Des analyses précises sur l’agriculture du territoire afin de connaître les caractéristiques majeures de l’agriculture normande, filière par filière, de la production à la transformation…
• Indicateurs et chiffres clés
• Terre, exploitations et populations agricoles
• Paysages et tourisme
• Filières animales
• Fourrages et filières végétales
• Produits sous signe de qualité et marque collective
• Industries agroalimentaires et valorisations non alimentaires
Introduire des légumineuses dans les systèmes de culture améliore les rendements des cultures principales d’environ 20 %, selon une nouvelle étude publiée dans Nature communications. Les scientifiques ont synthétisé 462 expérimentations de terrain, totalisant près de 12 000 observations de rendement à travers 53 pays. Les plus forts avantages des légumineuses sont enregistrés en Afrique, ainsi qu’en agriculture biologique.
Cedric's insight:
et aussi Des paysages bocagers pour favoriser la diversité végétale dans les champs cultivés
Des scientifiques d’INRAE ont étudié les impacts des paysages bocagers sur les adventices. Leurs résultats démontrent que les paysages bocagers favorisent la diversité en adventices, sans pour autant augmenter leur abondance dans les champs…
Par leurs effets bénéfiques sur la flore, les haies pourraient donc favoriser la gestion durable des adventices et la conservation de la biodiversité dans les champs.
Les paramètres de la productivité agricole européenne entrent « dans une nouvelle phase », prévient Bruxelles. Dans les dix prochaines années, la Commission prévoit en effet une stagnation de la production des principales denrées alimentaires du fait, entre autres, du changement climatique, des nouvelles tendances de consommation et des exigences environnementales renforcées…
Entre la multiplication des crises, les événements météorologiques extrêmes, des maladies animales - entraînant de nouvelles incertitudes pour les marchés agricoles et la sécurité alimentaire mondiale - les nouvelles tendances de consommation et les pressions environnementales, la Commission européenne prévoit dans son rapport sur les perspectives agricoles pour 2022-2032 publié le 8 décembre « un ralentissement de la croissance de la production des principaux ...
Cedric's insight:
voir aussi Perspectives agricoles de l’UE 2022-32 : Vers un ralentissement de la croissance
En 30 ans, le revenu agricole a structurellement baissé en termes réels. La production a augmenté en volume mais diminué en valeur, avec de fortes fluctuations d’une année à l’autre. Les gains de productivité ont essentiellement bénéficié à l’aval…
Depuis une vingtaine d’années, la tendance à la spécialisation des exploitations et des zones géographiques est en recul. La puissance exportatrice de la France perd de sa superbe. Si l’on s’en tient aux facteurs économiques, deux tendances pourraient se dessiner dans les années à venir…
Premièrement, le développement d’autres modèles économiques, basés notamment sur la diversification, rendant la spécialisation végétale moins vulnérable. A l’échelle de la France métropolitaine, plusieurs cultures de diversification pourraient concerner des surfaces plus significatives dans les prochaines années, notamment les protéagineux et les oléagineux…
La deuxième option correspondrait à l’émergence d’une nouvelle vague de spécialisation technico-économique de l’agriculture, pour s’adapter à des prix durablement élevés des matières premières agricoles, des pertes de production induites par le changement climatique…
Ainsi, deux trajectoires pourraient se dessiner à horizon 2035 : une augmentation continue des échanges internationaux, et le développement de nouvelles grandes puissances exportatrices, posant la question des produits français, de leur positionnement. Dans un deuxième cas, l’évolution pourrait prendre la forme de guerres commerciales. « Le recentrage de l’offre sur la demande française ou européenne mettrait alors en tension un objectif d’accès à "l’alimentation pour tous" et un objectif de "rémunération juste" des producteurs »…
