La filière laitière agrège la production de 400.000 producteurs autour de 82 industriels et contribue à employer 450.000 personnes. Cinq entreprises (Centrale Danone, Jaouda, Jibal, Les Domaines Agricoles (marque Chergui), Colinor) génèrent 75% du chiffre d’affaires total du secteur.
Or la consommation marocaine reste inférieure de 36% à la moyenne mondiale, malgré une croissance importante au cours des 40 dernières années. Cette tendance baissière est attribuée à plusieurs facteurs et représente un manque à gagner pour la filière.
L’élevage laitier au Maroc représente 1,2 million de têtes pour 2,45 milliards de litres produits/an. 90% des exploitations disposent de moins de 10 vaches laitières. Valeur aujourd’hui, 60% de la production est destinée au lait industrialisé contre 20% pour l’autoconsommation locale ou encore 20% pour le lait de colportage.
« Je ne connais pas le juste prix. Il y a un prix de marché. » dit M..E. Leclerc. Mais pour qu'il y ait un "prix de marché", encore faut-il qu'il y ait un marché fonctionnel. Or selon S. Martin, rapporteur de l'Autorité de la Concurrence, "les centrales d'achats, c'est un oligopole". Précisons que la part du Groupe Leclerc dans l'alimentaire est de 21% en France...
Dans ces conditions, il ne saurait y avoir un "prix de marché", mais bien un "prix de M. Leclerc" qui en effet n'est pas juste, mais juste trop bas. Et justement, les prix "Leclerc" ne sont pas simplement moins cher que la concurrence, mais doivent être 5% moins cher…
Augmentation de 27% de la production de lait de l'Inde, passant de 121 millions de tonnes en 2011-12 à 155 millions de tonnes en 2015-16.
En 2014-2015, pour la première fois, la valeur du lait produit en Inde (74 milliards de dollars) représentait 20% de la production agricole totale et dépassait la valeur totale des céréales alimentaires (72,6 milliards de dollars)…
Cependant, ce boom coexiste avec une crise pour les petits producteurs laitiers. Le secteur laitier est de plus en plus dominé par les grandes entreprises laitières tandis que les petits agriculteurs et les producteurs sont endettés et abandonnent les activités laitières…
Et aussi : La crise menace les petits producteurs laitiers malgré une production laitière record
Les petits producteurs laitiers sont confrontés à une crise, même si la production laitière de l'Inde a augmenté de 27%. Pour maintenir les prix bas et conserver leurs marges, les transformateurs de produits laitiers réduisent les prix d'achat et les volumes de lait des petits agriculteurs et des producteurs, ce qui les pousse à s'endetter et à se retirer des activités de production.
Comme les producteurs de la FNPL, les coopératives laitières rejettent la responsabilité de la pénurie de beurre dans les magasins sur les distributeurs. « Certains ne veulent pas revoir les tarifs à la hausse », selon Dominique Chargé, président de la FNCL. Ce dernier estime par ailleurs que le marché de la poudre de lait ne va pas s’améliorer dans les prochains mois.
Le secteur laitier sera confronté à une autre baisse de prix si l'industrie ne trouve pas de moyens novateurs d'utiliser les protéines laitières, prévient KPMG. Les entreprises laitières doivent se considérer comme des entreprises de protéines ou de nutrition. Il y aurait 10 éléments ou plus en mesure de concurrencer le lait de vache naturel traditionnel.
« A mesure que le prix des produits laitiers augmente, le désir de changement a diminué. » Les gens pensent qu'ils ont résolu le problème, mais c’est loin d'être une solution permanente. L'industrie ne définit plus les règles, c’estle consommateur…
L’offre de lait cumulée des principaux exportateurs est de nouveau dans le vert, mais la reprise est lente et chaotique dans l’UE et dans l’hémisphère Sud. Les prix du lait restent hésitants, stables dans l’UE depuis janvier. Cet été ils devraient progresser tirés par les cours des commodités laitières.
Marché des produits laitiers, contrastes croissants entre ingrédients :
Au 1er semestre, les transformateurs des principaux bassins laitiers ont privilégié les fabrications de fromages et de poudre de lactosérum qui se valorisent mieux que le couple beurre/poudre maigre, malgré le renchérissement des matières grasses laitières.
