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Des chercheurs japonais ont voulu savoir si la consommation de fromage était associée à une baisse des fonctions cognitives chez des personnes âgées. Plus de 1 500 adultes de plus de 65 ans ont participé à l'étude. Les résultats montrent que les personnes consommatrices de fromage présentent moins de risque de présenter des troubles cognitifs que les autres. À noter également que parmi les consommateurs de fromage, 37% en consomment une à deux fois par semaine, 29% tous les deux jours et 34% tous les jours…
D'après les chercheurs, les consommateurs de fromages pourraient avoir une alimentation plus diversifiée que les autres, ce qui favorise une bonne santé cognitive. Une autre hypothèse est que le fromage contiendrait des nutriments bénéfiques pour le cerveau…
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Fin observateur de l’évolution structurelle de notre société, Philippe Goetzmann décrypte depuis des années la fin de la « grande consommation » :
• L’indicateur le plus important est l’évolution de la taille des ménages : « Seuls 11% des foyers sont des ménages de quatre personnes, qui est pourtant la « famille » telle qu’imaginée comme la cible idéale de la grande consommation ». C’est le socle du développement des plats cuisinés, de la livraison à domicile, et du développement de la restauration hors foyer qui capte la quasi-totalité de la croissance depuis 20 ans.
• Une baisse de la valeur du marché, corrigé de l’inflation, dans le retail comme dans la restauration. Les deux connaissent une descente en gamme. Les MDD d’un côté, le snacking de l’autre. Les Français mangent autant, mais pas pareil.
• Une grande démission envers les marques nationales : Sauf Coca-Cola, Nutella et Ricard, il n’y a plus de marque A (incontournable). Presque plus aucune marque n’est indiscutable en rayon, dont l’absence ferait quitter une enseigne. Nous restons le pays d’Europe de l’Ouest qui développe le plus les marques et le moins les MDD…
• Les plus gros potentiels de création de valeur en alimentaire se situent dans les services et dans l’immatériel. Ce n’est plus le produit lui-même qui est important, ni ses ingrédients en tant que tels, mais le storytelling qui est autour, l’incarnation, les valeurs… et tout ce qui fait un moment de consommation réussi.
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Le Nutri-Score relève ses critères à partir du 1er janvier 2024 pour s’aligner sur les recommandations alimentaires européennes. Mais ce changement des règles pourrait faire reculer les grandes marques, qui craignent de voir les notes de leurs produits rétrograder. Seulement un quart des produits alimentaires affichent le Nutri-score…
La viande rouge, les céréales à teneur en sucre élevée et les produits transformés auront une note inférieure. Par ailleurs, le Nutri-Score inclut désormais le lait, les boissons lactées et les boissons végétales. Ces produits sont classés selon leur teneur en matières grasses et en sucre, notamment. L’eau, elle, conserve sa catégorie A…
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Le système NOVA propose une classification des aliments selon leur degré de transformation d’une note de 1 à 4, depuis les aliments peu ou pas transformés jusqu'au aliments dits ultra-transformés (AUT), en passant par les ingrédients culinaires et les aliments transformés…
La fiabilité, ou la robustesse, du système NOVA pose question : il est souvent difficile de choisir entre deux catégories, alors que type de procédés, nombre d'ingrédients, présence d'additifs, etc. ne sont pas organisées de manière séquentielle et ordonnée, ce qui rend les décisions ambiguës. La classification NOVA a cependant le mérite d'attirer l'attention sur les évolutions de la composition de notre alimentation.
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Lidl a annoncé qu'elle supprimerait les dates limites de consommation au profit des dates de péremption sur ses produits laitiers afin d'aider les clients à réduire le gaspillage alimentaire à la maison…
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Evidemment les marques de distributeurs et les premiers prix grignotent des parts de marché aux marques nationales. Mais tout n’est pas qu’affaire de prix…
Rien de tel qu’une bonne crise pour refaire le point sur les attentes des consommateurs. L’occasion de remettre à jour la segmentation produits…
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Le bénéfice fonctionnel de ces produits, en termes de performances physiques ou mentales, est particulièrement recherché par la cible des moins de 35 ans sans enfant. La boisson Red Bull est ainsi 4 fois plus consommée qu'un produit moyen par cette catégorie d'âge, les yaourts protéinés 3,5 fois plus, et les barres protéinées 2 fois plus…
"On est passé d’un message très restrictif, autour d’un 0%, sans sucre, sans ceci, sans cela, à une nourriture augmentée. On a mis ça en plus, on a enrichi en protéines, cela donne l’impression de pouvoir mettre le produit au service de sa santé et cela donne l’impression d’en avoir pour son argent"…
Selon une étude de septembre 2023 menée par les chercheurs de l’Inserm, les yaourts protéinés seraient composés d'émulsifiants problématiques tels que le E466 (carboxyméthylcellulose)…
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Les achats en lait de consommation liquide bio par les ménages ont chuté de 11,2% en volume au cours des trois premiers trimestres de 2023 par rapport à la même période en 2022.
