La brutale flambée des coûts renforce la compétition entre la production de grains en l’élevage en France et en UE. Quelles perspectives sur ces marchés et les produits laitiers ? Quelle inflation alimentaire ? Quels leviers d’adaptation pour les éleveurs et les filières ? …
Ce dossier met en avant les leviers d’adaptation possibles, en appelant à supprimer le gaspillage et en misant sur les fourrages. Il rappelle aussi les bienfaits d’une plus grande autonomie en protéines…
• Crise Russo-Ukrainienne : impacts sur les marchés des matières premières pour les filières animales
• La guerre en Ukraine : quels possibles impacts sur les filières ruminants ?
• En bovins lait, des solutions pour maîtriser son coût alimentaire
• En ovins viande, garder le cap malgré le prix des aliments
• En élevage caprin, des solutions pour maîtriser son coût alimentaire
Cedric's insight:
Voir En bovins lait, des solutions pour maîtriser son coût alimentaire Comment éviter un dérapage des coûts alimentaires sur fond de nouvelle flambée des matières premières ?
• Impact économique de l’augmentation du prix des matières premières
2021 : Une production laitière émoussée par la hausse des coûts - 2022 : Quelle reprise en temps de guerre ?
2021 aura finalement été une année de transition entre deux années exceptionnelles. En France, les éleveurs ont bénéficié faiblement et tardivement du redressement des marchés des produits laitiers puis du prix du lait…
En 2022, la reprise attendue de la production laitière en France et dans l’UE risque de tourner court. Avec la guerre en Ukraine, la flambée et la volatilité des marchés des grains et de l’énergie risquer d’exacerber la compétition entre productions végétales et laitières…
Déclic travail propose des solutions concrètes sous forme de fiches, d’astuces, de témoignages d’éleveurs et de vidéos.
Déclic Travail, c’est plus de :
• 60 pistes de solution organisées en 6 thèmes : (organisation et simplification du système, aménagement des bâtiments, matériel, main-d'œuvre, travail administratif, transformation et commercialisation) ;
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Le 16 mars, Christophe Perrot, chargé de mission économie et territoire au département économie de l’Institut de l’élevage, nous expliquait en vidéo l’affolement de la production laitière néerlandaise post-quotas. Il rebondit sur l’effet de cette hausse du cheptel sur la gestion des effluents.
Ce document présente en 4 pages un condensé de divers travaux et études concernant la situation économique et financière des exploitations bovines laitières : estimations des revenus 2017, marge MILC, observatoire de l'endettement et des trésoreries et indicateurs économiques de l'atelier laitier. Un prix du lait orienté à la hausse en 2017, un produit "cultures" nettement meilleur qu'en 2016 et des conditions de production plus favorables entrainent une amélioration des revenus des producteurs laitiers. Cependant, après deux années de baisse consécutives et de forte amplitude, une grande proportion de producteurs laitiers se trouvent dans une situation financière critique.
Après deux années de crise pour les producteurs laitiers français, les bons résultats de 2017 ne suffiront pas à redresser une situation financière critique dans laquelle se trouve de nombreuses exploitation. Un rebond plus vif de la collecte européenne a contribué à détendre le marché du beurre porté par une demande très dynamique, et à plomber celui des protéines, déjà sous la pression des abondants stocks d’intervention. L’ampleur de la hausse de production européenne en 2018 sera déterminante sur l’évolution des marchés et du prix du lait.
Alors qu’ils décrochaient depuis l’automne, les cours des commodités laitières se stabilisent voire se raffermissent début 2018. La demande internationale est bien orientée et l’offre de l’hémisphère sud est toujours limitée. Mais l’équilibre demeure fragile en raison de l’importance des stocks de poudre maigre et du potentiel de croissance de la production européenne.
A l’exception du beurre, la consommation de produits laitiers termine mieux l’année 2017 qu’elle n’avait commencée. Malgré cette embellie, les ménages ont moins acheté de produits laitiers en 2017. En revanche, ils ont dépensé autant en raison de la hausse moyenne des prix de vente (+3% /2016), d’après les données IRI qui mesurent les ventes dans les GMS, Hard-discount et drive.
Matières premières, des cours au plancher : Les récoltes abondantes et la concurrence forte sur les marchés d’exportation maintiennent la pression sur les cours des matières premières agricoles...
L'Institut de l'élevage a travaillé pour la filière laitière sur un instrument de stabilisation du revenu (ISR), basé sur l'indicateur de marge Milc.
Le principe consiste à déclencher une compensation quand la marge se dégrade de façon importante, c’est-à-dire quand l’indicateur descend en dessous d’une valeur seuil.
