En 2024, Xerfi anticipe une baisse des prix des matières premières agricoles (Ippap) et des prix sortie d'usine. Les prix dans le commerce devraient en revanche stagner, voire légèrement augmenter…
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Lait de Normandie... et d'ailleurs
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• Un réveil des prix du beurre en 2024 ? 4 946 euros/tonne, c’est le niveau moyen sur 2023 de la cotation spot du beurre publiée par Atla. C’est 22 % de moins qu’en 2022 mais tout de même un niveau moyen plutôt élevé comparé aux historiques. Le marché est resté atone au premier semestre, creux en début d’année, mais haussier à partir de l’automne. Certes, les industries agroalimentaires sont prudentes dans leurs achats, alors que certains produits souffrent du manque de consommation des ménages, mais le manque de tonus de la collecte européenne soutient tout de même le marché… • Un prix d’équilibre pour la poudre de lait ? Le marché de la poudre de lait est resté calme l’an dernier. Selon les prévisions de l’USDA, peu de changements sont attendus en 2024. Offre limitée, les fabrications étant plutôt centrées sur le fromage, et demande terne, avec le manque de dynamisme de la demande chinoise, dans un contexte de concurrence mondiale accrue : les prix de la poudre de lait écrémé devraient se maintenir dans un tunnel… • Le marché du fromage industriel plus bataillé Si les industriels européens, américains et océaniens tendent à privilégier les fabrications de fromage, c’est que la demande mondiale est dynamique avec les nouveaux usages de consommation et la banalisation des pizzas. Pour autant, l’inflation limite la demande, ce qui a conduit à des pressions sur les prix du cheddar. L’évolution des cours dépendra de la relance de la demande, notamment en Asie…
Cedric's insight:
voir aussi A quoi s'attendre sur le marché mondial des produits laitiers en 2024 ? https://sco.lt/5KSZF2
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La convergence des prix laitiers européens et mondiaux au cours des dernières années a ouvert davantage de « possibilités d'exportation » pour le secteur laitier de l'UE, ce qui a également créé une volatilité des prix des produits laitiers dans l’UE et, par conséquent, des prix du lait de ferme dans l’UE… Afin d’être mieux armés pour relever les principaux défis auxquels le secteur est désormais confronté, les auteurs de l’étude ont avancé un certain nombre de recommandations, notamment : • Lutter contre la volatilité des prix du lait – envisager des mécanismes/instruments qui pourraient aider les agriculteurs à faire face à la volatilité des revenus et quel rôle les transformateurs laitiers pourraient jouer ; • Travail et renouvellement générationnel – un soutien accru devrait être accordé aux solutions technologiques susceptibles de réduire les besoins en main-d'œuvre des exploitations laitières, ce qui pourrait retarder la fermeture des exploitations laitières ; • L'incertitude quant à la taille future du secteur de l'élevage laitier biologique est un risque qui doit être pris en considération et approfondi ; • Il convient d’envisager des mécanismes qui encouragent ou récompensent les agriculteurs individuels pour les efforts individuels déployés pour réduire les émissions de GES de leur exploitation.
Cedric's insight:
voir aussi Développement de la production laitière dans l’UE après la fin des quotas laitiers 1984 les quotas laitiers, 2015 les contrats, 2027 les importations ?
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🎯 C’est l’objectif ambitieux inscrit dans le cadre de La planification écologique 👉 Accompagner conjointement la décarbonation des activités d’élevage et l’augmentation de la production de biogaz 🐄 ⚡ ✅ Un éventail de possibilités en élevage bovin 🔊 « Il est plus pertinent d’adapter la méthanisation au système d’élevage que l’inverse ».
