Même si la collecte européenne est peu dynamique, les prix des produits laitiers ne décollent pas alors que les opérateurs sont prudents sur l’évolution de la demande intérieure et internationale…
En poudre de lait, la tendance est régulière avec des demandes de l’industrie européenne que les opérateurs sont en mesure de satisfaire, d’autant plus que les exportations sont réduites par manque de compétitivité. Les prix de la poudre de lait écrémé et entier se situent respectivement 40% et 33% sous leur niveau de l’an dernier…
En beurre, le marché reste baissier, avec une tenue de la consommation qui inquiète alors que les consommateurs se tournent vers les produits les moins onéreux, donc souvent avec des recettes intégrant davantage d’huiles végétales. Les cotations européennes sont 39% sous leur niveau de début septembre 2022…
En fromages, la baisse a été moins prononcée, de l’ordre de -20% sur l’année avec une tendance hétérogène à la rentrée. On notera que la poudre de lactosérum fait figure d’exception. Les prix restent certes bien loin de leur niveau de l’an dernier (-37%) mais se redressent…
La première trace associée à la consommation de lait remonte à près de 9 000 ans, sur les terres de l'actuelle Turquie, où des matières grasses lactiques ont été identifiées sur d'anciens fragments de poterie…
Depuis leurs terres natales au cœur de l'actuelle Turquie, les techniques de l'élevage laitier se sont répandues dans le Caucase et à travers l'Europe, suivies par les éleveurs eux-mêmes. « Le lait suit la propagation de l'agriculture, ils font partie d'un même ensemble. »…
Il y a 3 000 ans, durant l'âge du Bronze, nos ancêtres ont peut-être utilisé du lait de vache pour sevrer leurs bébés. En analysant une série de récipients fantaisistes en forme d'animaux, dotés de tétines et extraits de tombes d'enfants mises au jour sur les terres de l'actuelle Allemagne, l'archéologue a identifié des traces de lait de vache…
Cedric's insight:
voir aussi Des céramiques néolithiques révèlent la transformation laitière à partir de lait de plusieurs espèces
Sur les 5 premiers mois de l’année, le solde commercial français des produits laitiers s’est amélioré en valeur de 5%, à 1,32 milliard. La balance commerciale des fromages reste positive et élevée mais accuse une chute de 10%...
Les volumes exportés par la France ont progressé pour la crème, les yaourts, les poudres de lait infantile et la poudre de lait écrémé, sur les cinq premiers mois de l’année. Un mauvais signal est la nette baisse des exportations de fromages : L’excédent des fromages reste élevé à 385 millions mais il s’est dégradé de 10% par rapport à la même période 2022…
À l’inverse, l’excédent commercial des laits infantiles fait un bond de 41% pour atteindre 380 millions d’euros. L’excédent commercial des poudres de lait écrémé s’est amélioré de 5% à 267 millions d’euros…
Descente en gamme, transfert vers le non AOP, il n’était que de 5% sur la période de 12 mois s’arrêtant à juin 2022, et de plus de 40% sur la période de 12 mois s’arrêtant à mai 2023. Le phénomène s’est donc bien amplifié au cours des mois…
Les achats des ménages de produits laitiers bio chutent au niveau de 2018, tandis que leurs homologues conventionnels résistent, voire bénéficient d’un effet de report du bio vers le conventionnel…
Les ventes de beurre bio sont revenues en cumul annuel à fin mai à leur niveau de 2018, celles de lait liquide à leur niveau de 2017, comme pour l‘ultra-frais. En équivalent lait, au total, sur la période mai 2022-mai 2023, on retrouve un niveau de consommation similaire à celui de la période septembre 2017-septembre 2018. « Entre temps, la collecte a progressé de 55 % »…
Sur les périodes 4 à 5 de 2023 (semaines 16 à 24), les ventes de lait bio ont chuté de 9,6 % en volumes tandis que que celles du rayon lait dans son ensemble ne reculaient que de 1,7 %. En beurre, la baisse des volumes bio atteint 4 % contre 2,4 % pour le conventionnel. La tendance est encore plus lourde sur l’ultra-frais (-10,6 % en bio contre -1,3 % pour le conventionnel)…
