La coopérative laitière Sodiaal a annoncé un prix de base du lait de 435 €/1 000 litres pour mars, avril et mai 2024. Son président, Damien Lacombe, réaffirme son ambition de créer de la valeur pour ses coopérateurs…
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Current selected tag: 'stratégie'. Clear
Scoop.it!
La coopérative laitière Sodiaal a annoncé un prix de base du lait de 435 €/1 000 litres pour mars, avril et mai 2024. Son président, Damien Lacombe, réaffirme son ambition de créer de la valeur pour ses coopérateurs…
Cedric's insight:
voir aussi « Grâce au modèle coopératif de Sodiaal, nous tirons la rémunération vers le haut » https://www.web-agri.fr/cooperative-laitiere/article/863640/grace-au-modele-cooperatif-de-sodiaal-nous-tirons-la-remuneration-vers-le-haut No comment yet.
Sign up to comment
Scoop.it!
"Pleinement solidaires, nous prendrons toute notre part pour coconstruire avec les agriculteurs des solutions pérennes pour améliorer le revenu des producteurs… L’objectif de protection du revenu des agriculteurs dans les multiples lois votées ces dernières années a malheureusement été progressivement dévoyé. Pour y remédier, il est nécessaire de s’appuyer sur le diptyque originel de la loi Egalim 2 : généralisation de la contractualisation amont, transparence des industriels pour garantir la protection de la matière première agricole". Et ils se disent "à la disposition des agriculteurs" pour "répondre à l'urgence d'agir pour la souveraineté alimentaire et les attentes du monde agricole"
Cedric's insight:
voir aussi La grande distribution veut «étendre les obligations d'Egalim» à la restauration et aux grossistes La FNIL défend son bilan face aux accusations de "lactocide"
Scoop.it!
Danone renoue avec la croissance de ses volumes en Europe, après 10 ans de baisse. Toujours porté par la hausse des prix, elle affiche un CA en légère progression en 2023, même si le bénéfice net fléchit… Le géant de l'agroalimentaire a réalisé 27,6 milliards d'euros de ventes, un chiffre quasi identique à celui de 2023, pour un bénéfice net part du groupe de 881 millions d'euros, en baisse de 8% (959 millions d'euros en 2022). Le résultat net courant part du groupe a, lui, progressé de 3,5% sur un an, à 2,28 milliards d'euros. Le bénéfice net, hors éléments exceptionnels, mis en avant par le groupe, progresse de 3,5% à 2,3 milliards d'euros… Le bénéfice net souffre d'une charge de 1,4 milliard d'euros due à des dépréciations, notamment 700 millions liés aux opérations en Russie, et 400 millions en raison de la vente de deux marques américaines de produits laitiers bio, Horizon Organic et Wallaby. Ces deux marques américaines ont été cédées à Platinum Equity, un fonds d'investissement basé aux États-Unis, dans le cadre de sa stratégie visant à se délester d'activités jugées non essentielles.
Cedric's insight:
voir aussi Danone envisage de vendre ses activités en Russie
Scoop.it!
Un contrat signé avec une multinationale dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie de 2008, un énorme pavé de feuillets vs les 4 pages d’un contrat tripartite Lidl noué avec un groupement d’éleveurs et un industriel… Les grandes marques 20% moins chères en Europe : la LME a un effet pervers sur les prix des produits des multinationales en France. « Mes collègues de Lidl en Europe - en Allemagne, en Italie, en Espagne - vendent les mêmes grandes marques 15% à 20% moins cher qu’en France car ils n’ont pas la LME, une spécificité française. Tant qu’on n’aura pas réformé la LME, les lois Egalim qui vont se succéder ne serviront à rien. »… « On peut se dire qu’un litre de lait sorti de la ferme, on ne peut plus l’acheter en dessous de 46 centimes. Certains le payent 40, 41 ou 42 cts. Il faut que le législateur intervienne. Pourquoi ne pas mettre en place le litre de lait à 1€ ? Je propose d’interdire les promotions de façon expérimentale sur le lait, le porc et le bœuf, les trois secteurs d’élevage les plus en difficulté aujourd’hui. Sauf bien sûr en cas de demande du monde agricole s’il y a surproduction. »…
Cedric's insight:
voir aussi Rémunération des agriculteurs: le patron d'Intermarché appelle à un texte "plus contraignant"
Scoop.it!