La production de lait en Inde augmente d'environ 4% par an. À l'heure actuelle, la production laitière est de 150 millions de tonnes par an, soit 18% de la production mondiale de lait. Seuls 21% du lait produit en Inde est transformé en secteur organisé. Bien que l'Inde soit le plus grand producteur de lait au monde, l'Inde représente une part négligeable dans le commerce mondial des produits laitiers. Le marché actuel du secteur laitier est estimé à 7000 millions d'euros et la croissance de ce secteur est impressionnante à 700 millions d'euros par an…
En 2016 comme en 2015, l’Union européenne a été au cœur de l’équilibre des marchés des produits laitiers. La chute des prix payés aux producteurs a provoqué, avec retard, un fort reflux de la production laitière européenne qui a permis le redressement des cours d’autant que la demande internationale a retrouvé de la vigueur.
L'économie laitière en chiffres, éditée chaque année au printemps, présente une très large palette de données annuelles sur la production laitière, les échanges et les fabrications de produits laitiers en France, en Europe et dans le Monde.
Via CDI CDR Institut de Genech, IDELE Institut de l'Elevage
2016 aura été une année noire pour les éleveurs laitiers : nouvelle dégradation du prix du lait et mauvaise production fourragère ont encore davantage dégradé la situation économique des exploitations. La collecte s’est repliée en France, décrochant carrément en fin d’année. Le repli a été plus modeste en Europe mais a tout de même permis un redressement partiel des cours : grâce à une bonne demande, les prix des matières grasses ont vivement rebondi et entraîné le prix du lait à la hausse. Ceux des protéines restent convalescents malgré le retrait de 350 000 t de poudre à l’intervention. Le cheptel a été préservé mais beaucoup d’exploitations sont sous perfusion des banques ou des fournisseurs et 2017 s’annonce aussi cruciale qu’incertaine.
Dans son dernier rapport sur la production laitière, publié le 6 avril 2017, la Rabobank constate que « les prix du beurre continuent à se négocier à des niveaux quasi records. Mais celui de la poudre de lait baisse encore et l’écart entre les deux n’a jamais été aussi important ». La Rabobank prévoit que les cours des ingrédients laitiers restent stables au moins jusqu’au deuxième semestre.
« La production laitière dans les sept principales régions d’exportation a nettement diminué au deuxième semestre de 2016, atteignant un point bas en octobre », constate également la Rabobank, qui publie des détails par bassin.
Quelles sont les conséquences sur la santé de la surconsommation de lait et de produits laitiers dans les pays occidentaux ? Qui sont les bénéficiaires de la filière du lait ? En complément du documentaire "La planète lait", Andrea Fies s’entretient avec Thierry Souccar, auteur du livre "Lait, mensonges et propagande".
Comment les vaches sont-elles devenues les fournisseurs d’une industrie hautement technologique ? Qui trouve-t-on derrière ce marché ? Existe-t-il des alternatives ? Quels sont les bienfaits du lait ? Enquête sur l’industrie laitière, incarnation de l’expansion mondiale d’une filière agroalimentaire devenue omniprésente...
Disponible : 21/11/2017 au 19/02/2018 - Prochaine diffusion : mardi 21 novembre à 20h50
En pleine crise du beurre, les coopératives laitières tiennent à faire entendre leur voix. Selon Dominique Chargé, président de la FNCL, il faut que la filière laitière se prenne en main.
Le conseil spécialisé pour les filières laitières s’est réuni le 26 septembre, sous la présidence de Dominique Chargé. Pour en savoir plus, consulter ci-dessous l'intégralité du communiqué de presse et les documents diffusés au conseil laitier :
- Point d'actualité de l'appui aux exportateurs 135,39 kB
- Projet de décision relatif à la mise en oeuvre du nouveau programme Européen de distribution de produits frais dans les écoles 144,00 kB
- Présentation de la stratégie génétique animale 231,91 kB
- Lancement de la veille concurrentielle internationale (Business France° 152,39 kB
- Présentation des marchés des filières laitières - 26 septembre 2017 676,27 kB
Août 2016, les cours mondiaux du prix du lait sont au plus bas et la crise du secteur bat son plein....
Un an plus tard, la situation du marché a-t-elle changé ?
Les effets négatifs de la fin des quotas sont peu à peu absorbés. Grâce au système de régulation volontaire mis en place par Bruxelles, l’Europe n’est plus en surproduction, les cours mondiaux repartent à la hausse. Pour autant, les éleveurs français ont du mal à voir les effets de cette reprise au niveau de leur portefeuille et réclament toujours une meilleure répartition de la valeur entre eux, les industriels des produits laitiers et la grande distribution...
