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idele
Le net redressement du prix du lait fin 2016 permis par le repli marqué de la collecte européenne et le rebond des cours des matières grasses marque le pas. Faute d’incitation par les prix, la collecte européenne pourrait ne se redresser que très progressivement.
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Les prix du lait à la ferme augmentent rapidement dans le nord de l'Europe, mais à un rythme plus lent ailleurs dans l'UE. Au premier semestre 2017, ils devraient stimuler la production laitière qui ralentit considérablement ... par Mélanie Richard, Gérard You et Philippe Chotteau, Institut de l’Elevage (France)
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Les prix du beurre sont à des niveaux historiques en Europe. La production a chuté, alors que la demande mondiale est forte. L'Europe s'est mise à exporter du beurre… jusqu'aux Etats-Unis. Le fait que McDonald's ait réintroduit le beurre dans ses produits n'est pas étranger à la hausse des prix de cette matière grasse, jusqu'en Europe : la tonne de beurre européen se vend 4 500 euros contre 2 500 euros en avril dernier. Une hausse de 80% !
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Certes le prix du lait payé en France était supérieur à celui payé chez nos voisins européens durant l’été 2016, soit au plus fort de la crise. Mais depuis, ce prix peine davantage à remonter chez les producteurs français.
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Le lait a été payé 316 € la tonne en novembre 2016 en Europe. C’est une hausse de 2 % par rapport à novembre 2015. En France, le prix moyen est de 323 €/t.
Cedric's insight:
En France, le prix de novembre 2016 est estimé à 323 €/t, identique à novembre 2015 mais supérieur de 2,4 % à octobre 2016.
Il reste moins réactif au cours des commodités que le prix des autres grands pays producteurs d’Europe.
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La Commission européenne a présenté plus de 11 000 t de stock d’intervention au cours de son deuxième appel d'offres pour ses réserves géantes de lait écrémé en poudre, mais aucun soumissionnaire n'était disposé à payer le prix minimum de la Commission. Le premier appel d’offres à la fin de l'année dernière avait permis d’écouler moins de 40t sur un total de 20.000t à un prix minimum de € 2.150 / t, correspondant à seulement 6% des 355 000t de SMP stockées et retirées des marchés depuis l'ouverture de la mesure en septembre 2014 .
Cedric's insight:
Et aussi : Bruxelles garde sa poudre
Sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/produits-laitiers-bruxelles-garde-sa-poudre-1,0,4207924295.html Avec l’accord des États membres, la Commission européenne a refusé toutes les offres d’achats, représentant 11 914 tonnes. Selon Bruxelles, le prix proposé, compris entre 165 et 196 €/100 kg, était trop faible par rapport au marché. Le tarif minimal décidé lors de la dernière adjudication était de 215 €/100 kg.
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Seulement 40 des 22 000 t de poudre de lait écrémé mises en vente par la Commission européenne ont trouvé preneur. À 215,10 €/100 kg minimum, le marché n’était pas encore prêt à les accueillir.
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La collecte de lait de l'UE a diminué de 3% en septembre 2016 par rapport à septembre 2015, selon les derniers chiffres de l'Observatoire du marché du lait (MMO) de l'UE. C'est le quatrième mois d'affilée que la production laitière de l'UE a chuté après les chutes en juin, juillet et août. Pour la période de janvier à septembre, la production laitière dans l'UE a augmenté de 1,5% par rapport à la même période l'année dernière, le Luxembourg, Chypre, les Pays-Bas et l'Irlande enregistrant les plus fortes hausses. La production laitière néerlandaise a augmenté de 9,8% en janvier à septembre cette année, comparativement à la même période l'an dernier. La production irlandaise est en hausse de 6,2% en cumul annuel et la production allemande est en hausse de 1,9%.
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Les deux principaux producteurs de lait de l'Europe ont enregistré de fortes baisses, de 3% en Allemagne et de 7,3% en France. Le Royaume-Uni a également vu sa production de lait diminuer de 8,2% d'une année sur l'autre. La Belgique et le Danemark enregistrent également des baisses spectaculaires de la production (-8,4% et -6,2% respectivement). Les Pays-Bas ont été les seuls parmi les cinq premiers États membres de l'UE à augmenter leur production laitière en septembre, à 3,9%. Les chiffres néerlandais sont déjà publiés pour le mois d'octobre et ils montrent que l'offre a augmenté à un rythme plus lent le mois dernier (+2%).