Cedric's insight:
voir aussi Géographie économique des secteurs agricole et alimentaire français
La fondation FARM a mis en place un observatoire pour analyser les mesures de soutien à l’agriculture et à l’alimentation mises en œuvre aujourd’hui par les Etats. Un premier constat se dégage : plus les pays dépendent de l’agriculture, moins ils la soutiennent…
L'Europe et l'Amérique du Nord en tête : Globalement, plus un pays a des revenus élevés, plus il dépense pour soutenir ses agriculteurs et ses agricultrices. Ainsi, dans les pays à revenu élevé, l’intensité de ces dépenses est plus de deux fois supérieure à celle des pays à revenu intermédiaire et à faible revenu. Les dépenses de soutien à l’agriculture et à l’alimentation, en Afrique subsaharienne sont deux fois moins importantes qu’en Europe et en Amérique du Nord…
L’Afrique subsaharienne ne soutient quasiment pas ses producteurs. Ces dépenses sont d’ailleurs affectées à plus de 90 % aux subventions à l’achat d’intrants, au détriment d’autres actions qui pourraient bénéficier tout autant, sinon plus, aux producteurs comme les subventions à la production, des soutiens aux revenus, etc. « Les politiques agricoles, en Afrique subsaharienne en particulier, peuvent-elles contribuer à l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires durables, et plus généralement à l’atteinte des objectifs de développement durables fixés par l'ONU à l’horizon 2030 ? »…
Trois indicateurs clés sont comparés. Les dépenses publiques de soutien à l’agriculture et à l’alimentation, le soutien des prix du marché, c’est-à-dire les mesures qui contribuent à créer un écart entre le prix intérieur et celui des marchés internationaux, et enfin le soutien total à l’agriculture et à l’alimentation…
Protéger le chiffre d’affaires des agriculteurs : une priorité américaine https://sco.lt/5oZQC8
Sur une moyenne pluriannuelle de 11 ans (2010 à 2020), le résultat courant avant impôt par unité de travail agricole non salariée des exploitations laitières (RCAI/UTANS) est inférieur de 15% à la moyenne des exploitations agricoles…
Les facteurs limitants sont le coût du système d’alimentation dans 47% des cas, la faiblesse des produits dans 31% des cas. En France, l’autonomie alimentaire des systèmes de production, qui est obtenue avec des fourrages cultivés, récoltés, et distribués mécaniquement (et non avec de l’herbe prélevée par les vaches au pâturage comme en Irlande), coûte cher ou, du moins, n’est pas assez rémunérée par le marché…
Sans une modification substantielle des niveaux de rémunération permis (pour embaucher et/ou investir), les projections tendancielles (-441 000 vaches laitières entre 2021 et 2030) réalisées pour le CNIEL, en intégrant la démographie agricole et les comportements de croissance, sont probables…
Le changement climatique pourrait bien générer des surcoûts de plusieurs milliards d'euros par an pour les filières agricoles et agroalimentaires françaises…
Comment se décompose la facture de 3 milliards d’euros par an ?
Dans le détail, la mission du CGAER décompose ainsi la facture liée au changement climatique pour l’agriculture et l’agroalimentaire d’ici à 2050 :
• 1 milliard d’euros par an, pour les surcoûts liés à l’eau
• 1 milliard d’euros par an, pour les surcoûts liés à l’augmentation des aléas
• 2 millions d’euros, pour le surcoût de mise au point de diagnostics « climat »
• 190 millions d’euros par an pour le conseil
• 600 millions d’euros par an, pour renouveler 10% du verger français par an
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voir aussi [Infographie] Le changement climatique : données clés en 2022
