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Soja : L'Europe spectatrice du match Brésil-Chine ?
La production brésilienne a été multipliée par 2 entre 2008 et 2018…
Les importations chinoises ont été multipliées par 2 entre 2010 t 2020, multipliées par 10 entre 2000 et 2020…
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En 2022, la Chine a baissé drastiquement ses importations de produits laitiers par rapport à 2021 : entre 24 et 36 %, selon les types de produits. Cette évolution pénalise fortement les exportateurs européens et néo-zélandais mais beaucoup moins les États-Unis, qui parviennent à trouver d’autres marchés…
36 % d’achats en moins qu’en 2021 pour la poudre maigre, 25 % de baisse pour le beurre et 24 % pour les fromages, la Chine a diminué significativement ses importations de produits laitiers en 2022. Premiers exportateurs à en subir les conséquences, l’Union Européenne et la Nouvelle-Zélande, qui ont vu leurs exportations fléchir au cours de l’année…
À l’exception de la poudre de lait infantile, les exportations européennes de produits laitiers sont en diminution régulière en 2022, comme c’était déjà le cas depuis trois ans. Cela a continué malgré une accélération importante de la fabrication au deuxième semestre 2022. + 13 % de poudre maigre et + 3 % de beurre en plus sont sortis des usines au mois d’octobre, par rapport à la même période de 2021…
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En raison d'une demande insuffisante des consommateurs entraînant un surplus de lait cru, le phénomène de « jeter du lait et tuer des vaches » est apparu dans de nombreuses régions. Et le prix du lait cru pourrait poursuivre sa tendance à la baisse en 2023…
« Le prix quotidien du fourrage pour une vache est d'environ 80 yuans. Vous pouvez perdre des centaines de milliers de yuans par mois, sans espoir de voir un meilleur marché à court terme, vous ne pouvez que tuer les vaches et vendre du bœuf pour arrêter la perte à temps. »
L'offre continue d'augmenter, mais le manque de demande des consommateurs entraîne un excédent temporaire de lait cru. Fin 2022, le prix du lait cru a chuté de 6 % par rapport au point culminant d'il y a deux ans.
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Détruite sous l’ère Merkel, l’industrie photovoltaïque retrouve des couleurs et rêve d’indépendance vis-à-vis du géant chinois. Reportage au cœur de la « Solar Valley »…
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Ces dix dernières années, le chiffre d’affaires en Chine du groupe Danone a doublé, alors que le marché chinois est devenu son deuxième plus grand marché au monde…
Danone a mis en place un centre de recherches et développement (R&D), a élargi sa base de produits nutritifs et a investi dans deux usines spécialisées en produits nutritifs en Chine afin de soutenir son développement rapide dans le pays. Ces cinq dernières années, Danone a décroché une dizaine de brevets pour ses produits conçus en Chine…
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Le groupe Bel poursuit son développement dans l’Empire du Milieu. Après l’acquisition de 70 % dans le capital de la société chinoise Shandong Junjun Cheese, le groupe Bel pesant 3,38 Md€ a acquis 14 % de Zhejiang Renzhichu Health Industry, propriétaire de la marque Lao Jin Mo Fang. Remontant à 1912, la marque chinoise basée à Hangzhou (près de Shanghai) se spécialise dans les snackings sains à base de céréales…
Grâce à cet investissement stratégique, Bel accélérera sa présence sur le segment en forte croissance du snacking sain en Chine et bénéficiera de l'expertise et des connaissances de Lao Jin Mo Fang dans l'écosystème dynamique du e-commerce chinois…
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La baisse de la natalité en Chine va entraîner une chute de l’industrie des préparations lactées pour nourrissons, avertit Goldman sachs, qui prévoit 5 ans de croissance nulle sur ce marché. La Chine était la plus importante source de croissance du secteur pour Danone, Reckitt Benckiser et Abbott Laboratories.
