marque collective d’éleveurs de la Manche sera lancée le 8 septembre dans le cadre de la foire de Lessay.
Un partenariat gagnant/gagnant : Cette nouvelle brique ne passera pas inaperçue dans les linéaires des grandes surfaces (Carrefour et Intermarché pour commencer). Sur un emballage blanc, le Mont-Saint-Michel et les léopards de la Normandy sont ancrés dans un cœur à moitié bleu, à moitié rouge. Quelques bruns d’herbe font référence à l’alimentation des vaches de Normandie, avec comme slogan
« Choisir nos produits, c’est soutenir notre revenu ». Clairement, l’achat des briques se veut être un acte « solidaire des éleveurs ». Avec le consommateur, les producteurs veulent créer un partenariat gagnant/gagnant, un contrat de commerce équitable.
L’image est belle. Justine, la vache tricolore emblème des éleveurs laitiers de FaireFrance, la marque de lait équitable créée en 2013, s’est élevée ce samedi 26 août jusqu’au balcon du bâtiment de La Voix du Nord. Une manifestation pacifique menée par une vingtaine d’éleveurs pour sensibiliser le grand public à leur action. Rencontre avec Adrien Lefevre, 27 ans, l’un des porte-paroles
Les briques bleues et blanches de la marque Equilait 72 trônent à l'entrée du Leclerc des Fontenelles au Mans. Ce lait est vendu à un prix qui permet aux éleveurs de se rémunérer....
Les 11 éleveurs des quatre exploitations sarthoises (à Thorigné-sur-Dué, Sillé-le-Philippe, Fatines et Vouvray-sur-Huisne) impliquées dans l'aventure restent donc propriétaires de leur lait jusqu'à la vente au distributeur. Ils sous-traitent le transport, les analyses de qualité et la mise en bouteille, effectuée par une laiterie située en Touraine.
2016 a été un bon cru, avec davantage de magasins ayant référencé le Lait équitable, et des ventes qui ont doublé "
"FaireFrance vise à défendre une juste rémunération de notre travail que nous évaluons à 0,45 €/l ". Le lait FaireFrance est conditionné par la Laiterie Saint Denis de l’Hôtel.
Portée sur les fonts baptismaux par une poignée d'éleveurs, en pleine crise du lait des années 2008-2009, la coopérative Faircoop s'est muée en véritable succès commercial pour compter désormais 500 éleveurs coopérateurs de toute la Belgique et plus d'un millier de consommateurs membres.
La coopérative Faircoop, c'est le lait "équitable" demi-écrémé Fairebel, lancé en avril 2010...
Marre de vivre une crise laitière, coincés entre transformation et distribution… Certains producteurs laitiers transforment leur ras-le-bol en énergie, et s'engagent pour construire leur propre filière.
Le succès de cette brique de lait qui permet aux éleveurs de vivre correctement suscite l'intérêt d'autres pays européens, et même des États-Unis. On assiste ainsi à la naissance de la 1ère marque mondiale créée par les consommateurs.
La brique de lait équitablefait des émules à l'étranger notamment en Espagne, Belgique, Grande-Bretagne ou aux États-Unis. «Depuis notre lancement début novembre, douze pays nous ont sollicités pour reproduire notre démarche».
Le juste prix du lait : document diffusé cet après-midi sur France 2. Ce direct débutera dimanche 21 mai 2017 à 14h20
Elle est apparue ces derniers mois dans les rayons de certains supermarchés… Une brique de lait sur laquelle est imprimé le message suivant : "Ce lait rémunère au juste prix son producteur." Le magazine "13h15 les Français" (Facebook, Twitter, #13h15) raconte l’histoire de cette nouvelle brique de lait "équitable", née il y a environ un an à l’initiative d’une poignée de consommateurs. Ils étaient préoccupés par la détresse des éleveurs laitiers en particulier, et par la détérioration de la qualité des aliments en général.
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