Ce seuil est égal à 80 % de sa moyenne triennale (glissante) comme le prévoit le cadre européen. La compensation est alors égale à 70 % de l’écart entre la moyenne triennale et la marge calculée.
« Nous avons fait une simulation rétrospective de ce qu’aurait donné cet ISR de 2007 à mars 2016 à partir de 2 300 exploitations du Rica ayant produit du lait conventionnel, explique Christophe Perrot. L’outil est globalement intéressant...
Des vaches qui se déplacent et qui soient capables d'exprimer leur comportement naturel, c'est bien sûr le souhait des éleveurs de vaches laitières. A cet effet, un bon entretien des sols où circulent les vaches est indispensable. Ce document est une synthèse des recommandations et des pistes de réflexion pour optimiser l'entretien des sols des aires de vie des vaches laitières.
Après le Royaume-Uni et l’Allemagne, la France est le théâtre d’un net redressement de sa production laitière. La reprise gagne presque toute l’UE-28 qui redevient le moteur de la croissance parmi les exportateurs majeurs de produits laitiers.
La production laitière demeure ralentie dans les principaux bassins excédentaires où les fabrications de poudres de lait et de beurre sont mécaniquement réduites et inférieures à la demande internationale…
La flambée des cours des commodités laitières puis du prix du lait, qui atteint un niveau inédit début 2022 dans l’UE-27, n’a pas encore permis de relancer la production laitière. Le redressement attendu en France comme dans l’UE-27 risque toutefois d’être compromis si la flambée du prix des grains, observée depuis l’invasion russe de l’Ukraine, persiste dans les prochains mois…
• Leviers conduite du troupeau : moduler la durée de tarissement, avancer les réformes, augmenter le taux de réforme ou vendre des vaches en lactation, retarder les réformes ou diminuer le taux de réforme, augmenter le taux d’élevage des génisses, avancer l’âge au premier vêlage, acheter des génisses pleines ou des vaches en lactation, distribuer moins de lait de vache aux veaux…
• Leviers alimentation : augmenter/diminuer le concentré de production, adapter la quantité de correcteur azoté, jouer sur la qualité et la complémentarité des fourrages de la ration…
• Leviers traite : monotraite, augmentation de la fréquence de traite…
Les faire partir à l'export pour qu'ils soient engraissés à moindre coût n'est pas spécialement la meilleure option pour valoriser nos veaux mâles laitiers. Doit-on rester sur une production de veaux de boucherie, ou revenir sur des JB ou des bœufs ?
Focus sur les pratiques de nos voisins (qui fonctionnent plus ou moins bien)…
Cedric's insight:
voir aussi Dossier Idele : Valorisation des veaux laitiers : comparaison dans 10 pays
« La collecte progresserait dans presque tous les pays membres », affirme l’Institut de l’élevage (Idele), dans une étude parue le 12 mars 2018. La production européenne pourrait ainsi progresser de 2 % en 2018, par rapport à 2017, « avec une croissance toujours forte en Irlande (+ 8 %) et en Pologne (+ 5 %), modérée dans la plupart des états membres (entre + 2 et + 3 %), plus modeste en France et dans les pays baltes (+ 1 à + 1,5 %), et nulle aux Pays-Bas ».
Une analyse de la situation économique et financière des exploitations laitières françaises présentes dans le RICA a été conduite sur la période 2008-2015. Elle met en évidence une augmentation de la productivité physique des élevages, de l’ordre de 30 000 à 70 000 litres de lait par UMO. En revanche, pour une part importante des exploitations les revenus plafonnent. En cause, une baisse de l’efficience et l’augmentation des investissements.
Avec le nouveau programme européen Dairy-4-Future ciblé sur la résilience, 11 instituts techniques de 5 pays de l'Arc-Atlantique vont unir leurs forces pour augmenter la résilience des élevage
Cedric's insight:
Le pilotage de Dairy-4-Future est assuré par l’Institut de l’élevage. Y participent : SRUC (Ecosse), CAFRE (Irlande du Nord), AHDB (Pays de Galles), Teagasc (Irlande), INRA, Chambre d’agriculture de Bretagne, Neiker (pays Basque), Ingacal (Galice), UTAD (nord du Portugal), ISA (Centre du Portugal et Açores). S’y ajoutent 21 partenaires
La reprise de la collecte laitière européenne et océanienne a relancé les fabrications de commodités laitières qui détendent d’un côté le marché du beurre et de l’autre alourdissent davantage celui des protéines laitières. Au 1er semestre 2018, les cours pourraient encore se dégrader et déprécier de nouveau le prix du lait.
La 7è édition des conférences "Les marchés mondiaux du lait et de la viande - Risques et opportunités pour les filières françaises et européennes en 2018" se tiendront, à Paris, les 30 et 31 mai 2018. Notez les dates dès maintenant !
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