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Le chiffre d'affaires total et le bénéfice net du groupe Yili ont atteint de nouveaux sommets de 9,2 milliards de dollars et de 0,89 milliard de dollars, en hausse de 12,31 % et de 15,40 % sur un an, respectivement, selon son rapport du premier semestre de l'exercice 2022…
Le secteur du lait en poudre et des produits laitiers de Yili a enregistré un taux de croissance de 58,28 %, soit le plus rapide de l'industrie laitière. Ses préparations pour nourrissons ont connu la croissance la plus rapide et le lait en poudre pour adultes est resté le leader de son segment ; la catégorie des fromages a également connu une croissance fulgurante, avec une augmentation de plus de 40 % ; le secteur du lait liquide a pris la plus grande part de marché avec une forte croissante ; avec un taux de croissance de 31,71 %, le secteur de la crème glacée a dominé l'industrie et a détenu la plus grande part de marché depuis 28 années consécutives…
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Dans l’objectif de construire une “Silicon Valley laitière”, Yili cherche à établir une région qui servirait de centre international des industries laitières et de la santé…
Le 12 juillet s’est tenue à Hohhot, en Chine, l’inauguration du parc industriel international de fabrication intelligente dans le cadre du projet “Future Intelligence and Health Valley” de Yili. Quatre grands projets sont désormais opérationnels, dont un site de production de lait liquide, un site de production de lait en poudre, le pâturage intelligent et écologique de Chilechuan et le centre d’expérimentation de fabrication intelligente de Yili…
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Le groupe Bel a acquis une participation majoritaire dans la société chinoise Shandong Junjun Cheese, lui permettant de renforcer sa présence en Chine afin de rivaliser pour le leadership du marché…
Le groupe a l’ambition de prendre le leadership sur un marché chinois en pleine expansion et prévoit une croissance annuelle à deux chiffres pour les quatre prochaines années…
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Le géant laitier chinois Yili Group a ouvert ce qu'il décrit comme la "plus grande usine de beurre à l'étranger" construite par une entreprise laitière chinoise…
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Yili a ouvert une usine laitière à Hohhot, en Chine, qui servira de base de production de lait liquide, de préparations pour nourrissons et de fromage.
La société affirme qu'elle veut construire une "Dairy Silicon Valley" qui servira de plaque tournante mondiale pour l’industrie laitière et la santé. Le nouveau site devrait créer des emplois pour plus de 350 000 personnes…
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« Innovation for the Future » : Create Value through Innovation…
En tirant parti des synergies stratégiques et de l'intégration des ressources, Yili Group et sa filiale Ausnutria ont remporté six prix couvrant les segments de la conception d'emballages, de la nutrition des nourrissons, des produits laitiers destinés aux personnes qui souffrent d'intolérance, de la crème glacée, du fromage et des collations laitières…
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L’invasion de l’Ukraine par la Russie n’était pas la cause première de cette crise, mais un facteur aggravant d’une situation tendue qui lui préexistait. Le prix des céréales était, en effet, 44 % plus haut en décembre 2021 qu’un an plus tôt…
Bien entendu, les causes de ces évolutions sont multiples, mais l’une d’entre elles, pourtant majeure, est rarement évoquée : la politique menée en Chine pour assurer sa sécurité alimentaire. Celle-ci s’est matérialisée par la constitution de stocks de céréales et par la mise en place de restrictions aux exportations de fertilisants, mesures qui ont contribué à la hausse des prix mondiaux et aux difficultés pour sortir de cette crise…
Avec 18 % de la population mondiale pour seulement 8,6 % des terres arables en 2020, la Chine fait face à un défi quasi structurel de sécurité alimentaire. Résultat, au cours de la période 2010-2017 la Chine a procédé à une fantastique accumulation de stocks de grains. Concernant le blé, les stocks chinois représenteraient aujourd’hui environ 20 % de la consommation mondiale, soit 54 % des stocks mondiaux. La situation serait encore pire pour le maïs (69 %) et le riz (64 %)…
La Chine a mis en place le 28 août 2021, donc bien avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, une interdiction, jusqu’au 31 décembre 2022, d’exporter du phosphate rock, ainsi que des licences d’exportation de fertilisants. Avec ces restrictions, l’offre de fertilisants sur le marché mondial s’est effondrée et leurs prix se sont envolés en août 2021…
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Des scientifiques chinois ont annoncé avoir identifié trois vaches super-productives puis avoir créé leur clone. L’objectif, à court terme, sera de constituer un troupeau de plus d’un millier d’individus…
• Le clonage a été réalisé via un transfert de noyau de cellules somatiques. C’est la première fois que ce procédé est utilisé pour cloner des « super-vaches », souligne le tabloïd chinois.
