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• Première raison à la perspective d’un “septembre vert” : nombre de matières premières sont en recul
• Autre raison qui permet d’espérer une inversion de tendance : l’énergie. Les prix se détendent
• Enfin le sujet qui inquiète : les volumes. La descente en gamme détourne les clients des “grandes” marques pour les MDD voire les premiers prix
La déflation sera-t-elle générale ? Probablement pas. Toutes les matières premières n’ont pas reflué. D’autres sont politiquement sensibles. Le lait notamment. Pour que le camembert baisse en rayon, le prix du lait doit reculer à la ferme…
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Si l'inflation s'infléchit en mars, elle se poursuit pour les produits alimentaires. L’Insee a publié son indice définitif des prix à la consommation de mars 2023. L’accélération est forte sur certains produits alimentaires…
En mars 2023, l’indice des prix à la consommation (base 100 en 2015) augmente de 0,9 % sur un mois, après une progression de 1,0 % en février. Sur un an, l'inflation atteint 5,7%, après +6,3 % en février. Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee, estime probable une revalorisation du Smic au 1er mai prochain du fait de l’indice concernant les ménages les plus modestes (+ 2,19% par rapport à novembre 2022 hors tabac pour le 1er quintile...
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Les produits laitiers bio fermiers Invitation à la ferme ne subissent pas de baisse de la consommation. Leur prix n’a augmenté que de 3,2 % en janvier 2023 par rapport à janvier 2022.
C’est un ovni dans le contexte actuel : le réseau de 44 fermes laitières bio Invitation à la ferme, qui transforment à la ferme produits ultra-frais et fromages, ne souffre pas de la baisse de la consommation des produits bio. « Nous bénéficions du fait que nous sommes à la fois bio, fermier et local »...
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Semaine après semaine, le recul des volumes alimentaires se confirme. Encore – 5,9 % sur la S9 selon Circana. Depuis la S52 (2022 donc), c’est la 10e semaine consécutive de repli. Ce qui représente, en moyenne, – 4,8 % depuis le début de l’année… Certains – sans doute optimistes de principe – se raccrochaient jusqu’à lors à une comparaison avant Covid. De fait, vs 2019, les volumes progressaient encore récemment. Ça n’est plus le cas. Symboliquement, comparés à 2019, les volumes sont désormais négatifs (– 0,1 %), signe que les Français se serrent la ceinture...
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Le crescendo d’inflation se poursuit à un rythme soutenu avec une hausse des prix des PGC FLS qui atteint +14,5% en février 2023 par rapport à février 2022, soit 0,8 point de plus que le mois dernier.
Fait marquant du baromètre exclusif d’IRI pour LSA, jamais les écarts entre enseignes n’ont été aussi élevés…
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En janvier, selon IRI, les volumes PGC / Frais LS ont encore reculé de 6,6 %. C’est une aggravation vs la moyenne 2022 (- 2,2 %)…
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Le calvaire des grandes marques dans les rayons des supermarchés : L'inflation pénalise les marques nationales. En 2022, 62 % de la baisse des volumes s'est faite au profit des marques de distributeurs, selon une étude de NielsenIQ…
Baisse des ventes, recul de l'innovation, l'inflation percute de plein fouet les marques nationales. Face à la hausse des prix, « un Français sur quatre se dit prêt à limiter ses dépenses en nourriture et autres produits alimentaires essentiels », selon NielsenIQ. Cette proportion est en forte hausse depuis la mi-2022. Les grandes marques sont les premières victimes de ce nouvel arbitrage, avec de moins en moins de place dans les Caddies…
L'an dernier, « 62 % de la baisse des volumes des marques nationales s'est faite au profit des marques de distributeurs (MDD) », selon le bilan du cabinet. Même si ces dernières ont vu leurs prix grimper, elles restent toutefois moins chères (environ 25 % de moins en moyenne) que les standards. Là où la différence de tarif n'est pas significative, les consommateurs ont continué de privilégier les marques…
