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L'hyper globalisation nous a tuer ! Elle nous rend irrémédiablement dépendants les uns des autres, et ce à l'échelon universel…
Tant et si bien que des sanctions punitives dirigées contre un pays de taille moyenne affectent désormais les chaînes de production à l'autre bout de la planète pour se retourner in fine contre ceux qui les décrètent…
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La pénurie de lait en poudre s'est aggravée après la découverte d'un scandale sanitaire affectant l'un des principaux fabricants de lait pour enfants aux États-Unis…
Les consommateurs américains ont du mal à trouver plusieurs produits actuellement, mais la pénurie la plus grave touche le lait infantile en poudre. Une situation qui affecte les plus fragiles et qui est due à une multitude de facteurs, liés aussi bien à la pandémie qu’à l’inflation, et à un scandale sanitaire...
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Abbott, basée aux États-Unis, s'est tournée vers son usine irlandaise et les 1 000 fermes laitières fournissant des ingrédients à l'usine…
Les préparations pour nourrissons de l'industrie laitière irlandaise sont transportées par avion à travers l'Atlantique pour aider les parents américains à faire face à une aggravation de la crise de la chaîne d'approvisionnement…
Abbott est en Irlande depuis plus de 70 ans et y opère à partir de neuf sites, employant près de 3 000 personnes. La société a également stimulé la production de préparations pour nourrissons à Columbus, dans l'Ohio, le siège social de l'activité de nutrition d'Abbott aux États-Unis.
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Les matières premières sans OGM (soja, colza, tournesol) sont de plus en plus chères mais aussi de plus en plus rares pour la nutrition des animaux. Certains opérateurs pensent à passer plutôt aux garanties sans déforestation… Le premier bateau de soja OGM a accosté en novembre 1996 dans l’Union européenne. C’était aussi l’année du premier choc de l’ESB (vache folle). Depuis, ces cultures se sont généralisées, comme au Brésil, qui fut longtemps exempt d’OGM. Moins de 2 % des surfaces cultivées en soja y sont aujourd’hui non-OGM. Car le fermier brésilien regarde sa productivité : elle serait de 25 % inférieure à celle des cultures OGM. L’Inde, autre fournisseur possible, a souffert de mauvaises récoltes… La guerre en Ukraine rajoute des tensions sur les approvisionnements : le soja non-OGM d’Europe de l’Est n’arrive plus. Et l’un de ses principaux substituts, le tourteau de tournesol HiPro (riche en protéines) ukrainien, reste aussi bloqué en mer Noire. « Pour l’instant, nous sommes parvenus à obtenir du soja non OGM au Nigeria pour compenser le manque de disponibilité du soja russe, mais nous naviguons vraiment à vue, quasiment de mois en mois ». Et la production française reste bien trop faible pour remplacer les importations… Deux fois plus cher Rare, le soja non-OGM est, de plus, très cher. La prime non-OGM, qui s’ajoute au prix déjà élevé du soja pour assurer sa traçabilité et donc sa ségrégation du champ à la mangeoire, est ainsi passée de 80 à 300 €/t en dix-huit mois… Du côté de la demande, les ruminants, un peu moins exigeants en protéines que les porcs et les volailles, valorisent les tourteaux de colza. Mais la vigilance reste de mise : des graines de colza OGM, importées par exemple du Canada, peuvent être mélangées aux graines européennes, non-OGM, chez les triturateurs… Des filières comme le lait de Bel, le porc Opale ou le Roquefort ont inscrit l’exigence d’une alimentation des animaux exempte d’OGM dans leurs cahiers des charges. C’est aussi le cas d’environ 70 % des Label rouge… L’Inao, chargé de la partie collective de ces derniers, voulait généraliser cette obligation. Le texte est passé, en fin d’année 2021, pour les productions d’œufs et sa version en volailles de chair était attendue fin mars 2022 : il n’est pas encore paru mais pourrait faire l’impasse… Un moratoire demandé Pour les pondeuses, les professionnels demandent un moratoire de douze mois, peut-être dix-huit, à l’administration. Voire plus… Les marchés sont en effet à un point de bascule. « Le non-OGM était une demande des consommateurs, la non-déforestation est une demande des citoyens »… Certains acteurs historiques envisagent désormais de basculer vers du soja non déforestant. « Nous avons un engagement Zero Déforestation 2025 qui monte en puissance. Il est atteint sur certaines filières avec ou sans OGM, parfois en 100 % France. Selon les filières (lait, œuf, poulet, porc, dinde, canard, lapin, saumon…) et selon la segmentation, il y aura beaucoup de combinaisons. Rie n n’est écrit »…
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De Jean-Jacques Hervé& Jean-Marie Séronie
1- L’Europe et la famine qui se profile au sud de la Méditerranée.
