Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Il y a à peine un siècle, l’industrie laitière américaine comptait 5,2 millions d’exploitations agricoles. Actuellement, seuls 28 000 troupeaux laitiers survivent, selon le rapport sur la production laitière de l'USDA de mai 2023…
Alors que la plupart des exploitations dépendent encore des ventes de lait liquide, les producteurs laitiers modernes se rendent compte que compléter les ventes de lait liquide par la production de produits de marchés de niche peut être la voie à suivre pour créer un filet de sécurité pour l’avenir agricole de leur famille…
Pour Steensma Creamery, la diversification des produits ressemble à un yaourt riche et crémeux : le Skyr islandais. « La seule façon pour nous de survivre et de continuer à suivre notre modèle et à soutenir notre famille est de nous diversifier et d'ajouter un produit de niche. » Les Diepersloot ont créé leur produit laitier de niche, WonderCow, un supplément de colostrum en poudre. Aujourd’hui, le colostrum de l’exploitation Diepersloot est collecté, expédié vers une usine de transformation tierce pour être pasteurisé et réduit en poudre avant d’être livré au consommateur…
« Se lancer dans une nouvelle entreprise, un nouveau produit, comporte un risque énorme, mais à long terme, si vous parvenez à y parvenir, cela minimise les risques, car désormais vous ne dépendez plus entièrement de la vente d'un produit, vous avez également d'autres produits. La diversification est la clé, elle minimise les risques à long terme. »
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative laitière néerlandaise FrieslandCampina a annoncé qu'elle supprimerait 1 800 emplois dans le monde au cours des 2 prochaines années afin de réduire les coûts et d'améliorer la rentabilité…
Les suppressions d'emplois permettraient de réaliser jusqu'à 200 millions d'euros d'économies, dans le cadre d'un programme visant à réduire les coûts annuels de 400 à 500 millions d'euros à partir de 2026…
|
Scooped by
Cedric
|
L’UE a signé un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. Voici pourquoi c’est crucial pour l’agriculture kiwi…
Exporter coûte que coûte : la Nouvelle-Zélande est devenue un grand pays exportateur de produits agricoles basés sur les pâturages, ses 5 millions d’habitants ne formant qu’un tout petit marché domestique. Les prairies restent la colonne vertébrale de la production agricole (90 % de la SAU)…
La Nouvelle-Zélande est aussi connue pour avoir, en 1984, supprimé les aides à l’agriculture, qui avaient eu pour effet de réduire la productivité et la réactivité des producteurs. Aujourd’hui, le soutien de l’État représente moins de 1% du CA de l’agriculture et les prix de marché sont ceux du marché mondial…
Réduire de 47% les émissions de méthane d’ici 2050 : le Programme « Fit for a better world » lancé en 2020 doit transformer l’agriculture du pays dans 3 domaines, la productivité, la durabilité (GES) et l’inclusion, pour employer plus de travailleurs locaux. Cette ambition implique des diminutions de cheptels, des fermetures d’élevages et une réduction de 20% du revenu des éleveurs de bovins et d’ovins en 2030.