On observe même un effet de report sur certains produits, ainsi les ventes de yaourts conventionnels ont gagné 0,9 % en volume tandis que celles de bio chutaient de 8,2 %. Le fromage bio souffre, avec un recul de 14,6 % alors que les volumes de conventionnels se confortent (+0,7 %), même tendance en crème ou le bio recule de 13 % tandis que le conventionnel résiste (+0,5 %)…
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voir aussi Les produits laitiers bio sont en perte de vitesse
L'eau n'est pas la boisson qui hydrate le plus. Les résultats d’études ont révélé que même si l'effet de l'eau est plus rapide sur le corps, qu'elle soit bue dans sa version plate ou pétillante, les boissons contenant un peu de sucre, de gras ou de protéines hydratent le corps mieux et plus longtemps…
Le lait, grand vainqueur : La composition des liquides est justement un facteur qui favorise leur action sur l'organisme. Le lait s'est avéré être plus efficace en la matière que l'eau, grâce au lactose, aux protéines et aux matières grasses qu'il contient…
Grâce au sodium qu'il contient, le lait agit comme le ferait une éponge en réduisant la production d'urine et en retenant plus longtemps l'eau dans le corps. Les solutés de réhydratation orale favorisent également la rétention d'eau par l'organisme, car ils contiennent des petites quantités de sucre, ainsi que du sodium et du potassium…
Tout droit venu du Moyen Orient, le labneh fait timidement son entrée sur nos tables. C’est la nouvelle tendance du moment !
Le labneh est un lait fermenté concentré et égoutté, qui se caractérise par sa texture relativement épaisse et un goût très frais, et qui s'utilise comme du fromage frais. Originaire du Moyen Orient, il est très répandu au Liban, en Syrie, en Palestine ou en Turquie. Egalement dénommé labne ou laban, il est traditionnellement préparé avec du lait de chèvre ou de brebis, mais on trouve aussi du labneh au lait de vache…
Le processus de fabrication est assez simple puisqu’il s’agit d’une fermentation prolongée de yaourt, qui lui apporte une certaine acidité et une texture plus épaisse et plus pâteuse…
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voir aussi Lassi, laban, kéfir... Les bienfaits des laitages exotiques
Le Skyr connaît une popularité croissante en tant qu'alternative saine et délicieuse au yaourt traditionnel. Originaire d'Islande, cette collation crémeuse et riche en protéines offre de nombreux avantages pour la santé et une saveur unique…
Le Skyr est un aliment traditionnel en Islande depuis plus de mille ans. Il est souvent consommé seul ou accompagné de fruits, de céréales et de muesli. Les Islandais considèrent le Skyr comme un trésor national et un élément important de leur culture et de leur alimentation…
Le Skyr gagne en popularité non seulement en Irlande, mais aussi dans d’autres pays. Des marques telles que Siggi’s et Arla ont introduit le Skyr sur les marchés internationaux, permettant aux consommateurs de découvrir et d’apprécier cette alternative saine au yaourt…
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voir aussi Le Skyr, une alternative « santé » au yaourt ?
Rupture de tendance pour les achats de produits laitiers : Le lait et l’ultra–frais bio, les deux produits phares…
Sur le marché des produits laitiers au global, les fromages représentent la moitié des achats des ménages en produits laitiers en valeur (17% seulement en volume derrière le lait à 42% et l’ultra frais, 33%). Sur le marché bio, la structure en valeur est toute autre puisque le lait et l’ultra–frais bio représentent 55 % des achats des ménages et 90 % en volume…
En part de marché, en 2019, le lait bio représentait 10% des achats de lait des ménages en volume, 5,7% pour le beurre bio et 6% pour les yaourts bio. Depuis lors, le poids des produits bio diminue régulièrement, tendance qui se poursuit en 2022. En particulier, entre 2021 et 2022, le lait perd 0,5 points à 8,7% et les yaourts 0,4 points à 5%. Le beurre, quant à lui, regagne 0,2 points par rapport à 2021 à 5,3%...
Tous les détaillants alimentaires ont annoncé des baisses de prix. Désormais, le lait MDD ne coûtera que 99 centimes chez la plupart des détaillants au lieu d'environ 1,15 € pour le lait entier. Les consommateurs pourront bientôt se procurer à nouveau du lait écrémé pour 95 centimes au lieu de 1,05 € pour le lait écrémé.
