Le groupe pourrait économiser 30% de la consommation d’eau de son usine de Ferrières-en-Bray, mais n’en n’a pas encore le droit…
Le pilote est prêt mais son déploiement industriel est bloqué par la non parution d’un décret qui pourrait être accélérée par le Plan Eau…
Tout est prêt. Un pilote REUSE (« Réutilisation des eaux usées traitées») a été mis en place sur son site de Ferrières-en-Bray entre fin octobre 2021 et janvier 2022. L’objectif du projet est de traiter et distribuer les eaux usées et traitées dans plusieurs points de consommation d’eau pour certains cycles de nettoyage des installations, ainsi que pour des utilisations dans l’énergétique (vapeur, eau glacée ou tours de refroidissement)…
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Tandis que Lactel intègre plus de matière plastique recyclée et poursuit ses efforts de sensibilisation au tri, Candia travaille sur l’allègement et la réduction des épaisseurs…
Lactel et Candia, les deux premières marques nationales de lait, n’ont pas manqué la Journée mondiale du recyclage, devenue un rendez-vous incontournable dans leur communication. Pour le leader, Lactel, les priorités portent sur le polyéthylène haute densité recyclé (rPEhd) et la sensibilisation au tri. Pour son principal challenger, Candia, les développements portent sur la réduction des volumes de plastique vierge…
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L’envie de faire renaître les tournées du laitier et de remettre la consigne en verre au goût du jour prend forme. L’objectif ? Permettre aux citoyens « d’adopter de nouvelles habitudes de consommation ». D’abord mis en place dans les Hauts-de-France, ce concept audacieux s’est ensuite installé à Rennes, Angers, Lyon, Strasbourg et dernièrement à Grenoble…
Avec une idée simple : eau, sodas, bières, vins, huile d’olive ou encore spiritueux sont une première fois livrés à domicile dans des contenants en verre disposés dans des caisses. Lors du passage suivant, les livreurs déposent la nouvelle commande et récupèrent les caisses et bouteilles qui sont rapatriées au sein de l’entrepôt du Fourgon. Ces bouteilles sont ensuite lavées et reconditionnées pour être remplies à nouveau par les producteurs. Le cycle de l’écologie est ainsi perpétué.
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« Du fait de ce système de consigne, on évite la consommation de plastique. Chaque bouteille réutilisée permet d’économiser 75 % d’énergie, 79 % de CO2 et 33 % d’eau. Si, en partie grâce au “Fourgon”, la consigne est réadoptée dans quelques années, on aura tout gagné.» Car, il faut le dire, le poids des déchets en France est aujourd’hui, en moyenne, de 573 kg par an par personne !
Danone est trop dépendant au plastique et doit être condamné à planifier une « trajectoire de déplastification »...
