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Le coproduit viande contribue davantage que le prix du lait à ce résultat…
« Sur le mois d’avril 2022, la MILC s’est établie à 111 €/1000 l, son plus haut niveau depuis octobre 2019, et ce malgré un niveau de charges qui continue de battre des records », constate l’Institut de l’élevage. « Sur un mois, elle a gagné 10 €/1000 l grâce à une hausse du prix du lait (+ 13 €/1000 l) et du produit viande (+ 3 €/1000 l) qui ont surcompensé la hausse des charges (+ 3 €/1000 l). »…
Sur un an, la MILC « a progressé de 26 €/1000 l. La hausse du prix du lait (+ 71 €/1000 l) est presque intégralement gommée par celle des charges (+ 67 €/1000 l), mais le bond des prix du coproduit viande (+ 22 €/1000 l) permet à l’indice d’excéder nettement son niveau d’avril 2021 (85 €/1000 l). »…
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Pénurie de production: non ! Pénurie de marché : à n'en pas douter ! La pénurie de beurre est la partie visible de la guerre des prix made in France... Dans un contexte de marché des matières grasses et matières protéiques inédit, les transformateurs laitiers, en organisant la pénurie de beurre, croyaient avoir trouvé le moyen de chahuter l'oligopole des GMS françaises tout en faisant leur beurre sur le marché mondial: puisque les distributeurs français ne veulent pas payer, ils vendront leur beurre ailleurs. C'était sans compter sur le cynisme des distributeurs français....
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La segmentation du marché du lait est bien en cours, mais parfois dans des conditions dont la transparence laisse à désirer pour les éleveurs laitiers en général, et pas seulement pour les producteurs livrant ce lait "segmenté".
Les premières segmentations du marché du lait sont bien sûr les AOC/AOP et le lait BIO, des distinctions à présent bien perceptibles par le consommateur.
Plus récemment, d'autres démarches cherchant à donner une plus-value à un lait conventionnel sont apparues, utilisant des critères assez différents: brique de lait équitable, durable, sans ogm, local, correspondant aux attentes du consommateur, etc...
Une crainte, bien légitime, est exprimée par beaucoup d'éleveurs concernant:
1. Le niveau de valorisation supplémentaire apportée par ces nouvelles segmentations du lait
2. Le sentiment que le lait conventionnel, soit l'immense majorité des volumes, et on pourrait même dire le "lait tout court", est laissé à l'écart de cette valorisation, voire dévalorisé.
Il faut donc bien discerner le supplément de prix directement perçu par les éleveurs produisant ces laits, la marge supplémentaire qu'en tirent transformateurs (coopératives ou privés, cela a son importance) et grande distribution...
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Pourquoi cette explosion de la demande de beurre ? Diabolisé pendant plusieurs années, le beurre revient en vogue. Le corps médical n'interdit plus d'en manger. Ainsi, entre 2013 et 2015, la consommation de beurre a augmenté de 2,5 % à l'échelle mondiale et de 5 % en France.
Pourquoi le cours du beurre a-t-il doublé en un an ?
C'est la conséquence d'un déséquilibre entre l'offre et la demande et d'un retournement de situation. La collecte laitière mondiale a chuté alors que la demande en matières grasses animales (beurre, crème et même fromage) continue d'exploser.
Ainsi, en Europe, après la surproduction qui a suivi la fin des quotas, en 2014, et fait plonger les prix payés aux producteurs, la collecte a connu un net repli en 2016.
Pourquoi ce manque dans les rayons des supermarchés ?
Les transformateurs nous expliquent que cette absence de beurre ou de certaines références dans les rayons révèle surtout les tensions entre certaines enseignes de la grande distribution et leurs fournisseurs.
« La grande distribution refuse d'augmenter en cours de saison, les tarifs négociés en février dernier. Il y a une trop grande rigidité dans les négociations. Alors qu'en Allemagne le prix de la plaquette de beurre a augmenté de 50 % en un an, elle n'a augmenté que de 12 % en France »
Pourquoi le prix du lait au producteur n'augmente pas autant que le prix du beurre ?
Parce que le beurre ne représente que 20 % du lait et que la matière protéique, l'autre composante du lait, ne connaît pas la même envolée.
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Stéphane Travert, invité de franceinfo mercredi, a dévoilé l'une des mesures issues des Etats généraux de l'alimentation : "partir du coût de revient du producteur et non plus du prix du distributeur".
"L'objectif est de redonner le juste prix aux agriculteurs pour qu'ils puissent vivre dignement de leur travail". Le gouvernement envisage notamment "l'inversion du calcul des prix". "Nous partons toujours du prix du distributeur, or le producteur est toujours lésé. On veut donc partir du coût de revient pour mieux répartir la valeur", a détaillé Stéphane Travert. Le gouvernement étudie la faisabilité juridique, avec "un système réglementaire ou législatif".
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«Des hausses de prix de 5 % à 15 % sur des milliers d'articles alimentaires… sous prétexte d'aider les agriculteurs !» Une prophétie étonnante de la part de Michel-Édouard Leclerc, président de l'enseigne fondée par son père, qui se targue de réussir à défendre le pouvoir d'achat des Français. En préambule d'une vaste campagne de pub démarrant lundi, le plus médiatique des patrons de la distribution craint sur son blog que les États généraux de l'alimentation (EGA) ne débouchent sur une flambée des prix.
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Le premier volet des Etats généraux de l'alimentation sur la répartition des marges se ferme vendredi. Le gouvernement choisira parmi de nombreuses pistes destinées à valoriser les prix agricoles.