Le mouvement est déjà à l’œuvre qui voit des agriculteurs vendre leurs terres à des investisseurs qui plantent des forêts pour compenser les émissions d’autres secteurs…
|
Scooped by
Cedric
|
Le service de livraison à domicile Milk & More avait été acquis par Müller en 2016. Il emploie actuellement environ 1 100 personnes, avec une plateforme numérique et une vaste flotte de véhicules électriques…
L’activité principale de Müller au Royaume-Uni se concentre sur la fourniture de lait frais, de yaourts et d’autres produits laitiers aux détaillants, aux grossistes et à d’autres entreprises. À la suite d'un examen stratégique, la société a décidé de céder sa participation dans l'activité de vente directe aux consommateurs Milk & More…
|
Scooped by
Cedric
|
En France, la baisse de la production laitière se creuse en 2023 et la consommation de lait recule. Ce qui n’est pas sans conséquence pour le groupe mayennais Lactalis qui enregistre une baisse de ses volumes. En revanche, il renforce ses parts de marché en valeur. Dans ce contexte, pas question de freiner les investissements…
Au global, cette année, le marché des produits laitiers connaît une inflation de +15% environ (+8% en 2022). « Malgré cela, le marché total des produits laitiers en volume résiste bien avec une baisse de seulement 1% en 2023 (-2% en 2022). Les consommateurs ont tendance à reporter leurs achats des marques (-5%) vers les marques de distributeurs (52% des volumes), qui ont gagné deux points de parts de marché (+7% environ). Nous remarquons même un transfert vers les produits les moins chers. »…
Le marché des produits laitiers devrait rester relativement stable en 2024, avec une tendance à la baisse en France. D'après Lactalis, la collecte de lait se maintient. En 2022, le groupe dit avoir collecté 22,6 milliards de litres de lait à l'échelle mondiale auprès de 435.000 producteurs et 5,3 milliards de litres auprès de 12.500 producteurs français. « Cette année, la production de lait est quasi stable (+0,59%). Les projections pour 2024 indiquent également une stabilité de la production. »…
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative a développé une segmentation amont avec le lait Via lacta (pâturage, non-OGM et bien-être animal) depuis 2018, et avec le bio. En 2015, seul 1% de la collecte était différenciée. Aujourd’hui, c’est près de 12%. Cette avancée reste prudente pour préserver les équilibres offre/demande et la rentabilité de ces débouchés…
« En 2023, nos filières différenciées sont rentables. Et comme le débouché Via lacta continue de se développer doucement (+5 millions de litres à 37,5 Ml), nous avons augmenté la prime (de 15 à 17 €/1000 l) sur le prix du lait à partir de juillet pour motiver quelques nouveaux producteurs. En bio, le volume est resté autour de 7 - 8 millions de litres, et nous n’avons pas de déclassement. »…
Une nouveauté pour créer des dynamiques pour le lait de demain : à la demande de clients et d’éleveurs, la coopérative accompagne deux groupes de 10 à 20 éleveurs sur des thèmes en lien avec les attentes sociétales et les objectifs RSE (responsabilité sociale et environnementale). Le groupe "Agriculture régénérative" est né de la demande du client General Mills qui a une usine de glace dans la région et utilise le lait et la matière grasse de Prospérité fermière. Le GIEE sur la HVE va accompagner des éleveurs vers la certification. « Nous n’avons pas encore trouvé de débouché pour le lait. Par contre, nous en avons un pour de la viande HVE »…
|
Scooped by
Cedric
|
Le gros des 70 millions d’euros d’investissements depuis 5 ans est déjà en place : la pièce maitresse étant ce coagulateur géant de 77 mètres, qui permet de faire passer le lait d’un état liquide à solide, et produire 500 000 camemberts chaque jour pour la marque Président. La gestion des moules à fromage, en circuit clos, a aussi été intégralement automatisée…
Les premiers camemberts de la marque sont sortis en 1973. Et la mue est importante : un passage d’ici 2024 de 380 à 490 salariés, de 24 500 tonnes à 40 000 tonnes de capacité de production, d’un seul et unique produit à quatre fromages. Domfront est connecté à 750 producteurs qui lui fournissent chaque année 450 millions de litres de lait. Avant les travaux, seule la moitié du lait était transformée sur ce site, le reste étant pasteurisé avant d’être réexpédié vers autres unités du groupe (Lactalis en possède 14 dans la seule Normandie)...