Le végétal est devenu « un axe stratégique » pour le numéro un mondial de l'ultra-frais. Danone a pris un virage déterminant en 2017 en faisant sa plus grosse acquisition dans le secteur du végétal avec le groupe américain WhiteWave… Produits laitiers et substituts végétaux représentent 56% de son chiffre d’affaires (dont 8% de végétal en 2019, objectif +250% d’ici 2025)… Au total, Danone compte désormais 4 unités de production alternatives au lait en Europe. Deux en France avec le site d'Issenheim et de Villecomtal, une en Suède à Lunnard et la quatrième à Wevelgem en Belgique…
Cedric's insight:
Voir aussi Des grands groupes privés expansionnistes attirés par les alternatives laitières
Scoop.it!
Ça a pris du temps, mais la coopérative laitière Agropur a fini par retrouver l’équilibre financier qu’elle cherchait à atteindre depuis qu’elle a frappé un mur en 2018-2019 à la suite d’un vaste et coûteux programme d’acquisitions… Une expansion qui l’a propulsée parmi les plus grands acteurs de la transformation laitière en Amérique du Nord, mais au prix d’un trop lourd endettement qui a entravé son développement. Agropur avait réalisé plus d’une dizaine d’acquisitions en l’espace de trois ans, dont une importante aux États-Unis en rachetant le groupe Davisco dans une transaction qui a gonflé la dette du groupe de plus de 500 millions US. … Le ratio de la dette d’Agropur par rapport à son bénéfice d’exploitation était de 6,3 fois en 2019, un niveau insupportable que la coopérative a commencé à réduire dès l’année suivante avec la vente d’usines aux États-Unis. En 2020, le ratio dette/bénéfice d’exploitation passe de 6,3 fois à 4,5 fois. Le ratio est ramené à 3,3 fois en 2021, après la vente notamment des yogourts IÖGO au groupe français Lactalis, puis il est réduit à 3,1 fois en 2022 et vient enfin d’atteindre le niveau d’équilibre espéré de 2,4 fois pour l’exercice financier 2023 après la vente de l’usine de fabrication d’ingrédients laitiers à La Crosse, au Wisconsin…
Cedric's insight:
Agropur a terminé son année financière avec des revenus de 8,2 milliards, légèrement inférieurs aux 8,5 milliards enregistrés en 2022, mais a haussé sa rentabilité en générant des bénéfices d’exploitation de 543 millions contre 522 millions l’année précédente…
Scoop.it!
Souvent pointé du doigt pour tirer la filière vers le bas, le prix du lait de Sodiaal reste bien orienté et la coopérative entend rester intransigeante sur le paiement de la matière première agricole… Le prix TPC/TQC payé aux producteurs est en hausse de 31,7% en deux ans, passant de 434 à 448 € en 2023. Une dynamique qui s’explique par les hausses obtenues en 2023 sur les PGC sur le marché intérieur, et par l’évolution d’un mix-produit désormais moins sensible aux cours des produits industriels.
Cedric's insight:
voir aussi Sodiaal annonce un prix du lait conventionnel de janvier et février 2024 à 440€
Scoop.it!
Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume… L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur… Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées… La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture… Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur… Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs… La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs… Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.
Scoop.it!
« Pour la tonne de lait, Lidl la paye entre 460 et 470€. Mais comment se fait-il que les laitiers payent cette même tonne 410€ aux producteurs ? La matière première agricole est la première chose dont on parle avec les industriels. Elle est sanctuarisée dans nos contrats comme l’impose la loi Egalim. »
Cedric's insight:
« Il y a cinq ans, j’ai proposé un amendement afin que soit inscrit un prix minimum garanti pour les producteurs agricoles. Il faut définir un prix-plancher garanti pour les producteurs ou pousser les contrats tripartites entre agriculteurs, industriels et distributeurs. Ces contrats représentent 20 % de ce que nous vendons. »
Scoop.it!
