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La mondialisation est un processus géohistorique évolutif. L’heure n’est plus strictement à une mondialisation génératrice d’un marché planétaire mis en réseau par des logiques commerciales libérales. Désormais, l’État interventionniste est de retour, les perspectives de remises en place de cadres protectionnistes se précisent et les logiques économiques se régionalisent. Le marché laitier mondial, de par ses propres caractéristiques, en est un excellent révélateur. Or, les choix agricoles de l’Union européenne semblent plutôt ajustés à une vision libérale de l’élevage : suppression des cadres régulateurs de la production, volonté de conquête du marché mondial – notamment chinois –, mise en compétition des systèmes productifs nationaux intra-européens. Dans ce contexte, les concurrences s’exacerbent, au risque de fragiliser certaines économies laitières européennes, notamment celle de la France.
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À n'en pas douter, les éleveurs laitiers, chefs d'entreprises libres et responsables, vont continuer à relever le défi et se réunir de plus en plus nombreux dans les OP pour bâtir sur leur convergence d'intérêts. Dans le même temps, les attentes des consommateurs évoluent vers des produits durables et équitables. Les succès des marques "C qui le patron ?", "Faire France", "En direct des éleveurs" et bien d'autres sont la preuve de ces mutations. L'économie de marché est morte ! Vive l'économie de marché responsable ! Dans cette nouvelle économie, collaborative et équitable, le profit des uns ne peut se faire aux dépens des autres...
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Fragilisée, la filière, autrefois puissance mondiale, cherche son salut sur de nouveaux chemins. Via IDELE Institut de l'Elevage
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En soixante ans, l’agriculture s’est considérablement industrialisée au détriment de la préservation de la Terre et de ses habitants. Entre 1955 et 2013, le nombre d’exploitations agricoles a été divisé par quatre, passant de 2,3 millions à 450 0001. À ce jour, le secteur est responsable de 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine2. Bonne nouvelle : cette situation est loin d’être irréversible comme l’explique François Léger, enseignant chercheur à Agro Paristech...
Cedric's insight:
Et aussi Kaizen 30 : Demain quelle agriculture ? Sur https://www.kaizen-magazine.com/produit/kaizen-30-demain-quelle-agriculture/
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Réflexions et opinions sur la Filière Lait : L'élevage a toujours été soumis aux contraintes du climat, à la dureté ou la générosité de la terre, aux maladies des animaux....
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Catherine Begos est l'épouse de Christian, un éleveur du Finistère, endetté. Dans une lettre publiée par Ouest-France, elle dénonce les grandes surfaces et appelle les consommateurs à soutenir les fermes familiales.
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Alors que l’industrie agroalimentaire veut répondre seule aux besoins du consommateur, la Confédération paysanne propose une orientation des politiques agricoles vers le citoyen, avec une politique tournée vers l’alimentation de qualité.
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« Revendiquer un prix du lait de 320 €/1 000 l alors qu’on sait bien que les coûts de production sont en moyenne plus élevés, c’est mentir et ne pas défendre convenablement notre métier », a renchéri Véronique Le Floc’h, présidente de l’OPL et nouvelle secrétaire générale de la CR, évoquant la ligne du syndicalisme majoritaire.
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L’année 2016 a été éprouvante pour le monde paysan avec une perte de revenu de 26,1% en moyenne. Il y eut des mauvaises récoltes imputables au climat et des prix bas résultant de la mondialisation. Une année 2017 identique serait catastrophique pour la profession agricole et préoccupante pour notre souveraineté alimentaire...
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Directeur de l’école de guerre économique à Paris, Christian Harbulot critique le manque de vision stratégique de la France pour son agriculture. Selon lui, les représentants agricoles doivent dépasser leurs divisions pour que les politiques puissent fixer un cap à la stratégie agricole.
Cedric's insight:
« L’agriculture n’est pas la loi du marché, c’est bien plus que cela. Les Etats-Unis, le principal concurrent de l’Europe, mais aussi la Chine, le Brésil et les autres grands pays agricoles ont défini une vision politique claire et ambitieuse pour leur agriculture. En Europe, les pays membres sont des partenaires qui sont divisés. L’agriculture y est considérée davantage comme un poids plutôt qu’une source de richesse.