Le groupe a décidé d’élargir sa gamme de produits : « depuis juin 2023, nous sommes capables de produire deux formats ovales. A partir de 2024 nous pourrons aussi produire des coulommiers.» Ces trois nouveaux fromages correspondent à l’ajout d’un peu plus de 15 000 tonnes de capacités de production. Ils permettront de soulager les sites environnants. «Les ovales étaient produits à Retiers (Ille-et-Vilaine), l’atelier fromagerie a été fermé sur ce site pour qu’il puisse se concentrer sur la crémerie et les poudres de lait. Les coulommiers sont rapatriés depuis les sites de Clécy (Calvados) et Sainte-Cécile (Manche) qui arrivaient à saturation»…
Cette réorganisation vient compenser la baisse continue de la consommation de camembert qui rendait ce site mono-produit moins pertinent. Avec 43 000 tonnes achetées en grande surface, le camembert est le troisième fromage le plus acheté, au coude-à-coude avec la mozzarella. Mais il est victime de décroissance. «Sur les quinze dernières années, le rayon camembert perd 3,3% par an en moyenne. Le marché du fromage se porte bien en France : cette baisse est une conséquence de l’arrivée d’une multitude de spécialités dans le rayon.»
|
Scooped by
Cedric
|
Il existe 3 grandes voies pour améliorer la rémunération des exploitants : réduire les charges, augmenter les produits ou augmenter la production…
Identifier les choix stratégiques de l'éleveur, c'est se donner les moyens de choisir des indicateurs de pilotage pertinents, repérer les principales sensibilités aux aléas et envisager les pistes pour en réduire les effets...
|
Scooped by
Cedric
|
Face à la crise du bio et l’inflation, l’entreprise agroalimentaire bretonne Olga (ex-Triballat Noyal) a décidé de se restructurer autour de 4 axes. Elle va céder certaines activités à d’autres acteurs… L’entreprise, qui commercialise actuellement 20 marques du secteur laitier et végétal (Sojasun, Sojade, Vrai, Petit Billy, Grillon d’Or…) se recentre sur « quatre axes stratégiques » : le laitier, le végétal, les céréales ainsi que les protéines et ingrédients vendus aux professionnels, destinés à servir sa « performance », mais aussi les « transitions »… Elle va céder à d’autres acteurs « des ateliers de fromage de tradition de petite taille » et des collectes de lait conventionnel. Sans souhaiter chiffrer ce que ces activités représentent ni donner plus de précisions à ce stade : ces « passages de témoin » étant « en cours »…
|
Scooped by
Cedric
|
[Podcast] Bel : Stratégie Innovation & Responsabilité
"Mes actionnaires se définissent comme des passeurs. Ils me disent : nous n’avons pas hérité de l’entreprise, nous l’avons empruntée à la génération d’après. Quand on regarde à 20 ou 30 ans, on voit bien que le modèle est cassé."… Bel réalise un chiffre d’affaires de 3,6Mrd, fait travailler près de 11 000 employés dans le monde, a une présence dans 120 pays…
|
Scooped by
Cedric
|
Démontrer à nouveau sa valeur ajoutée : Tout n'est pas qu'une question de prix. Un produit haut de gamme peut ne pas souffrir d'une chute des ventes si le consentement à payer du consommateur demeure. Mais force est de constater que « les produits laitiers bio et AOP ont atteint un seuil de prix psychologique ». Le bio et les AOP auront besoin que les consommateurs retrouvent du pouvoir d'achat…
Segmenter à partir du consommateur : Partir d'une meilleure connaissance des attentes des consommateurs et créer des liens avec eux. Pour qu'une segmentation fonctionne, il faut qu'elle soit construite avec le consommateur et que les clients acceptent de payer le travail sur le cahier des charges. C'est-à-dire que le cahier des charges soit clair et engageant. « Avec le lait qui est pourtant un produit du quotidien, nous avons réussi sa segmentation en laits locaux, santé (Bleu Blanc Cœur), qui garantissent la rémunération des éleveurs, non OGM, bio…
|
Scooped by
Cedric
|
Et si la diversification et/ou restructuration des exploitations, dont la transmission est particulièrement difficile, permettait de lever certains freins économiques, sociaux, environnementaux, particulièrement en élevage ?
