Les prix continuent d'augmenter en juin
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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The latest Milk Price Tracker – brought to you by Agriland and the ICMSA – details milk prices from the most significant Irish dairy co-ops for the month of May. 
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Scooped by Cedric |
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En janvier 2022, la collecte de lait de montagne est en baisse de 3,6% par rapport au même mois en 2021. La collecte cumulée de lait de montagne sur l’année 2021 est en baisse de 1,1% par rapport à l’année 2020. La collecte de montagne a représenté 20% de la collecte nationale totale sur l’année 2021…
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Le baromètre du lait IG a augmenté de 11,7 centimes à 67,6 centimes/kg de lait* en mars par rapport au mois précédent. Cela correspond à une augmentation des anticipations de prix de 20,9 %. La raison de la forte hausse des prix est la rareté de l'offre sur les marchés du lait et la hausse des coûts de logistique et de transformation…
Le baromètre du lait est basé sur les cours boursiers des douze prochains mois et vise à aider les producteurs laitiers à évaluer la situation future du marché…
Cedric's insight:
*Lait cru à 4,0% de matières grasses et 3,4% de protéines et sans TVA, basé sur la moyenne mobile des valeurs du lait, à partir des cours boursiers EEX du beurre et du lait écrémé en poudre pour les 12 mois suivants (institut ife à Kiel pour le compte du Deutscher Raiffeisenverband e. V. et le groupement d'intérêt pour l'élevage laitier coopératif IG Milch).
Voir aussi Allemagne : la valeur marchande du lait est passée à près de 70 cents le kg fin mars
C'est prévisible : Un prix moyen du lait de 50 centimes cet été !
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Scooped by Cedric |
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Sur sa lancée de 2021, le prix du lait des leaders de l’industrie s’est envolé au T1 avec la hausse des cotations des ingrédients et du prix allemand…
Toujours pas grâce à Égalim : D’après notre estimation, sur les + 70,40 €/1 000 l de la formule Lactalis-Unell au T1 avant correctif environnement, la flambée de la valorisation beurre-poudre explique les + 54,70 €, la hausse du prix allemand, + 12 €. La revalorisation du marché des PGC France ne joue, elle, que pour + 1,80 € et la revalorisation du coût de production pour + 1,90 €…
De ce bilan du T1, on retiendra que Lactalis est celui qui, des poids lourds de l’industrie, a le mieux payé. Et son prix a été raboté de l’ordre de 9 € en janvier-février et de 3,60 € en mars !
Cedric's insight:
Trésoreries exsangues
Cette hausse, qui porte au T1 les prix des Lactalis-Savencia-Sodiaal et Agrial-Eurial à plus de 400 € en 42/33 super A (du jamais-vu), ne change néanmoins pas le problème de fond. Ces prix restent trop inférieurs aux coûts de production actuels et les trésoreries sont toujours exsangues…
Voir aussi Prix du lait d’Avril : La valorisation beurre-poudre rabiotée
Sodiaal est le premier des industriels du lait à sortir du bois en corrigeant le niveau de la valorisation beurre-poudre du Cniel. Les autres vont sans aucun doute suivre…
Sans la correction décidée par Sodiaal sur le niveau de la valorisation beurre-poudre du Cniel, son lait A d’avril serait sorti à 395.80 € et pas 390,50 € (38/32) et son lait B à 544.57 € et pas 396.80 € (source observatoire de l’Eleveur laitier. www.eleveur-laitier.fr )...
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Les statistiques au 31 décembre 2021 : En Normandie, les effectifs totaux de bovins sont en baisse de 3,2% sur les 12 derniers mois, soit 67 000 bovins en moins en 1 an. Le troupeau reste juste au-dessus de la barre des 2 millions de bovins.
Les effectifs de vaches laitières diminuent de 1,5 % en une année à 583 000 VL et ceux de vaches allaitantes de 3,3 % à 200 000 VA…
Cedric's insight:
voir aussi L’observatoire bovin au 31 mars 2021
Les effectifs de vaches laitières diminuent de 0,6 % au cours du premier trimestre 2021 et ceux de vaches allaitantes augmentent de 0,5 %.
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idele
2021 : Une production laitière émoussée par la hausse des coûts - 2022 : Quelle reprise en temps de guerre ?
2021 aura finalement été une année de transition entre deux années exceptionnelles. En France, les éleveurs ont bénéficié faiblement et tardivement du redressement des marchés des produits laitiers puis du prix du lait…
En 2022, la reprise attendue de la production laitière en France et dans l’UE risque de tourner court. Avec la guerre en Ukraine, la flambée et la volatilité des marchés des grains et de l’énergie risquer d’exacerber la compétition entre productions végétales et laitières…
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filagri
Dans un marché mondial de plus en plus volatil, pouvant avoir des répercutions fortes au niveau local, il est apparu essentiel d’améliorer le suivi notamment des secteurs du lait, de la viande etc.…, et d’être préparé à appliquer des mesures de marché de quelque nature que ce soit pour faire face à ces situations...
