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"Les industriels laitiers peuvent réduire leur consommation d'énergie d'au maximum 5% sans que cela ne perturbe leur activité. Au-delà, nous ne pouvons plus assurer la continuité de la collecte de lait"…
"Depuis mars, nous avons obtenu à peine la moitié des augmentations que nous avons demandé aux distributeurs... et seulement quand les négociations aboutissent, ce qui n'est pas toujours le cas. Cela couvre juste les augmentations de la matière première agricole"…
Les industriels demandent donc désormais "l'indexation des coûts de l'énergie dans la fixation des prix des produits alimentaires", ainsi que "la modification de la temporalité des négociations commerciales", afin de "pouvoir rediscuter les tarifs en fonction de l'inflation ou de la déflation des coûts de production", plusieurs fois par an…
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En pleines négociations avec les industriels de l'agroalimentaire, les géants de la grande distribution vont jusqu'à sortir de leurs rayons certains produits lorsque les fournisseurs refusent leur prix. Une pratique « contestable » qui joue sur la peur de certaines pénuries...
qu'elle pourrait finir par provoquer. Surtout, ces déréférencements se font au motif que les fournisseurs cherchent à profiter de l'inflation pour gonfler leurs marges…
« L'essentiel des augmentations demandées était bien en lien avec la hausse des coûts de production. Autrement dit, il ne semble pas y avoir de phénomène massif de « hausses suspectes ». Le rapport insiste sur le fait que, en cas de déréférencement, industriels et distributeurs sont loin d'être sur un pied d'égalité…
« Compte tenu du fait qu'un produit non-référencé prive l'industriel de millions de clients, et donc de millions d'euros (voire de dizaines de millions d'euros) de chiffre d'affaires, le rapport de force est grandement favorable à la grande distribution »…
« En France, il y a 400.000 exploitants agricoles, 17.000 transformateurs, dont 95% de PME agroalimentaire aux côtés de quelques multinationales comme Mars ou Nestlé qui représentent une infime partie de l'alimentation des Français. En revanche, du côté de la distribution, on compte seulement 7 centrales d'achat »… « Sur la chaîne de valeur de l'agroalimentaire, aucun acteur n'est en position de faiseur de prix. Tout le monde subit les hausses de prix sur l'emballage, les matières premières, les transports. Surtout, c'est une filière transparente, avec des acteurs institutionnels connus et, si une partie des marges s'évaporaient, cela se verrait »…
Le Sénat s'est précisément inquiété dans son rapport du risque de pénurie de certains produits, du fait même des relations calamiteuses entre les acteurs de la chaîne alimentaire. Les pratiques « contestables, de la part des distributeurs et des industriels, aiguisent fortement les tensions » et « menacent de déboucher sur des ruptures d'approvisionnement prochainement ». Le cas échéant, l'absence de produits dans les rayons serait subie et plus organisée par les distributeurs…
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On demande une hausse supplémentaire de 15 % minimum afin de s’approcher de 500 euros/1 000 litres de lait payés aux producteurs. Ces augmentations vont devoir être répercutées aux consommateurs, il s’agit d’un budget de 10 euros de plus par an pour un foyer français…
Tandis que 78 % du chiffre d’affaires des coopératives laitières provient des ventes issues de la grande distribution, les acteurs du secteur mettent en garde les enseignes si rien ne bouge : risque d’arrêt de production sur certaines lignes, obligation de se tourner vers des marchés plus porteurs et approvisionnement du lait dans d’autres pays…
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« La situation des éleveurs est critique, on échange beaucoup avec eux. Dans notre tarif de septembre, on fait un pas vers eux pour arriver à terme à 1 euro le litre de lait premier prix. On va d’abord passer en septembre la barre des 80 centimes dans notre enseigne et par conséquent beaucoup d’autres laits sont déjà à 1 euro. Donc on réduit l’écart vis-à-vis de l’objectif des agriculteurs »… Le rôle de la grande distribution est-il de défendre le pouvoir d’achat des consommateurs ou les revenus des agriculteurs ? « Ma conviction, c’est qu’il faut faire les deux. La chaîne alimentaire est composée de maillons. D’un côté de la chaîne, le maillon c’est le consommateur. De l’autre, c’est le producteur initial, l’agriculteur. Une chaîne, par définition, a la force de son maillon le plus faible. Aujourd’hui il y a des maillons faibles, c’est le monde agricole. Il faut l’aider. Je dis que l’on ne peut pas privilégier un des maillons au détriment d’un autre. Sinon dans la durée ça craque. C’est ce qui est un peu en train de se passer. Donc il faut refaire le lien entre alimentation et production »…
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Le ministère de l'Agriculture fustige des revalorisations insuffisantes dans le cadre des négociations commerciales au risque de fragiliser toute la filière…
Si elles ont été "plutôt fructueuses" cet été avec moins de blocages, admet le ministère, les négociations ont débouché sur des hausses "assez importantes sans être suffisantes", et qui restent bien en deçà des demandes des industriels.