La demande dans les rayons laitiers est encore faible en raison de l'inflation, et comme les prix du beurre et du fromage ont beaucoup baissé ces derniers mois, la saignée du lait de consommation n'est plus qu'une question de temps. D'autres produits White Line tels que le fromage blanc, la crème et le lait concentré suivront.
Cedric's insight:
Les prix des produits laitiers ont également sensiblement baissé dans l'UE et dans le monde. Selon la Commission européenne, le prix du beurre a chuté de 35 % en un an à 474 €/100 kg. Le lait écrémé en poudre a chuté de 39 % et le Cheddar et l'Edam ont chuté de 15 %. Seul l'Emmental pourrait être vendu 10% plus cher qu'un an plus tôt.
Voir aussi C'est en sept/oct 2022 qu'il franchissait la barre symbolique des 1€...
Les effets cumulés de la forte inflation des prix des denrées alimentaires au cours des 24 derniers mois, ainsi que du ralentissement de l'activité économique en 2023, se sont traduits par une baisse de la demande de produits laitiers sur les marchés développés et émergents…
Diverses entreprises d'Europe occidentale, d'Australie, du Brésil, de Chine et d'autres marchés émergents enregistrent des ventes plus faibles que prévu en 2023, principalement en termes de volume) Une exception notable est les États-Unis, où la demande actuelle des consommateurs pour les produits laitiers reste ferme…
La croissance de la production laitière chinoise se poursuit tandis que les importations diminuent. Les importations chinoises de produits laitiers (équivalent lait liquide, hors lactosérum) ont diminué au premier trimestre 2023, ajoutant une pression à des prix mondiaux déjà plus faibles à court terme…
Cedric's insight:
voir aussi Produits laitiers : pas de retour des acheteurs chinois en 2023 ?
Le contexte inflationniste a touché la catégorie des produits laitiers frais. Les consommateurs arbitrent vers des offres moins valorisées et « essentielles ». Les yaourts, et en particulier les protéinés, tirent leur épingle du jeu…
Les volumes de produits laitiers frais vendus en grande distribution ont reculé de 1,5% en 2022 par rapport à 2021, mais seulement de 0,8% par rapport à 2019…
Les yaourts, les desserts frais et les fromages blancs ont tiré principalement les volumes. Si, certes, la reprise de la restauration est une bonne nouvelle, ce circuit reste quand même largement minoritaire au global du marché. C’est bien en grande distribution que la majorité des volumes se font. Et là, comme pour le reste des marchés alimentaires, la situation a été difficile en 2022. Les volumes ont reculé de 1,5 % par rapport à 2021 et de 0,8 % par rapport à 2019, à 1,750 million de tonnes, pour un chiffre d’affaires de 5,214 milliards d’euros (+4,8 % vs 2021, +9,2 % vs 2019). Et la situation ne s’améliore pas vraiment du côté des ventes en volume depuis le début de l’année 2023…
Cedric's insight:
Les marques de distributeur ont gagné un point de part de marché en volume entre 2021 et 2022 (de 45,2 % à 46,2 %), et un peu moins d’un point en valeur (de 35,4 % à 36,2 %), selon Circana pour le Cniel. Quatre produits sur dix sont des MDD classiques. Les marques de distributeur thématique ont tendance à reculer, tandis que les premiers prix stagnent. Hormis les yaourts et les laits fermentés à l’équilibre, l’année 2022 marque un reflux long terme des ventes pour les produits laitiers frais. Un petit segment sort son épingle du jeu : celui des offres protéinées…
Voir aussi Consommation : les produits laitiers frais résistent à l’inflation
DSM-Firmenich a dévoilé Maxilact Next, qui, selon la société, est "la lactase pure la plus rapide disponible sur le marché", qui permet d'obtenir une réduction de 25 % du temps d'hydrolyse, produisant du lait sans lactose plus rapidement que sa gamme existante…
La nouvelle enzyme permet aux producteurs de lait sans lactose d'optimiser la production, d'augmenter la capacité et d'utiliser les matières premières plus efficacement, sans affecter le goût des produits à base de lait…
La collecte de lait bio continue son repli, tandis que les données de consommation restent mal orientées. Les produits bio performent moins bien que les conventionnels…
Sur un an, la consommation de produits bios est retombée à son niveau de 2017 en équivalent lait, alors que la collecte a progressé de 55% sur la période. En effet, les données de consommation sont toutes dans le rouge, avec des baisses en volume quel que soit le produit….
