Après d’intenses discussions, les organisations de producteurs intégreront le collège des producteurs de l’interprofession laitière. « Les organisations de producteurs vont intégrer le Cniel par le biais du collège producteurs », a annoncé le 17 janvier Thierry Roquefeuil, président de l’interprofession et de la FNPL.
Concrètement, trois membres seront nommés chaque année pour représenter les OP. En 2023, Yohann Barbe (président de l’Union des producteurs de lait des Vosges et trésorier FNPL) siégera au conseil d’administration. Ludovic Billard, président de Biolait ainsi que Bruno Lancelot président de l’OP Apllage (Organisation de producteurs et association des producteurs de lait Lactalis du Grand Est) seront présents en assemblée générale…
Règle de concurrence oblige, il ne sera pas question de prix mais de structuration des OP, d’application de la loi Egalim ou encore du tableau des indicateurs du Cniel dont les OP sont utilisatrices pour négocier leur contrat…
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La question de l’intégration des OP au sein de l’interprofession était notamment posée par le syndicat France OP Lait qui revendique un tiers des OP laitières françaises et 6 000 producteurs. Aucun des trois membres représentants les OP au sein du Cniel n’est ni membre du bureau de France OP lait ni de leur conseil d’administration…
voir aussi France OP Lait : « La loi Egalim n’est pas appliquée »
La collecte cumulée de lait de montagne sur les 10 premiers mois 2022 est en baisse de 3,0% par rapport à l’année 2021 (19,3% de la collecte nationale totale). En octobre, elle est en hausse de 0,7% par rapport au même mois en 2021…
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voir aussi CNIEL : Conjoncture & Tableau de bord – Indicateurs
Les différents collèges de l’interprofession du lait travaillent à l’élaboration d’un nouvel indicateur beurre/poudre avec l’objectif de le publier début mars 2023…
L’indicateur beurre/poudre, utilisé dans les formules de prix du lait, n’est plus publié par le Cniel depuis le mois d’avril 2022, faute d’accord entre les collèges. Cet indicateur correspond à la valorisation du lait commercialisé sur les marchés du beurre et de la poudre de lait, moins les frais de collecte et de transformation…
Or, la flambée des prix de l’énergie a renchéri de manière très significative les coûts de transformation du lait en beurre et en poudre. L’indicateur n’ayant pas été révisé depuis 2011, il s’est trouvé en décalage avec les réalités de 2022…
En septembre, la collecte cumulée des grands bassins laitiers collecte est repassée légèrement au-dessus de son niveau de l’an dernier (+0,3%), pour la première fois depuis plus d’un an. La croissance retrouvée dans l’UE-27 (+0,8%) et aux Etats-Unis (+1,5%) a surcompensé les baisses de livraisons enregistrées en Australie (-5,6%), et en Nouvelle-Zélande (-3,2%)…
A travers le lancement d’un manga et le retour en télévision avec cet univers japonais, l’interprofession laitière lance une nouvelle campagne de communication et souhaite cibler la génération Z…
Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de juillet 2022. Le tournage de cette vidéo a eu lieu le 26 juillet 2022.
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voir aussi Cniel : Conjoncture et Tableau de bord - Indicateurs juillet 2022 https://sco.lt/9IE5wG
Passage en force. Les transformateurs se sont passés d’un débat au Cniel pour réajuster à leur avantage la « valo beurre-poudre »…
Débat au Cniel court-circuité : Sodiaal et Lactalis sur la même longueur d’onde
Annonçant son prix avant le début du mois, Sodiaal est le premier à être sorti du bois. Le - 48 € appliqué dans sa formule sur la valorisation beurre-poudre Cniel l’a conduit, en avril, à rabioter de 10 € son prix, à 401,12 €/1 000 l (38/32, avec 90 % de A, 10 % de B). Mais dans le même temps, Lactalis, était sur la même ligne…
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voir aussi La valorisation beurre poudre est en passe d’être réévaluée https://sco.lt/55e3Hc
La collecte cumulée des grands bassins laitiers exportateurs est en baisse pour le 6ème mois consécutif. En février 2022, cette diminution de production représente 191 millions de litres, soit -0,9% par rapport au même mois l’année passée…
En février 2022, la collecte de l’UE27 retrouve une dynamique positive (+0,4%) pour la première fois depuis août 2021. Sur le cumul des deux premiers mois, la collecte de l’UE27 est stable. Malgré une baisse de collecte qui se poursuit dans les trois principaux pays producteurs que sont l’Allemagne (-0,6%), la France (-0,8%) et les Pays-Bas (-2,3%), ces derniers subissant la mise en place de quotas sur les phosphates et nitrates, l’augmentation de collecte en Pologne (4,3%), ainsi qu’en Belgique, au Danemark, en Hongrie et en Autriche permet une hausse globale en UE27 sur le mois de février…
