Les prix du lait bio ont battu record après record en 2022. D’après l'AMI, le prix du lait bio en 2022 a augmenté de 8,3 cents à 59,2 cents/kg par rapport à l'année précédente. En septembre 2022, le mur du son de 60 cents/kg a été franchi pour la première fois à l'échelle nationale…
En moyenne, les laiteries bio ont toutes payé plus de 50 cents/kg de lait bio l'année dernière. La coopérative Arla Foods a réalisé la plus forte augmentation, passant de 14,3 cents à 63,70 cents/kg, le prix le plus élevé…
Les Britanniques souffrent encore plus de l’inflation que les Français. Les achats des ménages de lait bio ont plongé de 15,3 %, la collecte s’effondre aussi.
Le prix au détail du lait conventionnel a bondi de 26,4 % et celui du lait bio de 21,5 %, sur la période de 12 semaines se terminant le 17 juin. Les achats des ménages n’ont pourtant reculé que de 3,3 % pour le lait conventionnel tandis que ceux de lait bio ont plongé de 15,3 %. En yaourt, les prix du conventionnel n’ont augmenté que de 16,2 % face à la hausse de 29,6 % pour le yaourt bio. Les volumes ont chuté de 16,3 % pour le bio et de 1,5 % pour le conventionnel…
Une collecte bio en chute libre : Les volumes de lait bio collectés en mai se situaient 17 % sous leur niveau de l’an dernier outre-Manche. Si la demande est en chute libre, AHDB craint néanmoins que lorsqu’elle fera son retour, quand l’inflation sera moins pénalisante, les volumes ne soient plus en regard. Les mêmes craintes qu’en France...
Le Crédit Agricole envisage un secteur laitier bio à l’équilibre autour du milliard de litres (contre 1,25 Md environ en 2022)…
« En produits laitiers de grande consommation, le besoin moindre de lait bio devrait conduire à une baisse significative de la collecte à 2024 mais le marché retrouve progressivement un équilibre à 1 milliard de litres (environ 4,5 % de la collecte et un taux de déclassement de l’ordre de 15 à 20 %) », estime le Crédit Agricole. « La consommation de lait conditionné et de yaourts devrait progresser, se maintenir en beurre, et rester marginale en fromages et crèmes. »…
« Au total, malgré des mesures de soutien, le bio en France ne parvient pas à se démocratiser. Or, les attentes santé et environnement s’étendent dans la société et transforment en profondeur l’écosystème alimentaire. Les acteurs des filières alimentaires s’engagent dans la transition écologique en prenant de multiples initiatives qui entrent en concurrence avec la filière bio. Celle-ci est contrainte à devoir se remettre en question au risque de se marginaliser. Les impacts sur les producteurs ayant investi dans la production bio sont très conséquents et la question de leur déconversion est posée »...
« Au sein d’Eurial, nous avons fait le nécessaire pour que le prix du lait bio payé aux producteurs ne descende pas en dessous du conventionnel ». Le prix payé aux producteurs n’est pas descendu en dessous des 425 €/1000 litres (lait 38-32), malgré les effets liés à la saisonnalité…
« En 20 ans, nous n’avions connu qu’un élevage ayant opté pour une déconversion. Depuis 2 ans, nous avons enregistré onze retours en conventionnel. Ces élevages sont souvent pénalisés par un manque de surface et ont du mal à être autonomes. La canicule de l’été dernier les a fortement pénalisés et ces éleveurs préfèrent revenir à un mode de production conventionnel »...