De nouvelles formes d’organisation du travail : 398 000 chefs d’exploitation sont inscrits à la MSA et 200 000 d’entre eux auront l’âge de la retraite en 2030… On compte 7 000 installations aidées par an, 12 000 au total, contre 20 000 départs. C’est une utopie de croire que l’on va installer 100 000 agriculteurs. Nous aurons forcément demain une agriculture avec beaucoup moins de chefs d’exploitation…
L’effacement de cette population et des actifs familiaux s’accompagne déjà de nouvelles formes d’organisation du travail qui passent par une augmentation massive du nombre de salariés. Ils sont employés par des entreprises prestataires, d’intérim, parfois étrangères…
L’agriculture est rentrée dans l’ère de la modernité. Un métier comme un autre. Pourtant, on cherche toujours à la maintenir dans sa singularité, alors que l’agriculteur prend des décisions, délègue le travail, comme un industriel. Déjà 18 % des éleveurs de l’Ouest sous-traitent leurs travaux dans les cultures. De nouvelles formes de partenariats se mettent en place…
Cedric's insight:
voir aussi [Livre] « L’agriculture familiale n’est qu’un moment dans l’Histoire »
Fin 2020, en France, 427 000 personnes exercent une activité non salariée dans l’agriculture, la sylviculture ou les services d’aménagement paysager, soit près de 5 000 de moins qu’un an auparavant (– 1,1 %)…
Une personne sur cinq bénéficie du régime du micro-bénéfice agricole, avec un revenu moyen de 610 euros par mois en 2020 (y compris déficits). Les autres personnes sont imposées au régime réel ; leur nombre diminue en 2020 (− 1,6 %), et ce dans presque toutes les filières agricoles…
En 2020, les non-salariés imposés au régime réel retirent 1 690 euros en moyenne par mois de leur activité, 17,1 % d’entre eux déclarant un revenu nul ou déficitaire…
Dans la production agricole, les revenus varient fortement d’une année sur l’autre, en raison des fluctuations des prix, des aléas climatiques qui pèsent sur les récoltes, et des aléas épizootiques qui pèsent sur les cheptels. Les revenus continuent de baisser en 2020 (– 6,0 %, après – 2,3 % en 2019), alors qu’ils avaient fortement augmenté les deux années précédentes (+ 10,0 % en 2017 et + 27,9 % en 2018)…
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voir aussi [Diaporama] Idele : Revenus des exploitations bovins lait 2021
Le directeur de la FAO a souligné le rôle de l'agriculture numérique dans un « agro-entrepreneuriat » innovant permettant d’améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et de tous les habitants des zones rurales. A ses yeux, les technologies numériques peuvent accroître l'efficacité des cultures, stimuler l'innovation et rendre les marchés alimentaires et agricoles plus inclusifs…
Il a souligné l'atout que représente la plateforme géospatiale « Main dans la Main » de la FAO lancée en mars dernier au Niger pour améliorer le ciblage des investissements et diriger les ressources là où elles sont le plus nécessaires et les plus efficaces : 27 pays africains ont rejoint ce projet…
Le Club DEMETER est l’écosystème du secteur agricole et agroalimentaire dont les réflexions prospectives sont tournées vers les enjeux mondiaux, les dynamiques d’innovation et les expériences intersectorielles. L’IRIS est un think tank français travaillant sur les thématiques géopolitiques et stratégiques. Ses activités comprennent la recherche et l’expertise, les publications, l’organisation de colloques et de séminaires, et l’enseignement sur les questions internationales.
Largement redouté dans nos contrées, le réchauffement climatique est parfois perçu, plus au nord, comme une inédite perspective de développement. État des lieux, du Canada à la Scandinavie en passant par la Beauce, là où se réinvente la géographie des sols et de l’assiette…
Plutôt que de persister dans la culture du maïs devenue problématique, car gourmande en arrosage, de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers le sorgho, une céréale habituellement cultivée dans les régions subsahariennes. En 2020, la surface couverte par le sorgho en France a progressé de plus de 50 %....