C’est « une première mondiale ». Des ONG veulent qu’un juge contraigne la multinationale française des yaourts et bouteilles d’eau Danone à s’affranchir de sa dépendance au plastique qui échoue souvent dans la nature…
ClientEarth, Surfrider Foundation Europe et Zero Waste France demandent que Danone soit condamné à planifier une « trajectoire de déplastification », ou sortie du plastique, jugeant ses efforts insuffisants…
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Les principales entreprises polluantes en plastique de 2022 sont The Coca-Cola Company, PepsiCo, Nestlé, Mondelēz International, Unilever, Procter & Gamble, Mars, Inc., Philip Morris International, Danone et Colgate-Palmolive…
Conformément aux types de produits fabriqués par ces entreprises, les emballages pour aliments et boissons, suivis des bouteilles et des sachets, ont été la première catégorie enregistrée chaque année dans toutes les régions du globe…
Le Danemark se démarque par l’absence totale de bouteille en plastique retrouvée dans la nature. Cette nette différence par rapport au reste des pays du monde s’explique par un système de consigne remarquablement adopté par la population danoise…
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Mise en place d’un bouchon solidaire en 2024, 25% de rPET (polytéréphtalate d’éthylène recyclé) incorporés dans les bouteilles en PET (polytéréphtalate d’éthylène) d’ici 2025, 30% de rPlastique (plastique recyclé) incorporés dans les bouteilles en plastique pour 2029...voici quelques exemples d’exigences européennes et nationales à venir sur les emballages de lait…
La filière du lait de consommation est aujourd’hui confrontée au niveau européen à une importante vague réglementaire autour de la gestion des déchets : quatre directives majeures ont été révisées et publiées entre 2018 et 2019, et de nouveaux textes sont encore en préparation…
La fin de la mise sur le marché d’emballages SUP (plastique à usage unique) est prévu pour 2040. De quoi bousculer les acteurs de la filière mais aussi les consommateurs, encouragés à placer leurs emballages dans le bac de tri. “Sans collecte pas de recyclage : le consommateur avec un geste de tri efficace assure des gisements de matière conséquents permettant de mettre en place des filières de recyclage pérennes”…
Pour votre santé comme pour l’environnement, mieux vaut éviter les bouteilles fabriquées en PET. Mais encore faut-il savoir où trouver l’information ! Sur le fond de la bouteille, un chiffre est gravé à l’intérieur d’un petit triangle. Que signifie-t-il ? Ce chiffre indique le type de plastique utilisé pour fabriquer la bouteille de lait…
Les bouteilles de lait bien blanches, lisses et brillantes sont marquées du chiffre 1. Ces dernières sont fabriquées en PET (polytéréphtalate d’éthylène) opaque, un plastique non recyclable et dont l’innocuité pose question, car il peut laisser passer des molécules indésirables, comme le trioxyde d’antimoine. On le retrouve aussi sous forme de microparticules…
En revanche, le chiffre « 2 » signifie qu’il s’agit de PEHD (polyéthylène haute densité), un plastique recyclable, non toxique et à l’aspect légèrement grumeleux…
Des solutions existent et les entreprises agro-alimentaires sont mobilisées pour les mettre en place. Il s’agit par exemple de la Re-Use, Réutilisation des « eaux non conventionnelles », dans les process agroalimentaires (comme les eaux issues de la matière première et/ou les eaux usées traitées). « Il est important que les expérimentations puissent être mises en place rapidement. La Re-Use en est un levier majeur, à effet immédiat »…
A titre d’exemple, un sondage auprès de 28 sites agroalimentaires bretons identifie 2,5 millions de m3 d’eau potable immédiatement économisables chaque année, soit l’équivalent de plus de 800 piscines olympiques. «Il est donc impératif de publier le décret, annoncé dans les conclusions du Varenne agricole de l’eau, pour autoriser immédiatement les expérimentations de la Re-Use dans les industries agroalimentaires»…
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voir aussi « Il faut une économie de guerre de l’eau »: la filière agroalimentaire prête à évoluer
Si le marché des produits laitiers frais a retrouvé son niveau de 2019, le contexte économique et inflationniste rend l’avenir incertain. Pourtant, les acteurs du secteur poursuivent leurs projets stratégiques pour l’avenir de la filière, notamment sur le recyclage…
Sur un marché qui frôle les 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+3,1 % versus 2019 et -1,2 % versus 2020), les produits laitiers frais restent des incontournables pour les Français. Pourtant, depuis 8 ans, le secteur recule et les premiers mois de l’année 2022 le confirment (-3,7 % en volume). « L’évolution de la production décline de 6,3 % par rapport à 2011 et nous assistons à des fermetures de sites industriels. Parallèlement, depuis 15 ans, les jeunes de 15 à 35 ans sont moins consommateurs de ces produits avec un taux de pénétration qui est passé de 95 % à 80 % aujourd’hui »…
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« Aujourd’hui, les sites pilotes produisent des centaines de tonnes de pots recyclés mais nous passerons ensuite à une autre échelle pour absorber les besoins du marché ». Pour les autres emballages plastiques, à l’instar du PET (polyéthylènetéréphthalate), des initiatives sont également en voie de développement. A ce jour Syndyfrais et ses entreprises adhérentes utilisent 50 000 tonnes de polystyrène (PS) chaque année pour fabriquer les pots…
Voir aussi Avis de tempête sur le marché du yaourt
300 000 agriculteurs sont apporteurs de déchets nettoyés et triés issus de leur activité, chiffre Adivalor. 330 industriels ou importateurs de plastiques, produits phyto, d’hygiène… contribuent au financement des différents programmes de collecte et de valorisation. 74 000 tonnes de plastiques et d’emballages usagés ont été collectées en 2015, soit un taux de collecte de 56 %, et ont été recyclées à 91 %.