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Elles formulent 30 propositions – interdire l’élevage en cage, le gavage ou encore la corrida – à destination des candidats aux élections présidentielle et législatives. Via les documentalistes des Chambres d'agriculture
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«Le problème de la France, c'est qu'on veut deux modèles : celui des grandes exploitations pour rivaliser avec les entreprises étrangères et celui du modèle familial», remarque Emmanuel Vasseneix. Ce dernier qui soutient, dans un même temps, que la distribution a «besoin de différenciation» dans un contexte marqué par une forte concurrence des plateformes de distribution numérique incarnées par la plus célèbre d'entre elles : le géant américain Amazon. Un chiffre inquiétant, cité lors d’échanges, interpelle. Près de 67 % des produits alimentaires seraient issus de 16 multinationales seulement. Cette concentration de l'offre empêche d'entrevoir pour l'heure l'équilibre tant revendiqué à la fois vis à vis des consommateurs et de ceux en amont de la chaîne.
Cedric's insight:
Marque « C'est qui le patron ?» : des résultats prometteurs Lancée fin octobre dernier en partenariat avec la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, la marque « c'est qui le patron ? » semble donner des premiers signes encourageants.
Vendue à 99 centimes d'euros la brique, près de 800 000 tonnes de lait sur 2 millions produites ont d'ores et déjà été vendues à Carrefour en l'espace de 15 jours. « On va ouvrir d'autres points de vente», assure Emmanuel Vasseneix. Relatif à la rémunération des éleveurs, le contrat annoncé a bien été rempli. «La paie de lait du mois d'octobre affiche 388 euros les 1 000 litres pour les producteurs contre 270 euros en moyenne sur l'ensemble du territoire», indique le directeur de la laiterie. Depuis l'annonce de cette campagne de responsabilisation du consommateur, Emmanuel Vasseneix affirme avoir relancé une dynamique positive de consommation du lait en France.
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Les modèles économiques de simulation jouent aujourd’hui un rôle important dans l’analyse des marchés et l’élaboration des politiques économiques, en particulier dans l’agriculture. Ils sont utilisés pour établir des projections sur les quantités et les prix à moyen terme, mais également pour tenter de prédire les impacts, positifs ou négatifs, d’une politique économique sur le fonctionnement des marchés et sur le bien-être des individus concernés. À ce titre, ils jouissent d’un prestige important auprès des décideurs publics et privés, car ils proposent une approche scientifique à des questionnements politiques complexes. Via JJ Grodent |
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Le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, plaide pour une réforme de la Politique agricole commune en phase avec la lutte climatique. Tout en demandant aux Etats d’améliorer la productivité au niveau national.
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Crises de filières en série, désertification des campagnes, questions écologiques... Notre modèle agricole est-il à la fin d'un cycle ? Les modèles plus durables peuvent-ils transformer le monde rural ? A la recherche d’un modèle alternatif, certains proposent de revenir à une approche plus modeste, prônent le circuit court, l’approche raisonnée. Mais est-ce viable dans la mondialisation ? Faut-il vraiment souhaiter le retour des paysans ?
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Depuis des millénaires, c'est elle qui nous nourrit. Elle a même longtemps rythmé les vies d'une grande partie de nos aïeux. Et voilà que depuis une soixantaine d'années, l'agriculture prend un nouveau visage : celui d'une machine industrielle de toujours plus tournée vers l'efficacité immédiate, la production de masse et les rendements sur le court terme. Au passage, elle s'est délestée d'une partie pourtant essentielle de son activité : la préservation de la terre. Saurons-nous réinventer une agriculture pour les siècles à venir ?
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En publiant une analyse sur les mesures d’aides à la réduction de la production laitière, le think tank Momagri estime qu’il faut profiter de la consultation publique sur la réforme de la Pac, lancée le 2 février 2017 pour trois mois, pour défendre le développement d’outils européens de régulation.
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La Fédération européenne des mouvements d’agriculture biologique imagine un seul pilier avec un seul budget, entièrement orienté vers les résultats agroécologiques : les paiements de biens publics représentant 80 % de la dépense européenne à l’horizon de 2034.
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Damien Lacombe, président de Sodiaal, est intervenu dans le Morbihan en décembre dernier. Il a laissé plusieurs questions sans réponse ou n’a apporté que des réponses incomplètes. La FDSEA Morbihan réagit : - Les coopératives ont-elles joué le jeu de l’étiquetage ? - Vers une stratégie commerciale collective ? - Plus de lait A, moins de B ? Quid des organisations de producteurs ? - Quelle attitude syndicale adopter dans les prochaines semaines ?