4 priorités :
• Mobilisation de tous les pays disposant de stocks de céréales destinées à l'alimentation humaine (Canada, USA, Argentine, Pays européen, porte ouverte à la Chine et à la Russie) ;
• Adoption d'un prix maximal pour deux mois correspondant aux coûts de production de ces céréales semées à l'automne 2019 et récoltées en été 2020, donc en dehors de la tension spéculative actuelle... ;
• Echange de données pour adapter les prix aux conditions de coût des grains de la récolte 2022 ;
• négociation de corridors maritimes en Mer Noire, avec la Turquie, pour accroitre les volumes exportables d'Ukraine. En effet, par la route et le rail les flux sont insuffisants. Des grains ukrainiens pourraient passer par Varna. Cela suppose d'établir des relations avec des opérateurs agricoles en Ukraine, comme dans d’autres pays, et, évidemment pas seulement avec les quatre grandes compagnies de négoce international : Dreyfus, Cargill...
2. Se donner les moyens de garantir un équilibre en céréales pour la prochaine campagne.
• Tenir compte des nouvelles conditions d’accès aux engrais de synthèse
• Privilégier les cultures alimentaires en Europe • Amplifier les coopérations
3. Négocier à plus long terme pour une politique commune européenne plus autonome.
• Le changement climatique change radicalement les perspectives.
• Avec des outils efficaces de régulation des marchés • Protéger les terres cultivables de l’urbanisation
• Accélérer la transition vers une nouvelle écologie agricole
• Sortir de notre trop forte dépendance aux intrants chimiques.
• Avec des modèles comptables exhaustifs...
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Le blocage de productions agricoles en Ukraine et Russie devrait «frapper le plus durement les plus pauvres et semer les germes de l’instabilité politique et de troubles dans le monde entier.»
A elles deux, la Russie et l’Ukraine fournissent 30% des tonnages de blé échangés sur la planète. La Russie a réarmé son agriculture, passant d’une production vivrière de 36 millions de tonnes de blé en 2001 à 80 millions en 2021.
Elle en est le premier exportateur mondial. Les deux pays assurent près de 20% du commerce du maïs, 70% de celui de l’huile et des tourteaux de tournesol…
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La pénurie du lait en sachets se fait de plus en plus sentir par les ménages et touche presque toutes les régions de pays. Ayant tendance à durer, elle déclenche une polémique sur ses raisons réelles. Chacun des intervenants dans la chaine impute la faute à l'autre. Quelles qu'en soient les causes, ce sont les petites bourses qui en subissent les conséquences chaque matin, ils vivent l'attente puis les bousculades pour se procurer quelques sachets de lait...
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« L’arnaque de la mafia du lait, le détournement du lait en sachet vers la fabrication des autres produits laitiers et vers d’autres industriels, les dysfonctionnements dans la distribution », sont à l’origine de la pénurie du lait qui perdure plusieurs semaines sans aucune réaction de la tutelle.
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Le beurre français, victime de son succès, est de plus en plus exporté (Chine, Etats-Unis), donc l’offre française qui couvre les ¾ de la consommation est encore plus réduite. L’industrie laitière française a délaissé le beurre et les distributeurs ont de mauvaises habitudes. «Les distributeurs sont habitués à des situations d’abondance pour faire pression sur les prix», explique Dominique Chargé. Si la grande distribution continue à ne pas vouloir mettre des augmentations de prix en place, d’autres fournisseurs seront capables de produire moins cher, peu importe les conditions sociales et environnementales de production. Les vraies conséquences ?… Diminution du « Made in France », perte de potentiel de production, pertes d’industries et donc pertes d’emplois… !
