Alors que la suppression des quotas laitiers met à mal les producteurs européens, les éleveurs canadiens sont protégés par un système de gestion de l’offre. Mais la cherté des quotas pénalise la transmission des exploitations, don
Étude IDELE « investissement et productivité du travail en élevage laitier »
L’Institut de l’élevage a présenté au conseil une étude sur l’investissement et la productivité du travail, qui constate certains surcoûts au stade de la production : investissements de mécanisation parfois trop importants ou mauvaise adéquation entre les investissements et les volumes produits. La structure particulière du coût alimentaire des vaches laitières, qui découle de ces choix stratégiques n’est pas favorable à la production française quand le prix de l’aliment acheté est à la baisse, alors que celui des tracteurs et matériels nécessaires à la production est toujours en hausse.
Les Producteurs laitiers du Canada et associations de transformateurs de produits laitiers sont parvenus à un accord de principe sur la façon de faire évoluer le système laitier canadien pour l'avenir.
L'accord a été conclu après une année de négociations, mais les détails ne seront connus qu’après examen et ratification des 2 parties. La date de mise en œuvre prévue est le 1er septembre.
Un nouveau programme d'aide laitière est actuellement examiné par la Commission européenne et sera présenté aux ministres de l'Agriculture de l'UE en Juillet. Un nombre significatif d'États souhaite qu’il soit associé à des réductions de production de lait, ce qui hérisse les éleveurs irlandais.
L'IFA appelle le ministre de l'Agriculture Michael Creed à résister à toute conditionnalité des aides, notamment liées à la nécessité de réduire la production, rappelant que les conséquences du Brexit peuvent avoir un impact inédit sur le secteur laitier irlandais.
Cedric's insight:
«Les agriculteurs ont investi. Les plans d'expansion du secteur laitier irlandais datent de cinq ans avant la fin des quotas. Les agriculteurs et les coopératives ont fait des investissements dans la perspective d’un secteur laitier sans contingent. La production laitière supplémentaire de l’Irlande a été vendue sur le marché mondial. »
Les producteurs laitiers québecois s’inquiètent des concessions faites dans le cadre des accords de libre échange avec l’Union européenne et les partenaires du traité transpacifique. Leur système de gestion de l’offre, qui permet d’aligner l’offre laitière sur la demande intérieure, subit de plein fouet la tendance à l’ouverture progressive du marché canadien.
Le marché mondial des produits laitiers demeure affecté par un effondrement de prix. En effet, après une année record en 2014, ce secteur fait face à une chute continue des prix depuis 2015, exerçant de fait une pression à la baisse sur les revenus des producteurs. Cette tendance baissière est liée à une pluralité de facteurs favorisant une offre abondante sur le marché : la surproduction à l’échelle mondiale; l’embargo russe ainsi que la diminution des importations chinoises.
Un an après l’abolition des quotas laitiers, les autres pays son comme la France touchés par la crise. Mais ils ne la vivent pas forcément de la même manière.
Agro-économiste indépendant, Jean-Marie Séronie considère que les contrats laitiers doivent être rendus cessibles pour que la filière sorte enfin de la logique des quotas laitiers. En attendant, la non-cessibilité des contrats profite aux industriels « qui conservent la maîtrise de l’organisation de la production ».
Le miracle n’aura pas eu lieu lundi à Bruxelles. Les ministres européens de l’Agriculture étaient réunis pour tenter de s’accorder sur des mesures d’aide au secteur. Des mesures structurelles dont une phare : la régulation de la production européenne de lait, espéraient la Belgique et d’autres Etats membres. Au terme de ce conseil, il a bien été décidé d’opter pour une réduction temporaire et sur base volontaire, au sein des organisations de producteurs ou des coopératives, mais sans l’organiser ni la financer au niveau européen. Les agriculteurs qui réduiraient leur production pourraient recevoir, en compensation, jusqu’à 15 000 euros par an d’aide d’Etat. Le conseil a également décidé de doubler les volumes de stockage du lait écrémé en poudre et du beurre.
Le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan a autorisé des réductions temporaires de production dans un secteur laitier en crise. Mais des experts du secteur agricole voient d’un œil critique les décisions qui sont en train d’être prises à Bruxelles.
Les principaux représentants de la filière laitière française se sont réunis le jeudi 25 février pour établir un état des lieux de l’après-quota instauré depuis près d’un an.
Bien plus cher qu’en Europe, le lait canadien est encadré par un système de quotas… qui commence à se fissurer. La faute aux accords de libre-échange mais aussi aux importations en provenance des États-Unis.
