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Les éleveurs vont bloquer le siège du groupe, qui produit les marques Président et Lactel, les 21 et 22 août. Ils lui reprochent de racheter le lait à un prix plus faible que les autres acteurs.
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Un an après les blocus mis en place dans plusieurs villes par les éleveurs, le prix du lait n'a pas augmenté. Le reportage de France 2 en Bretagne.
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Les coûts actuels exercent toujours une pression désastreuse sur les producteurs de lait. Le fossé s’élargit entre les coûts de production et les prix de vente et dans les élevages, la menace se précise sur des familles d’agriculteurs au bord du désespoir. Force est de constater, à la lecture des chiffres pour la production laitière allemande au mois d’avril, qu’avec un prix moyen de 25,78 centimes, il n’est même pas possible de couvrir deux tiers des coûts de production qui dépassent 44,6 centimes par kilo de lait. Ces statistiques sont relevées chaque trimestre par le BAL (Büro für Agrarsoziologie, Bureau pour la sociologie agricole et l’agriculture) et publiées conjointement par le MEG Milch Board et l’EMB (European Milk Board).
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Les producteurs français s’attendaient à une pause. Certains industriels comme Lactalis, le numéro un mondial, enclenchent une nouvelle baisse. Un « hold-up », dénonce la FNPL.
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La Fédération nationale de producteurs de lait (FNPL) s’insurge contre une nouvelle chute des prix pour les éleveurs français. D’après l’observatoire européen du lait, le marché de l’UE est également en baisse.
« En annonçant moins de 260 euros pour 1000 litres de lait en juillet, certaines entreprises opèrent un véritable hold-up sur leurs producteurs » dénonce la FNPL dans un communiqué daté du 5 juillet. Le syndicat demande une nouvelle fois plus de transparence à l’aval de la filière lait. « Avec ce niveau de prix, les entreprises sont capables de brader leurs produits, et, plus sûrement, de faire une deuxième année de bénéfices record » poursuit le communiqué.
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Les producteurs de lait allemands sont encore plus mal lotis que leurs collègues suisses pour ce qui est du prix du lait. 20,75 centimes, voilà ce que Daniel Schacht, à Baruth près de Berlin, reçoit encore pour un litre de lait. Un tiers de moins qu’en février 2015. Toutefois, pas question pour lui de jeter l’éponge : «Peu importe la brutalité du marché, je ne désire rien faire d’autre»
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Une entreprise laitière de Melbourne, Picnic Dairy Foods, achète environ 80.000 litres de lait par semaine pour fabriquer yaourts et fromages. Son directeur général, Ibrahim Ozdemir, veut essayer de trouver un moyen de payer directement les agriculteurs pour leurs produits et de les payer des prix plus élevés. Il a dit qu'il chercherait à payer les agriculteurs environ 6 $ par de solides du lait kilogramme, ce qui équivaut à environ 46 cents par litre. Murray Goulburn s’attend à payer entre 4,75 $ et 5 $ par kilogramme, avec un programme de paiements de soutien du lait donnant aux fournisseurs un prix du lait équivalent à 5,47 $ par kilogramme.
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Le prix du lait est si bas et la pression sur les éleveurs si forte que seules les grosses exploitations peuvent résister. Les fermes industrielles sont devenues la norme en Allemagne. Les petits exploitants ne peuvent pas suivre : aujourd'hui, les producteurs de lait ne sont déjà plus que 70 000 outre-Rhin. Selon les experts, leur nombre devrait encore diminuer de moitié les cinq prochaines années. Pour survivre, certains innovent et valorisent eux-mêmes leur production.
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Tweet @JoseBove : Le Parlement EU débat aujourd'hui de la crise du lait. Ramenons de l'équité d'urgence pour les producteurs !
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Le cours du lait s'est effondré, comment les éleveurs peuvent-ils survivre ?
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Selon le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine, le prix du lait est pour la première fois tombé sous les 20 centimes pour les agriculteurs...
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« En France, on est dans une situation où les producteurs laitiers vendent leurs produits à des prix qui leur permettent probablement de rester en vie, mais sans plus », commente le professeur d’économie agricole à l’Université Laval, Daniel-Mercier Gouin.
Un an après l’abolition des quotas, la crise laitière en France ne semble toujours pas se résorber. Aujourd’hui, un hectolitre de lait vaut 45 $. En comparaison, au Canada, il dépasse légèrement la barre des 70 $.