Le groupe veut fermer son usine de Parets del Valles, près de Barcelone. 157 emplois vont être supprimés. Une décision qui s’inscrit dans la nouvelle stratégie « Renew Danone », pour poursuivre sa politique de rationalisation des marques… Aux Etats-Unis, Danone a revendu ses deux marques de lait bio. En Espagne, c’est désormais une usine qui appartient au groupe qui va prochainement cesser son activité. Celle de Parets Del Valles, près de Barcelone…
Cedric's insight:
voir aussi Danone cède ses activités de produits laitiers bio aux Etats-Unis
Scoop.it!
Énergie, eau et embauches sont trois priorités pour 2024 à l’usine Bel de Sablé sur Sarthe. Le site, qui est le plus diversifié du groupe, s’étend sur 12 hectares dont 318 000 m2 couverts. Une grande partie des fromages produit à l'usine Bel de Sablé-sur-Sarthe est exportée, notamment vers le Japon… Cette usine est la plus importante du groupe avec 615 salariés, une production de 41 000 t de fromages (à plus de 50% exportés notamment au Japon) et de 13 000 t de produits industriels (lait concentré ou poudre de lait, protéines sériques, sérum concentré)…
Cedric's insight:
voir aussi Des défis écologiques pour la fromagerie Bel
Scoop.it!
En Bretagne, la diversification en agriculture a démarré avec le tourisme à la ferme. Aujourd’hui, l’éventail des domaines explorés par les agriculteurs s’est considérablement élargi : transformation de produits agricoles, vente directe, productions atypiques, prestations de travaux publics, chauffeur de car scolaire, restauration à la ferme, etc. Au sommaire de ce dossier : • L’essence du commerce • Florian Even a réalisé son rêve : être à la fois paysan et cuisinier • Produire de l’énergie : un cadre pour l’Agrivoltaïsme • Valoriser le bois : tirer profit des haies et cumuler les ateliers • Une guinguette pour mieux valoriser ses produits : le « bar bichette » améliore la marge • Livraison de journaux : l’aviculteur apporte les nouvelles fraîches • double activité : transmettre son expérience • Porter la viande d’Aubrac jusque dans l’assiette des gourmets • Des étudiants logés sur la ferme • Accueil à la ferme : le vélo a la cote • Transformation à la ferme : un container tout équipé pour transformer son lait en yaourts
Cedric's insight:
voir aussi USA : La diversification est la clé de la prochaine génération de producteurs laitiers Stratégies d’éleveurs, sensibilité aux aléas & indicateurs de pilotage
Scoop.it!
À la tête de Sill Entreprises depuis les années 1980, Gilles Falc'hun a fait du « marchand de beurre » familial un groupe agroalimentaire qui atteint aujourd'hui les 630 M€ de CA, avec 1600 salariés… Il a rejoint la PME familiale, la Société industrielle laitière du Léon (Sill), implantée à Plouvien, dans le Finistère, pour assister le démarrage de la première tour de séchage de lait. L'entreprise comptait alors 40 salariés. En 1980, il prend la direction générale de la Sill et engage la construction d'un atelier UHT. Tandis que la concurrence se durcit sur ce marché, il décide d'utiliser ses lignes pour conditionner d'autres liquides… Après les plats cuisinés surgelés au milieu des années 1990, la Sill se lance dans l'ultrafrais laitier en rachetant des marques emblématiques, telles Le Gall, Malo ou Le Petit Basque. Enfin, elle a récemment repris Terre d'Embruns, une biscuiterie. À côté de ces diversifications, le dirigeant ouvre un premier bureau commercial à Singapour, puis à Dubaï et Houston. Au fil des rachats, la Sill est devenue Sill Entreprises, exploitant 9 sites industriels dans le Finistère, mais aussi en Ille-et-Vilaine ou en Gironde…
Cedric's insight:
Aujourd'hui, le groupe s'appuie sur quatre piliers, les produits laitiers frais (33% du CA), la nutrition et les ingrédients (34%), les surgelés (19%) et les jus et potages (14%). L'export représente 25% des ventes, dans 80 pays.
|
Scoop.it!