Parmi les distributeurs, "certains jouent le jeu, d'autres moins" et les hausses obtenues seraient, d'après lui, de l'ordre "de 6-7%" au lieu des 12-13% attendus par les fournisseurs…
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Le Syndicat national de la restauration collective (SNRC) indique que les fournisseurs de la restauration collective ont obtenu des hausses de tarifs de +4 % en moyenne, pour des demandes de revalorisation des prestations autour de +7 %...
Une hausse des tarifs de +7 % est nécessaire. « Les contrats ne suffisaient plus pour prendre en compte l’augmentation du coût des matières premières, des salaires et de l’énergie ». Les obligations de la loi Egalim 2 aux collectivités, à savoir 50 % des produits servis sous signes officiels de qualité, entraînaient déjà une hausse du prix du repas.
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« (…) On a d’un côté un ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire qui défend la loi Egalim, et de l’autre un ministre de l’Économie et des Finances qui défend la grande distribution au nom de la lutte contre l’inflation. Comme nos produits sont parmi les plus visibles en magasin, c’est sur eux que se joue la concurrence, au détriment des producteurs. »…
« (…) Chez plusieurs de nos voisins, la brique de lait est passée de 0,99 à 1,05 € en un mois. Il faut une évolution comparable en France à la rentrée. (…) Dans le cas contraire, et si on reste à des tarifs de 0,70 ou 0,72 €, on passera à l’action. Nous avons joué le jeu d’une loi en faveur d’une juste rémunération des producteurs, Egalim2. Elle doit fonctionner et ce n’est pas le cas aujourd’hui. »…
« (…) Les contrats tiennent compte de la matière première agricole mais aussi des coûts industriels. Pour la matière première agricole, il existe un cadre précis sur le juste retour aux producteurs. Mais les coûts industriels ne relèvent pas de la loi. Certains industriels se sont peut-être servi de l’évolution des prix du lait pour rémunérer prioritairement leurs coûts industriels, de main-d’œuvre ou d’énergie, mais pas les producteurs. Ce n’est pas l’esprit de la loi. Nous voulons savoir si elle est appliquée et si le cadre répond à la réalité des négociations et au contexte d’inflation. Dans d’autres pays, l’augmentation des charges a provoqué une augmentation mécanique des prix mais pas en France, nous voudrions savoir pourquoi. »…
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Jean-Philippe André, le patron de l'Ania, a déploré que les négociations commerciales entamées mi-mars à cause de la guerre en Ukraine ne soient toujours pas terminées…
« Aujourd'hui, 44% des entreprises adhérentes de l'Ania, à savoir un panel de 16.000 entreprises, n'ont pas encore conclu d'accord avec l'ensemble de leurs clients. » Avec parmi ces entreprises, des géants industriels comme Coca-Cola, Danone, Mars, Nestlé ou encore Lactalis….