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En Irlande, pays qui a le plus fortement augmenté sa production laitière depuis la fin des quotas laitiers, le prix du lait payé aux producteurs tombe à 223 €/t en avril 2016 selon l’observatoire européen des marchés laitiers. En France, il chute aussi, à 274,8 €/t en avril.
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Selon le MMO, l’observatoire européen des marchés laitiers, le prix du lait, en juillet 2016, a poursuivi sa chute dramatique dans tous les principaux pays producteurs.
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Les éleveurs laitiers tiennent le groupe pour partie responsable de leur situation financière difficile, en raison des prix particulièrement bas auxquels il achète leur lait. De son côté, Lactalis estime faire les efforts nécessaires.
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La colère des agriculteurs sarthois s’est exprimée lundi soir, au Mans. Après quelques heures de discussion avec les représentants de la coopérative, éleveurs et producteurs laitiers ont déversé une remorque de déchets agricoles devant l’entrée de l’usine, bloquée à l’aide de six tracteurs.
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En moins de deux ans, le prix du lait payé aux producteurs a chuté de plus de 25 %. Malgré quelques « signaux positifs » enregistrés ces dernières semaines, les espoirs de voir une stabilisation du marché européen restent insignifiants.
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Les producteurs laitiers australiens font face à d'autres réductions de prix du lait après les compressions d’avril. Suite à ses difficultés financières, Murray Goulburn avait réduit le prix du lait en Avril de 5,60 $ par kilogramme de matière sèche du lait à 4,75 $. De nouveau, il a annoncé mardi un cours d'ouverture pour la saison 2016/17 à 4,31 $...
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La surproduction laitière a provoqué un effondrement du prix du lait non seulement sur le marché européen, mais également en Suisse. Pourtant, les paysans sont obligés de produire de manière toujours plus efficace pour pouvoir survivre.
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Le prix du lait en France et en Europe poursuit sa baisse. Et compte tenu du délai de réaction des marchés à une éventuelle régulation européenne, la conjoncture laitière européenne ne s’améliorera probablement pas au second semestre 2016.
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Les prix payés aux producteurs sont si bas, que de nombreuses exploitations laitières sont menacées économiquement.
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Les consommateurs se tournent vers le lait de marque. Les médias sociaux viennent en aide aux producteurs laitiers australiens en faisant la promotion des vertus de dépenser plus - jusqu'à un dollar supplémentaire - pour acheter du lait de marque…
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Le prix du lait dans les supermarchés allemands plonge en dessous du prix d'une bouteille d'eau minérale.
Début mai, le supermarché Aldi a réduit le prix du lait dans ses points de vente à 46 cents, ce qui signifie que le lait est maintenant moins cher que certaines marques d'eau minérale. D'autres grandes chaînes ont rapidement suivi l'exemple d’Aldi, rapporte le Hamburger Morgenpost.
Avec la dernière baisse des prix, les producteurs laitiers gagnent maintenant moins de 30 cents par litre et dans certains cas aussi peu que 18 cents le litre. En 2013, ils gagnaient jusqu'à 42 cents sur chaque litre. Les agriculteurs disent qu'ils ont besoin de gagner au moins 40 cents le litre pour joindre les deux bouts. L'Association des Producteurs laitiers (BDM) dit que la situation est si mauvaise que beaucoup de leurs membres sont menacés de faillite. Il y a 75.000 producteurs laitiers en Allemagne, selon Spiegel, et des milliers d’entre eux ont déjà fait faillite au cours des derniers mois.
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Encore préservés il y a peu de la chute des cours mondiaux du lait, les éleveurs australiens voient leur situation changer radicalement depuis fin avril: les deux principales coopératives ont cassé les prix payés aux producteurs, les plongeant dans la crise.
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Les producteurs laitiers australiens sont confrontés à une crise de la coopérative Murray Goulborn, qui couvre un tiers de la production de l'Australie (2.500 agriculteurs). Elle a été contrainte de réduire son paiement de 5,60 $ australien / kg de solides du lait à 4,75 ou 5,00 $ / kg. Cette baisse de plus de 10% est venue juste deux mois avant la fin de la campagne laitière en Juin. La coopérative a offert aux agriculteurs un programme de soutien qui va payer 5,47 $ / kg pour le reste de la saison, mais cela sera remboursé au moyen de retenues au cours des trois prochaines années financières. Le directeur général de Murray Goulborn a démissionné, ainsi que trois membres du conseil d'administration. Le cours de l'action de Murray Goulborn a diminué de plus de moitié depuis fin Avril…
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