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Vouloir réformer, c'est bien. Y parvenir, c'est mieux. La crise du beurre est symptomatique des casse-têtes auxquels va devoir faire face le chef de l'État s'il veut transformer la société...
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Alors que la production de beurre a baissé de 3 % en France en 2017, il manque la moitié des mottes dans les rayons des supermarchés. La guerre des prix est en cause. Les cours du beurre ont explosé en un an passant de 2 500 euros par tonne à 6 800 euros, mais la grande distribution n'a pas souhaité revaloriser les prix. Les transformateurs ont donc préféré se tourner vers les pays étrangers pour plus de rentabilité...
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Le beurre manque dans les linéaires de certains magasins. Une absence qui ne relève pas d’une pénurie de lait chez les producteurs, mais d’ « un problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs », selon la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers. Et qui met en lumière les conséquences indésirables de la libéralisation du secteur.
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Après avoir atteint un sommet de près de 7 000 euros la tonne en septembre, les contrats à terme sur le beurre négociés avec l'EEX allemand ont perdu environ un quart de leur valeur. Les analystes citent un simple adage des produits de base pour la baisse: "Le remède aux prix élevés est des prix élevés." Kevin Bellamy, stratège laitier mondial chez Rabobank, explique : "Ce que nous voyons, ce sont les prix élevés qui étouffent la demande".
Dans la plupart des marchés, les hausses de prix ont été répercutées sur les consommateurs. Au Royaume-Uni, par exemple, l'indice des prix de détail du beurre de septembre a enregistré l'une des augmentations mensuelles les plus élevées des dernières années, en hausse de 6,5% par rapport au mois précédent et en hausse d'un cinquième par rapport à l'année précédente.
Selon Rabobank, les prix du beurre sont estimés à 6 000 $ la tonne ce trimestre et à 5 800 $ la tonne au premier trimestre de l'année prochaine. Bien que la hausse des prix du beurre ait freiné la demande, il y a encore beaucoup de vent arrière pour la consommation. La demande de beurre a augmenté après la mise en cause du lien entre le beurre et les maladies cardiovasculaires. Aux États-Unis, par exemple, la consommation de beurre par personne a augmenté de 16% depuis 2010, selon les données de l'USDA.
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Si la production se maintient, la fabrication d'aliment via des coproduits place les alimentiers dans une situation de dépendance vis-à-vis des autres industriels, qui les conduit à sans cesse devoir s'adapter…
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Dominique Schelcher, président de Système U, voit chaque jour les conséquences de l’inflation sur le comportement des consommateurs : ruée sur les promotions, moindres ventes de textile ou de produits d’hygiène…
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Prix alimentaires : le FMI alerte sur « les risques de troubles sociaux » en Afrique
« Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires…
Les graines de nouvelles « émeutes de la faim » sont-elles plantées en Afrique subsaharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des « troubles sociaux » sur le continent. « Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires, accroissant « les risques de troubles sociaux » au sein des pays vulnérables…
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Près d'un tiers des références de préparations pour nourrissons manquait sur les rayonnages américains mi-mars. Industriels et détaillants sont pointés du doigt sur les réseaux sociaux. Selon NPR, ces produits subissent actuellement une triple pression. Explications….
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Une course effrénée aux grains est lancée et aura « des conséquences pour tous » : l'effondrement redouté de la superpuissance agricole qu'est l'Ukraine pose la question de la sécurité alimentaire mondiale, de la Mediterrannée aux confins de l'Asie, alerte le chercheur français Sébastien Abis…
De la chute des exportations à l'angoisse des semis pour la prochaine campagne, « la crise s'enlise et s'aggrave », constate le directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter et chercheur associé à l'Iris)…
« La guerre en Ukraine signifie la faim en Afrique », a déploré la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, tandis que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres mettait en garde contre « un ouragan de famines » dans de nombreux pays déjà fragiles. « L'insécurité alimentaire s'impose d'abord aux Ukrainiens, beaucoup de familles doivent fuir et ceux qui restent sont face à la préoccupation de trouver de la nourriture alors que les balles fusent », souligne Sébastien Abis…
Mais l'emballement a vite gagné le monde. « Les marchés ont surréagi parce que l'Ukraine est une superpuissance à l'exportation : les prix ont flambé car tout le monde se demande qui va pouvoir remplacer l'offre ukrainienne de blé, de maïs ou d'huile de tournesol (dont Kiev assure 50 % du commerce mondial) », explique-t-il…
Certains pays comme l'Égypte, qui fait venir 90 % de son blé de Russie et d'Ukraine, ont réduit leurs prévisions d'importations ou commencé à chercher d'autres origines. D'autres, comme l'Argentine, font le choix de la sécurité alimentaire nationale en décidant de suspendre leurs exportations d'huile de soja, dont elle est la première exportatrice mondiale…
Relevant que la Russie elle-même a « restreint ses exportations de céréales vers l'Eurasie » (Kazakhstan, Bélarus, Arménie, Kirghizstan), il s'interroge sur la destination de ces productions, notant que « la Chine fait face à une grande sécheresse et va devoir augmenter ses importations ».
