Lorsque le couvert d’une prairie permanente est très dégradé, plusieurs questions se posent. Le labour ou le glyphosate sont-ils incontournables pour détruire la prairie ? Et quels sont les meilleurs itinéraires techniques pour la rénover ?
Durant trois ans, le projet PraiGly a comparé différents itinéraires techniques et des outils de travail superficiel du sol. Il livre ici ses conclusions…
Cedric's insight:
voir aussi Le projet PRAIGLY : Destruction des prairies sans glyphosate ni labour
Mission PERPET®, le nouvel outil d’accompagnement collectif au vieillissement des prairies, élaboré par le Réseau Civam, l’Idele et l’Inrae. Reportage…
1. Diagnostic prairial collectif
2. Déterminer les fonctions fourragères principales
3. Questionner les pratiques… et suggérer des améliorations
La filiale de Danone « Les Prés Rient Bio » s'engage à aider financièrement les éleveurs normands bio ou qui tendent à se convertir afin de préserver le pâturage dans la région...
2 millions d'euros pour les prairies bio en Normandie : Ainsi, la marque a décidé d'investir 1 % de son chiffre d'affaires annuel pour préserver et développer la prairie normande. Cela se concrétise par un investissement de près de 400 000 euros par an en 2018 et pour les 5 ans à venir.
Puisque les bovins pollueraient et qu'ils priveraient les hommes de protéines, il n'y a qu'à les supprimer… Simple non ? Démonstration du contraire avec des chercheurs de l'Inra et des universitaires.
De 5 à 6 kg de protéines végétales pour fabriquer 1 kg de protéines animales. Mais de quoi parle-t-on quand on cite ces chiffres ? Sachant que l’écart va de 2 kg pour une volaille et à 9 kg pour la viande bovine. Bref, une moyenne ne veut plus dire grand-chose. Sachant également que le monogastrique et le ruminant ne sont pas nourris avec la même source de protéines. Trop souvent ces chiffres non étayés sont jetés en pâture – c’est le cas de le dire – pour dénigrer l’élevage. Or, dans de nombreuses situations, le bilan « protéinique » est très éloigné de ces lieux communs...
Il n'existe pas en France un lobby « prairie ». Ce serait nécessaire pour défendre ces modes de production vertueux tant pour l'environnement que pour la santé humaine, notent les chercheurs qui ont étudié la place de l'élevage et des prairies dans les systèmes. Aux USA, il existe des filières dédiées...
En fin d'hiver, il est déjà temps de penser à la future saison de pâturage. Un entretien mécanique peut alors s'avérer nécessaire, la date de fertilisation azotée est à ne pas manquer et le déprimage est à réfléchir puisqu'il offrira une productivité supplémentaire.
La diminution du ratio annuel de prairies permanentes de la Région Normandie, corrigé des surfaces en agriculture biologique, a été calculée en baisse de 3,55 % pour 2017. C’est un point de plus que le ratio de référence de –2,5 %.
« En conséquence, un régime d’autorisation préalable à la conversion de prairies permanentes est mis en place en Normandie pour les conversions postérieures au 1er juin 2017 », informent les services de l’État.
une espèce très polyvalente : La fétuque élevée est une espèce très présente dans la nature. Son implantation est assez lente mais une fois implantée, sa pérennité est de 5 à 10 ans.
Elle est très productive et présente une très bonne réponse à la fertilisation azotée : plus de 40 kg de matière sèche en plus par hectare par unité d’azote supplémentaire alors que l’on se situe en général à 25 kg de matière sèche pour les autres espèces.
La plante est non seulement productive mais la répartition de la production est bien répartie de tôt au printemps jusque tard à l’automne. Ceci est dû au fait que la fétuque pousse à température assez basse (zéro de végétation : 6°) et qu’elle pousse également quand il fait très chaud, jusque 35°.
Elle présente aussi une bonne aptitude à résister à la sécheresse, grâce entre autre à son système racinaire profond.
Au cours de l’année 2017, plusieurs groupes bas-normands se sont formés à la technique du pâturage de précision afin d’optimiser la valorisation des prairies pâturées. Les premiers chiffres, jusqu’à 17 000 l /ha d’herbe pâturée pourront être expliqués lors de portes ouvertes programmées les 16 et 21 novembre dans la Manche.
Certaines espèces de graminées sont moins connues, et de ce fait, moins utilisées alors qu’elles sont d’un intérêt de premier ordre dans certaines conditions pédoclimatiques et pour des utilisations particulières. C’est le cas de la fléole des prés. Cette espèce très productive a pour particularité d’être bien adaptée aux prairies humides et prairies submergées temporairement en hiver.
A l'échelle d'une exploitation agricole d'élevage de gros ruminants, la prairie est le seul compartiment susceptible de stocker du carbone et donc d'ainsi compenser les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur. Cet atout est loin d'être négligeable si l'on pense aux critiques qui s'abattent sur le secteur de l'élevage...
Les filières élevage et viande sont « légitimes » pour nourrir les hommes, grâce à leur valorisation de l’herbe et des coproduits. C’est ce que montre l’indicateur d’efficience protéique nette des élevages.
