Malgré une baisse d'environ 6% des prix aux enchères sur le marché de référence GlobalDairyTrade, Fonterra maintient son prix du lait (NZ $ 4,60/kg milksolids), en raison de perspectives de reprise du marché « au cours des neuf prochains mois ».
Le déséquilibre des marchés laitiers est en train de réduire. « Nous soutenons le consensus ... qu'une amélioration va avoir lieu » a dit. M. Wilson. Aux États-Unis, la croissance de la production qui avait atteint 2,4% en 2014, s’est ralentie autour de 1%.
Cependant, les agriculteurs européens, libérés de leurs quotas de production en avril, ont continué à accroître leur production. Au Danemark, Arla prévoit une hausse des volumes d'environ 3% par an à l'horizon 2020.
Mais « il y a des signes de reprise, notamment en Chine », pays grandement responsable de la baisse des prix des matières premières laitières, qui a atteint son niveau le plus bas depuis 13 ans au mois d’août. Les importations chinoises ont chuté de 15% au cours des neuf premiers mois de 2015, essentiellement à cause de la chute de 54% des volumes de poudre de lait entier. Mais on observe des signes de reprise depuis juillet. En Septembre, les importations chinoises étaient en hausse de 25% par rapport à l'année précédente.
Fonterra a ajouté qu'il suspendait son programme de prêts sans intérêt aux producteurs.
Après une phase de plein essor, l'industrie laitière de la Chine est une fois de plus coincée dans une période de stagnation.
Dans un premier temps, une combinaison de la hausse des revenus des consommateurs, des subventions gouvernementales et le souvenir des scandales de sécurité alimentaire post-2008 avaient mis l'industrie sur une voie de solide reprise...
L'arrivée des concentrés et isolats protéiques, puis des poudres infantiles, a complètement bouleversé le marché des laits secs. A la filière d'anticiper pour préserver ces débouchés à très forte valeur ajoutée...
En France, 50% de la matière sèche du lait est valorisée sous forme de poudre... Concentrés & isolats : entre 3 000 et 15 000 €/tonne... Poudres de lait infantile : +60% en 6 ans...
En 2014, les ventes de l’industrie laitière s’accroissent de 3,5 % par rapport à 2013, soutenant l’ensemble des ventes agroalimentaires.
La valeur de la production agroalimentaire commercialisée atteint près de 127 milliards d’euros, soit une baisse de 710 millions d’euros (- 0,6 %) par rapport à 2013. Les ventes de produits laitiers (+3,5%) et de boissons, seuls produits à bénéficier d’une augmentation significative des prix, sont en croissance. Les ventes de boulangerie- pâtisserie et pâtes sont également orientées à la hausse. Pour les autres productions, les baisses des prix ont été pénalisantes.
Spécialiste de la Rabobank basé à New York, Tim Hunt dirige une équipe de recherche laitière mondiale. Il a déclaré que les prix internationaux des produits laitiers sont dans la partie "particulièrement mauvaise" du cycle et que le marché est resté "fondamentalement baissier".
Le marché est encore trop faible pour soutenir une reprise continue des prix d’ici la fin de l’année, mais les prix devraient s’améliorer sensiblement dans la première moitié de l'année prochaine. La Rabobank prévoit que le prix de la poudre de lait entier revienne à 2500 $ US la tonne au premier trimestre de l'année prochaine et 3000 $ US d'ici le milieu de l'année.
Une des caractéristiques particulières de ce cycle baissier est le déséquilibre mondial offre / demande. La Nouvelle Zélande est la seule région où les prix du lait ont chuté. En Europe, la faiblesse de l'euro et la suppression des quotas ont engendré une croissance de l'offre supérieure à la normale en dépit de la chute des prix.
Les problèmes du marché restent cycliques et ne signifient pas un changement structurel. A moyen terme, la croissance économique des marchés émergents sera le moteur de la demande en produits laitiers avec des prix beaucoup plus élevés que ce que nous avons connu, au moins pour les 5 à 10 années à venir.
Les exportations de produits laitiers aux États-Unis sont en baisse en 2015 pour la première fois en six ans. En fait, c’est est seulement la troisième fois sur les 19 dernières années que le volume des exportations n'a pas réussi à augmenter.
De 2003 à 2014, les exportations de produits laitiers aux États-Unis augmentaient d’un 1 milliard de dollars tous les ans générant plus de 7 milliards de dollars l'an dernier. Au cours de cette période, le commerce mondial du lait a augmenté de plus de 60%, et la part de marché des États-Unis a plus que doublé - de moins de 7% à près de 17%.
Réduire des droits de douane, harmoniser des normes, simplifier des procédures d'agrément... Tel est le but des accords bilatéraux de l'UE avec les États-Unis et le Canada.
Avec le TTIP, la filière laitière européenne espère une réduction des barrières non tarifaires, comme les procédures d'agrément des usines....
Even though milk prices are in or around cost of production this autumn, global supply-demand conditions are likely improve by next summer, says Rabobank's global dairy strategist Tim Hunt.
Les autorités sanitaires brésiliennes viennent de reconnaitre l’équivalence du système français pour les produits laitiers et concèdent à la DGAL la possibilité de lister les établissements agréés pour exporter au Brésil (pré-listing).
Les couples chinois pourront avoir un deuxième enfant, a annoncé Pékin. Cela pourrait donner un nouveau souffle au marché du lait infantile, qui profitera notamment à des entreprises agroalimentaires comme Danone, dépendantes du marché chinois.
