La Commission européenne a prévu que les livraisons de lait de l'UE pourraient augmenter de plus de 1% en 2016 (plus de 2 millions de tonnes) : une forte augmentation au cours des quatre premiers mois de l'année (+ 5,5%), suivie par un ralentissement, susceptible de conduire dans la seconde moitié de l'année à une collecte de lait en dessous de l'année dernière.
Les données disponibles montrent une diminution de la collecte du lait par rapport à l'année dernière en France, au Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal, la Slovaquie, le Danemark et l'Irlande. Dans d'autres États membres, les Pays-Bas, la Pologne et l'Italie, l'augmentation par rapport à l'année dernière ralentit, mais reste forte. En Hongrie, Luxembourg et Estonie, la collecte du lait est en constante augmentation par rapport à l'année dernière.
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Et aussi : Un rebond pour les ingrédients Une bonne nouvelle tout de même : certains prix sont en hausse. La Commission annonce que depuis le mois de mai, le prix du beurre a gagné 12 %, la poudre de lait complète 11 %, la poudre de lactosérum 15 % et la poudre maigre 5 %. Le prix du fromage ingrédient connaît également un léger rebond : 3 % pour le cheddar et 2 % pour le gouda. Mais la reprise n’arrive pas encore jusqu’aux agriculteurs, comme le montrent les prix payés aux éleveurs en Lituanie et Lettonie, dorénavant en deçà des 20 €/100 kg de lait. Sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/lait-ue-30-de-la-poudre-de-lait-alintervention-1,0,1962895957.html
La Fédération nationale de producteurs de lait (FNPL) s’insurge contre une nouvelle chute des prix pour les éleveurs français. D’après l’observatoire européen du lait, le marché de l’UE est également en baisse.
« En annonçant moins de 260 euros pour 1000 litres de lait en juillet, certaines entreprises opèrent un véritable hold-up sur leurs producteurs » dénonce la FNPL dans un communiqué daté du 5 juillet. Le syndicat demande une nouvelle fois plus de transparence à l’aval de la filière lait. « Avec ce niveau de prix, les entreprises sont capables de brader leurs produits, et, plus sûrement, de faire une deuxième année de bénéfices record » poursuit le communiqué.
En cette période où le lait coule toujours à flot, le rebond du Spot surprend. Cet expert y voit juste la demande ciblée de quelques entreprises aux activités variées (lait UHT, fromages...) face à l'offre d'autres un peu moins excédentaire qu'avant. Mais cela durera-t-il ? Pas certain.
Les volumes de lait en poudre vendus à l’intervention ont diminué ces dernières semaines, et plus encore la semaine dernière que les 4 précédentes, selon les derniers chiffres de la Commission européenne. Au total c’est 295 000 t de SMP qui ont été vendus à l'intervention publique jusqu'à présent cette année.
L'observatoire du marché du lait de l'UE note une augmentation des prix de 4,7% pour le beurre, 4,3% pour WMP, 1,4% pour les SMP, tandis que le cheddar a diminué de 1,3%. Pendant ce temps, les prix du lait au comptant ont également augmenté la semaine dernière, en Italie à 27,3 c / kg et aux Pays-Bas à 26,5 c / kg.
La production de lait de l'UE au mois d'Avril a chuté de 1,1% en France et en Espagne, de 3,4% au Royaume-Uni et de 4,15% en Irlande. Plus récemment, la production en Allemagne a également commencé à ralentir : semaine 23 en baisse de 1,7% par rapport à la même semaine en 2015, et de 1,1% par rapport à la semaine précédente…
Le prix des produits laitiers dans l’UE ont généralement augmenté la semaine dernière par rapport aux 4 semaines précédentes. Les derniers chiffres de l'observatoire du marché du lait de l'UE montrent une augmentation de 4,7% pour le beurre, 4,3% pour WMP, 1,4% pour les SMP, tandis que le cheddar a diminué de 1,3%. Selon AHDB, le marché des matières grasses a été le principal moteur de l'augmentation récente des prix des matières premières, cette dernière hausse étant la plus forte enregistrée depuis plus de trois ans.
La Commission européenne prévoit désormais une contraction de la production de l'UE-28 sur le reste de l'année. Cela suggère que les énormes augmentations de la production de lait sont maintenant derrière nous.
Alors qu'un revirement complet reste lointain, les analystes de l'industrie laitière disent qu’il y a quelques signaux positifs. La semaine dernière, Meadow Foods a annoncé qu'elle allait augmenter son prix A d’1ppl pour Juillet et Août. Glanbia a également annoncé une augmentation de 0.5ppl pour Juillet. Mercredi, Arla Foods a confirmé que son prix du lait conventionnel resterait inchangé en Juillet.
Les derniers chiffres européens sur la production laitière pour Avril montrent que l'UE-28 a produit 437M litres de lait par jour au cours du mois. La production a continué d'augmenter en Allemagne et aux Pays-Bas, mais a diminué au Royaume-Uni, en France et en Irlande. La production de lait en Irlande a diminué de 4,1% en Avril par rapport au même mois l'an dernier.