Cedric's insight:
Si le bio performe moins bien que le conventionnel, le beurre fait exception puisque les volumes achetés par les ménages pour leur consommation à domicile ont chuté de 6,7% en conventionnel au premier semestre, contre un repli de seulement 3,3% pour le bio. Il faut dire que le prix moyen d’achat du beurre conventionnel a bondi de 21,1%, contre une hausse de 11,8% pour le bio…
Les plus de 20 ans se souviennent de la mythique campagne “Got Milk?” de 1993, mettant en scène des images d’artistes comme Whoopi Goldberg arborant une “moustache de lait”. Lancée par la California Milk Processor Board et conçue par l’agence Goodby, Silverstein & Partners afin de stimuler la consommation de lait, elle est devenue un phénomène culturel aux États-Unis, dépassant le cadre de la simple publicité pour influencer la pop culture…
30 ans plus tard, l’entreprise a lancé une nouvelle campagne intitulée “Everyone Wants to Be Milk” pour se moquer avec légèreté des alternatives au lait d’origine animale. Réalisé par Gallegos United et présenté en plusieurs formats, le spot dynamique de 45 secondes emploie l’intelligence artificielle pour donner vie à une variété de laits imaginaires, du remarquable « Pixel Milk » au fantaisiste “Rainbow Milk”, il y en a pour tous les goûts. Elle prolonge la précédente initiative « Get Real. Got Milk ? » lancée en Californie par Gallegos United il y a déjà cinq ans et plus récemment la campagne “Drink Wood Milk”…
En 2023, le panorama mondial s’est transformé. Cette génération, parfois surnommée « Not Milk », est motivée par une conscience environnementale profonde, des préoccupations sanitaires et un scepticisme grandissant envers l’industrie laitière. Afin de reconquérir ce segment de la population, l’industrie déploie diverses tactiques marketing…
Prenez de la semoule de mil, ajoutez du yaourt et vous obtenez du dégué, un dessert rafraîchissant, prisé des populations de Niamey au Niger...
«Les ingrédients, c’est le yaourt, les graines de mil, les raisins et autres produits» explique Aminata Ilhidji, promotrice de produits laitiers et degué. Aminata, écoule son dégué à travers plusieurs canaux, essentiellement à travers les réseaux sociaux. «J’écoule le dégué principalement sur les réseaux sociaux mais certains clients préfèrent se le procurer directement à mon domicile», explique Aminata Ilhidji. Une fois les commandes passées, elle fait appel au service des livreurs…
Les produits laitiers entiers pourraient tout à fait faire partie d’un régime alimentaire sain, à en croire les résultats d’une récente étude scientifique. Comme le beurre, on les a longtemps diabolisés…
Une nouvelle étude scientifique révèle que les produits laitiers entiers peuvent tout à fait s’intégrer à un régime alimentaire sain. Associés à des menus riches en fruits et légumes, fruits à coque, légumineuses et poissons, les produits laitiers entiers contribueraient à une diminution du risque cardiovasculaire et de décès prématurés…
Dans un article éditorial accompagnant cette étude, le Dr Dariush Mozaffarian, de la Friedman School of Nutrition Science and Policy (Tufts University, Boston, États-Unis), estime que ces résultats appellent à une réévaluation des directives concernant les produits laitiers entiers…
Cedric's insight:
voir aussi Le lait, grand vainqueur : Non, l'eau n'est pas la boisson la plus hydratante
Même si les débouchés et les modes de production se recomposent, la demande de produits laitiers a augmenté ces dernières années en France. En parallèle, la production décroche depuis 2021…
Par conséquent, le taux d’autosuffisance en lait n’est plus que de 108% début 2023, alors qu’il s’élevait encore à près de 120% en 2015. A ce rythme de dégradation, il pourrait passer sous la barre des 100% en 2027, ce qui est déjà le cas pour la seule matière grasse laitière depuis 2017…
Emmi continue d'étendre son pilier stratégique des desserts premium réfrigérés. Les processus de production et de logistique entre les deux filiales Emmi Dessert Italia et Pasticceria Quadrifoglio ont été optimisés à cet effet…
