En se mettant systématiquement du côté du peuple, la grande distribution a su s’imposer dans l’esprit des consommateurs. Le supermarché est devenu l’un des principaux piliers de l’économie française, prenant la place de l’industrie dans la structuration des territoires…
En un demi-siècle, son essor est considérable. En 1970, on comptait en France 1 800 supermarchés et 200 hypers. Il y en a aujourd’hui respectivement 10 000 et 2 000. En termes d’emploi, Intermarché, Leclerc, Carrefour, Auchan et Système U pèsent plus lourd qu’Airbus, TotalEnergies et Renault réunis. Les magasins du seul Intermarché font travailler 150 000 salariés, et le chiffre d’affaires généré par les adhérents Leclerc, avec 48 milliards d’euros, approche le budget de l’Education nationale. Désormais, dans les sous-préfectures, le supermarché dispute à l’hôpital le rôle de premier employeur local…
Prix alimentaires : le FMI alerte sur « les risques de troubles sociaux » en Afrique
« Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires…
Les graines de nouvelles « émeutes de la faim » sont-elles plantées en Afrique subsaharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des « troubles sociaux » sur le continent. « Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires, accroissant « les risques de troubles sociaux » au sein des pays vulnérables…
Cedric's insight:
Voir aussi La guerre en Ukraine redessine « pour tous » la carte du blé et de la faim
Puisque les bovins pollueraient et qu'ils priveraient les hommes de protéines, il n'y a qu'à les supprimer… Simple non ? Démonstration du contraire avec des chercheurs de l'Inra et des universitaires.
De 5 à 6 kg de protéines végétales pour fabriquer 1 kg de protéines animales. Mais de quoi parle-t-on quand on cite ces chiffres ? Sachant que l’écart va de 2 kg pour une volaille et à 9 kg pour la viande bovine. Bref, une moyenne ne veut plus dire grand-chose. Sachant également que le monogastrique et le ruminant ne sont pas nourris avec la même source de protéines. Trop souvent ces chiffres non étayés sont jetés en pâture – c’est le cas de le dire – pour dénigrer l’élevage. Or, dans de nombreuses situations, le bilan « protéinique » est très éloigné de ces lieux communs...
Les plateformes de financement participatif visent désormais le monde agricole. Prêts, dons et investissements, elles proposent toute la gamme du crowdfunding et tentent de rapprocher agriculteurs et citoyens.
L’idéal de l’équilibre consommateur-producteur connait enfin sa concrétisation par la force de l’engagement citoyen et l’usage d’Internet. Ces initiatives permettent de sauver nos petits producteurs.
Sur le lait, l’effort financier est infinitésimal : en moyenne, chaque Français consomme 53 litres de lait par an. Les grands accords avec des laiteries prévoient en moyenne un prix d’achat autour de 28cts par litre. Pour que les producteurs puissent se rémunérer, il faut 8cts de plus par litre de lait, soit 4,24€ par an.
Les agriculteurs prennent la parole ! Ras-le-bol des clichés et des critiques sur leur métier : de plus en plus de producteurs contre-attaquent sur les réseaux sociaux, pour interpeller, témoigner, mais aussi élargir leur clientèle. Rencontre avec ces paysans YouTubeurs et Twittos.
Une ferme veut agrandir son troupeau avec des vaches de race, grâce aux dons des internautes. En contrepartie, elle propose des yaourts fermiers et une plongée digitale dans sa ferme pour y découvrir le quotidien des bovins et notamment «la danse de la joie de la vache» popularisée par le philosophe Alain Finkielkraut.
Qu'est-ce qu'une génisse ? Comment sont nourries les vaches ? Autant de questions auxquelles le jeune agriculteur Etienne Fourmont, éleveur laitier à Viré-en-Champagne dans la Sarthe, tente de répondre par vidéo interposées sur sa propre chaîne Youtube.
Sous le titre « Manger en ville, une défiance durable ? », l'Ocha (1) et la chaire Unesco alimentation du monde ont consacré un colloque à la défiance alimentaire. Un phénomène mondial qui interpelle les entreprises mais aussi les politiques et les scientifiques.
La Suisse sera-t-elle la première nation européenne à sortir de l’agriculture intensive? C’est le sens d’une initiative populaire déposée auprès de la Chancellerie fédérale, afin de modifier la Constitution suisse. ..