Dès à présent, la flambée des prix s'impose comme préoccupation majeure pour tous les pays importateurs : la Libye, « dont les deux tiers du blé vient de Russie et d'Ukraine », l'Indonésie, « deuxième acheteur mondial », l'Éthiopie qui dépend à plus de 30% de ses importations russes, mais aussi le Pakistan, la Turquie, l'Érythrée...
Car « la crise touchera tout le monde » : « En France, on peut avoir des turbulences sociales se nourrissant de cette insécurité. En dictature, vous ne descendez pas manifester sans risque. Mais quand l'estomac est vide, on n'a plus grand-chose à perdre », souligne-t-il…
Alors que les prix mondiaux ont déjà dépassé le niveau record de 2008 qui avait conduit à des émeutes de la faim, il relève qu'« en Irak, il y a eu des manifestations tout le week-end contre les prix élevés »…
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La flambée des prix alimentaires : un risque majeur de déstabilisation
Comment éviter une crise alimentaire mondiale ?
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Le prix mondial des vitamines A et E a triplé depuis la fin 2017. Une pénurie de leur fabrication explique cette flambée. Le prix des vitamines A et E flambe sur le marché international. Une usine allemande a brûlé sur le Rhin et la Chine a baissé sa production créant une pénurie de l’offre...
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Revoilà la pénurie de lait en sachet. Les distributeurs rejettent la balle dans le camp des autorités quant à l'origine ayant conduit à cette pénurie.
Selon eux, le problème initial de cette pénurie réside dans la limitation des quantités de poudre de lait. Ils rejettent également les déclarations du ministre de l'intérieur qui a expliqué la pénurie de lait par le détournement de 80% de la production nationale vers la production de yaourt et de fromage...
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Pénurie de production: non ! Pénurie de marché : à n'en pas douter ! La pénurie de beurre est la partie visible de la guerre des prix made in France... Dans un contexte de marché des matières grasses et matières protéiques inédit, les transformateurs laitiers, en organisant la pénurie de beurre, croyaient avoir trouvé le moyen de chahuter l'oligopole des GMS françaises tout en faisant leur beurre sur le marché mondial: puisque les distributeurs français ne veulent pas payer, ils vendront leur beurre ailleurs. C'était sans compter sur le cynisme des distributeurs français....
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Les hausses du prix beurre sont très loin des attentes des industriels. Les distributeurs protestent de leur bonne foi. Le ministre de l'agriculture va tenter de mettre fin à la cacophonie... La tentative du président de la République, à mi-parcours des Etats généraux de l'alimentation, pour apaiser les relations entre producteurs, industriels et distributeurs ne semble pas sur le point d'aboutir si on en juge par la bataille engagée sur le beurre...
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Des ventes qui continuent de progresser fortement et des ruptures de plus en plus nombreuses en magasin. A court terme, près de la moitié de la demande des consommateurs n’a pas été satisfaite.
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Durant la semaine du 23 au 29 octobre, « près de la moitié de la demande potentielle de beurre (qui) n’a pas été satisfaite » dans les grandes surfaces, affirme dans un communiqué lundi le cabinet Nielsen, spécialisé dans les études de consommation. Selon certains syndicats agricoles, la cause du non-approvisionnement en beurre des grandes surfaces est à chercher du côté du prix du lait.
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