.L'action Danone grimpe
Cette annonce a satisfait les actionnaires des industries présentes dans le secteur du lait infantile en Chine. Nestlé, en recul en début de séance, prenait plus de 1% à 11h24.
Marchés : La Chine n'est pas responsable de tout. C'est la surproduction ailleurs. Par exemple, la Nouvelle Zélande casse le prix du laitpour rafler de nouvelles parts marché, dit Philippe Chalmin
Les coops laitières (FNCL) s’alarment du décalage entre le cours du lait en France et celui de ses voisins. Elles estiment perdre des parts de marché, à cause de cours trop élevés. La FNCL plaide pour un rééquilibrage...
La production laitière mondiale devrait augmenter en moyenne de 1,4 million de tonnes par an au cours de la prochaine décennie, selon un rapport de la Commission européenne.
Le rapport prévoit un taux de croissance annuel de 2,4% du marché mondial des produits laitiers entre aujourd’hui et 2025, soit + 1,4 million de tonnes de produits laitiers chaque année, contre +1,9 millions de tonnes ces 10 dernières années.
Selon le rapport, seulement 7,5% de la production laitière mondiale serait commercialisé en 2025, ce qui pourrait provoquer des déséquilibres engendrant plus de volatilité des prix.
Le rapport estime que les prix mondiaux du lait vont revenir à des niveaux modérés à court et moyen terme, mais qu’ils augmenteront plus rapidement entre 2020 et 2025. Il indique également que la Chine restera le premier importateur mondial, à hauteur de 22% du commerce mondial des produits laitiers.
Le rapport estime que le potentiel de croissance de la Nouvelle-Zélande sera limité par son manque de ressources naturelles, tandis que l’UE libérée des quotas pourra gagner plus de parts de marché.
Il prévoit une croissance moyenne de 1,7% par an en Nouvelle-Zélande (5,2% au cours des 10 dernières années). Elle resterait le premier exportateur avec 31% du commerce mondial, alors que la part des exportations mondiales de l'Europe passerait à 28% d'ici 2025.
La FAO dans son rapport biannuel, prévoit une baisse de 1,7% du commerce mondial laitier en 2015, le premier déclin en 10 ans, pour atteindre 71,3 millions tonnes équivalent lait. Ce ralentissement est dû en premier lieu à la baisse des importations chinoises et russes. Selon la FAO, les Etats-Unis seraient très touchés en raison de la force de l’USD. Les échanges de poudre grasse (WMP) devraient chuter de 5,5% à 2,45 millions tonnes et ceux de poudre maigre augmenter de 3% à 2,19 millions tonnes. Quant au commerce de beurre, il devrait baisser de 5,6% atteignant 921 000 tonnes ; le commerce de fromage restant stable à 2,41 millions tonnes.
Depuis novembre 2011, le gouvernement fédéral s'engage activement dans les négociations du Partenariat Transpacifique (PTP). Cet accord incluant douze pays, créra la plus grande zone de libre échange au monde. Mais au Canada, les producteurs de lait sont inquiet qu'une partie de leur commerce soit retiré. Entrevue avec Céline Delhaes, membre du Conseil d'Administration d'Agropur et co-propriétaire d'une ferme laitière...
Suite à la signature d’un partenariat avec Dairy Crest, le leader britannique des produits laitiers, Fonterra peut désormais proposer aux industriels de l’alimentaire du monde entier les ingrédients entrant dans la composition du lait infantile.
Fonterra annonce aujourd\'hui que des échantillons commerciaux de ses Galacto-Oligosaccharides (GOS) de marque NZMP seront disponibles à partir de début 2016.
Le contexte « mouvant d'absence de régulation européenne, de crises de surproduction cycliques » et de « fluctuation des prix du lait » est prévisible. D'où l'intérêt pour chaque éleveur de « s'interroger sur la stratégie à adopter sur son exploitation ». Comment être le moins dépendant possible face à ces fluctuations de prix ?
Augmenter son troupeau et produire plus de lait, c'est aussi investir dans les bâtiments, des outils de traite et du matériel alors que les marges ne cessent de décroître. Gare aussi à l'investissement en temps de travail, à moins de choisir d'augmenter la valeur ajoutée. Cela peut être le cas en filière bio ou en système herbager. Système qui permet, de réduire les intrants en étant plus autonome pour l'alimentation des bêtes...
La Commission européenne a lancé, lundi 16 novembre, un nouvel outil pour aider les agriculteurs à faire des choix sur les marchés.
Ce « tableau de bord de l'agriculture » a pour objectif de rendre accessibles et transparentes toutes les informations relatives aux marchés des céréales, bovins, lait et produits laitiers, volailles, porcs et sucre.
Les données chiffrées sont mises à jour quotidiennement par des experts de la DG Agriculture de la Commission. Publications, graphiques, cartes mondiales ou locales apportent des informations sur l'évolution des prix sur les marchés...
La production mondiale de lait a continué de croître plus rapidement que la demande ces derniers mois, indique un rapport de la banque néerlandaise Rabobank. L'Union européenne, avec la suppression des quotas laitiers, a été le principal moteur de la croissance de l'offre au cours de la période…
Theo Spierings de Fonterra se dit préoccupé : "Dans le secteur des ingrédients, mais aussi dans la nutrition infantile, les Chinois se tournent vers l'Europe. Et si l'Europe gagne des parts de marché, c'est la Nouvelle-Zélande qui en perd"..
La situation économique très difficile dans bon nombre d’élevages laitiers va encore perdurer quelques mois. Selon le Cniel, la fin de la « dérive baissière » des prix mondiaux est le seul signe positif pour les éleveurs.
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