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Faut-il craindre le CETA, ce traité de libre-échange entre l’UE et le Canada que les eurodéputés doivent approuver ou rejeter dans un mois ? « 20 Minutes » a organisé un débat entre deux experts…
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Comment sauver notre agriculture et nos agriculteurs ? Entre la crise du lait, du porc et du blé, l'année dernière a été très rude. Mais il n'y a pas de fatalité.
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La ferme des mille vaches située dans la Somme sur 8 hectares, aux portes d’Abbeville, a fait couler beaucoup d’encre. Un groupe d’éleveurs de la Manche, membres de la section lait de la FDSEA, a fait le déplacement pour se faire sa propre opinion.
Cedric's insight:
Pas de place pour les faibles :
« Les tailles critiques d’exploitation se situent autour de 200 à 500 vaches laitières. Au-dessus, on spécialise les gens ». Et c’est ce qui se passe pour la ferme des 1 000 vaches, avec à la tête une seule personne qui a le pouvoir de décision « afin d’être réactif » note-t-il. Aujourd’hui, Michel Welter s’interdit d’être dans l’émotionnel. « Il faut avant tout être méthodique. Il faut s’occuper d’un troupeau et non d’un animal. C’est d’autant plus vrai quand le prix du lait est faible ». C’est ainsi qu’après avoir visité des exploitations conséquentes dans d’autres pays, il est revenu avec l’idée de ne conserver que les meilleurs animaux. Il s’est donc séparé de 10 % du cheptel. « Il faut niveler vers le haut et non vers le bas notre outil de production ». Autrement dit, « il n’y a pas de place pour les faibles ». Et ce message n’est pas facile à entendre. Il en est conscient. Pour lui, c’est avant tout une question de culture...
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Selon Jean-Christophe Bureau, professeur d'économie à AgroParisTech, le secteur agricole et alimentaire français devrait s'inspirer des Pays-Bas pour retrouver sa place... D'abord, il faut agrandir les exploitations : les nôtres sont bien trop petites. Ensuite, il faut pousser les agriculteurs à repositionner leurs productions. Comme les produits de base ne leur rapportaient plus, beaucoup se sont spécialisés sur le très haut de gamme et les produits de niche, en mettant par exemple en avant le lien avec le terroir et les AOC. Mais cette stratégie fonctionne mal. D'abord, parce que le consommateur étranger ne comprend rien à nos labels. Mais surtout, parce que ces productions de niche ne correspondent pas forcément à la demande. Nos agriculteurs feraient mieux de s'inspirer des Néerlandais : eux misent sur les produits de grande consommation, et ils mettent le paquet sur la recherche, la transformation et le marketing. Cela leur permet de mettre en avant la qualité et la valeur ajoutée de ce qu'ils produisent. D'ailleurs, certaines filières le font très bien en France, comme celle du sucre.
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À l’occasion de la COP22, le Maroc défend une « initiative » pour permettre à l’agriculture africaine de faire face au changement climatique. Louable a priori, cette intention agrège en fait les intérêts de groupes agro-industriels et ceux de l’industrie marocaine du phosphate, pour un résultat incompatible avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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En bonne place parmi les solutions, également, l’initiative 4 pour 1000 du ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll. Elle vise à favoriser le stockage de carbone dans les sols, mais inquiète les ONG et organisations paysannes, qui ne voient pas là une remise en cause du modèle agricole fortement consommateur d’intrants, et soulèvent le risque d’accaparement des terres, qui deviendraient des « puits de carbone » plutôt que des sols nourriciers pour l’agriculture familiale.
La moyenne de consommation d’engrais en Afrique est seulement de 10 kg par hectare contre une moyenne de 100 kg dans le monde. « Mais la seule solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, c’est de diminuer l’utilisation des fertilisants, dit Anne-Laure Sablé. Toutes ces initiatives ne remettent pas en cause le modèle agricole, ils ne proposent que d’atténuer ses effets alors qu’il ne fonctionne pas, tant au niveau du climat que de la sécurité alimentaire. »
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Le rapport du français Eric Andrieu, « Comment la Pac peut-elle améliorer la création d’emplois dans les zones rurales » a été adopté jeudi par le Parlement européen. |