• Les trois vaches qui ont été clonées sont de race Holstein Friesian et seraient capables de produire 18 tonnes de lait par an.
• Seules 5 vaches de cette race sur 10.000 produisent autant, tout en vivant longtemps et en résistant au stress dans leur environnement de vie, souligne le Global Times.
• À titre de comparaison, une vache laitière aux États-Unis produit en moyenne environ 10,8 tonnes de lait par an, rapporte Business Insider.
Pour ses vaches laitières, la Chine dépend à 70% d’achats à l’étranger, selon les scientifiques ayant réalisé le clonage. La demande en produits laitiers de la classe moyenne chinoise ne cesse d’augmenter, ce qui pousse la Chine à devoir augmenter sa production…
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Les producteurs chinois de lait non pasteurisé sont en difficulté alors que l'offre excédentaire inonde le marché, en raison d'un excès de vaches laitières et d'un manque de demande, entraînant une chute des prix à des niveaux non rentables, tandis que le coût du fourrage continue d'augmenter et il ne semble pas y avoir de fin en vue…
"La situation est sombre" : Le secteur est maintenant dans une période cyclique d'offre excédentaire et les prix, qui ont chuté depuis le milieu de l'année dernière, devraient encore baisser en 2023. Les choses ne s'amélioreront que lorsque la demande s'améliorera…
Le prix du lait non pasteurisé a chuté de 4,2 % au cours de la dernière semaine de décembre par rapport à la même période il y a un an, à 4,12 CNY le kilogramme (0,59 USD). Comme si cela ne suffisait pas, le prix des aliments, comme le tourteau de soja, le maïs et la luzerne, a considérablement augmenté. Le fourrage représente environ 70% des coûts de production du lait. La situation est si grave que certains clients ont choisi de ne pas renouveler leurs contrats d'achat pour 2023…
Le déséquilibre actuel est également lié à l'augmentation excessive de la taille des troupeaux laitiers au cours des trois dernières années. Selon les estimations, le nombre de vaches laitières a bondi de 37% l'année dernière par rapport à 2019 pour atteindre 6,3 millions…
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Depuis le début de l'année (janvier-septembre), la Chine a importé 2,3 millions de tonnes de produits laitiers, une baisse de 20 % d'une année sur l'autre et la première baisse observée au cours des 5 dernières années…
Presque tous les principaux pays exportateurs ont enregistré une baisse des volumes de produits laitiers expédiés vers la Chine en 2022. L'UE a connu la plus forte baisse, en baisse de 31 % par rapport à la même période en 2021. Il est probable que cela soit dû à la fois à l'affaiblissement de la demande mais aussi des prix non compétitifs, car la baisse de la production de lait sur le continent entraîne une disponibilité réduite des approvisionnements exportables…
La Nouvelle-Zélande reste le plus grand fournisseur de produits laitiers de la Chine, fournissant un peu plus de 1,0 million de tonnes jusqu'à présent en 2022, soit 14 % des volumes observés il y a un an. Les volumes en provenance des États-Unis sont en baisse de 4 % sur un an, tandis que l'Australie est le seul pays clé à connaître une croissance, quoique marginale à 1 %...
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La collecte laitière chinoise croît. La consommation semble en berne. Les importations ne devraient pas rebondir…
La production de lait en Chine serait très dynamique, avec une croissance de 5 % par rapport à 2021 sur la période de janvier à juillet 2022, relate l’Institut de l’élevage. L’an passé, elle était déjà en hausse de 9 %. Cette croissance serait due à un cheptel plus important et de meilleurs rendements. « Toutefois, les conditions climatiques de l’été ont été particulièrement chaudes et sèches, ce qui peut avoir touché la production de lait et de fourrages », suppose l’Institut…
Si la Chine a produit plus de lait, elle n’aurait pas fabriqué beaucoup plus de produits laitiers (+1 % sur le 1er semestre 2022 /2021). « Cela serait dû à des difficultés logistiques et de main-d’œuvre à la suite des confinements stricts imposés face au Covid-19. » Les fabrications auraient reculé en juillet et août, ce qui pourrait découler de la météo estivale défavorable et des marges dégradées…
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La production de lait demeure dynamique cette année. Les regards sont tournés vers les importations chinoises qui sont en net repli cette année 2022. Quelles sont les perspectives de demande ?