En février 2022, le prix du lait européen atteint un nouveau niveau record selon le MMO (426€/t, +22%/2021). Cette progression tire son origine de l’envolée des prix des commodités laitières. Cette hausse est de 31% en Allemagne, de 30% aux Pays-Bas et de 29% en Irlande. Les prix augmentent plus rapidement dans les pays tournés vers les commodités laitières, portés par des cours en augmentation…
Le prix du beurre industriel a progressé de 6 % en mars, celui de la poudre de lait écrémé de 12 %
Le Cniel ne renseigne pas de valorisation beurre-poudre pour le mois de mars 2022, expliquant que cet indicateur est « en cours de mise à jour ». En février 2022, celle-ci avait atteint 513,65 €/1000 l (+ 4 % sur un mois, + 69 % sur un an)…
De nouveau en baisse en décembre par rapport à l'an dernier après une embellie de quelques semaines, la collecte française de lait sur l'ensemble de l'année 2022 serait en baisse d'1 % par rapport à 2021…
En octobre, la collecte cumulée des grands bassins laitiers exportateurs est en hausse de 101 millions de litres de lait par rapport au même mois en 2021. Les collectes de l’UE 27 et des Etats-Unis sont en hausse sur le mois d’octobre (+1,5% en UE27 et +1,3%) et compensent nettement les baisses de production néo-zélandaise et australienne. La collecte argentine est en légère baisse en octobre (-0,2%)…
Sur le marché international les Etats-Unis sont très actifs en octobre. En Nouvelle-Zélande, les exportations de poudre grasse sont en baisse de 14% sur les 10 premiers mois, conséquence notamment de la faible demande chinoise. Les envois de produits laitiers depuis l’UE27 restent orientés à la baisse…
En Chine, la demande reste faible sur les poudres de lait (-25% sur les 11 premiers mois pour la poudre maigre et -14% pour la poudre grasse). Sur le marché de la poudre de lait écrémé, les importations dynamiques du Mexique (+9% sur 9 mois), des Philippines (+23%) et de l’Indonésie (+10%) compensent en parti le recul de la demande chinoise. Au Brésil, la demande de poudre grasse reste très importante en novembre. La baisse des cours des produits laitiers en fin d’année témoigne d’une demande peu dynamique alors que quelques pays exportateurs voient leur production croître à nouveau…
Cette année, l’évolution de l’échantillon a conduit à une évolution limitée des résultats de coûts de production (CP) et prix de revient (PR) pour l’année pivot (2020) pour le lait conventionnel et le lait biologique de plaine : entre 1€ et7€, entre l’observatoire 2022 et l’observatoire 2021…
La réduction de l’échantillon des exploitations conventionnelles de plaine a mécaniquement entraîné un léger élargissement de l’intervalle de confiance à 95% pour les indicateurs conventionnel de plaine (+/-8€ pour le CP et +/-6 pour le PR). Les intervalles de confiance pour les autres indicateurs demeurent très proches de ceux de l’année dernière : conventionnel montagne (+/-7€), biologiques de plaine (+/-20) et biologique de montagne (+/-24)…
En août, la collecte cumulée des grands bassins laitiers mondiaux a de nouveau légèrement reculé d’une année sur l’autre. La croissance observée aux Etats-Unis (+1,6% /2021) n’a pas permis de compenser les baisses de livraisons enregistrées dans l’UE-27 (-0,5%), en Australie (-5,3%), et en Nouvelle-Zélande (-4,9%)…
Outre-Atlantique, le prix du lait a poursuivi sa détente (543€ /1 000 l), entamée depuis le pic de mai. Au contraire, le prix a continué de progresser dans l’UE, atteignant un nouveau record de 524 € /t en août…
Un panorama complet des chantiers à mener au cours de la prochaine décennie pour renforcer une filière laitière responsable et résiliente face à ses multiples enjeux…
Des actions qui guideront la stratégie collective sur les années 2023-2025, avec des priorités qui tournent autour de trois grands défis :
• Déploiement de France Terre de Lait
• Attractivité des métiers du lait et le renouvellement des actifs
• Décarbonation au sein de tous les maillons de notre chaîne de valeur
Les échanges de produits laitiers restent moins importants qu’en 2021 sur les 6 premiers mois de l’année. Sur les sept premiers mois, les importations chinoises affichent un recul généralisé. Le ralentissement de la demande mondiale se répercute sur les enchères du Global Dairy Trade, qui sont en forte baisse depuis la mi-mars…
La collecte cumulée des grands bassins laitiers exportateurs est en repli pour le 9ème mois consécutif. Sur le premier semestre, les importations chinoises affichent un recul généralisé. Les achats de poudre de lait écrémé et de lactosérum chutent respectivement de 24% et 39%. Le ralentissement de la demande mondiale se répercute sur les enchères du Global Dairy Trade, qui ont affiché quatre reculs consécutifs.
En janvier 2022, la collecte de lait de montagne est en baisse de 3,6% par rapport au même mois en 2021. La collecte cumulée de lait de montagne sur l’année 2021 est en baisse de 1,1% par rapport à l’année 2020. La collecte de montagne a représenté 20% de la collecte nationale totale sur l’année 2021…
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