Afin d’adapter le suivi des marchés à notre contexte géographique et économique, la Wallonie a développé depuis 2016 une série d’outils de gestion...
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La pousse des prairies de cette année à l'échelle des 228 Petites Régions Fourragères : Observation par satellite par rapport à la moyenne des 10 dernières années.
Pour consulter les informations de votre Petite Région Fourragère, saisissez votre code postal et votre commune.
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En ce début d’année 2018, l’heure est au bilan pour les prix du lait payés par entreprise en Normandie en 2017. Le premier constat est qu’en 2017, les producteurs livrant à Lactalis n’ont pas retrouvé, sur leurs factures de lait, un prix leur permettant de se comparer à leur environnement.
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Les coûts de production du lait de vache biologique ont été calculés sur des exploitations laitières de plaine (Ouest de la France) et de montagne (Massif central) sur l'année 2016.
Leur analyse permet de situer les postes impactant de produits et de charges mais également d’établir des comparaisons entre les deux bassins de production et entre production
Leur analyse permet de situer les postes impactant de produits et de charges mais également d’établir des comparaisons entre les deux bassins de production et entre production
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La situation difficile des exploitations laitières, mise en évidence les années passées continue de s’aggraver.
En lien avec un prix du lait toujours plus bas, l’EBE déjà insuffisant est encore en baisse en fin d’année 2016 : - 65 € d’EBE/1000 litres en 2 ans (soit -35%) dans le Grand-Ouest et -54 € d’EBE/1000 litres en Montagne (-27%).
Les annuités sont toujours élevées et le revenu disponible des exploitations reste faible : moins de 15 000 € annuel par UTH familiale.
Les exploitations n’ont aucune marge de sécurité depuis 2 ans. Dans le même temps, les investissements diminuent et les dettes court-terme augmentent.
Les éleveurs du Grand-Ouest ont recours aux emprunts pour refinancer leurs investissements passés et leur trésorerie (montant des emprunts à long et moyen terme réalisés dans l’année supérieur aux investissements nets).
Les annuités seront donc en hausse les prochaines années, et il faudra de nombreuses années pour que les exploitations retrouvent une situation financière saine.
Ainsi, 40% des exploitations de l’échantillon (tous bassins) sont dans une situation critique : endettées à long et moyen terme et avec une trésorerie nette globale négative.
Cette proportion s’élève à 51% dans le Grand-Ouest...
En lien avec un prix du lait toujours plus bas, l’EBE déjà insuffisant est encore en baisse en fin d’année 2016 : - 65 € d’EBE/1000 litres en 2 ans (soit -35%) dans le Grand-Ouest et -54 € d’EBE/1000 litres en Montagne (-27%).
Les annuités sont toujours élevées et le revenu disponible des exploitations reste faible : moins de 15 000 € annuel par UTH familiale.
Les exploitations n’ont aucune marge de sécurité depuis 2 ans. Dans le même temps, les investissements diminuent et les dettes court-terme augmentent.
Les éleveurs du Grand-Ouest ont recours aux emprunts pour refinancer leurs investissements passés et leur trésorerie (montant des emprunts à long et moyen terme réalisés dans l’année supérieur aux investissements nets).
Les annuités seront donc en hausse les prochaines années, et il faudra de nombreuses années pour que les exploitations retrouvent une situation financière saine.
Ainsi, 40% des exploitations de l’échantillon (tous bassins) sont dans une situation critique : endettées à long et moyen terme et avec une trésorerie nette globale négative.
Cette proportion s’élève à 51% dans le Grand-Ouest...
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![[Dossier] Recensement agricole : portrait de l’agriculture française en 2020 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it](https://img.scoop.it/P9VCg_FcUPuxHO919XFJ2Tl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
Au sommaire de ce dossier :
• Qui travaille dans les fermes en 2020 ?
• Le vieillissement des agriculteurs en 10 chiffres-clés
• Portrait-robot d’une nouvelle génération d’agriculteurs
• 100 000 exploitations agricoles ont disparu en dix ans : portrait de l’agriculture française en 2020
• La France compte 2000 exploitations agricoles à plus de 250 000 euros de plus qu’en 2010
• Le paysage laitier français en 2020
• L’agriculture se professionnalise : des chefs d'exploitations de plus en plus diplômés
• La Bretagne a perdu un quart de ses exploitations en dix ans, mais conserve sa surface agricole
• …
Cedric's insight:
voir aussi Les chiffres clés du Recensement agricole 2020 https://sco.lt/8xI9xo
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En 2021, avant la guerre en Ukraine, la hausse générale des coûts de production était déjà bien certaines filières, les producteurs ne peuvent toujours pas se dégager de rémunération correcte, indique le dernier rapport de l’Observatoire de la formation des prix et des marges.