Cedric's insight:
Eurial ne cherche pas pour autant de volumes de lait bio supplémentaires. Le prix du lait bio reste tributaire de l’évolution du lait conventionnel puisqu’une partie du lait bio est déclassé faute de débouché…
Accueil a Note de conjoncture biologique - 2ème trimestre... Note de Début 2023, la collecte de lait bio recule dans tous les pays, à l’exception notable de Allemagne où elle connaît une croissance très forte (+8,6% sur les 4 premiers mois)…
Malgré l’inflation et la chute des ventes, la marque Péchalou investit dans la dynamisation du rayon bio. « Nous proposons une offre gourmande, permettant une montée en gamme avec le bi-couche. Notre stratégie est d’aller chercher de la valorisation »…
Elle a connu une chute drastique de ses ventes depuis le début de l’année 2023 (-20%) et de ses volumes (-23%). En revanche, la marque souffre beaucoup moins en conventionnel (+12% en CA ; +2% en volume). Mais sa stratégie de développement continue de s’orienter vers le bio qui représente 71% de son chiffre d’affaires tous circuits confondus…
Le marché de l’ultra-frais laitier biologique est en souffrance, particulièrement en GMS, un peu moins en magasins spécialisés. En grande distribution, selon Nielsen, le marché de l’ultra-frais bio au lait de vache a reculé de 2,5% à 59 millions d’euros à fin avril 2023, en cumul annuel mobile, pour des volumes en baisse de 11,9% à 16 000 tonnes. Et la part du linéaire accordée à ce segment a clairement chuté (-11,2% de nombre de références bio en rayon)…
Rupture de tendance pour les achats de produits laitiers : Le lait et l’ultra–frais bio, les deux produits phares…
Sur le marché des produits laitiers au global, les fromages représentent la moitié des achats des ménages en produits laitiers en valeur (17% seulement en volume derrière le lait à 42% et l’ultra frais, 33%). Sur le marché bio, la structure en valeur est toute autre puisque le lait et l’ultra–frais bio représentent 55 % des achats des ménages et 90 % en volume…
En part de marché, en 2019, le lait bio représentait 10% des achats de lait des ménages en volume, 5,7% pour le beurre bio et 6% pour les yaourts bio. Depuis lors, le poids des produits bio diminue régulièrement, tendance qui se poursuit en 2022. En particulier, entre 2021 et 2022, le lait perd 0,5 points à 8,7% et les yaourts 0,4 points à 5%. Le beurre, quant à lui, regagne 0,2 points par rapport à 2021 à 5,3%...
Le projet Oasys de la ferme expérimentale de Lusignan, dans la Vienne, livre de premiers résultats économiques positifs. Conçu pour être adapté au changement climatique, ce système fourrager non irrigué est basé sur le pâturage avec une génétique des vaches adaptée…
On pourrait penser que les systèmes économes pâturant sont vulnérables au climat, mais en misant sur la diversité des prairies et des fourrages, le projet Oasys démontre qu’il est possible d’atteindre de bons niveaux de rémunération même en année sèche et chaude. La performance repose sur une conduite du troupeau pensée pour valoriser au maximum des fourrages variés par le pâturage tout en maintenant un bon niveau de production…
Les prairies offrant deux pics de production d’herbe, le choix a été fait d’avoir deux périodes de vêlage. Une au printemps et l’autre à automne. Ainsi, les besoins maximums des animaux correspondent aux moments où l’herbe est la plus présente. Les lactations sont allongées à 16 mois pour limiter l’impact environnemental des périodes improductives, avec aussi moins de problèmes sanitaires. Enfin, les 72 vaches sont issues du croisement rotatif Holstein, jersiaise et rouge scandinave…
Dans les Côtes-d’Armor, Franck Le Breton et Maud Cloarec ont opéré un virage à 180 degrés. Ils produisent désormais, en système tout herbe, 190 000 litres de lait bio avec des vêlages groupés de printemps, en monotraite et sans aucun achat d’aliment…
Inflation, stagnation des ventes, augmentation des livraisons : l'industrie du lait bio est actuellement secouée. Ralentissement ou véritable crise ?