En outre, Emmi a augmenté ses capacités de production et créé un centre d'innovation pour les spécialités de desserts de haute qualité. Selon l'entreprise, l'usine de production agrandie et ultramoderne de Campogalliano est un excellent exemple d'efficacité énergétique et soutient Emmi sur sa trajectoire de réduction nette zéro ciblée avec Horizon 2050…
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voir aussi Emmi franchit la barre des 4 milliards de recettes en 2022
À l’image du marché global du bio, les produits laitiers issus de l’agriculture biologique séduisent de moins en moins les ménages français malgré le contexte porteur de la crise sanitaire de 2020. Les achats diminuent, les parts de marché chutent et les prix augmentent…
En mai, le chiffre d’affaires du rayon crémerie dépassait de 18,2 % son niveau de l’an dernier, mais les ventes de certains produits laitiers marquent le pas…
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voir aussi Inflation : les produits laitiers frais ont résisté en 2022
Nos exportations de produits laitiers restent très supérieures, en valeur, à nos importations, mais en volume l’écart se réduit sur certains produits. Les importations françaises de beurre conditionné ont bondi de 21 % entre mars 2022 et mars 2023…
La balance commerciale de la France en produits laitiers restait largement positive au premier trimestre, avec un solde à 1,119 milliard d’euros. C’est 2,9 % de plus que l’an dernier. Nos importations de produits laitiers ont certes grimpé de 18 % en valeur, à 2,1 milliards d’euros, mais nos exportations atteignaient 3,213 milliards d’euros, (+12 %). En volume, néanmoins, l’heure est à la baisse pour la plupart des produits…
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FranceAgriMer : Les performances à l’export des filières agricoles et agroalimentaires françaises
Kiri, star du groupe Bel : C’est en 1966 que naît Kiri. Une marque du groupe Bel, qui commercialise également Boursin, Babybel, Vache qui Rit ou Apéricube. Pratique, ludique, gourmande et fondante, la petite portion de fromage à la crème est devenue iconique...
Forte de son positionnement de leader dans le monde du fromage pour enfant, Kiri a décidé d’enrichir sa gamme, en lançant « Kiri délicieusement fouetté ». Ce fromage à tartiner, frais, aérien et terriblement gourmand s’inscrit totalement dans l’ADN de la marque…
Cedric's insight:
voir aussi Frais tartinables en vogue : les tartinables et les fondus font un carton
La Chine produit davantage de lait, et donc est moins aux achats de poudres en 2023. Au premier trimestre, les achats ont chuté de 35 %. Néanmoins un regain d’importations de fromage n’est pas exclu par les analystes de l’USDA…
La collecte de lait devrait atteindre 42 millions de tonnes en Chine cette année, prévoit l’USDA. C’est 4 % de plus que l’an dernier, grâce à une hausse du cheptel laitier et une amélioration de la productivité…
Dopée par la reprise économique et la fin des restrictions sanitaires, la consommation de fromage est attendue dynamique cette année en Chine, principalement dans les grandes métropoles de l’Est et du Sud du pays. Néanmoins la hausse des prix des fromages sur le marché mondial pourrait conduire à un tassement des importations…
Cedric's insight:
voir aussi La Chine absente aux achats de lait en 2023 ?
Le nombre d’innovations recule dans les rayons depuis plusieurs années, et l’inflation mine les capacités des industriels et bride les consommateurs. Mais le succès reste possible, par exemple en misant sur des prix accessibles…
C’est le double effet de l’inflation qui, d’une part, provoque des arbitrages chez des consommateurs plus frileux et, d’autre part, pousse les industriels à recentrer leurs gammes afin de mieux faire face à l’envolée des coûts de production. « Pour les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre-service, NDLR), le nombre d’innovations a chuté de 13 % entre 2021 et 2022 pour passer sous la barre des 2 000 nouveaux produits ». En 6 ans, le nombre d’innovations en rayon a chuté de 33 %, c’est 1 000 références de moins !
Cedric's insight:
voir aussi Agroalimentaire : les industriels contraints de limiter les nouveautés
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