La rémunération moyenne des producteurs de lait de vache diminue légèrement, impactée par la hausse des charges : 1 Smic par unité de main d’œuvre en montagne contre 1,2 en 2020, mais elle reste stable en plaine à 2 Smic par unité de main d’œuvre…
Cedric's insight:
Rapport Observatoire des prix et des marges
voir aussi Les prix à la production n'ont pas décollé en 2020 https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/les-prix-a-la-production-ne-decollent-pas-205-179688.html
Prix et marges en 2019 : pas ou peu d'effet EGA https://laitdenormandie.blogspot.com/2020/06/prix-et-marges-en-2019-pas-ou-peu.html
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D’après CER France Normandie Maine, la demande mondiale est soutenue et l’offre de lait limitée. Ce contexte a tendu les prix sur l’année 2021 et le début 2022. La guerre en Ukraine ajoute de la tension et de l’inflation sur les marchés. Les prix de revient vont augmenter. Chaque éleveur doit adapter ses pratiques en cohérence avec son système. Le prix du lait pour les clôtures de l’été 2022 est estimé de 350 à 380 € / 1 000 l…
Sur l’année civile 2021, le prix de base du lait conventionnel français se situe entre 335 et 345 € / 1 000 l., soit une hausse de + 5 € à + 20 € / 1 000 l. sur un an, selon les laiteries. Tous les postes contribuant à la fixation du prix du lait ont eu un effet positif. La hausse de la valorisation beurre–poudre explique à elle seule 50 % de la hausse du prix de base. En pratique, chaque laiterie adapte les critères à ses spécificités. Mais force est de constater qu’au final, les écarts de prix entres laiteries sont faibles, pour 2021...
Cedric's insight:
Prévisions pour l’année 2022
Pour l’année 2022, les négociations commerciales avec les grandes et moyennes surfaces (GMS) ont à nouveau été difficiles. La loi Egalim 2 a permis aux laiteries de faire passer des hausses de leurs prix « sortie usine » en mettant en avant la hausse « sanctuarisée » des prix de revient des éleveurs. Mais face à l’argument de la hausse des charges industrielles (emballages, carburant, énergie), les distributeurs répliquent « lutte contre l’inflation et baisse du pouvoir d’achat des ménages ». Mi-mars, une réouverture des négociations est envisagée suite aux conséquences des événements en Ukraine…
L’année 2022 affichera des prix du lait en hausse significative, avec un effet majeur de la valorisation beurre – poudre, puis du prix allemand… Les clôtures de mars 2022 vont renforcer la hausse du prix de base, entre 340 et 360 € / 1 000 l. (+ 15 à + 35 € / 1 000 l. selon les laiteries)….
Les clôtures de l’été 2022 devraient présenter des prix de base entre 350 et 380 € / 1 000 l., en hausse de + 25 à + 45 € / 1 000 l., sous réserve de nouveaux bouleversements géopolitiques.
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Une synthèse en 36 pages des chiffres clés de la filière agricole et alimentaire
Tableaux, cartes et graphiques présentent les chiffres essentiels sur l’agriculture, la forêt, la pêche et les industries agroalimentaires en France et dans les DOM
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En 2016, les effectifs de chefs d’exploitation diminuent au même rythme qu’en 2015 tandis que les effectifs de chefs d’entreprise agricole progressent.…
Etude à retrouver sur http://statistiques.msa.fr/wp-content/uploads/2018/03/ET-CE-en-2016-1.pdf
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Président de l'Observatoire de la formation des prix, Philippe Chalmin a éreinté la notion de «juste prix» développée pendant les États généraux de l'alimentation. Verbatim.
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En cette fin d’année 2017, l’heure est au bilan quant aux prix payés par les entreprises laitières sur le territoire Normand.
Les prix de base vont afficher en 2017 une reprise de l'ordre de 32 € / 1000 litres en moyenne comparé à 2016. Rappelons que cette reprise des prix fait suite à une chute de 50 € en 2015 et 20 € en 2016, soit 70 € au total.
En 2017, il n’y a pas de gros écarts de paiement entre les laiteries : tous les transformateurs normands vont payer entre 310 et 320 € / 1000 L. Il y a moins d'écarts en 2017 qu’en 2016 : 18 € / 1000 L de différence entre la laiterie la mieux disante et la moins disante cette année contre 36 € / 1000 L en 2016.