La Fnab, la FNH et Terre de liens ont voulu en savoir plus à ce sujet, en analysant une douzaine de fermes ayant fait ce choix…
|
Scooped by
Cedric
|
Nestlé prévoit de fermer son usine de préparations pour nourrissons de Wyeth Nutrition, ainsi que son centre de R&D situé à Askeaton, dans le comté de Limerick, en Irlande, mettant ainsi 542 emplois en danger…
Nestlé a acquis Wyeth Nutritionals en 2012 dans le cadre de son acquisition de Pfizer Nutrition. L'usine produit des préparations pour nourrissons exclusivement destinées à l'exportation vers la Grande Chine et les marchés asiatiques. Actuellement, l'installation compte 491 employés, tandis que le site de R&D compte 51 employés…
Nestlé a déclaré que les « tendances externes » ont eu un impact sur la demande de produits de nutrition infantile dans la Grande Chine. Pour s'adapter à ces changements, Nestlé propose le transfert de la production d'Askeaton vers deux usines existantes : Suzhou en Chine continentale et Konolfingen en Suisse…
|
|
Scooped by
Cedric
|
Le dernier rapport mensuel de l’USDA révèle un changement d'orientation parmi les producteurs laitiers, avec une préférence pour la production de composants pour le beurre et le fromage, ce qui entraîne une diminution de la production laitière globale…
Les facteurs déterminants de ces ajustements sont cités comme une production laitière « réduite » par vache et un troupeau laitier plus petit. Les agriculteurs nourrissent stratégiquement leurs vaches pour augmenter la production de matière grasse, s'alignant ainsi sur la tendance actuelle des consommateurs privilégiant le beurre et le fromage par rapport au lait de boisson traditionnel…
|
Scooped by
Cedric
|
Danone avait pris une première participation dans le capital de la marque en 2016 pour monter à 95% en avril 2019. Cette cession intervient dans le cadre du recentrage de Danone sur des activités plus rentable avec une latitude de rotation de 10% dans son portefeuille…
|
Scooped by
Cedric
|
En creux se lit la différence entre ceux qui font du commerce d’abord et de la gestion ensuite, et ceux qui font de la gestion d’abord et du commerce ensuite…
|
Scooped by
Cedric
|
La fromagerie Laïta d’Ancenis poursuit sa modernisation. Sur le plan économique, la modernisation vise à accroître la capacité de production et à diversifier le mix-produits pour répondre aux exigences accrues des clients de Laïta, tout en créant de la valeur pour les producteurs laitiers du territoire…
Dans ses trois ateliers indépendants, la fromagerie produit 22 000 tonnes de fromages à pâte molle, répartis en plus de 200 références produits. «Nos bries et camemberts sont commercialisés à 60% à l’exportation sur l’Allemagne et l‘Angleterre, essentiellement sous marques de distributeur, et au grand export sous marque Paysan Breton ». Les 40% restants sont vendus en France. Un brie sur cinq fabriqués dans l’hexagone sort de l’outil d’Ancenis. Les clients sont issus de la grande distribution, de la restauration hors domicile ou encore des industries agroalimentaires pour les fromages-ingrédients…
Pour s’adapter à la demande évolutive des marchés, la production s’oriente vers des fromages petits formats pesant moins de 500 grammes. Pour ce faire, une ligne de conditionnement permettant d’emballer des Ovales 300 grammes a été rénovée, et l’atelier a été doté d’une nouvelle ligne de conditionnement pour les camemberts…
|
Scooped by
Cedric
|
Nous ne sommes pas obsédés par la taille : avec 3,6 milliards d’euros de revenus, on est dix fois plus petit que Danone. Mais nous misons sur l’innovation et la responsabilité pour émerger… Nous nous définissons par l'offre de portions de "bien manger" sur 3 territoires : le lait, le fruit et le végétal. Et nous voulons être pionner en responsabilité. Nous œuvrons selon trois piliers : • Un, passer partout en agriculture régénérative. Pour l’élevage, cela signifie élever les vaches en pâturage, ne pas les nourrir avec des tourteaux de soja génétiquement modifié (OGM), leur donner des compléments alimentaires, favoriser