Il faut avant tout et de toute urgence réguler les volumes. Cela passe par la création d'une agence de régulation européenne, pilotée par des politiques. Sans gestion des volumes on n'arrivera à rien et même pire, la régulation se fera par les hommes, c'est-à-dire que c'est le nombre d'éleveurs qui diminuera, soit par faillites, soit par suicides...
S'il y avait moins de volumes au niveau européen avec un contrôle des importations, on n'en serait pas là. Une gestion des volumes est déjà envisagée, mais de façon temporaire. Il faut de toute façon commencer entre les pays les plus influents, la France et l'Allemagne, et deux ou trois autres.
On peut aussi étudier la proposition du Momagri (Mouvement pour une organisation mondiale de l'agriculture) qui consiste à bloquer les volumes en deçà d'un certain seuil. ...
Désormais seuls bénéficiaires au monde d’un système de gestion de l’offre sur le marché laitier, les éleveurs canadiens doivent faire face à la menace du lait diafiltré importé des États-Unis par les trois principaux transformateurs.
La transformation du secteur laitier français s’inscrit dans un contexte politique, économique et sociologique en profonde mutation. La suppression des quotas laitiers en Europe en mars 2015 est un changement de cap important initié par la politique agricole commune (PAC).
Conférence de Vincent Chatellier, directeur du Laboratoire d’études et de recherches en économie à l'INRA de Nantes, le 21/04/2015 au Canada.
Face à la crise du lait, qui se révèle dramatique pour de nombreux producteurs, "il faut une maîtrise obligatoire de la production" comme prévu par l'article 221 de la règlementation européenne, selon Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération Paysanne (CP). "La régulation seule ne fera pas tout. Il faut aussi très rapidement redonner du prix aux producteurs", a estimé le syndicaliste, lors d'un colloque sur la crise laitière organisé cette semaine par le syndicat à Saint-Gilles, près de Rennes.
La levée des quotas laitiers en Europe inquiète les producteurs burkinabè. Réunis lors des 72h du lait local, une rencontre initiée par l’Union nationale des mini-laiteries et producteurs du lait local du Burkina (UMPL/B), ils ont exprimé leur crainte de voir la production européenne envahir le marché local et les priver de leurs revenus, plus d’un an après la décision de Bruxelles de renoncer aux quotas dans le secteur laitier.
Alors que la politique agricole de l’Union européenne est souvent vue comme dérégulatrice, la filière reblochon de Haute-Savoie a mobilisé des outils mis en place par Bruxelles pour éviter la surproduction...
Comment va évoluer le prix du lait avec l’arrivée du printemps, favorable à la pousse de l’herbe et donc à l’augmentation de la production ? La question inquiète les producteurs comme le ministre de l’agriculture alors qu’on laisse entendre dans les laiteries que le prix du litre payé aux paysans va diminuer à partir d’avril pour se situer sous les 30 centimes. Par ailleurs, la marchandisation des droits à produire se met en place au détriment de l’installation des jeunes.
L’Union européenne est largement responsable des excédents de lait dans le monde. Les pays du Nord continuent d’augmenter leur production malgré l’impact de la baisse des prix sur les éleveurs.
Ce lundi 14 mars, le conseil des ministres de l’Agriculture européens n’a pas été perturbé, comme en septembre dernier par des débordements, et a pu discuter des nouvelles mesures de marché à prendre pour résoudre la crise agricole actuelle. Le commissaire européen à l’Agriculture se dit notamment prêt à activer l’article 222 de l’OCM lait qui permet aux opérateurs, à titre exceptionnel et temporaire, de déroger aux règles de la concurrence en limitant la production.
Entre 2007 et 2015, les chiffres de la Commission montrent que la production de l'UE a augmenté de 10% ou 15 millions de tonnes. Cependant, au cours de la même période, la production en Nouvelle-Zélande a augmenté de 36% (plus de 5,5 millions de tonnes) et de 12% aux États-Unis (plus de 10 millions de tonnes). Près de 40% de l'augmentation de la production de l'UE a eu lieu en 2014, ce que la Commission attribue à de très bons prix du lait en 2013/2014. En 2015, des pays tels que l'Irlande et les Pays-Bas, qui étaient auparavant limités par leur quota, ont vu la croissance de la production plus rapide. Les chiffres de l'Observatoire du marché montrent que les livraisons de lait de l'UE ont augmenté de plus de 2%, et ce malgré la baisse des prix du lait payés aux agriculteurs…
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