Adivalor et ses partenaires ambitionnent d’atteindre d’ici 2020 un taux de collecte moyen de 78 % équivalent à 90 000 tonnes collectées. 11 100 tonnes de produits phytopharmaceutiques non utilisables ont été éliminées en quinze ans.
Vivre avec moins d’eau. À Ancenis Saint-Géréon, la coopérative laitière Laïta planche sur la réutilisation des eaux de concentration de la matière laitière extraites lors de la fabrication de la poudre de lait et en fromagerie notamment. La nouvelle réglementation lui permettrait d’économiser 450 millions de litres d’eau par an, sur ses sites du grand Ouest…
La réutilisation des eaux de concentration de la matière laitière (ECML) représente un levier majeur d’économie d’eau pour la coopérative qui collecte aujourd’hui 1,5 milliard de litres de lait auprès de 2 600 exploitations en Bretagne et dans les Pays de la Loire.
Elle pourrait ainsi potentiellement réduire de 15 à 20 % sa consommation globale, soit de 300 à 450 000 m³ par an sur l’ensemble de ses sites du Grand ouest, l’équivalent d’environ 450 millions de litres d’eau par an. Aujourd’hui, la réglementation empêche l’entreprise d’utiliser cette eau extraite du lait pour nettoyer l’intérieur des cuves ou des citernes de camion où il existe du contact alimentaire…
Sur l’ensemble des process de transformation du lait chez Laïta, 70 à 75 % de la consommation d’eau concernent le nettoyage des installations…
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voir aussi « Il existe encore un gros potentiel de valorisation de l’eau disponible dans les laiteries »
Dans les Landes, des eaux usées alimentent depuis cinq ans l'irrigation de cultures agricoles, un exemple de « réutilisation » encore rare en France mais qui pourrait se développer pour économiser la ressource…
En France, moins de 1 % des eaux usées sont directement réutilisées, le reste étant rejeté dans les cours d'eau, alimentant leur débit tout en s'y diluant. Développer la « réut' », selon le jargon des experts, est une piste étudiée par le gouvernement dans le cadre de son futur « plan eau ».
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voir aussi « Il existe encore un gros potentiel de valorisation de l’eau disponible dans les laiteries »
La technologie de recyclage avancée, dite « moléculaire », utilisée ici pour fabriquer de nouvelles bouteilles de lait permet de convertir les déchets plastiques en de nouvelles molécules de « base » présentant des caractéristiques identiques à celles des matériaux d’origine…
Grâce à la nouvelle technologie de recyclage avancée, Lactel parvient à introduire 30 % de plastique recyclé (R-PEHD) certifié dans ses bouteilles, selon l’approche d’équilibre des masses. A savoir que cela garantit que la quantité de matière première qui entre chez le fabricant de plastique, et qui est recyclée, est identique à celle qui sort sous forme de bouteilles, pour le consommateur…
La bouteille de lait une fois recyclée est donc en mesure d’être transformée en R-PEHD, apte au contact alimentaire. Celui-ci servira ensuite à la production d’une nouvelle bouteille de lait aussi protectrice et pratique que celle d’origine…
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voir aussi C’est quoi cette « nouvelle » bouteille de lait Lactel® Bio & Engagé ?