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L'année 2022 a été marquée par une inflation galopante, notamment sur l'alimentaire. LSA fait le bilan de l'année passée avec NielsenIQ…
• Marques 1ers prix et MDD en forte hausse, de même que les Promos…
• La conso alternative : évolutions contrastées des produits sans…
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L’inflation continue de fortement grimper en janvier : +13,7% à un an pour les PGC-FLS. "Là où nous pouvions nous attendre à une forme d’accalmie avec les négociations commerciales en cours, l'inflation continue de grimper en janvier et assez nettement"…
À quel niveau d'inflation s'attendre dans les prochains mois ? "En toute logique, l’inflation devrait continuer de grimper dans les mois à venir et notamment à partir de mi-mars à l’issue des négociations commerciales. L’ampleur du palier que nous franchirons à ce moment-là est difficile à définir car il dépendra de l’appréciation de chacun des acteurs de ce qui peut être « accepté » par les consommateurs sans trop fragiliser les tendances volumes"…
Les distributeurs vont donc devoir se livrer à un jeu d'équilibriste sur le plan des prix, entre hausse de leurs coûts et négociations avec les industriels, pour éviter les pertes sèches en volume…
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Et ce qui devait arriver… arriva. Le trading down – ou descente en gamme – est une réalité de la consommation en période de forte inflation. Au printemps, la hausse des prix alimentaire n’était encore que modérée (+ 3 % selon IRI) mais tant la trajectoire que ses conséquences étaient évidentes : 2022 serait l’année du trading down. Ce que confirme à présent IRI dans son premier bilan annuel : en volume comme en valeur, les MDD sont sur-performantes vs les marques nationales…
Ce qui, en chiffres, donne une évolution des ventes des premiers prix supérieure à 21 %, à comparer à 7 % pour les MDD “classiques” et environ + 3 % pour les marques nationales. Bref, absolument aucune surprise dans ce bilan annuel. Et, en creux, la perspective d’une photo identique l’an prochain à l’heure du bilan 2023…
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Depuis quelques mois, les Allemands se retrouvent devant des étagères vides pour certains produits de grandes marques dans les supermarchés Rewe et Edeka. Les deux poids lourds de la distribution ne font pas ici les frais d’une baisse de production ou d’un manque de chauffeurs de camion…
Les chips, barres chocolatées ou produits cosmétiques disparaissent des rayons en raison de désaccord autour de hausses réclamées par les producteurs, souvent des grandes multinationales, et refusées par ces réseaux. Contacté par l’Opinion, le groupe Rewe martèle n’accepter que des hausses « justifiables et appropriées »…
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Entamé en mai 2022, le ralentissement des prix à la production des produits agricoles se poursuit à l’automne : + 13,3 % sur un an en novembre, après + 16,8 % en octobre et + 19,7 % en septembre… Le ralentissement de la demande mondiale dû aux tensions inflationnistes et aux confinements en Chine fait pression à la baisse sur les prix…
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L’inflation PGC-FLS est en moyenne de +6,1% sur 2022
L’inflation à 1 an est en moyenne de +6,1% sur 2022, avec une montée progressive tout au long de l’année pour atteindre +12,6% en décembre. L’hypothèse d’une inflation encore forte sur le 1er semestre 2023 est donc à anticiper…
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La hausse des prix des produits laitiers a été très marquée en mars, les consommateurs s’adaptent en diminuant les volumes mais certains segments comme le fromage ou la crème résistent…
Le rayon crémerie a vu ses ventes en valeur progresser de 19,4 % en mars d’après les dernières données du baromètre Iri pour Les Marchés publié dans le quotidien du 17 avril, reflet de l’inflation. Si elle est générale, le comportement des consommateurs diffère selon les produits….