Les prix du lait en Chine enregistrent une baisse depuis le début de l’année civile qui peut s’expliquer par la hausse de la production locale et par une demande intérieure plus faible due au covid-19 et notamment aux confinements dans les grandes villes…
Les importations d’ingrédients laitiers sont inférieures à l’an passé. Seules les importations de lait infantiles se rétablissent et dépassent légèrement (+3% sur janvier-août) leur niveau de 2021. La moindre demande a entrainé une chute des prix des poudres grasses en Nouvelle-Zélande, au point de devenir moins chères que la poudre maigre…
Si la baisse de la demande chinoise est relativement importante d’une année sur l’autre, cela tient aux importations exceptionnellement élevées en 2021. Les volumes importés en 2022 sont assez proches de ceux de 2020…
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La production laitière de la Chine a maintenu une croissance robuste au cours du premier semestre de l'année, avec une hausse de 8,4% en glissement annuel, selon le rapport.
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Le chiffre d'affaires de Mengniu a atteint 47,72 milliards de yuans (environ 6,97 milliards de dollars) au premier semestre 2022, en hausse de 4% par an sur un an. Son bénéfice net attribuable à la société mère s'est élevé à 3,75 milliards de yuans, soit une augmentation de 27,3% en glissement annuel…
Les revenus du groupe en matière de lait liquide ont dépassé 39,6 milliards de yuans et les revenus de ses produits à base de lait en poudre ont atteint 1,89 milliard de yuans au cours du premier semestre de l'année. Ses revenus de crème glacée ont également augmenté de 29,9% par rapport à l'année précédente…
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Tous les indicateurs étaient au vert en 2021, côté production d’abord. Après le scandale de la mélamine en 2008, la Chine a connu dix ans de stabilité de la production laitière, assortie d’une forte hausse des importations. Mais la production progresse depuis quatre ans et a grimpé de 7,2 % entre 2020 et 2021, grâce à une très forte hausse du prix du lait…
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Au cours de la période janvier-juin, les principaux producteurs laitiers ont vu leur production augmenter de 1% en glissement annuel pour atteindre près de 15,11 millions de tonnes, selon les données du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information. Rien qu'en juin, la production laitière s'élevait à 2,75 millions de tonnes, en hausse de 0,3% en glissement annuel, selon les chiffres…
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Les importations chinoises de lait liquide, de lait entier en poudre et de lactosérum ont fortement chuté par rapport au volume impressionnant de l'année dernière, avec des millions de personnes confinées, ce qui a entravé la consommation intérieure chinoise. La Nouvelle-Zélande et l'Allemagne ont ressenti le poids de la faiblesse des importations tandis que le volume en provenance des États-Unis a augmenté…
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Produits laitiers : la Chine s’enrhume, les marchés toussent
La Chine donne le la sur les marchés mondiaux des produits laitiers. Quand elle tousse et qu’en plus la production plafonne, les intrants augmentent, la demande se tasse, les produits laitiers se retrouvent dans la tourmente…
Les marchés des matières premières agricoles subissent « les chaos sanitaires, climatique et géopolitique » depuis plus d’un an. Le déclenchement de la guerre en Ukraine au 24 février n’est venu qu’accentuer une situation déjà perturbée notamment par la pandémie. « La flambée des matières premières a débuté dès juin 2020 et s’est amplifiée en 2021, avant de connaître un acmé fin février-début mars », rappelle Philippe Chotteau, chef du GEB – département économie de l’Idele, à l’occasion de la onzième édition des conférences « Les marchés mondiaux du lait et de la viande » de l’institut.
À cela s’ajoute une gestion du Covid très divergente en Chine, en Inde ou encore au Brésil, l’accélération du réchauffement climatique, surtout dans l’hémisphère nord, qui pèse sur les récoltes, la déstabilisation des marchés par le début de la guerre en Ukraine…
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![[Abcis] Quelle est la situation du secteur laitier chinois ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it](https://img.scoop.it/R7u-txcE_BTbQhbVDzFmKzl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9)