Même tendance pour tous les autres produits laitiers bio. Les plus fortes baisses concernent le fromage au lait de vache (- 14,8%), les desserts frais (-13,9%) et les yaourts (-12,8%).
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Les chiffres de la consommation bio à l’échelle nationale : Naviguez à travers les onglets et sélectionnez le circuit ou les produits qui vous intéressent…
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Non, la viande et le lait produits en France ne contiennent pas d’antibiotiques !
Comparaison des usages d’antibiotiques chez les animaux et les hommes La vente des antibios à usage vétérinaire a connu une chute spectaculaire en moins de 10 ans, passant de 917 tonnes en 2011 à 422 tonnes en 2019… Pendant ce temps le marché des antibios humains, lui, reste relativement stable…
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Bio : les difficultés des marques nationales généralistes se renforcent
Sur la période de juillet à octobre 2023, la décroissance volume des généralistes bio s’accentue par rapport au 1er semestre comme les coupes dans leurs assortiments alors que pour les autres intervenants du bio, spécialistes et MDD, les contractions d’offre se stabilisent et le recul des ventes se tasse…
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La France figurait parmi les 2 meilleurs élèves de l’Europe en tout début d’année (13%) avec un niveau d’inflation cumulée sur 2 ans similaire au Portugal (+12,9%). Un classement complétement inversé 7 mois plus tard avec la France qui ferme la marche des 8 pays en inflation cumulée (+17,9% à fin aout)…
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Les PGC FLS bio et écolo souffrent davantage en France
Toutefois, les produits bio et écolo pèsent toujours plus lourd au sein des PGC FLS dans notre pays (5,5% CA PGC-FLS) qu’en Italie (2,5%) et même qu’en Allemagne (5,1%)...
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Si les ventes de produits laitiers dans la grande distribution ont bondi en valeur en 2023, l’évolution des volumes est plus terne, sauf pour certains produits basiques, peu onéreux..
En 2023, les Français ont acheté davantage de fromages, mais plutôt les moins onéreux comme les pâtes molles, ainsi que pour les fromages ingrédients que sont la mozzarella (+1,8 % en volume) et les pâtes fraîches salées telles la feta (+7,3 %). Les références plus onéreuses comme les fromages en dés pour l’apéritif accusent une baisse des volumes de 4,8 %...
Les yaourts affichaient aussi une hausse des volumes vendus (+1,1 %), avec un bond de la référence la moins onéreuse, le yaourt nature standard (+6,2 %). Le lait de consommation restait en revanche sur une tendance baissière avec des volumes en recul annuel de 2,1 %. Dans la gamme c’est le lait bio standard qui chute le plus (-8,3 %). Le beurre stabilise ses ventes (-0,3 %) malgré la hausse des prix (+14,8 % en valeur) tandis que la crème progresse encore (+3,7 % en volume, +20,2 % en valeur).
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Troisième hausse mensuelle d’affilée de l’Indice des produits laitiers à +1,6% par rapport à novembre, principalement imputable à l’augmentation des prix du beurre, du lait entier en poudre et du fromage, mais dont la valeur reste inférieure de 16,1% à celle d’il y a un an…
Concernant le beurre et le fromage, les prix internationaux ont progressé principalement en raison de la vigueur des ventes internes en Europe de l’Ouest à l’approche des fêtes de fin d’année, dans un contexte de resserrement de l’offre sur le marché, malgré la hausse saisonnière des livraisons de lait dans la région. En outre, l’accroissement de la demande à l’importation au Proche-Orient a également soutenu les cours du fromage…
Par ailleurs, la forte demande mondiale à l’importation a entraîné une hausse des prix du lait entier en poudre, tandis que les marchés en Europe sont restés dans une large mesure inactifs en raison des fêtes de fin d’année. En revanche, les prix mondiaux du lait écrémé en poudre ont légèrement fléchi compte tenu de la demande limitée…
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Examinant les comportements des consommateurs et la manière dont les producteurs de fromage peuvent réagir, les producteurs laitiers du Wisconsin (DFW) ont publié un nouveau rapport décrivant les tendances qui devraient avoir un impact sur l'industrie alimentaire…
Selon le rapport, cinq tendances clés impliqueront à la fois la tradition et l’innovation : « cultiver la connexion », « un paradis culinaire à la maison », « une indulgence consciente », « un œil constant sur la santé mondiale » et « une frénésie de saveurs » :
• Les consommateurs « apprécient les relations étroites avec leur famille, leurs amis et leur communauté » et les gens se rassemblent autour de la nourriture lors d'occasions spéciales.