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Olivier Mevel estime que les quelques aménagements réglementaires envisagés à l’issue des Etats généraux de l’alimentation ne régleront rien aux difficultés de répartition de la valeur ajoutée et donc aux difficultés des agriculteurs. Il cible les distributeurs et leurs pouvoirs « exorbitants » et dénonce au passage « l’oligarchie technocratique » qui a écarté sa candidature à l’observatoire de la formation des prix et des marges.
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Les producteurs laitiers sont frustrés par le Programme de protection des marges (MPP-Dairy) parce que les paiements ont été minces au cours de ses 3 premières années. Au dernier calcul, MPP-Dairy a perçu des primes de 95 millions de dollars et n'a versé des indemnités que de 12,2 millions de dollars. L'USDA permettra donc aux producteurs laitiers de se retirer de la couverture MPP-Dairy en 2018.
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La FNSEA organisait une action de sensibilisation devant le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, suivi d’un point presse. Objectif : rappeler le lien essentiel entre producteur et consommateur. Selon la fédération, un agriculteur ne touche que 0,24 € sur une bouteille de lait vendue à 0,77 €, ou encore 0,30 € sur un kilo de pommes vendu 1,79 €, et seulement 0,045 € sur une baguette à 90 centimes.
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C’est finalement Philippe Chalmin qui a décroché la présidence de l’Observatoire de la formation des prix et des marges à compter du 1er septembre 2017, pour les trois années à venir.
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« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...
Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…
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La Fnsea s’est projetée au contact des parisiens pour les sensibiliser sur la valeur des produits alimentaires et le revenu des agriculteurs.
Depuis trop longtemps le producteur est la variable d’ajustement des distributeurs.
Quand un litre de lait français est vendu 0.88 € en moyenne, le producteur perçoit moins de 0.30 centimes …
Pourtant, la juste rémunération du producteur ne serait pas si néfaste au porte-monnaie du consommateur. Pour un litre de lait, il en couterait 2 cts (!!) de plus au consommateur…
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Les États généraux de l'alimentation ont été lancés il y a près de trois mois. Ils ont permis de faire plusieurs constats sur les différents secteurs concernés, notamment celui de l'agriculture. L'on a pu en déduire que celle-ci est « à bout de souffle ». Quelles en sont les raisons ? Quelles mesures l'exécutif propose-t-il pour soutenir cette filière ?
Plus de détails avec: Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges. Et Samuel Vandaele, secrétaire général de « Jeunes Agriculteurs ».
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A l'issue de la première partie des Etats généraux de l'alimentation, le discours d'Emmanuel Macron ce mercredi est attendu avec « gourmandise » par les acteurs de la filière et les consommateurs.
La polémique fait rage autour d'une éventuelle hausse des prix pour mieux rémunérer les agriculteurs.
Nous pouvons saluer la démarche pour commencer : il semble que la forme consultative porte ses fruits, permettant de rassembler autour de la table des protagonistes de la société civile qui se connaissent par coeur mais qui semblent se détester cordialement.
Dans le cas des Etats généraux de l'alimentation (EGA) : les agriculteurs, les industriels et la grande distribution. Les enjeux : comment mieux définir la valeur des biens alimentaires...
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Le premier chantier des Etats généraux de l’alimentation s’achève et des propositions sont désormais sur la table pour tenter de mieux répartir la valeur dans la chaîne agroalimentaire.
• Mieux contractualiser les relations commerciales entre producteurs et industriels
• Encadrer les promotions
• Relever le seuil de revente à perte
• Définir la notion de déséquilibre significatif
• Mieux définir la notion du juste prix et du prix abusivement bas
• Faire bouger les lignes du droit à la concurrence au niveau européen
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Lors d’une table ronde organisée par l’APCA sur les Etats généraux de l’alimentation, Serge Papin, coprésident de l’atelier 5 sur la meilleure rémunération des producteurs, a annoncé un accord unanime des participants pour une « nouvelle contractualisation » dans la chaîne alimentaire « renversant la construction du prix ».
Le président de Système U fustige les propos de Michel-Edouard Leclerc sur une prétendue hausse des prix.
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Les producteurs de lait attendent beaucoup des règles de partage de la valeur ajoutée discutées aux États généraux. Si l'interprofession ne trouve pas un terrain d'entente, l'État devra lui-même fixer ces règles.
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"Les Etats généraux de l’alimentation, et après ?" se demandent ceux qui ont été laminés par cette guerre de prix… Parmi lesquels producteurs de porc, et de lait.
Avec, pour une vue panoramique : avec Thierry Pouch, chef du service des études économiques de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture à Paris et chercheur associé au laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, Michel Le Pape, agriculteur, céréalier et président de la Coordination rurale d’Indre-et-Loire et Michel Biero, co-gérant de LIDL France, responsable des achats.
Pour un zoom avant sur le sujet : Jean-Hugues Tiriau, éleveur porcin en Ile-et-Villaine.
Et enfin, pour une vue satellite : Répartition de la valeur : l’exemple de la politique du lait aux Etats-Unis.
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En Europe, en cette rentrée, c’est le beurre qui fait parler de lui. Son cours est devenu exhorbitant tout comme celui de la poudre de lait. On parle même de pénurie possible alors que les producteurs de lait, eux, ont toujours du mal à vivre de leur production.
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L’économiste Philippe Chalmin vient d’être reconduit pour trois ans à la tête de l’Observatoire des prix et des marges. Il répond à nos questions...
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