Après le boom des ventes dû au Covid-19, le comportement d'achat des consommateurs s'est transformé en sens inverse. L'industrie du lait bio a été durement touchée l'an dernier. C’est 10 % de lait bio en moins qui a été commercialisé, ce qui a même obligé à en commercialiser de manière conventionnelle…
Le prix du lait bio n'a augmenté que de 5 cts en 2022 (58 contre 53,2 ct/kg de lait), quand le lait conventionnel augmentait de 17 cts. En moyenne, la différence de prix entre bio et conventionnel n’était plus que de 5cts en 2022. Et après ? En mars 2023, la différence se creuse à nouveau, à 12,3 cts. Mais les prix du lait bio vont baisser à nouveau dans les mois à venir…
Quelles sont les prévisions à court terme ? La demande de lait et de beurre bio est encore en baisse pour le moment, tandis que les volumes de vente et de production de fromage bio ont entre-temps légèrement augmenté…
Cedric's insight:
voir aussi Le marché du bio pourrait tripler en Espagne en 10 ans
La collecte de lait bio continue de ralentir et pourrait atteindre son plafond au cours du premier semestre 2023. C’est le résultat de la très forte accélération des cessations d’ateliers lait bio, en faveur parfois d’un retour au conventionnel…
Cedric's insight:
En 2022, plus de 35% du lait bio aurait été déclassé, soit environ 500 millions de litres. Le nombre de points de collecte en avril s’élève à 4 067, mais il a baissé de 1,5% sur un an. Selon le Cniel, un tiers de ces cessations correspond à des retours en élevage conventionnel…
La consommation de produits laitiers bio recule toujours. Or sa stabilisation voire sa reprise est pourtant la clé pour sortir la production de cette période difficile…
Les prix de revient sont nettement plus élevés en système bio qu’en conventionnel. L’écart est de l’ordre de 130 €/1000 l en 2022 pour les systèmes de plaine d’après les données Inosys réseaux d’élevage…
La collecte semble marquer le pas dans les trois premières régions productrices (58% de la collecte française de lait bio). En cumul sur janvier et février, la collecte ligérienne a stagné quand elle a reculé en Bretagne de -3% /2022. En Auvergne Rhône Alpes, 3ème région de collecte, la baisse est aussi observée (-2% /2022)…
Cedric's insight:
Un déclassement toujours important du lait bio face à une consommation toujours déprimée : Les utilisations pour les autres fabrications et le lait bio déclassé correspondent à 43% du lait biologique collecté. Cette proportion reste toujours très élevée comparé à 2019 où ce taux était de 28%...
Voir aussi Le lait bio en plein déséquilibre offre-demande
Actuellement, le volume national moyen de livraison de lait biologique est supérieur de 8,2 % à celui de l'année précédente…
Dans le plus grand État laitier biologique, la Bavière, où est produit environ la moitié du lait biologique allemand, la quantité de lait livrée est supérieure de 7,3 % à celle de l'année précédente. Le marché a évidemment du mal à absorber cette croissance…
Le prix du lait bio a atteint un niveau record de 63,20 euros en décembre. Après cela, il a lentement baissé jusqu'en février et continue de baisser en mars. La raison en est la morosité des ventes au détail et le très grand volume de lait. Comme leurs collègues conventionnels, les agriculteurs biologiques doivent faire face à des revenus en baisse et à des coûts élevés. Avec la différence que la baisse des prix est plus lente - mais les coûts sont plus élevés…
Cedric's insight:
voir aussi Le recouvrement des coûts de production a déjà chuté de 6% en janvier
Descente en gamme, transfert vers le non AOP, il n’était que de 5% sur la période de 12 mois s’arrêtant à juin 2022, et de plus de 40% sur la période de 12 mois s’arrêtant à mai 2023. Le phénomène s’est donc bien amplifié au cours des mois…
+ 28,6 €/1000 l contre + 16,5 €/1000 l (lait standard). Dans l’intervalle, la part de lait bio dans la collecte totale a diminué : 5,9 % contre 6,1 %. Même chose pour les laits AOP/IGP : 15,9 % contre 17,4 %...
Cedric's insight:
voir aussi Le lait bio doit-il réduire la voilure ?