L’extension des consignes de tri à tous les emballages ménagers en 2023 s’accompagne de la concrétisation d’une filière de recyclage des contenants en polystyrène, notamment de yaourt…
Citeo a désigné 2 opérateurs européens de recyclage des emballages ménagers en polystyrène (PS) : l’entreprise belge Indaver, à Anvers, et l’espagnole Eslava, à Valence. Ces deux opérateurs développent des technologies différentes :
• La pyrolyse pour la future usine Plastic2Chemicals d’Indaver…
• La destruction mécanique pour l’actuelle usine d’Eslava…
A compter de 2024, 80% des flux – au moins 10 000 tonnes par an - s’orienteront en Belgique et 20% en Espagne. « Cette filière est l’aboutissement d’un processus collectif inédit en Europe, par le consortium PS25 que nous avons initié en 2020 », se félicite Syndifrais. Le consortium vise l’objectif de « tendre » vers 100% de recyclage des emballages ménagers en plastiques en 2025…
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voir aussi Fin des emballages plastiques : les professionnels du lait se préparent à tout changer
Depuis 30 ans, Lactel® fait évoluer sa bouteille de lait UHT pour la rendre toujours plus vertueuse. En 2022, la marque innove une nouvelle fois en lançant des bouteilles intégrant du plastique recyclé (r-PEHD). Après un test concluant l’an dernier, mené sur 140 000 bouteilles, Lactel® passe à la vitesse supérieure en produisant 2 millions de bouteilles Bio et Engagé de 1 L…
Grâce à la nouvelle technologie de recyclage avancée, Lactel® parvient à introduire 30 % de plastique recyclé (r-PEHD) certifié dans ses bouteilles. Une avancée essentielle qui permettra à Lactel®, demain, de réaliser la prouesse de transformer une bouteille de lait UHT (en PEHD) usagée en une nouvelle bouteille.
En raison de la sensibilité du lait UHT, des faibles marges à la production de yaourts et d’autres spécificités de produits laitiers, la mise en conformité des emballages avec la loi Agec et le décret 3R pour la réduction, le réemploi et le recyclage des plastiques n’a rien d’évident…
Des industriels de l’ultrafrais et Citeo ont créé un consortium pour le recyclage des emballages en polystyrène. Des filières se construisent pour aller vers une économie circulaire dès 2025. Sur les autres plastiques, des initiatives naissent aussi…
Depuis l’an dernier, Yoplait innove avec des emballages qui contiennent du polystyrène recyclé (rPS). En mai 2021, l’industriel a lancé Panier Fruits mixés avec 50% de rPS puis une initiative similaire en octobre sur Panier Récoltes françaises…
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voir aussi Neuf groupes, dont Nestlé France, visés par des ONG pour la pollution plastique
Près de 80% des plastiques utilisés en agriculture ont droit à une deuxième vie en France contre seulement un tiers pour ceux à usage alimentaire….
Ce taux déjà exemplaire pourrait être encore amélioré grâce aux deux nouvelles filières de recyclage en passe de voir le jour en Normandie. Explications…
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voir aussi Malgré le contexte économique incertain, le secteur des produits laitiers frais pense à l’avenir
Dans l’Eure, le premier site français de recyclage de papiers et de briques alimentaires transforme ces matières en produits d’hygiène. Essity entend accroître le poids des briques dans son mix, que vous retrouverez peut-être dans les toilettes de votre bureau.
Ce n’est pas un professionnel de l’emballage ou de la papeterie qui pilote le premier site français de recyclage de papiers et de briques alimentaires, mais… le leader mondial de l’hygiène, le suédois Essity (48 000 salariés, 10,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017), dont les marques phares Lotus, Demak’up et Tork, s’affichent fièrement au fronton de son usine d’Hondouville (Eure)....
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