Utiliser le "pouvoir magique" des vaches pour remettre les détenus dans le droit chemin: un État du nord de l'Inde compte installer dans ses prisons des abris pour cet animal révéré dans l'hindouisme.
Depuis 2016 l’association L214 dévoile des vidéos insoutenables. Des vaches qui agonisent, des moutons qui souffrent dans leur sang, des porcs frappés…
Ces films pris en caméra cachée ont mis en lumière des pratiques inacceptables et nous ont mis face à nos contradictions : derrière nos steaks bien emballés au supermarché, à des prix défiant toute concurrence, se cache une vérité peu avouable. Comment en est-on arrivé là ?
Après l’énergie, ce sont désormais tous les produits alimentaires qui voient leurs tarifs grimper inexorablement. Face à l’ampleur de ces hausses, Que Choisir a décidé de publier un taux d’inflation mensuel, basé pour partie sur ses propres observations de prix…
Cedric's insight:
voir aussi L'accélération de l'inflation se confirme en avril
Une société italienne : Vous avez deux vaches, mais vous ne savez pas où elles sont. Vous décidez de déjeuner.
Une société française : Vous avez deux vaches. Vous vous mettez en grève, organisez une émeute et bloquez les autoroutes puisque vous voulez avoir trois vaches.
Une société américaine : Vous avez deux vaches. Vous en vendez une et forcez l'autre à produire autant de lait, comme si vous en aviez quatre. Puis, vous embauchez un conseiller pour essayer de comprendre pourquoi la vache est morte.
Une société suisse : Vous avez 5.000 vaches. Aucune ne vous appartient. Vous facturez aux propriétaires les frais de stockage.
Une société irlandaise : Vous avez deux vaches. L'une d'elle est un cheval....
De nombreux éleveurs se mettent en scène dans des minividéos publiées sur les réseaux sociaux. Mais à la différence de ses confrères de Bretagne ou du Loiret, Sébastien Delva a décidé d’en faire aussi un geste solidaire. Dans la vidéo postée depuis son étable, le bruit des trayeuses en fond sonore, il promet que 3000 litres de son lait seront offerts aux Restos du Cœur ou à la Banque alimentair...
En 2018, la confiance des consommateurs dans les agriculteurs progresse de 2 points, s'établissant à 68%. Alors que le Salon de l’agriculture vient d’ouvrir à Paris, les Français conservent en 2018 leur confiance envers les agriculteurs pour ce qui concerne la santé et l’environnement, selon un sondage Ifop à paraître demain dans dimanche Ouest-France. Mais ils s’inquiètent des capacités de la filière à faire face aux difficultés économiques.
" À l'heure du lait " : 24 heures en immersion dans une ferme laitière. Un web documentaire du Cniel pour expliquer les pratiques et le savoir-faire des éleveurs français, et transmettre leurs valeurs au grand public.
Ces dernières semaines, l’inquiétude face au véganisme s’est amplifiée. L’industrie laitière britannique craint d'être engloutie par le phénomène.
Les messages anti-laitiers liés à des modes de vie «saine» doivent être vigoureusement contrés si l'industrie voulait un avenir viable. Dairy UK, l’association des producteurs de lait britannique se dit prête à se battre. Elle lancera une campagne de promotion laitière de 1,2 million de livres ( 1,7 million de dollars canadiens) dans les stations de métro dès cette année et elle incite les producteurs laitiers eux-mêmes à se tourner vers les médias sociaux et Twitter pour défendre leur cause.
On estime chez Dairy U.K que chaque information négative qui est diffusée, doit être contrée par cinq informations positives.
OpérationL’hebdo «Terre & Nature» fête ses 120 ans en lançant une opération qui promeut un prix solidaire pour le lait.
En l’an 2000, les paysans recevaient 78 centimes pour un litre de lait vendu aux industries. Et on a souvenir des panneaux fleurissant dans les campagnes qui demandaient une juste rémunération à 1 fr. le litre. Aujourd’hui, on est plus que jamais loin du compte. Et les producteurs se désespèrent.
Des circuits courts à la marque « C’est qui le patron », les initiatives de consommateurs assurant une rémunération plus juste aux producteurs sont en plein essor. Une vraie solution à la crise agricole ?….
Ce numéro spécial illustre le large panorama des services et impacts de l’élevage européen. Il développe non seulement le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment l’élevage pourrait mieux répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires.
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