From
www
Le groupe Bel a doublé son chiffre d'affaires à 1 milliard en 5 ans aux Etats-Unis en surfant sur « le snacking sain ». L'Asie est son autre pôle de développement… Bel se voit un avenir de plus en plus international. Avec ses fromages en portions, La Vache qui rit, Babybel, ses spécialités végétales… et ses gourdes de compote. « Il y a cinq ans, nous réalisions 20% de notre chiffre d'affaires entre l'Amérique du Nord et l'Asie. En 2023, c'est 33%. D'ici à cinq ans, ce sera 50% »… L'entreprise française, qui s'est retirée de la Bourse en janvier 2022, a sérieusement infléchi sa stratégie de groupe laitier au profit du snacking sain et du végétal en 2019. Mouvement qu'elle a confirmé plus récemment en vendant les fromages Leerdammer en septembre 2021 au groupe Lactalis, numéro un mondial des produits laitiers…
Cedric's insight:
voir aussi Information financière annuelle Résultats 2023
Scoop.it!
Longtemps centrale dans l’activité de Nestlé, la France ne cesse de perdre du terrain dans les débouchés du groupe. En 2023, elle a cédé sa 5ème place au Mexique, tout en étant talonnée de près par le Royaume-Uni. L’Hexagone ne représente qu’à peine 4% de son activité, désormais largement tournée vers les Etats-Unis, de loin son premier débouché, la Chine et l’Amérique latine, désormais la zone en plus forte progression organique (9,3%)… En 2023, le chiffre d’affaires du géant de Vevey s’est établi à 93 milliards de francs suisses, en recul de 1,5%, plombé par un effet de change très défavorable (-7,8%). Il affiche cependant une croissance organique de 7,2%, largement portée par une hausse des prix de 7,5% (10,6% en Europe), face à une activité en recul de -0,3% en raison d'une faible demande, mais aussi de ruptures dans les approvisionnements de certains ingrédients... Les aliments pour animaux de compagnie (20% du CA) ont été de loin les plus grands contributeurs à la croissance organique, avec des ventes en progression de plus de 12%. La premiumisation du portefeuille reste stratégique. « Depuis 2013, la part des produits premium, c’est-à-dire commercialisés à un prix d’au moins 20% supérieur à celui des offres cœur de marché, a triplé, passant de 11 à 36% des ventes du groupe ». La nutrition santé est aussi une priorité…
Cedric's insight:
voir aussi Une taxe sur le méthane pourrait rendre Nestlé plus écolo
Scoop.it!
Pendant une grande partie des 20 dernières années, Synlait a été un acteur entrepreneurial dans l’industrie laitière néo-zélandaise, fortement axé sur la croissance. Pendant longtemps, Synlait a semblé tout faire correctement. C’est le partenariat entre a2Milk et Synlait qui a lancé les deux sociétés dans un incroyable voyage d’interdépendance et de génération de richesse… Le problème fondamental de Synlait est que, pour la 2ème année consécutive, elle fonctionne à perte. Les récentes prévisions boursières de Synlait prévoient une perte comprise entre 17 et 21 millions de dollars pour le premier semestre de l'année 2023/24. A moins d'un grand revirement inattendu dans les prochains mois, Synlait aura enregistré une perte au cours de trois des quatre dernières années.
Cedric's insight:
voir aussi a2 Milk et Synlait en conflit d'exclusivité
Scoop.it!
Les marques de distributeurs (MDD), ce n’est plus ce que c’était ? « Il y a eu une grosse montée en gamme. Initialement, les premières MDD étaient bien en dessous des marques nationales en termes de qualité, mais elles les ont très vite rattrapées. » Certaines enseignes n’hésitent pas à revisiter les recettes des grands classiques pour se démarquer. D’une gamme à l’autre, les enseignes ajustent la quantité, mais aussi l’origine et la qualité des ingrédients… Jusqu’à 20 fois moins de références en premier prix : Les distributeurs limitent leur entrée de gamme à l’essentiel. Pour sa marque premier prix, Système U limite les références : Prix Mini ne présente que 300 références contre plus de 6000 pour les autres marques U. « Pour écraser les coûts fixes et faire baisser le prix des produits pour les consommateurs, il nous faut un volume à la référence suffisamment important ». C’est ce qui s’appelle les économies d’échelle : plus une usine fabrique des quantités importantes, plus elle amortit ses investissements fixes… La majorité des enseignes ne possèdent pas leurs propres usines à l’exception d’Intermarché. Elles sous-traitent la fabrication des produits à des industriels car ce n’est pas leur cœur de métier.« L’activité principale du distributeur, c’est d’amener le produit jusqu’au consommateur final, il ne peut pas s’improviser fabricant de (…) ». Et cela vaut pour toutes les gammes… Les MDD, utiles pour négocier : Si un distributeur dépend de la marque nationale pour produire sa propre marque, le pouvoir est entre les mains du fabricant. Alors que s’il se fournit ailleurs, il peut faire pression sur l’industriel en lui disant que s’il ne se met pas d’accord avec lui sur le prix de la marque nationale, il peut faire sans lui car il a toujours sa MDD. »…
Cedric's insight:
voir aussi Radioscopie des profits et des marges de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire français
Scoop.it!