Eurofins Alimentaire France a développé cette innovation dans le cadre du projet de recherche collaboratif TOFoo. La solution permettant de vérifier l’authenticité du caractère bio de produits agricoles ou peu transformés est aujourd’hui disponible pour le lait UHT et les tomates…
Une solution commerciale rapide permettant de vérifier l’authenticité du caractère bio de produits agricoles bruts ou peu transformés, qui repose sur des bases de données comprenant des centaines d’échantillons de référence bio et conventionnels collectés sur plusieurs années et représentatifs de la diversité de la production française…
Elle est fondée sur des méthodes permettant de recueillir l’empreinte analytique globale des produits et utilise l’intelligence artificielle pour le traitement des données. Les empreintes analytiques des échantillons sont recueillies au travers de deux approches reflétant leur composition globale : la RMN (analyse de la composition totale et des métabolites du produit) et l’IRMS (analyse d’identification de l’origine des molécules via la détermination des isotopes)…
Les achats des ménages de produits laitiers bio chutent au niveau de 2018, tandis que leurs homologues conventionnels résistent, voire bénéficient d’un effet de report du bio vers le conventionnel…
Les ventes de beurre bio sont revenues en cumul annuel à fin mai à leur niveau de 2018, celles de lait liquide à leur niveau de 2017, comme pour l‘ultra-frais. En équivalent lait, au total, sur la période mai 2022-mai 2023, on retrouve un niveau de consommation similaire à celui de la période septembre 2017-septembre 2018. « Entre temps, la collecte a progressé de 55 % »…
Sur les périodes 4 à 5 de 2023 (semaines 16 à 24), les ventes de lait bio ont chuté de 9,6 % en volumes tandis que que celles du rayon lait dans son ensemble ne reculaient que de 1,7 %. En beurre, la baisse des volumes bio atteint 4 % contre 2,4 % pour le conventionnel. La tendance est encore plus lourde sur l’ultra-frais (-10,6 % en bio contre -1,3 % pour le conventionnel)…
On observe même un effet de report sur certains produits, ainsi les ventes de yaourts conventionnels ont gagné 0,9 % en volume tandis que celles de bio chutaient de 8,2 %. Le fromage bio souffre, avec un recul de 14,6 % alors que les volumes de conventionnels se confortent (+0,7 %), même tendance en crème ou le bio recule de 13 % tandis que le conventionnel résiste (+0,5 %)…
Cedric's insight:
voir aussi Les produits laitiers bio sont en perte de vitesse
À l’image du marché global du bio, les produits laitiers issus de l’agriculture biologique séduisent de moins en moins les ménages français malgré le contexte porteur de la crise sanitaire de 2020. Les achats diminuent, les parts de marché chutent et les prix augmentent…
Selon l’observatoire de L’Éleveur laitier, les prix bio et conventionnels sont identiques chez Sodiaal en mars, avril, mai à respectivement 460, 436 et 420 €/1 000 litres. Mais avec une saisonnalité négative en conventionnel (- 20 €). Cela signifie que le prix de base 38/32 conventionnel est supérieur au bio pour cette période. Heureusement, la tendance semble s’inverser : Sodiaal vient d’annoncer ses prix pour le mois de juin : 425 € pour le prix de base conventionnel (sans saisonnalité) et 460 € en juin, puis 480 € en juillet pour le bio…
Même constat chez Lactalis en régions Bretagne-Pays de la Loire. Le prix conventionnel versé aux producteurs membres de l’Unell est supérieur à celui des producteurs de l’OP Bio Seine & Loire : + 11 € en avril et + 3 € en mai…
Des coopératives régionales mieux-disantes : En Basse-Normandie, chez Isigny Sainte-Mère, l’écart de prix est passé de 60 € aux mois de janvier et février, à 10 € en mars. Il est le même en avril-mai à 438,05 et 428,05 €. Dans la même région, l’écart de prix est très ténu chez Eurial-Agrial : + 4,4 € au T2. Dans les Hauts-de-France, la Prospérité Fermière n’a, par exemple, pas varié de son prix de base bio à 510 €, soit un écart de prix de 35 € depuis le début d’année et de 60 € en avril….