Les livraisons de lait de vache baissent de 1,1 % entre avril 2016 et avril 2015. Les derniers sondages de FranceAgriMer laissent entrevoir une collecte en mai au même niveau que 2015...
Les livraisons de lait de vache sont donc en retrait de 1,1 % en avril 2016 par rapport à 2015. Et « la conjoncture n’est pas de nature à relancer la production, estime Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans un bulletin d’information rapide mis en ligne ce 17 juin. Évalué à 281 €/1 000 litres en avril 2016, le prix du lait standard 38/32 g/l est en retrait de 6 €/1 000 litres par rapport au mois de mars 2016 et de 24,80 €/1 000 litres par rapport à avril 2015. »
Après deux années de crise, la situation financière des exploitations laitières néozélandaises est exsangue. L’an prochain, le cheptel bovin pourrait diminuer de 7 % car les producteurs sont contraints de baisser la voile.En Nouvelle-Zélande, Fonterra parie sur un redressement des cours de la poudre grasse de lait sur le marché mondial dans les prochains mois. En ce début de campagne 2016/2017, qui a commencé le 1er juin dernier, le kilo de matière sèche (Kg MS) sera payé aux éleveurs 4,25 dollars néozélandais ($NZ), soit 0,35 $NZ de plus que la proposition faite l’an passée à la même période. Mais le prix annoncé ne sera pas suffisant pour redresser la situation financière des éleveurs néozélandais. «Après plus de deux ans de crise, 10 à 25 % des fermes seraient menacées de disparaître si la conjoncture ne s’améliore pas sensiblement d’ici 2017, selon différentes sources politiques et syndicales néozélandaises»...
Cedric's insight:
L’Australie s’en sort mieux car 40 % de sa collecte est destinée au marché intérieur. Aux Etats-Unis, la filière laitière affiche une certaine insolence. Le prix du lait (jusqu’à 500 dollars par tonne en 2014) a entamé sa baisse bien après les autres grands pays exportateurs. La tonne était encore payée 377 $ en 2015 car la consommation de produits laitiers (89 % de la production américaine) affiche un dynamisme impressionnant alors que la collecte peine à suivre. Les Américains préfèrent de plus en plus le beurre à la margarine. D’ailleurs, signe de bonne santé de la filière laitière américaine, le programme d’assurance marge du Farm Bill n’a pas eu le succès escompté.
En février 2016, la production laitière s’est élevée à 284 590 tonnes, soit une hausse de 17 110 tonnes (+ 6,3%) par rapport à février 2015. Les chiffres publiés par les acteurs de la branche laitière dans le rapport mensuel sur la situation du marché du lait et des produits laitiers montrent que l’augmentation de production cumulée de janvier à mars 2016 est encore plus importante, puisqu’elle se monte à 591 258 tonnes, ce qui représente une hausse de 23 362 tonnes ou de 4,1% par rapport à la même période de l’année passée.
Cheptel laitier en baisse : La hausse constante de la production de lait peut étonner au premier abord, puisque le cheptel total de vaches laitières se situait en mars 2016 à 570 906 têtes, toujours en-dessous de son niveau de 2015 (- 10 061 têtes ou – 1,7%).
Moins de lait transformé en A* L’achat de premier échelon concerne l’ensemble du lait produit en Suisse. En février 2016, 82,5% du lait acheté a été écoulé dans le segment A, une proportion inférieure à celle de l’année précédente (85% en 2015). Les parts de lait B et C étaient d’autant plus élevées. La part de lait B atteignait 14,2% en février et celle de lait C 3,5% (10 002 t). Cette proportion relativement élevée s’explique par les mesures saisonnières de stabilisation du marché durant le mois de février. Comme le précise l’IP Lait (interprofession du lait), le lait du segment C est destiné à des produits servant à réguler ou à désengorger le marché. Il est exclusivement commercialisé dans les situations d’excédents. * la segmentation est appliquée de manière stricte, le producteur doit faire ses calculs avec les trois prix pratiques pour savoir s'il est intéressant pour lui d'augmenter sa production laitière.
Stocks de beurre inquiétants A la fin mars 2016, les stocks de beurre étaient de 6 755 tonnes (+2 249 t ou + 49,9% par rapport à mars 2015) ; à fin avril, ils dépassaient 7 800 tonnes. Alors que la production a augmenté en mars de 1,8% (+ 82 t) par rapport à mars 2015, les ventes dans le pays ont reculé de 3% (- 112 t). Cumulée sur les trois premiers mois de l’année, la production a atteint 14 211 tonnes (+ 1 007 t ou +7,6%) et les ventes dans le pays sont montées à 9 680 tonnes (- 285 t ou + 2,9%).