La disponibilité de la nourriture n'est pas un enjeu en Europe aujourd'hui, l'abordabilité de la nourriture est une préoccupation croissante pour un nombre croissant de ménages à faible revenu…
La capacité à assurer la sécurité alimentaire à long terme nécessite des interventions politiques qui renforcent la durabilité et la résilience du système alimentaire face à la pression sur le climat ou les ressources naturelles…
Le véritable défi pour les décideurs politiques est donc d'ouvrir la voie à une transition vers un système alimentaire durable et résilient, qui réponde et concilie à la fois les besoins à court et à long terme. Une approche systémique est nécessaire, capable d'embrasser cette complexité…
Dans un monde de plus en plus interconnecté, il est nécessaire d'assurer un multilatéralisme efficace, de soutenir la diversification, d'accroître la transparence des marchés et d'éviter les mesures politiques restrictives pour le commerce…
Passionné, engagé mais aussi malin, il a su associer l’enseigne au monde agricole, en nouant des accords de filière, tout en doublant la part de marché en France du groupe allemand…
En une dizaine d’années, l’homme a transformé l’entreprise. C’est lui qui explique le virage pris à la même époque par le discounter vers le soft-discount. En dix ans, l’enseigne double sa part de marché en France, son deuxième pays après l’Allemagne, de 4 à 8 %. Bon communicant, Michel Biero incarne désormais Lidl…
Ce petit-fils d’agriculteurs se révèle dans son rôle de défenseur de l’agriculture. Jean-Luc Pruvot, producteur de lait dans l’Aisne, raconte : « Je suis allé le voir, on a parlé pendant une heure. » L’engagement se traduit dans les faits, ce qui le rend crédible auprès des agriculteurs. Aujourd’hui, Lidl achète 5 millions de litres de lait par an à FaireFrance, la marque équitable que Jean-Luc Pruvot a créée. « Michel met en application ce qu’il dit. Il n’a pas peur d’aller sur le terrain »…
Même Christiane Lambert, habituellement peu tendre avec les distributeurs, fait son éloge. « Arrivé à un moment où les consommateurs demandaient plus de partage de la valeur, il a su en profiter.» Aujourd’hui, l’enseigne a signé une douzaine d’accords tripartites avec 5 000 producteurs, dans le lait, le porc et le bœuf…
Cedric's insight:
voir aussi Lidl s’engage à verser 500 euros/1 000 litres aux éleveurs laitiers
La productivité de la main-d'œuvre agricole pour l'ensemble de l'UE en 2022 est supérieure de plus de 40 % à celle de 2015…
L'augmentation de la productivité du travail agricole dans l'ensemble de l'UE a été soutenue par une forte hausse (+16,2 %) de la valeur ajoutée brute à prix courants. Cette évolution reflète à son tour de fortes augmentations du prix moyen de la production et de la consommation intermédiaire (+23,0 % et 25,4 % respectivement) et des baisses des volumes de la production agricole (-3,0 %) et de la consommation intermédiaire (-3,1 %)…
Par rapport à 2015, l'indice du revenu réel des facteurs de l'UE était supérieur de 19,8 % en 2022. Au cours de la même période, il y a eu une baisse constante et globale de l'indice du facteur travail agricole de 16,6 %. Ensemble, ces changements ont entraîné une productivité de la main-d'œuvre agricole de l'UE supérieure de 43,6 % en 2022 à celle de 2015…
Cedric's insight:
voir aussi Que cache la hausse des résultats économiques de l’agriculture française ?
La hausse de la production de la branche agricole hors subventions sur les produits s’explique essentiellement par la hausse des prix (+16.5%), la progression étant limitée en volume (+0.8%)…
Plus de 866 millions d'agriculteurs et de paysans nourrissent le monde. Il s’agit de plus d’un quart de la main-d’œuvre mondiale. Ces paysans et agriculteurs produisent 3 600 milliards de dollars de valeur ajoutée. Par rapport à 2000, ces chiffres représentent une augmentation de 78 % de la valeur économique, produite par 16 % de personnes en moins ; l’Afrique affichant le double de ce rythme de croissance…
Quelque 4,74 milliards d’hectares de la surface de la planète sont des terres agricoles. Ce chiffre est en baisse de 3 % par rapport à 2000 alors que certaines productions augmentent. La production des cultures primaires, comme la canne à sucre, le maïs, le blé et le riz, a connu une croissance de 52 % entre 2000 et 2020 pour atteindre 9,3 milliards de tonnes…
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Selon la Banque mondiale, l’agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique. En 2018, elle représentait 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et, dans certains pays en développement parmi les moins avancés, sa part peut dépasser 25 % du PIB…
L’agrivoltaïsme doit apporter un service direct à l’agriculture : amélioration du potentiel et impact agronomique, adaptation au changement climatique, protection contre les aléas ou amélioration du bien-être animal…