Danone inaugure une nouvelle usine dédiée à la fabrication d'alternatives aux produits laitiers en France ce lundi dans le Gers. La production, pour l'essentiel des briques de jus d'avoine est à 90 % destinée à l'Europe. Le numéro un mondial de l'ultra-frais confirme son virage stratégique… Ce ne sera plus des produits laitiers mais du jus d'avoine. Danone a entièrement reconverti son usine de yaourts de Villecomtal-sur-Arros dans le Gers pour en faire une unité dédiée aux boissons végétales de marque Alpro. L'usine se veut « une nouvelle référence du végétal à base de jus d'avoine en Europe », indique Danone. La production est à 90 % destinée à l'exportation en Europe… Au total, Danone compte désormais 4 unités de production alternatives au lait en Europe. Deux en France avec le site d'Issenheim et de Villecomtal, une en Suède à Lunnard et la quatrième à Wevelgem en Belgique…
Cedric's insight:
Le groupe détient encore quatre unités de yaourts dans l'hexagone. Le végétal est clairement devenu « un axe stratégique » pour le numéro un mondial de l'ultra-frais. Danone a pris un virage déterminant en 2017 en faisant sa plus grosse acquisition dans le secteur du végétal avec le groupe américain WhiteWave pour la coquette somme de 12,5 milliards de dollars…
Scoop.it!
Milcobel se sépare de son PDG depuis 2020, pour divergences. « Pour réussir, nous devons, entre autres, accroître notre influence commerciale. Nous attendons d’un nouveau PDG qu’il prenne les devants et inspire les équipes. »… Milcobel se tourne désormais vers de nouvelles opportunités et de nouveaux projets. Elle investira en priorité dans des « produits à haute valeur ajoutée » et s'est déjà associée cette année à Arla Foods Ingredients pour fournir son concentré de protéines de lactosérum destiné à être utilisé dans les aliments pour bébés et les applications pharmaceutiques.
Cedric's insight:
La coopérative s'approvisionne en lait auprès d'environ 2 000 producteurs laitiers locaux familiaux – elle approvisionne les détaillants et fournit des ingrédients aux fabricants ainsi que des clients de marques privées. Sa gamme de produits comprend du fromage, du beurre, des poudres de lait, de la crème, du lactosérum et des glaces.
Scoop.it!
« L’agriculture ne peut plus être une monnaie d’échange dans les accords commerciaux de l’UE. Au contraire, cela doit être notre force, notre bouclier, notre différenciation »… « Les consommateurs de l’UE doivent être logiques : soutenir l’agriculture européenne, c’est aussi consommer des produits européens et accepter de les payer à un prix équitable. »… Il ne s’agit pas simplement de produire davantage. Étant donné que « le changement climatique risque de rendre plus difficile l’augmentation des rendements », le « défi de ce siècle est de produire autant tout en réduisant notre empreinte environnementale et en augmentant la sécurité collective.»… L'UE « ne doit pas se fermer parce que » elle est « dépendante » des importations et qu'elle est « encore exportatrice dans de nombreux secteurs »...
Cedric's insight:
« Nous ne devons pas nous laisser attaquer par des puissances agricoles qui poussent sur les marchés de l’UE des produits économiquement compétitifs mais socialement injustes et écologiquement déplorables »… « L’UE doit défendre ses valeurs et ses intérêts dans le monde [et être] consciente que tout le monde sur la planète ne veut pas être comme elle, ne la suivra pas ou ne placera pas la moralité au cœur de ses pratiques internationales.»…
Scoop.it!