des méthodes d’agro-écologie, etc. • Deux, veiller à ce qu’on met dans l’assiette du consommateur. En commençant par changer sa composition. Idéalement, la moitié devrait provenir de fruits et légumes, 15% de céréales, 15% d’huiles et matières grasses pour la préparation et 15% de protéines d’origine végétale. • Et trois, développer des alternatives aux protéines animales : nous avons lancé récemment un Vache Qui Rit, un Babybel et un Boursin à base de plantes. Aujourd’hui, notre portefeuille est composé à 80% de produits laitiers et à 20% de non-laitiers. À terme, nous voulons arriver à 50-50%. Je dis à nos éleveurs que nous allons financer leur transition vers une agriculture et un élevage durables…
|
Scooped by
Cedric
|
Le Sitex de Danone dispose d'une usine dédiée à la recherche et au développement de produits laitiers et à base de plantes. Situé dans la ville madrilène de Tres Cantos , il est d’une superficie de 95 539 m2, 50 000 analyses provenant du monde entier y sont examinées chaque année…
Le réseau de recherche en santé alimentaire de Danone est très étendu : l’entreprise compte plus de 1700 scientifiques et experts et 55 bureaux de R&D locaux. A cela s’ajoutent deux grands centres de recherche internationaux à Utrecht (Pays-Bas) et Paris-Saclay (France), ainsi que des initiatives de collaboration et des partenariats avec les plus grandes universités et centres de recherche du monde en Belgique, aux Etats-Unis, à Evian, à Shanghai et à Singapour…
Des entreprises comme Danone, qui ne peuvent pas rivaliser avec le “yaourt maison”, cherchent à se différencier grâce à l’innovation technologique. Ses installations ont permis à la multinationale de se lancer dans deux catégories à croissance rapide de l’industrie alimentaire : les produits laitiers à haute teneur en protéines et les alternatives à base de plantes…
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative laitière du Nord-Pas-de-Calais laisse ses adhérents éleveurs laitiers produire ce qu’ils veulent. Si la coopérative Prospérité fermière n'avait pas lâché la contrainte sur les volumes, il y aurait eu une baisse de la collecte au lieu d'une légère hausse prévue pour 2023. Et elle maintient un prix de base du lait d’environ 447 euros les 1000 litres en moyenne 2023, pour préserver une dynamique laitière…
La fin des contraintes sur les volumes de lait à produire a sonné à la coopérative laitière Prospérité fermière. Prospérité fermière a supprimé les volumes B et C et a ouvert la possibilité aux éleveurs de demander à produire ce qu’ils voulaient, dans la limite de 420 millions de litres de lait collectés au total. « C’est le volume maximum que nous pouvons traiter, et nous l’avions atteint en 2020 ». Les demandes des éleveurs ont abouti à un volume global avoisinant 405 millions de litres…
« Heureusement que nous avons complètement fait sauter le verrou sur les volumes. Sinon, nous aurions eu une baisse de la collecte au lieu d’une légère hausse. Nous projetons qu’elle sera en 2023 autour de 407 millions de litres, contre 405 en 2021 et 2022. »
|
Scooped by
Cedric
|
En deux ans, Yoplait s'est arrogé 32% du marché du Skyr dont il est devenu le leader. Le chiffre d'affaires de Yoplait a augmenté de 25% en 2 ans. L'entreprise en a tiré profit pour sortir du rouge. Une performance qui a permis à l'entreprise reprise par Sodiaal de retrouver la rentabilité…
Contrairement à certaines prévisions, le marché des produits laitiers a bien résisté à la crise du pouvoir d'achat. Les consommateurs ont modifié leurs choix au profit de certaines catégories. « Le Skyr est une exception sur le marché du yaourt ». L'année dernière, 27 % des Français ont goûté le Skyr, et cette catégorie est appelée à croître…
|
Scooped by
Cedric
|
Suite au démarrage de son installation ultramoderne de Reedsburg, au Wisconsin, Saputo annonce aujourd’hui la fermeture permanente de son usine de Lancaster, au Wisconsin. La fermeture des usines de Lancaster et de Belmont est prévue pour le quatrième trimestre de l’exercice 2024.