La récente période de prix élevés des produits agricoles de base est très probablement terminée, estiment l’OCDE et la FAO dans la dernière édition de leurs Perspectives à dix ans. Mais les deux organisations appellent à la vigilance, car la probabilité d’une forte fluctuation des prix reste importante.
Pourtant, les prix ne suffisent souvent pas à rencontrer les besoins des agriculteurs familiaux ... Que feront-ils lorsque les prix seront encore plus bas?
Les prix spot continuent leur tendance à la hausse, avec la plupart des récents prix spot italien et néerlandais jusqu'à 27,3c et 27,5 c / litre.
La Chine est le principal marché pour les exportations de l'UE en Avril, à la fois en volume et en valeur, ce qui est un signe encourageant selon le MMO...
Les producteurs laitiers australiens font face à d'autres réductions de prix du lait après les compressions d’avril. Suite à ses difficultés financières, Murray Goulburn avait réduit le prix du lait en Avril de 5,60 $ par kilogramme de matière sèche du lait à 4,75 $. De nouveau, il a annoncé mardi un cours d'ouverture pour la saison 2016/17 à 4,31 $...
La production de lait aux États-Unis au mois de mai a augmenté de 1,2% à 18,6 milliards de livres par rapport à mai 2015. Le nombre de vaches laitières était de 9.33M de têtes, soit 3000 de plus que l’an dernier. Pour chaque mois jusqu'à présent en 2016, la production de lait des États-Unis a augmenté par rapport au mois correspondant de l'an dernier.
La coopérative a annoncé aujourd'hui que le prix du lait standard ne verrait pas de changement le mois prochain. « La tendance à une situation de marché plus stable s’est renforcée au cours du mois dernier et bien que nous ne soyons pas encore en mesure d'augmenter le prix, le maintien du prix en juillet envoie un signal à nos propriétaires. »
Augmentation de + 1p / L en Juillet et une nouvelle augmentation de + 1p / L en Août, pour un prix standard du litre de lait à 19p / L.
Simon Chantler, président exécutif à Meadow Foods, commente: «Nous commençons à voir les signes de reprise des prix que nous sommes en mesure de payer et nous voulions transmettre ce message à nos producteurs dès que possible. »
Frémissement des cours mondiaux des produits laitiers : Un début de ralentissement de l’offre et les achats massifs à l’intervention au sein de l’Union européenne contribuent à assainir quelque peu le marché. Les cours des produits laitiers frémissent sur le marché mondial et en Europe, mais l’équilibre reste fragile compte tenu de l’ampleur des stocks.
Dans leur lettre de conjoncture diffusée le 15 juin 2016, Coop de France nutrition animale et le Snia (Syndicat national de l’alimentation animale) constatent une baisse de 9,3 % de la production d’aliments composés en avril, à 1,54 million de tonnes
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« Les aliments bovins restent la catégorie la plus touchée avec une chute de près de 13,8 %, principalement du fait de la forte baisse des aliments pour vaches laitières (-16,5 %), mais aussi par un transfert de volumes vers le mash (+5,6 %), précise la note. Sans surprise dans ce contexte de crise, cette tendance est similaire sur les quatre premiers mois de 2016, avec un recul 5,5 % de la production d’aliments. Là encore, ce sont les ruminants qui creusent le trou : plus de 40 % de la baisse « résulte du recul de la demande en ruminants et plus particulièrement en vache laitière (-14,8 %).
L’IFCN (International Farm Comparaison Network) est un groupe de réflexion de 70 chercheurs et analystes de plus de 40 pays. Lors de sa conférence annuelle en Belgique la semaine dernière, il a été dit que, en 2014 et 2015 la production de lait a dépassé la demande. L'analyse de l'offre mondiale de lait sur la base des estimations des chercheurs IFCN a montré que l'offre devrait augmenter de 1,5% en 2016. Ceci est nettement inférieur à 2015 (+1,8%) et 2014 (+3,2 %). La croissance de la demande de lait en 2015 estimée par l’IFCN devait être de 1,8 à 2,0%, inférieure à la moyenne à long terme de 2,4% par an de 2006 à 2015. Pour 2016, l’IFCN estime la croissance de la demande de lait à 2,0%. La demande dépassera l'offre en 2016 pour la première fois en deux ans. Cela devrait finalement conduire à des prix plus élevés, mais toute libération des stocks freinera la reprise.
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Une bonne nouvelle tout de même : certains prix sont en hausse. La Commission annonce que depuis le mois de mai, le prix du beurre a gagné 12 %, la poudre de lait complète 11 %, la poudre de lactosérum 15 % et la poudre maigre 5 %. Le prix du fromage ingrédient connaît également un léger rebond : 3 % pour le cheddar et 2 % pour le gouda. Mais la reprise n’arrive pas encore jusqu’aux agriculteurs, comme le montrent les prix payés aux éleveurs en Lituanie et Lettonie, dorénavant en deçà des 20 €/100 kg de lait.
Sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/lait-ue-30-de-la-poudre-de-lait-alintervention-1,0,1962895957.html