Tant qu’il n’y avait pas de règles cela pouvait ressembler au Far-West. Aujourd’hui on voit de l’engouement dans les territoires et certains agriculteurs s’interrogent sur ce qu’ils doivent faire. Et puis cela donne le signal au monde agricole que l’on ne veut pas remplacer l’agriculture par l’agrivoltaïsme, c’est très important…
Il y a déjà un phénomène de spéculation sur les prix des terres. Il faut des projets qui ont du sens et ne pas juste donner de l’argent aux agriculteurs pour qu’ils donnent de la place au photovoltaïque. Quand c’est bien fait il peut y avoir un intérêt à protéger des systèmes agricoles, animaux ou végétaux, de l’excès du soleil, à l’instar de l’agroforesterie. Pour résumer, on a sans doute moins de 100 projets agrivoltaïques en France…
L'agrivoltaïsme est une vraie filière, qui concerne l’ensemble de la chaîne de valeur agricole. En France, nous avons été parmi les premiers à conceptualiser l’agrivoltaïsme. En Italie ça bouge beaucoup en ce moment. L’Allemagne a des objectifs très ambitieux dans le solaire. Israël et plusieurs états des Etats-Unis s’y mettent. Et tous se posent la question de l’espace agricole dès que l’agrivoltaïsme se massifie…
Voir aussi France Agrivoltaïsme : Pour un agrivoltaïsme équitable, responsable et durable
La plateforme AgDataHub centralise les données produites sur l'exploitation, les consentements d'échanges et pilote leurs échanges de manière sécurisée. L'objectif est de faciliter leur circulation et ainsi de favoriser l'innovation dans la filière agricole, jusque dans l'assiette des consommateurs via la traçabilité ainsi améliorée…
Carte condensée et simplifiée montrant la propagation de l'agriculture de l'Asie du Sud-Ouest à l'Europe, entre 9600 et 4000 avant notre ère, avec dates approximatives et voies de diffusion…
Cedric's insight:
voir aussi L'épopée du lait, de la préhistoire à nos jours
« Les prix resteront probablement volatils dans un contexte marqué par les processus de transition énergétique et l’évolution de la demande des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables »…
Des prix de l’énergie plus élevés que prévus pourraient avoir des répercussions sur les prix des produits non énergétiques, notamment les denrées alimentaires, prolongeant ainsi les problèmes liés à l’insécurité alimentaire. Un ralentissement plus marqué de la croissance mondiale constitue également un risque majeur, notamment pour les prix du pétrole brut et des métaux…
Les prix des métaux, eux, devraient reculer de 15 % en 2023, en grande partie à cause de la faiblesse de la croissance mondiale et des craintes de ralentissement en Chine…
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Des conditions météorologiques défavorables peuvent peser sur les rendements. Le phénomène La Niña pourrait se prolonger en 2023 pour la troisième année consécutive, soutient la Banque mondiale…
Voir aussi Banque mondiale : La plupart des prix des produits de base ont chuté en juillet
Le second ouvrage des sociologues Bertrand Hervieu et François Purseigle s’intitule « Une agriculture sans agriculteurs » (éd. Presses de Sciences Po)…
Un titre provocateur qui décrit le surgissement récent de nouvelles formes d’exploitation agricole au sein de la ferme France. Déléguées, intégrées, « clusterisées », en association… Exercées non plus par le seul agriculteur-chef d’exploitation et sa famille, ces nouvelles façons d’exploiter la terre consistent en un assemblage complexe de sociétés, de nouveaux métiers, de salariés….
Après l’agriculture « patriarcale » de la 3e République, l’agriculture « conjugale » de la Révolution silencieuse, l’agriculture française entre « dans une nouvelle phase », constatent les deux chercheurs…
Cedric's insight:
Une nouvelle génération d’agriculteurs, confrontés à une « charge mentale » et une solitude croissantes…
Voir aussi Sociologie des exploitations : « Les agricultures artisanales, patrimoniales et industrielles vont devoir cohabiter »
Les startups françaises de la FoodTech ont levé 875M€ en 2021, soit 40% de plus qu'en 2020, qui était déjà une année extraordinaire...
Au premier semestre 2022, malgré de forts vents contraires et une baisse mondiale des investissements technologiques, les investissements sont bien orientés. La FoodTech française est 3e en Europe en 2021, seulement 4e pour le premier semestre 2022.
• Les investisseurs étrangers sont beaucoup plus actifs qu'ils ne l'étaient auparavant ;
• Le nombre d'acquisitions est en hausse par rapport aux années précédentes
• Les transactions à un stade précoce augmentent enfin en taille et en quantité
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voir aussi Bienvenue sur le site de l'écosystème thématique #FoodTech
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