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Une tendance inquiétante qui se confirme semaine après semaine. "Les PGC FLS enregistrent fin mars une baisse très importante de leurs ventes volume alors que la tendance était déjà bien négative la semaine précédente (-7,2%)"…
Durant le 1er trimestre 2023, les volumes des PGC FLS ont reculé de -5% par rapport à 2022 et de -0,6% par rapport à 2019. Le CA poursuit évidemment son développement mais à un rythme plus faible fin mars que celui de l’ensemble des 3 derniers mois (+9,1% vs 2022)…
"Les hypermarchés (-11,6% en volume) réalisent la semaine dernière leur plus mauvaise performance volume du trimestre et même dans les magasins de proximité, la baisse des volumes est marquée (-6,4%)", conclut Circana…
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L'effet de ciseau se confirme et s'accélère dans l'alimentaire
Les ventes chutent avec l'amplification de l'inflation. Un risque pour toute la chaîne agro-alimentaire…
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Dominique Schelcher, directeur général de Système U : "Jusqu'à présent, le chiffre est de 14 à 15 % d'inflation alimentaire : mon pronostic ce matin, c'est une inflation malheureusement supplémentaire, dans les semaines et les mois qui viennent, d'environ 10 %"…
"Il y a une recherche d'effet d'aubaine" des industriels. Des négociations avec les grandes marques qui sont "difficiles", selon lui. "Parce que le sujet, c'est qu'on manque cette année de transparence dans les négociations : quand il y a un certain nombre de matières premières qui, depuis plusieurs mois, sont à la baisse, pourquoi continue-t-on à nous demander des hausses de prix ? Aujourd'hui, c'est 15 % de hausse qui nous sont demandés par les industriels."…
"Le blé est en baisse de 23 %, l'huile de 40 % sur ces derniers mois. Le beurre, le maïs, l'acier, l'aluminium, les emballages, les transports sont à la baisse. D'ailleurs les PME, avec qui nous avons plus facilement conclu nos accords, demandent moins de hausse avec les mêmes matières, les mêmes emballages que les grandes marques."…
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L’inflation fait monter les prix. Industriels et commerçants s’accusent mutuellement d’en être la source en augmentant leurs marges respectives. Un renvoi de responsabilité qui ne trompe personne…
Chacun cherche à se dédouaner de sa responsabilité dans la hausse des prix. Les commerçants accusent les industriels d’avoir augmenté leurs marges, alors que les industriels de leur côté portent la même accusation. La balle change de camp à chaque passage sur les plateaux ou via les communiqués. Mais à la fin, c’est le consommateur qui paie quoiqu’il arrive…
L’exemple de cette situation est donné par Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution, qui émet l’idée d’une responsabilité des industriels dans l’augmentation des marges faites sur les produits. Il dénonce « une attitude irresponsable sur le sujet », soupçonnant le profit des grands industriels qui « veulent profiter de la situation. Ils ont tous augmenté leur marge pour 2023 ». Chacun y va de son intérêt, comme le prouve la réponse de Christophe Piednoël, porte-parole du groupe Lactalis. Il signale des propos « totalement inacceptables »…
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Début d'année poussif pour la consommation en grandes surfaces dans les 5 pays majeurs d'Europe selon NielsenIQ…
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L’inflation alimentaire ne faiblit pas. Elle ne peut être banale. Pourtant, semaine après semaine, la hausse des prix se banalise, au sens premier du terme. Rendue ordinaire par son rythme quasi immuable. Janvier s’est à nouveau soldé par un niveau… extraordinaire : + 1,4 % sur un seul mois. Mais les Français n’ont cure des moyennes (et encore moins du chiffrage de l’Insee, loin de leur réalité car noyant l’alimentaire parmi toutes les dépenses). Leur boussole : “leurs” produits dans “leurs” magasins…
Non seulement l’inflation alimentaire frappe beaucoup plus fort que l’inflation générale mais, surtout, elle frappe encore plus fort… les faibles. Problème : les faibles sont si nombreux… Dans la dernière livraison de son étude Shopperscan, IRI les estime à 27 %. Plus d’un quart de la population précarisée : ceux pour lesquels l’alimentaire pèse lourd dans les dépenses et qui ont vu, davantage que quiconque (et notamment les politiques), l’inflation du quotidien...