« Conformément à notre plan stratégique mondial, les initiatives d’optimisation du réseau annoncées aujourd’hui nous permettront d’accroître notre efficacité opérationnelle et l’utilisation de nos capacités dans le Secteur USA, tout en améliorant davantage notre structure des coûts. Le démarrage de notre usine de Reedsburg marque un nouveau jalon dans le parcours que nous avons entrepris pour renforcer la compétitivité et le rendement à long terme de nos activités de fromage aux États-Unis. »
|
Scooped by
Cedric
|
Le lait et les produits laitiers représentent toujours 96% des revenus de la GCMMF (Amul). Mais le géant coopératif a faim d’aliments bios. Un marché évalué à 1,3 milliard de dollars, avec le potentiel d'atteindre 4,6 milliards de dollars en 2028. Amul compte 122 produits prêts à être lancés et 50 à différents stades d'idéation…
Si la coopérative peut transformer un produit périssable tel que le lait en une gamme de produits, elle estime qu'elle peut faire mieux avec les produits agricoles. Amul a créé une usine pour fabriquer des frites d'une capacité de 100 tonnes par jour. Aujourd’hui, elle tourne à pleine capacité et une grande partie est exportée au Japon. De même, la production élevée d’arachides a amené Amul à lancer des variantes de beurre d’arachide…
Tout a changé lorsque la direction a commencé à se pencher sur le mot « biologique ». Amul a dit aux coopératives agricoles : optez pour le bio et nous vous trouverons le marché. « Peu de gens savent que nous sommes la plus grande marque de probiotiques au monde.»…
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que la collecte a particulièrement décroché à la fin de l’été 2023, plusieurs signaux d’alerte se sont multipliés. Le Cniel évoque la perte de souveraineté alimentaire française en lait pour 2027, tandis que les industriels multiplient les actions pour attirer de nouveaux adhérents ou garder ceux sous contrats…
Vers une évolution des rapports de force : Les transformateurs le savent, et plusieurs signaux vont dans ce sens cette année. Notamment, Lactalis a annoncé un assouplissement des règles de gestion des volumes. L’entreprise précise par ailleurs que ce pourcentage pourrait être revu à la hausse en décembre, en fonction de l’évolution de la collecte et des cours des marchés ingrédients…
Ces signaux d’une inversion de tendance se multiplient depuis septembre et dessinent, peu à peu, le nouveau contexte dans lequel évolueront les acteurs de la production agricole française pour les prochaines années, celui de transformateurs à la recherche de lait…
|
Scooped by
Cedric
|
La pénurie mondiale actuelle d’énergie entraîne une forte augmentation de son prix et indirectement du prix des aliments pour animaux… Par conséquent, la grande partie de la production animale qui repose sur les céréales, les légumineuses et les fourrages cultivés connaîtra une forte perte de compétitivité. La faible efficacité énergétique des animaux rend ces systèmes d’élevage sur terres arables très vulnérables à la crise énergétique actuelle… L’augmentation des coûts de production pourrait entraîner une forte hausse des prix des produits animaux. Si elle se répercutait entièrement sur les prix des produits, cette augmentation des coûts de production entraînerait une baisse significative de la consommation dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat. Le risque d’une baisse des revenus des agriculteurs est donc réel… Pour éviter ce scénario, nous proposons que deux conséquences semblent inévitables pour les systèmes d'élevage : 👉 Réduire les terres arables dédiées à la production d'aliments pour animaux, car d'autres marchés seront plus rentables 👉 passer à des stratégies alimentaires basées sur des terres et des matières premières à faible opportunité dont l’élevage est le plus susceptible de bénéficier, c’est-à-dire des ressources de mauvaise qualité difficiles à récolter
|