Ces centrales sont Eurelec pour E.Leclerc et l'allemand Rewe, basée à Bruxelles depuis 2016. Pour Carrefour, il s'agit d'Eureca, basée à Madrid. Quant à Système U, il a rejoint plus récemment Everest, mis en place aux Pays-Bas par l'allemand Edeka et le néerlandais Picnic… Seuls les achats de produits fabriqués par les plus gros industriels sont appelés à se négocier dans ces centrales internationales, pas ceux avec les PME françaises. Système U par exemple ne propose qu'à ses 44 plus gros fournisseurs, dont Lactalis, de négocier avec lui via cette centrale. « Rejoindre ces centrales est un acte volontaire », une réponse à la concurrence d'enseignes implantées en France et qui négocient déjà au niveau européen leurs achats, comme Lidl ou Aldi… Certaines centrales européennes ne sont pas des centrales d'achat mais de services, qui facturent des prestations aux fournisseurs agro-industriels. La nature de ces prestations est souvent floue. « Ces centrales d'achats sont une arme de lutte contre l'inflation, au service du consommateur ». En s'associant au sein d'une centrale d'achat commune, les distributeurs tentent de bénéficier d'un meilleur rapport de forces face à leurs puissants fournisseurs. Eurelec vise « non pas à détourner une loi mais à avoir le poids suffisant » face à ces multinationales… Exemple des pratiques incriminées : « Un certain nombre de négociations se font à l'étranger avec des structures qui ne reconnaissent pas (les) dates butoir » fixées en France. Ce qui expliquerait notamment qu'une partie significative de ces négociations, qui devaient être signées avant mercredi minuit, ne l'aient pas été…
Cedric's insight:
voir aussi Lactalis : Des négociations avec la GMS "au niveau européen", donc hors de France Avril : "Vous les négociez où les prix des huiles Lesieur ?"
Scoop.it!
Cathay Capital, une plateforme d'investissement mondiale, a annoncé un partenariat stratégique avec Savencia et a réalisé un investissement stratégique dans la marque chinoise Baijifu de ce dernier, visant à renforcer sa présence sur le marché chinois… Baijifu, propriété de Savencia, propose désormais plus de 50 fromages et produits laitiers dans plusieurs séries dans le monde. "La confiance entre les deux sociétés a conduit à ce partenariat. Nous serons plus forts dans la croissance de nos activités en Chine"… Savencia est apparue comme un précurseur sur le marché chinois du fromage il y a trente ans. "Actuellement, le marché chinois du fromage est petit, avec une consommation annuelle moyenne de fromage d'un consommateur chinois d'environ 180 grammes, contre 27 kilogrammes en France et 4 kilogrammes au Japon". Savencia, prévoyant que la consommation augmentera en Chine, espère réinventer et innover sur ce marché…
Cedric's insight:
La valeur du marché chinois du fromage devrait passer d'un montant prévu de 1,06 milliard de dollars en 2020 à 1,96 milliard de dollars en 2025, soit une augmentation de près de 85%.
Scoop.it!
Le fromager Bel conserve jalousement le secret de ses machines Apéricubes, capable de produire à la cadence infernale de 12 cubes à la seconde. Environ un milliard de ces petits carrés fromagers sont ainsi produits sur le site chaque année. Un savoir-faire technique que l'entreprise peaufine depuis les années 1960… C’est un tourbillon de machines, une succession de rotations qui rappellent le tutu des ballerines, qu’on demande à faire ralentir pour entrevoir ce qu’elles trament. Nom de code : CCC. Photos interdites. Mais au milieu des fracas métalliques on gratte quelques explications sur la «chaîne cinématique continue». La ligne et ses neuf comparses est abritée par les murs de l’usine de Dole (Jura) de Bel, 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022…
Cedric's insight:
voir aussi Les 3 priorités de Bel à Sablé-sur-Sarthe
Scoop.it!