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Le prix du lait a rebondi partout tiré par l’envolée des cours des matières grasses laitières. Une hausse plus ou moins marquée selon les pays en fonction de la part d’ingrédients laitiers dans les mix produits et du mode de fixation du prix plus ou moins réactif. Entre mai et décembre, la hausse du prix du lait standard atteint : - 14% au Danemark - 28% en Pologne - 31% au Royaume-Uni - 40% en Allemagne – pour atteindre 331,40 €/t en déc. - 57% aux Pays-Bas – pour atteindre 375 €/t en déc. - 8% seulement en France En France, reprise plus timide qu’ailleurs en Europe. La hausse comme la baisse beaucoup plus amorties en France. Les entreprises françaises annoncent des prix de début d’année entre 310 et 320 €.
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La production laitière de l'UE a diminué de 3,4% en décembre 2016 par rapport au mois correspondant en 2015, selon les derniers chiffres de l'Observatoire du marché du lait (MMO) de l'UE. Les chiffres montrent également que la production laitière de l'UE a terminé l'année en hausse de 0,4% par rapport à 2015.
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Selon la dernière mise à jour de l’Observatoire européen, le prix moyen du lait dans l’Union européenne a augmenté de 3,7 % en décembre, pour atteindre 331 €/t. Il se place en dessous des prix du lait spot en Italie à 383 € le 5 février, mais au-dessus du prix du lait spot aux Pays-Bas. En Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, la tendance est également à la hausse, de respectivement 0,6 % et 6,4 % par rapport à novembre 2016. Le prix du lait s’établit ainsi à 332 €/t en Nouvelle-Zélande et 413 €/et aux États Unis. L’Observatoire européen note également une légère hausse des coûts d’alimentation (+ 0,7 %) et une faible baisse des prix de l’énergie (- 1,0 %) en semaine 5, par rapport à la moyenne des quatre dernières semaines.
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En France, la collecte à reculé de 7 % en décembre dernier. Les producteurs français, très endettés pour certains, ont recours à l’abattage des vaches. À cela s’ajoute une mauvaise récolte de fourrage, en volume et en qualité. Gérard Calbrix estime que la collecte française ne devrait repartir à la hausse qu’à partir du printemps. En Allemagne, la baisse de la collecte est de 5 % depuis quatre à cinq mois. Elle est de -10 % depuis six mois au Royaume-Uni, de -6 % au Danemark où les banques laissent les producteurs faire faillite. Les Pays-Bas, en prise avec une problématique phosphate, réduisent le cheptel. L’Irlande, qui était à +30 % depuis la fin des quotas, est tombé à -2 % en septembre 2016. Les producteurs irlandais ont demandé massivement l’aide à la baisse volontaire de la production proposée par la Commission. Les vaches sont réformées d’une façon rapide mais il reste un potentiel important qui permettra à l’Irlande d’augmenter sa production si les conditions climatiques le permettent. Il faut toutefois garder à l’esprit que l’Irlande produit 6,6 millions de tonnes soit 4 % de la collecte européenne.
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Pour en savoir plus : http://news.clal.it/wp-content/uploads/2017/01/OutlookDec2016en.pdf
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Ce réalignement des prix de marché à la hausse se traduit par une remontée rapide des prix payés aux producteurs dans l'Union européenne. « Concernant le prix du lait départ ferme, ramené à la teneur standardisée dite 38-32, le point bas a été atteint en été avec par exemple un prix de 22 centimes en juin en Allemagne. Mais pour ce même pays, le prix est passé à 25 centimes en septembre et 28 centimes en octobre. Aux Pays-Bas, Friesland Campina annonce des prix de 37,5 € en teneur réelle (soit environ 35 centimes en teneur standardisée) pour décembre. On sera vraisemblablement vers 34 à 35 centimes en janvier en moyenne européenne. », précise Gérard Calbrix. En France, le prix du lait aux éleveurs est aujourd'hui de 28 centimes par litre en teneur standard. Il devrait atteindre 30 centimes en fin d'année civile.
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La production laitière d'octobre pour 2016 est de 4,3% inférieure au chiffre correspondant de 2015. De janvier à octobre, la production de lait a augmenté de 5,2%, à 6 173 millions de litres, par rapport à la même période l'année dernière. Au niveau de l'UE, les derniers chiffres de l'Observatoire européen du marché du lait (MMO) montrent que les collectes de lait de l'UE ont diminué de 3% en septembre 2016 par rapport à septembre 2015. C'est le quatrième mois d'affilée que la production laitière de l'UE a chuté après les chutes en juin (2,3%), juillet (1,4%) et août (1,9%). Pour la période de janvier à septembre, la production laitière dans l'UE a augmenté de 1,5% par rapport à la même période l'année dernière.
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