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Effondrement des prix, surproduction massive, guerres commerciales… Trente ans après la publication du premier rapport CyclOpe, son président fondateur, Philippe Chalmin, qui vient de publier l’ouvrage « Des ressources et des hommes », constate que la conjoncture qui était celle de 1986-1987 ressemble follement à la conjoncture de 2016. ...
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Difficile de dire quand le prix du lait va remonter. Si les projections annoncent des éclaircies sur le marché laitier en 2017, la conjoncture dépendra du comportement de certains pays européens.
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Les perspectives du marché mondial des produits laitiers resteront faibles tout au long de l’année 2016, mais avec une pression à la hausse sur les prix vers 2017, selon la Rabobank. Les nouvelles ne sont pas toutes mauvais pour l'industrie laitière. La Rabobank voit la consommation de produits laitiers continuer de croître en Asie, ainsi qu’aux Etats-Unis et dans l'UE. Elle prévoit que la croissance ralentie de la production sera compensée par une croissance lente de la consommation, mais constante dans la plupart des principales régions d'exportation.
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Sommes-nous dans le creux d’une phase de volatilité où l’excès d’offre fait suite à la boulimie en lait?
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FrieslandCampina - Il est très difficile de prévoir l'avenir du prix du lait à la ferme, les prévisions à long terme sont souvent inexactes, selon Piet Boer, président de FrieslandCampina. Faire des prévisions sur le prix du lait est difficile en raison de l'influence du marché : « Essayer de faire une prédiction sur le prix du marché mondial est une tâche difficile. Il y a tellement d'influences, tels que le climat et les perturbations politiques. Ces deux facteurs sont les principaux moteurs des prix du marché mondial des produits laitiers. Après 6 à 7 mois, l'exactitude de cette prédiction chute. Après un an, il y a trop d'incertitudes pour donner un aperçu complet. » La volatilité des prix du marché mondial est la nouvelle réalité pour la production laitière et cette volatilité semble s’installer. Les fermes laitières à travers la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et l'Europe doivent s'adapter à cette volatilité. Il a ajouté que les producteurs laitiers en Europe ont besoin d’un prix du lait plus élevé que leurs homologues en Nouvelle-Zélande, en raison de la nature différente des deux systèmes de production, pour conserver le bénéfice des exploitations agricoles. Les producteurs laitiers sont confrontés à trois défis majeurs à l'avenir, a-t-il dit. Ces défis sont une population mondiale croissante, des agriculteurs vieillissants et la rareté des matières premières naturelles. La portée de l'élevage laitier doit changer, at-il dit, en donnant la priorité à la sécurité et la qualité des produits laitiers fabriqués. La durabilité est l'un des principaux obstacles auxquels les producteurs laitiers doivent faire face. Boer a également dit que le prix du pétrole pourrait avoir un impact sur les prix mondiaux des produits laitiers, parce que le faible prix du pétrole fait mal aux revenus des consommateurs dans les pays qui produisent du pétrole, en particulier au Moyen-Orient. Cependant, en dépit de tous ces défis, il a dit qu'il y a encore un avenir positif pour les producteurs laitiers, la consommation mondiale de produits laitiers semble prête à augmenter de 2% dans les années à venir.
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L'Observatoire du marché du lait de l'UE (MMO) a souligné l’importance des stocks poudre de lait écrémé (SMP). Selon le MMO, ils pourraient peser lourdement sur le marché au début de l'année 2016. Les prix de SMP ont atteint le niveau d'intervention et les demandes d'aide au stockage privé se sont envolées. Les choses vont nettement mieux pour le beurre dont le stock est normal…
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Quelques acteurs clés : AMUL (Inde), Arla Foods, Dean Foods Company, Farmers Cooperative Creamery, FrieslandCampina, Kraft Foods et OJSC creative group.
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Le rapport intitulé “Dairy Ingredients Market by Type (Milk Powder, Whey Ingredients, MPC & MPI, Lactose & its Derivatives, Casein & Caseinates), Source (Milk and Whey), by Application & Region - Global Trend & Forecast to 2020”, analyse le marché mondial des ingrédients laitiers. La demande croissante de l'industrie agro-alimentaire soutient la croissance du marché des ingrédients laitiers, avec des perspectives en particulier dans la région Asie-Pacifique. Le marché des ingrédients laitiers devrait croître de 5,6% de 2015 à 2020. Les principaux moteurs du marché sont la santé et le bien-être. La R&D et les innovations devraient en accélérer la croissance. Le principal facteur limitant serait le développement de la protéine végétale. L'incidence croissante de l'intolérance et les allergies au lactose peuvent aussi être un défi pour la croissance du marché des ingrédients laitiers. Les principaux acteurs du marché sont : FrieslandCampina, Fonterra, Dairy Farmers of America, Arla Foods, Glanbia, Euroserum, Lactalis, Saputo, Volac International et Murray Goulburn.
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La 30 e édition du rapport CyclOpe, qui est dirigée par Philippe Chalmin, paraît mardi. Le contre-choc des matières premières a des répercussions dramatiques, bien au-delà de ces seuls marchés.
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En 2016, l'OMC attend une croissance du commerce mondial inférieure à 3% pour la cinquième année consécutive. Elle prédit une vraie reprise en 2017. L'année 2016 ne devrait pas être celle de la reprise pour les échanges commerciaux dans le monde. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a annoncé jeudi 7 avril avoir une nouvelle fois revu à la baisse sa prévision de croissance du commerce mondial cette année pour la ramener à 2,8% contre 3,9% (une estimation de septembre 2015).