Pour l'heure, certains distributeurs et industriels n'arrivent pas à s'entendre sur la hausse des prix à pratiquer. Intermarché a ainsi décidé de se passer de plusieurs marques en raison de "hausses de prix à deux chiffres non justifiées"…
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Il n'y a pour l'instant plus de livraison de produits Danone dans les enseignes Lidl et Delhaize. Les chaînes de supermarchés n'acceptent pas les hausses de prix imposées par le géant français de l'alimentation…
Danone affirme être dans "un dialogue constructif" et travailler "en étroite collaboration avec Delhaize pour reprendre les livraisons dès que possible". L'entreprise rappelle qu'elle est confrontée à des conditions de marché sans précédent et dit travailler intensément pour "optimiser les coûts et minimiser l'impact sur les prix à la consommation". "Toutefois, ce sont les détaillants qui déterminent le prix final pour le consommateur"…
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Advantage Group a réalisé une évaluation des rapports distributeurs/industriels dans le monde. La France apparaît comme le pays où cette relation est la plus mauvaise, très en retard sur les négociations commerciales. Et rien n’indique à court terme une amélioration, tant les facteurs de tension se sont multipliés…
Avec l’inflation de retour à un niveau très élevé, le temps long des négociations semble – en tout cas c’est la volonté – révolu. L’urgence étant de remplir les rayons, plus que de se battre sur les prix…
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La hausse a l'issue des négociations 2022, a atteint 3,5% en moyenne, mais avec de fortes disparités en fonction des secteurs…
La hausse de tarifs demandée par les industriels dans leurs conditions générales de vente tous secteurs confondus (dans la limite du périmètre de l’étude) s’est élevée à 7,2% en moyenne. Et ce "avec une certaine dispersion, les demandes de hausses étant supérieures à 10% dans le domaine de l’épicerie salée, et limitées à environ 5 % pour les boissons"…
Face à ces demandes, "le point d’atterrissage de la négociation s’établit à + 3,5% au stade du prix trois fois net". Si une hausse est observée dans tous les secteurs, elle a été toutefois plus marquée dans le secteur des produits laitiers et de l’épicerie salée. Elle atteint ainsi 4,7% pour les produits frais laitiers, et 2,1% pour les boissons…
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Le gouvernement a exigé que les industriels et distributeurs se remettent autour de la table pour tenir compte des hausses de prix des matières premières, de l'énergie et des conséquences de la guerre en Ukraine. Les nouvelles discussions ont été entamées. Elles pourraient se prolonger plusieurs mois, même si de nouveaux contrats ont été signés…
L'inflation pose un problème : personne ne sait quand elle ralentira. En avril, les prix de l'alimentation avaient augmenté de 3,4 %. Les instituts d'études et les professionnels prédisent un taux entre 7 % et 10 % pour la fin de l'année…
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Lait, emballages, énergie… Le leader mondial du lait Lactalis estime à + 15 % la hausse de ses charges en 2022. Les négociations avec la grande distribution sont serrées… Lactalis et ses producteurs de lait ont trouvé un accord pour une revalorisation du prix du lait en mai et juin. Pour ces deux mois, l’industriel lavallois et l’Unell ont convenu d’un prix de base de 430,34 € pour 1 000 litres de lait. Pour le mois d’avril, faute d’accord, Lactalis avait fixé unilatéralement le prix à 405,80 € la tonne pour le bassin laitier du Grand Ouest…
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Depuis le début de l’été, industriels et distributeurs ont commencé à évoquer l'évolution de leurs accords MDD. Ceux-ci devront être mis en conformité avec la loi "Egalim 2" au plus tard le 1er janvier 2023…
Clause de révision automatique et transparence des coûts, destinées à préserver la matière première agricole : au premier regard, le nouveau régime MDD est très similaire à celui de la marque spécificités non négligeables, les deux régimes ne sont pas complètement identiques...