Le plus petit des géants français des produits laitiers mise sur la biomasse et une relation étroite avec ses producteurs de lait pour adapter son modèle économique à la nouvelle donne climatique… D’ici deux ans, tous les sites industriels du groupe Bel devront être neutres en carbone. Sur sa trentaine d’usines dans le monde, neuf sont en France, la biomasse est un des vecteurs de décarbonation privilégié : cinq sites y sont déjà convertis, deux pourraient suivre dans les prochains mois… Bel compte réduire d’un quart les émissions carbone de son scope 3 d’ici 2035, soit ses émissions indirectes, liées notamment à ses achats de matières premières. Le groupe a fini en 2023 de réaliser des bilans carbone sur l’ensemble des 800 exploitations de l'association de producteurs (APBO) qui lui fournit son lait. Il doit en parallèle pérenniser les éleveurs, alors que la chute du cheptel, après des années de prix du lait peu rémunérateur est particulièrement forte en France. Depuis sept ans, Bel sécurise ces derniers avec un prix fixé pour l’année qui leur donne en visibilité. Cette année, Bel a prévu une prime de 10 euros tous les 1000 litres si les éleveurs intègrent à la ration de leurs bêtes le «Bovaer», un additif développé par le Néerlandais DSM…
Cedric's insight:
La marge opérationnelle semble avoir été stabilisée l’an dernier après un vilain décrochage, mais les activités fromagères souffrent. Sur le site d’Evron, où le lait se mue en Babybel, les volumes sont passés d’un pic de 27 000 tonnes en 2022, à moins de 25 000 tonnes l’an dernier. Idem pour les deux usines jurassiennes, à Dole et Lons-le-Saunier, maisons-mères de la fameuse Vache qui rit et du non moins fameux Apéricube, où la production a accusé le coup ces derniers mois… L’activité fromagère historique semble en perte de vitesse au moins conjoncturelle, les changements sur les marques iconiques s’opèrent difficilement. Sur ce sujet, comme d’autres, le salut est peut-être à trouver au-delà des frontières hexagonales. Ce n’est pas un hasard si 2024 va marquer une rupture inédite : les Etats-Unis vont détrôner la France pour devenir la première source de revenus de la multinationale... La mue côté recettes peut s’avérer ardue. Elle demeure un passage obligé pour un groupe engagé à fournir des «portions de bien manger» - Kiri, Babybel et Vache qui rit sont à date gratifiés d’un Nutriscore «D»…
Scoop.it!
From
www
Danone a annoncé la cession de ses activités de produits laitiers biologiques Horizon Organic et Wallaby au fonds d’investissement américain Platinum Equity. Une séparation qui s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Danone qui vise à renouer avec son « cœur de métier » : les yaourts, les eaux minérales, la nutrition infantile et médicale… L’opération était attendue : Danone poursuit l’écrémage de son portefeuille de marques. En 2022, les 2 marques représentaient environ 3% des ventes du groupe. Leur rentabilité a été jugée insuffisante. Leur vente, après celle de la marque des trublions Michel et Augustin s’inscrit donc dans le plan stratégique « Renew Danone », visant à renouveler 10% du chiffre d’affaires d’ici à 2025. Le groupe a aussi quitté la Russie, où il réalisait 5% de son activité. Au total, l’ensemble des cessions représente environ 9% du chiffre d’affaires, tout près donc de l’objectif fixé… Le géant français n’en est pas à ses premières ventes. Le groupe s’était désengagé en octobre 2021 du spécialiste japonais des probiotiques Yakult Honsha. Un peu plus tard, après l’annonce de la cession de sa participation minoritaire de 9,8% dans le chinois Mengniu en 2021, le leader de l’ultrafrais est parvenu à un accord l’an dernier avec ce dernier pour lui céder sa part de 25% dans Yashili (société chinoise de laits infantiles), dont Danone était partenaire depuis 2014, ainsi que celle de la joint-venture Mongolia Dairy de 20%... Parallèlement, il annonçait une opération de croissance externe avec l’acquisition de la totalité de Dumex Baby Food, fabricant chinois de lait infantile, détenu par Yashili. Tandis que la Chine reste un pays stratégique pour Danone, ce rachat lui a permis de renforcer ses capacités de production locales de laits infantiles… Bien engagé dans cette voie du redressement pour lequel il se donnait jusqu’en 2024-2025, le groupe pourrait désormais se montrer plus offensif sur les acquisitions et la croissance rentable…
Cedric's insight:
voir aussi Danone cède ses activités de produits laitiers bio aux Etats-Unis |