• De plus en plus de consommateurs mangent à la maison, ce qui se traduit par des repas faits maison de qualité supérieure avec des ingrédients de qualité.
• Les petites friandises et les récompenses sensorielles sont qualifiées de « plaisir conscient », les données montrant que près de la moitié des consommateurs se considèrent influencés par les saveurs traditionnelles et nostalgiques.
• Le bien-être de la planète et son avenir sont dans l'esprit des consommateurs, ils sont donc plus conscients des sources d'ingrédients et des initiatives de durabilité des entreprises. La disponibilité d’emballages recyclés et durables peut également influencer les achats.
• Les saveurs internationales et les mélanges inattendus suscitent l'intérêt des consommateurs, et les comportements d'achat sont au moins quelque peu influencés par les médias sociaux.
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L’Indice des prix des produits laitiers a augmenté de 2,2% par rapport à octobre. Il s’agit de la deuxième hausse mensuelle d’affilée de l’indice, dont la valeur demeure inférieure de 16,9% à celle de l’année dernière, au même mois…
En novembre, les cours internationaux du beurre et du lait écrémé en poudre ont augmenté, en raison d’une forte demande à l’importation de la part des acheteurs d’Asie du Nord‑Est, de stocks limités et de l’accroissement de la demande interne en Europe occidentale à l’approche des vacances d’hiver…
Les mêmes facteurs ont tiré vers le haut les prix du lait entier en poudre, mais étant donné que la demande des acheteurs asiatiques est restée modérée et que les activités de production ont été soutenues en Océanie, la hausse mensuelle a été limitée…
En revanche, les prix mondiaux du fromage sont restés sur leur tendance baissière, compte tenu de l’abondance des disponibilités exportables, en particulier de fromage cheddar, malgré le resserrement saisonnier des livraisons de lait en Europe occidentale.
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La consommation par habitant de produits laitiers a atteint 653 livres par personne en 2022, 63 livres de plus que la moyenne historique de 1975…
La consommation de fromage a atteint un niveau record en 2022 pour atteindre près de 42 livres par personne, soit une augmentation d'une demi-livre par personne par rapport à l'année précédente. C’était 32,2 livres de fromage en 2000 et 21,9 livres en 1980…
La consommation de crème glacée en 2022 a également légèrement augmenté par rapport à l'année précédente, tandis que d'autres produits laitiers, notamment le yaourt et le beurre, sont restés conformes aux sommets de l'année dernière…
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Emblématique et indémodable, le Camembert signe un retour en force dans le panier des Français grâce à son prix accessible. Porté par des usages et des recettes qui se sont bien développés…
Le succès du Camembert se traduit aussi par des ventes en croissance volume de +18,8% pour la marque Président, numéro un du segment en valeur et en volume (26,1% de pdm) et valeur refuge pour les Français. « Sa réussite s’explique par son prix mais pas seulement… »
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Les résultats d’une étude au long cours montrent que la consommation de lait cru est favorable à la santé. La consommation de lait cru, par la mère pendant la grossesse et par l’enfant pendant les 6 premières années de vie, a un effet protecteur contre les maladies allergiques et les infections aigües…
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Rencontre avec Céline Laisney, directrice d'AlimAvenir, cabinet de veille prospective sur l’alimentation du futur. En 2093, ce sera manioc, chicorée et viande hybride au menu ?!
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FCD : Note de conjoncture de novembre 2023
Le point sur les principaux indicateurs et tendances du commerce au cours des 9 à 10 premiers mois de 2023
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Inflation : le Comté s’adapte en abaissant de 4% les droits à produire alloués aux fruitières sur 2023-2024 pour s’adapter au recul de la demande…
« Il s’agit de maintenir l’équilibre entre le marché et la production ». En cumul sur les 9 premiers mois de l’année, les achats des ménages de comté reculent de 0,9%...
Si la production tend à augmenter ces dernières années, la filière a déjà joué la carte de la modération des volumes, par exemple en 2015 lors de la fin des quotas et en 2004, lors de la croissance rapide des fabrication…
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La viande rouge parce que c’est cher. La pâtisserie parce que ça n’est pas « indispensable ». Les deux leviers de la privation…
Pour les produits laitiers : le lait à 11% comme le pain, les yaourts à 19% et le fromage à 32%...
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D'avril à septembre, la production bio a chuté de 15%, ce qui représente un total de 35 millions de litres. Les coûts et la disponibilité des aliments bios sont particulièrement préoccupants. Les coûts de production sont restés à des niveaux élevés et les prix du lait ont diminué…
La demande de produits biologiques est en baisse de -14,2 % sur un an…
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