Alors qu’il est souvent avancé que 2,5 à 10 kg de protéines végétales sont nécessaires pour produire 1 kg de protéines animales, il n’y a pas forcément de compétition entre l’homme et l’animal concernant l’utilisation des ressources végétales. C’est ce que démontre le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) « Élevages Demain »...
Le Food Climate Research Network (FCRN) de l'université d'Oxford (Grande-Bretagne) publie le 3 octobre un rapport qui tente d'éclairer le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre des animaux d'élevage et la question de la séquestration du carbone dans le sol.
L'étude Grazed and Confused ? s'attache à quantifier l'impact climatique net du bétail nourri à l'herbe afin d'éclairer le débat autour de la réduction des impacts du secteur agricole et des choix de production, en particulier en termes d'émissions de méthane, gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement global 28 fois plus élevé sur cent ans que le dioxyde de carbone.
Pour simuler le climat de 2050 et ses épisodes de sécheresse plus fréquents et plus longs, des chercheurs en agronomie de Lusignan, près de Poitiers, ont conçu une serre mobile high-tech avec suivi par drone et images 3D. Là germeront peut-être les futures variétés des prairies européennes…
Cedric's insight:
voir aussi Atlas climatique : Quel climat pour demain en France ?
Faisabilité et coûts de méthodes alternatives au glyphosate et au labour pour détruire les prairies. Ce projet comprend la réalisation d’enquêtes auprès d’agriculteurs ainsi que des essais dans plusieurs stations expérimentales.
Ce premier livret fait état des résultats d'enquêtes, réalisées en 2020 dans l'ouest de la France…
Entre un barbelé et une clôture électrique, beaucoup d'éleveurs hésitent encore. Pourtant, le barrage électrifié semble être plus économe en temps et en argent tout en étant sécurisant pour les animaux. Explications de deux experts...
Prolonger la vie d’une prairie temporaire, redynamiser une prairie permanente ou encore réparer une prairie dégradée répondent aux objectifs du sursemis. Mais il sera toujours préférable de gérer la prairie en amont pour éviter de recourir à cette opération.
La pousse des prairies de cette année à l'échelle des 228 Petites Régions Fourragères : Observation par satellite par rapport à la moyenne des 10 dernières années.
Pour consulter les informations de votre Petite Région Fourragère, saisissez votre code postal et votre commune.
Des éleveurs d’Ille-et-Vilaine jouent la prévention pour leurs troupeaux laitiers en leur mettant à disposition des « prairies pharmacie ». Implantées avec une quinzaine de plantes aux vertus médicinales, ces parcelles permettent aux vaches de brouter de quoi améliorer leur santé.
Après avoir choisi l’espèce ou les espèces fourragères à implanter en fonction du type de sol, de l’objectif d’utilisation, de la période de production ou enfin de la pérennité souhaitée, il convient d’optimiser le choix de la variété.
Par définition, chaque variété est différente ! Toutefois, les critères variétaux peuvent être communs à plusieurs espèces ou au contraire très spécifiques. Ces critères sont très facilement consultables sur le site www.herbe-book.org.
Lorsque l’on évoque les légumineuses prairiales, on pense essentiellement à trois espèces qui dominent dans le paysage : la luzerne, le trèfle violet et le trèfle blanc. Les éleveurs redécouvrent d’ailleurs de plus en plus les atouts de ces espèces tant sous l’aspect agronomique que zootechnique et économique :
- Le sainfoin en pur pour des sols séchants et plutôt pour la fauche
- Le lotier corniculé bien adapté en association avec le dactyle ou la fétuque élevée
Des chemins bien entretenus, c’est moins de boiteries. Pendant la période de stabulation hivernale, la réfection des chemins libres de toute circulation peut devenir un rendez-vous annuel à programmer.
C’est surtout sur les 50 premiers mètres, quand le troupeau est encore compact, que les chemins doivent être les plus larges et les plus confortables.
Pour un troupeau d’une quarantaine à une cinquantaine de vaches, la largeur utile du chemin principal doit être de 3-4 m (2 m si en béton) ; pour 100 vaches et plus, il faut prévoir 5 m.
Coupe rase, derniers pâturages, ébousage, fertilisation... L'automne n'est pas de tout repos pour les prairies. Et l'enjeu est de taille : l'herbe doit être préparée à affronter l'hiver pour assurer sa repousse au printemps suivant...
Faucher puis faire consommer quelques heures plus tard par les vaches le fourrage laissé au sol aide à limiter les zones de refus, à éviter les zones surpâturées, et à rattraper des couverts trop avancés.
« Le topping est une pratique qui vise à maintenir la qualité du couvert, à une période où la prairie pourrait, sinon, monter en épis et faire de la gaine ».
Elle est mise en œuvre de plus en plus couramment par les éleveurs pratiquant le pâturage tournant avec des paddocks pour 24 heures...
Sans labour, c’est possible : cela a été testé à la ferme de la Blanche maison et par des agriculteurs de la Manche. Le principe consiste à se servir du soleil pour sécher les racines avec deux à trois passages d’outils, puis à implanter un couvert bien poussant entre deux pour concurrencer les adventices...
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