Pour l’heure, ces Français sont dans l’arbitrage permanent : ils changent d’enseignes, descendent en gamme, se privent même pour certains, le recul des volumes en témoigne. Alors que “Mars rouge” se profile (ces semaines d’application des nouveaux tarifs), ces précarisés pourraient devenir des révoltés. L’inflation ne sera alors plus un simple sujet économique mais bien un problème politique. Un problème majeur...
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Ce n'est pas une surprise quand on sait que les ventes en volumes marquent le pas. Toutefois, c'est l'ampleur de la baisse qui est historique : cela n'était pas arrivé depuis 1960. Les produits alimentaires sont les plus touchés par l'inflation, +13,2% sur un an en janvier 2023. D'ailleurs, sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée par l'Insee, les prix à la consommation augmenteraient de 6% en janvier 2023, après +5,9% le mois précédent…
Sur le quatrième trimestre 2022, la consommation des ménages se replie nettement, à - 0,9% après +0,5%, selon les premières estimations de l'Insee. "Les achats de biens par les ménages baissent fortement (-1,9 % après -0,5 %). En particulier, la consommation alimentaire recule pour le quatrième trimestre consécutif (-2,8 % après -1,2 %).
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La ministre en charge du Commerce, Olivia Grégoire, propose «une action collective» aux acteurs de la grande distribution. Une «petite cinquantaine de produits du quotidien» sera proposée à prix attractifs dans les enseignes de grande distribution…
Parmi ces produits figureront de la viande, des produits laitiers, des références d'hygiène mais aussi «des produits frais et bios». Chaque enseigne choisira les références mises en avant, mais des équivalences devront être trouvées. Par exemple, si un groupe inclut une viande blanche, ses concurrents devront faire de même…
La mise en place de ce panier anti-inflation passera par des engagements volontaires des enseignes et non par des dispositions législatives ou réglementaires. «Évidemment, les distributeurs n'ont pas attendu pour mettre en place des opérations coups de poing, et heureusement, mais ils le font de façon désordonnée et je leur propose une action collective», souligne la ministre en charge du Commerce, «mais il y a deux écueils à préserver, le droit à la concurrence et les fournisseurs»…
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Le prix du lait a grimpé de 33,3 % l'an dernier tandis que le beurre a également augmenté de 23 % et le prix du pain a bondi de 16 %, selon les chiffres du Bureau central des statistiques. Le taux d'inflation annuel moyen en Irlande en 2022 était de 7,8 % contre 2,4 % en 2021…
Les chiffres du CSO montrent que les prix des produits énergétiques ont augmenté en moyenne de 41,2 % en 2022, mais son analyse précise également que le prix de l'électricité a spécifiquement augmenté de 62,7 %, tandis que les prix du gaz ont augmenté de 86,5 %.
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Entre la baisse de la collecte, l'augmentation des coûts de production et de transformation, l'inflation record sur l'énergie et les tarifs qui peinent à suivre en grande distribution, la filière laitière est à la peine. 2022 a déjà été une année compliquée, et les inquiétudes sont grandissantes pour 2023...
• Comme tous les acteurs économiques, la filière laitière subit les conséquences de l'inflation, qui engendre de fortes hausses sur les coûts de production et de transformation
• Tandis que les industriels ont augmenté le prix du lait payé aux producteurs en prenant sur leurs marges, ils attendent des revalorisations tarifaires des distributeurs
• La filière laitière doit retrouver son attractivité pour faciliter le renouvellement des générations chez les producteurs.
Les défis de la filière laitière
1. Problème de renouvellement des générations pour les éleveurs
2. Explosion des coûts de transformation pour les industriels
3. Ruptures d'approvisionnements chez les distributeurs
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Pour le chef économiste de Coface, les augures ne sont pas favorables pour 2023. La croissance mondiale sera sans doute inférieure à 2 %. Le rebond des prix de l'énergie au second semestre, avec une reprise de l'activité en Chine, devrait provoquer de nouvelles tensions sur les prix à la consommation…
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