Cedric's insight:
voir aussi En Allemagne aussi, le lait bio est en crise
Crémeux à souhait, le Gournay, fromage du terroir de Gournay-en-Bray, disparu pendant des décennies est ressuscité par Laurent Moinet. Il est le seul en France à le produire…
Disparu des fromageries et des étals pendant l’entre-deux-guerres, le fromage le Gournay, a fait son retour au début des années 2000 à la ferme du Hyaumet, en Seine-Maritime à Dampierre-en-Bray. « Un historien local de la Société d’Histoire du Pays de Bray a retrouvé dans une revue la recette du Gournay disparue depuis longtemps. Il m’a proposé de le remettre sur le marché. »…
Une recette exhumée d’un exemplaire du magazine Rustica. Un fromage dont la particularité était d’être produit avec le surplus de crème. Une production que l’on pouvait aussi retrouver à la fromagerie Charles Gervais ( aujourd’hui Danone) de Ferrières-en-Bray…
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Le Gournay est un peu une variante du neufchâtel. Il contient 65% de matière grasse. Il y a le Gournay frais avec un affinage d’au moins 10 jours et le Gournay affiné avec 3 semaines à un mois d’affinage. Il se déguste de préférence en été et jusqu’à l’automne. C’est là, qu’il révèle toutes les saveurs de crème et de paille…
Stonyfield Organic agrandit son usine du New Hampshire. Selon la société, ses sachets de yogourt ont connu une croissance à deux chiffres "en raison de plusieurs facteurs", tels que la croissance de la distribution à l'échelle nationale. Le produit est actuellement disponible dans plus de 75% des épiceries aux États-Unis…
"Cette expansion accélérera notre production de nos sachets de yogourt et ajoutera 35 % à notre réseau total de sachets pour accroître l'accessibilité pour nos consommateurs."
Cedric's insight:
Fondée et dirigée par le militant écologiste Gary Hirshberg, Stonyfield Farm est une entreprise filiale de Lactalis, spécialisée dans le yaourt et les produits laitiers bio, et présente aux États-Unis, au Canada et en Europe. Basée à Londonderry, dans le New Hampshire, elle est en tête de ce marché aux États-Unis…
Voir aussi 2017 Danone annonce la cession de Stonyfield à Lactalis
L’effectif d’exploitations laitières en agriculture biologique a progressé en 2022 pour s’établir à 5 257 élevages (+ 0,5 %). Le cheptel laitier réunit 302 206 vaches (+ 3,3 %)…
Après l’embellie, la consommation des produits laitiers bio a retrouvé le niveau de 2018. La baisse de consommation bio a suivi la hausse de l’inflation…
Vers une reprise de la consommation ? Si la consommation de produits laitiers bios est minée par le contexte économique, le ralentissement de l’inflation attendue au second semestre 2023 « pourrait donc permettre une reprise partielle de la consommation de produits laitiers bio »…
Corentin Puvilland, économiste au Cniel, l'interprofession laitière du lait de vache, revient sur l'évolution de la collecte, du prix et de la consommation du lait et des produits laitiers bios en France, au mois d'avril 2023…
Cette nouvelle vidéo de conjoncture biologique vous sera proposée chaque quadrimestre…
Cedric's insight:
voir aussi Conjoncture Laitière avril 2023 : La baisse du prix des produits laitiers industriels s’atténue !
En 2022, le prix réel du lait bio a été de 489 euros pour 1 000 litres, selon FranceAgriMer. « Toutes primes comprises, le prix moyen de Biolait a atteint 455€, soit 30€ en dessous de la moyenne des autres opérateurs car nous portons un projet différent. Biolait ne peut pas être réduit à un prix. »…
Perspectives 2023 : « Nos prévisions estiment un prix du lait réel de 460€. Pour 2023, nous prévoyons 5 % de cessations complètes d’activité parmi nos adhérents. Principalement des départs en retraite sans repreneur. Les déconversions sont marginales et doivent nous alerter. »..
Biolait affiche 15 % de taux de déclassement en 2022. C’est bien moins que certains opérateurs non spécialisés qui ont annoncé des chiffres avoisinant 40 %. « Notre taux de déclassement sera plus haut en 2023 compte tenu de la baisse de la consommation, il pourrait grimper à 33 % en 2023. »..
Cedric's insight:
voir aussi Pour relancer la consommation, Biolait se démarque dans les rayons
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![[Témoignage] « Notre élevage laitier dégage 80 000 € de revenu pour 40 heures de travail hebdomadaires » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it](https://img.scoop.it/-z-Vm1ZOqFuT0edKzoUjMjl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