Quels avenirs pour les marchés des produits laitiers (Monde, UE, France) ? Quelles stratégies pour y faire face ? - Perspectives du marché mondial des produits laitiers et les tendances de fonds pour les cinq prochaines années (Christophe Lafougère - Gira) - Témoignages d’entreprises laitières présentes sur différents marchés : mondiaux, européens et français : - Qui sommes nous ? Comment nous adapter ? - Fromageries Bel - Eclairage sur le Groupe AGRIAL – EURIAL - SODIAAL
Connaitre les attentes sociétales pour mieux y répondre : une approche anthropologique et technique - Controverses autour du lait et de l'élevage laitier (Véronique Pardo - CNIEL) - Aperçu des démarches de différenciation en Europe (Benoît Rouyer - CNIEL) - Laboratoire d’Innovation Territorial « Ouest Territoires d’Elevage » (Hervé Guyomard - INRA)
Un contexte difficile pour les exploitation laitières : quelles pistes pour s'adapter ? - Évolution de la situation financière des exploitations après 3 années de crise (Benoît Rubin - Institut de l’élevage) - Produire du lait rentable dans le grand Ouest : quelles voies d’adaptation ? (Sophie Tirard - Chambre d’agriculture de Bretagne) - Témoignages d’éleveurs ayant des stratégies différentes (Bretagne, Pays de la Loire)
La consommation de produits laitiers dans le pays a augmenté de 3,5% en 2016. Un Israélien consomme en moyenne 178 litres de lait par an sous forme de lait et autres boissons lactées, de yaourts, de fromage et de poudings.
En 2016, il y avait en Israël quelques 774 fermes laitières par rapport à 1026 en 2006. Cependant, malgrès cette baisse, la production agricole laitière moyenne a augmenté de 71% par rapport à la même période...
Organisée par l'Institut de l'Elevage, en collaboration avec le CNIEL, la conférence Grand Angle Lait 2017 a rassemblé près de 250 acteurs de l'amont et de l'aval, professionnels de l'élevage, représentants des filières et de l'administration, chercheurs et enseignants.
Retrouvez dans un dossier structuré autour des interventions de la journée, tous les supports des présentations ainsi que les vidéos associées.
A l’été 2014, la passe d’armes diplomatique entre l’Union européenne et la Russie autour de l’Ukraine avait abouti à l’imposition de sanctions réciproques. Et les premières victimes de l’embargo décrété par Moscou sur les produits alimentaires en provenance de l’Union furent les pays baltes. Depuis, l’Estonie, qui exportait une partie non négligeable de ses denrées agricoles en territoire russe, a dû se tourner vers d’autres marchés. Mais difficile de se passer d’un partenaire aussi important qu’historique, notamment dans le secteur du lait, l’un des plus touchés.
En 2016, le chiffre d’affaires de l’industrie laitière autrichienne s’est élevé à 2,45 milliards EUR, soit une baisse de 1,3% par rapport à 2015. En 2016, une baisse de 3% du nombre de producteurs de lait a été également constatée, soit 900 producteurs de lait en moins, pour atteindre un total de 28 500 producteurs de lait. Les 3 principaux transformateurs laitiers sont Berglandmilch avec un chiffre d’affaires de 810 millions EUR, NÖM avec 318 millions EUR et Salzburg Milch avec 191 millions EUR.
Un Autrichien dépense en moyenne 37 EUR par mois pour l’achat de produits laitiers, dont notamment 15 EUR pour le fromage (40,4% de l’ensemble des achats de produits laitiers), 6,4 EUR pour le lait de consommation (17,4%), et 6 EUR dans les yaourts aux fruits et desserts lactés (16,2%). Les dépenses pour l’achat de produits laitiers devraient atteindre 2 Mds EUR en 2017 : réparti entre les fromages (1,2 Md EUR), les yaourts (214 M EUR) et le lait de consommation (560 M EUR).
Le marché des produits laitiers en Autriche https://www.youtube.com/watch?v=Km8KxXfNTgQ&feature=youtu.be Avec une consommation de 76,4 kilos par an et par personne, les produits laitiers pèsent lourd dans le panier de la ménagère autrichienne. Siphra Steiner, chargée de développement pour le Bureau de Busines France en Autriche, présente les grandes tendances du marché des produits laitiers, traditionnels et bio.
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