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Les contrats à terme pour la poudre de lait entier (WMP) en ont été en recul la semaine passée, ce qui suggère que le prix moyen aux enchères du Global Dairy Trade (GDT) de la semaine prochaine pourrait encore baisser.
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Le yuan a chuté à son plus bas niveau face au dollar américain depuis Mars 2011, ce qui signifie que les consommateurs chinois ont moins de pouvoir d'achat pour importer des marchandises à prix en dollars américains. La Chine pourrait être moins encline à importer des produits laitiers en provenance des États-Unis, mais la baisse du yuan ne devrait pas entraver l'appétit de la Chine pour les produits laitiers en provenance d'Europe et de Nouvelle-Zélande. Les fortes baisses dans le marché boursier de la Chine, cependant, pourraient également forcer les consommateurs chinois à réduire les dépenses tout à fait, ce qui pourrait avoir un effet modérateur sur l'économie mondiale. La semaine dernière, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de 7% à 6,7% de la croissance du PIB en Chine pour 2016. La Banque mondiale a également abaissé ses prévisions pour l'économie mondiale de 3,3% à 2,9%. Les importations de produits laitiers par la Chine chinois ont fortement baissé depuis la mi-2014. Les exportateurs ont réussi à remplacer une part importante par des ventes à d'autres parties du monde, mais cela aussi pourrait changer. Avec de faibles prix du pétrole et le développement des troubles géopolitiques au Moyen-Orient, le ralentissement de la croissance économique de la Chine pourrait se répercuter sur d'autres économies, ce qui pourrait refroidir l'enthousiasme pour les produits laitiers à travers le monde…
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Alimentation animale : Le marché mondial des additifs a été évalué à US $ 4,4 milliards en 2014, il devrait atteindre US $ 5,9 milliards en 2021, avec un taux de croissance de 4,3% de 2015 à 2021. Un nouveau rapport de Transparency Market Research indique que le marché des additifs pour l'alimentation des ruminants est dominé par les acides aminés avec une part de marché supérieure à 20%, suivis par les vitamines en 2014. Sans surprise, Méthionine et Lysine arrivent en tête. Le segment des acides aminés devrait encore se développer d’ici 2021 car ils sont des ingrédients clés pour la nutrition et la croissance, mais aussi pour la santé… Asie-Pacifique a dominé le marché avec plus de 30% de part de marché. Le segment mineur aujourd’hui mais le plus dynamique au cours de la période de prévision est celui des buffles. Concurrence intense entre les principaux acteurs : DSM, Elanco, Novozymes, BASF SE, Danisco, Evonik Industries, Inc. Alltech…
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RAPPORT : Technavio € ™ prévoit que le marché mondial des boissons alternatives devrait croître régulièrement de 15% environ entre 2015 et 2019. Les boissons alternatives sont le lait à base de plantes et céréales, les noix et les graines. Exempts de protéines animales, ils conviennent aux problèmes de santé tels que l'intolérance au lactose ou la phénylcétonurie. En outre, ils ont des niveaux faibles en cholestérol, ce qui en fait un choix populaire pour les consommateurs et les végétaliens soucieux de leur santé. Le segment de lait d'amande a dominé le marché au cours de 2014, ce qui représente une part d'environ 38% du marché. La croissance du marché sera tirée par la demande croissante de lait d'amande, source d'acides gras insaturés, protéines et acides gras oméga… Les principaux fournisseurs du marché sont Blue Diamond Growers, Earth's Own Food, Eden Foods, Freedom Foods, Living Harvest Foods, Organic Valley, Pure Harvest. Les autres fournisseurs de premier plan dans le marché comprennent Grupo Leche Pascual Sa, Oatly AB, Pacific Natural Foods, Panos Brands, Stremicks Heritage Foods, SunOpta, Turtle Mountain, and Vitasoy International. .
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Les produits laitiers sont sensibles aux contaminations qui les rendent impropres à la consommation humaine. Pour satisfaire les besoins des consommateurs qui sont de plus en plus soucieux de leur santé, l'industrie laitière est elle-même en train de changer lentement. L'un des principaux facteurs qui contribuent à cette tendance est le développement de solutions d'emballage hautement efficaces. Rapport d’étude pour 2015- 2020 : Asie-Pacifique et Amérique latine seront les marchés à forte croissance. Le marché mondial de l'emballage des produits laitiers valait 20,76 milliards $ en 2014 et est estimé à une valeur de 25,55 milliards $ fin 2020, un taux de croissance annuel de 3,52%...
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"C'est là qu'on peut s'interroger. Si ma théorie du cycle est bonne, cela va durer beaucoup plus longtemps qu'on ne le pense. Je n'hésite pas à écrire que nous sommes là au moins jusqu'à la fin de la décennie, voire un peu plus loin dans la décennie suivante. Il faudra d'une part attendre une adaptation de l'offre et, d'autre part, un choc de la demande qui pourrait, par exemple, venir non plus de la Chine mais de l'Inde, lorsque ce pays aura poursuivi le décollage économique qui est le sien. L'Inde ayant aujourd'hui sur les marchés mondiaux une place comparable à celle de la Chine à la fin des années 1980. Mais nous n'en sommes pas là pour l'instant."