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« Des hausses de prix à deux chiffres non justifiées ». D’après plusieurs adhérents Intermarché, voici la raison qui a poussé le distributeur à se passer des marques de plusieurs fournisseurs de boissons en cette fin du mois d’août…
Cela intervient seulement quelques jours après le retour des produits d’Andros au sein des rayons, clamé haut et fort par l’enseigne. Cette fois-ci, Danone Eaux (Évian, Badoit, Volvic) et Bardinet (Old Nick, Sir Edward’s, Dillon, Negrita) sont concernées. Selon nos informations, la marque Kriter (Castel) serait également dans le viseur…
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La loi Egalim 2 « nous oblige à accepter les hausses de tarifs de la matière agricole, on est pour et on l'appliquera ».. Ce texte empêche distributeurs et agroindustriels de négocier sur le prix des matières premières agricoles afin de ne pas pénaliser les producteurs. Il n'empêche toutefois pas la négociation sur les coûts de production, en forte hausse depuis 2021…
La FNSEA « confond le prix d'achat et le prix de vente », a affirmé Leclerc, qui veut « être moins cher que Casino » et déclarait fin août pouvoir vendre le lait moins cher qu'il ne l'achète. De plus, le lait en brique représente selon lui seulement 9 % de la production laitière, le reste étant transformé…
Il accuse les industriels de ne pas être transparents sur l'augmentation des prix des produits fabriqués à base de lait. Ces derniers disent subir depuis la pandémie d'importantes augmentations de leurs coûts, notamment liées à l'énergie, qui ne sont pas prises en compte dans la loi. Et la grande distribution rechigne à acheter les produits plus chers, dans un contexte d'inflation généralisée…
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La coopération laitière a appelé la grande distribution à faire preuve de responsabilités et a engagé un troisième round de négociations, avant que celle de 2023 démarre.…
Les hausses obtenues depuis le début de l’année entre 5 et 7% sont insuffisantes pour faire face à la hausse des matières premières agricoles et industrielles. Les entreprises coopératives ont besoin de ces hausses pour pouvoir soutenir l’amont agricole et faire perdurer leur activité. « Nous demandons 15% supplémentaires de hausse sur 2022, et probablement entre 20 et 25% pour les négociations 2023. On ne peut pas faire autrement »…
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Syndifrais a plusieurs fois alerté sur la nécessité de revaloriser les prix d’achat des produits pour tenir compte de l’inflation. Si rien ne bouge, les industriels du secteur pourraient être amenés à devoir arbitrer au sein de leurs gammes, dont certaines enregistrent des marges négatives…
Les augmentations attendues pour 2022 s’élèveraient à +20 % et celles de 2023 sont estimées à 15 ou 20 %. « Les prochaines semaines vont être cruciales pour nos entreprises, nos éleveurs et pour garantir la continuité d’approvisionnement aux consommateurs »…
En effet, dans le secteur laitier, tous les postes de dépenses ont flambé : +130 % pour le sucre en deux ans, +15 à +20 % pour les fruits en 1 an, l’énergie a été multipliée par trois en 2 ans, +12 % pour le transport en un an, +15 à 20 % pour le carton...
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Le fait que Danone ait décidé “unilatéralement de suspendre ses livraisons”, ne l’incite pas, au contraire, à plus de mansuétude. Il y a d'un côté ceux qui pensent qu'il faut rester solidaires. D'autres affiliés s'interrogent sur le bien-fondé de la décision de leur franchiseur de négocier unilatéralement avec un aussi grand fournisseur…
Les discussions entre Danone et Delhaize concernent autant les magasins intégrés que les très nombreux affiliés (franchisés). Non sans que certains s'inquiètent de les subir. Ce que le retailer n'a pas manqué de comprendre. Ainsi, dans un courrier envoyé ce jeudi matin à tous ses affiliés – et qui nous a été acheminé –, Delhaize les enjoint à rester soudés. Les négociations "sont très compliquées", écrit-il. "Danone réclame une hausse tarifaire sur les yaourts jusqu'à...
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Face à des négociations commerciales « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces » aux dires de la Fédération des industriels laitiers, les acteurs des produits laitiers demandent des hausses de tarifs « légitimes »…
Selon la Fnil, le prix du lait aurait augmenté de près de 25% en un an. Des négociations commerciales estimées « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces », targuant d’une inflation sur les produits laitiers moindre en rayon que celles des coûts, comme le lait entier (+5%), le lait demi écrémé (+6%) ou les yaourts (+7%)…
De son côté, la FNPL a salué les prises de positions d’Intermarché et de Système U. Elle appelle les autres distributeurs à suivre cet exemple et « à ne plus vendre après le 6 septembre 2022 de lait qui ne permet pas une juste rémunération des éleveurs, déconnecté de ce qui est pratiqué dans les pays européens comparables ».
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« À date, 45 % de nos entreprises n’ont pas fini l’ensemble de leurs renégociations, c’est-à-dire qu’il y a encore au moins un ou deux distributeurs avec lesquels elles n’ont pas conclu leur contrat de renégociation. C’est un chiffre assez élevé dans la mesure où les professionnels ont en général envoyé leur demande de renégociations en mai/juin. »…
« En moyenne, le besoin tarifaire » pour amortir les coûts de production est de 8,5 %. « C’est bien sûr très variable en fonction des catégories de produits et des tailles des entreprises, mais la totalité des hausses ne sont pas passées ».
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Intermarché indique avoir accepté des hausses de tarif sur les produits laitiers Cet été, les producteurs laitiers se sont rendus dans plusieurs points de vente Intermarché pour exiger une augmentation des tarifs face aux cours qui ne cessent de grimper. Face à cette grogne, le distributeur a affirmé avoir signé, à date, des accords tarifaires en hausse avec la totalité des transformateurs, à l’exception de l’un d’entre eux…
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Les renégociations commerciales traînent en longueur depuis mars et « le niveau de tensions atteint actuellement » entre fournisseurs et distributeurs « rend plausibles les ruptures de rayons »…
« D'après les représentants des fournisseurs, plusieurs d'entre eux refuseront purement et simplement de produire et d'approvisionner les distributeurs si les hausses de tarif demandées ne sont pas acceptées, car la situation actuelle les rendrait quotidiennement déficitaires »…
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Damien Lacombe, président de la maison mère de Yoplait, Candia ou Coeur de Lion, accuse les distributeurs de mettre la filière laitière en péril. Selon lui, les enseignes refusent de prendre en compte la flambée des coûts auxquels les entreprises font face malgré la réouverture des négociations commerciales…
« Chaque jour qui passe, nous perdons plusieurs centaines de milliers d'euros », martèle Damien Lacombe. Le président de Sodiaal, premier groupe coopératif laitier en France, ne décolère pas contre les distributeurs, qui, selon lui, « jouent la montre » et refusent d'augmenter les tarifs des produits laitiers à dix jours de la fin des négociations commerciales…
A l'en croire, les enseignes utilisent tous les subterfuges possibles pour ne pas répondre aux attentes de leurs clients. « Au motif que les entreprises doivent être transparentes, on nous réclame toujours plus de justificatifs à nos demandes de hausses », explique-t-il…
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Des négociations conclues en février déjà caduques
Frappés par la hausse des prix des matières premières, les transformateurs demandaient aux distributeurs, dès la fin de l'année dernière, des hausses de leurs tarifs de plus de 6%. En moyenne, ils n'ont finalement obtenu qu'environ 3%...
Une "question de survie" pour le maillon industriel de l'agroalimentaire
Les demandes de hausses atteignent des niveaux jamais connus. « Il faudra renégocier tous les mois ou tous les deux mois », estime Christiane Lambert, pour qui on est désormais entré dans une "économie de guerre"…
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