Cedric's insight:
voir aussi Sodiaal et Biolectric concluent un partenariat pour la micro méthanisation
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L’IFCN prévoit un déficit mondial de lait de 6 millions de tonnes d’ici 2030. Cette prévision repose sur l’hypothèse que la production mondiale de lait augmentera de 21,5% ou 126 millions de tonnes, tandis que la demande mondiale augmentera de 22% ou 140 millions de tonnes en raison d’une classe moyenne croissante dans les pays en développement…
Cedric's insight:
voir aussi IFCN : La plus faible croissance de la production laitière des 2 dernières décennies La collecte française de lait a baissé de 3 % sur les 10 premiers mois de 2023
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Selon un nouveau rapport de Rabobank, le marché mondial des produits laitiers semble être en train de passer à la phase suivante de son cycle, avec des prix qui devraient augmenter au cours de l'année prochaine… « La croissance de l’offre mondiale de lait a été décevante, avec 3 trimestres consécutifs de croissance. Ensuite, la baisse des prix du lait, la hausse des coûts et les perturbations météorologiques ont freiné à nouveau.»… « La production laitière d’une année sur l’autre des « Big 7 » (UE, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Brésil, Argentine et Uruguay) devrait diminuer jusqu’au premier trimestre 2024 avant de redevenir positive. Dans l’ensemble, l’offre de lait devrait croître d’un modeste 0,3% pour l’ensemble de l’année »…. La balance laitière de l'UE se resserre, car la baisse de la production et la priorité accordée au fromage réduisent la disponibilité des produits…
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voir aussi Rabobank : Des « améliorations » des prix du lait à venir, mais peut-être pas avant fin 2023
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La collecte laitière dans tous les principaux bassins de production a reculé au mois de septembre, hormis en Australie… Sur l’ensemble de l’année et l’ensemble des pays du monde, la production de lait devrait toutefois progresser, selon la FAO qui prévoit une hausse de 1,3%, tirée par la dynamique en Asie, en Amérique Centrale et dans les Caraïbes…
Cedric's insight:
voir aussi Collecte laitière : Un renversement de tendance, après un début d’année dynamique
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Le prix annuel moyen du lait irlandais en 2024 devrait s’améliorer d’environ 10%, soit un prix du lait d'environ 47,5 cts/L à taux réel de matières grasses et de protéines. Les coûts de production baisseraient de 2% pour atteindre 36,3c/L… Selon Teagasc, les perspectives du marché laitier pour 2024 sont plus positives qu'en 2023. En moyenne, on estime que la marge nette/ha des exploitations laitières a chuté de 72% en 2023 pour atteindre 859 €. En 2024, elle devrait être en hausse de 73% à 1 477 €/ha et 12,2c/L… Malgré l’incertitude mondiale, les prix du pétrole et des engrais devraient encore baisser en 2024, les prix du carburant devant baisser de 4 % en moyenne…
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Les récents changements dans la réglementation sur les nitrates sont susceptibles d'avoir une certaine influence sur la production nationale. Sur cette base, Teagasc ne prévoit pas d’augmentation de la production laitière dans ses prévisions pour 2024, avec un cheptel de vaches laitières stable et des rendements laitiers stables. Globalement, un retour à des niveaux de revenus plus normaux est envisagé dans les exploitations laitières irlandaises en 2024.
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En septembre 2023, le prix du lait standard toutes qualités a atteint 462 €, en progression de +1€ en un mois. Il reste toujours plus élevé qu’un an auparavant (+7 € /2022), mais devrait baisser de -15 à -20 € d’après nos prévisions sur le dernier trimestre 2023… La réouverture prochaine des négociations commerciales avec la grande distribution pour contrer l’inflation, exercera une pression à la baisse sur les prix alimentaires…
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voir aussi Tassement du prix du lait en vue
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Les prévisions lors ont montré une amélioration des perspectives de prix pour l'année prochaine, même si l'inflation continue de constituer un défi pour les consommateurs… Selon le président de la Fédération nationale des producteurs de lait NMPF : «En ce qui concerne le monde des protéines, les produits laitiers représentent une part importante de l'avenir. Les opportunités existent pour le secteur laitier américain grâce à une sensibilisation solide et à l'attrait des consommateurs du monde entier. »
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voir aussi USA : Rebond des exportations de fromage en septembre
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Les prix du lait ont atteint un niveau plancher ou presque. « Ce que nous avons vu au cours des trois à quatre dernières semaines pourrait être une tendance haussière à court terme, mais si nous regardons davantage les tendances à moyen terme, nous voyons de la place pour de meilleurs prix pour la fin de 2023 et jusqu'en 2024. »… « Il faut toujours quelques mois avant que l'évolution des prix des produits laitiers ne se reflète dans les prix du lait »… En 2024, « la production devrait augmenter de 0,4%, soit bien moins que le gain annuel moyen de 1,6% observé entre 2010 et 2020 »…
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« Si la confiance des acheteurs augmente et que les consommateurs reviennent en masse pour se procurer des produits, le monde pourrait manquer de lait, ce qui offrirait une piste résolument optimiste jusqu’en 2024 ». Ce qui suppose que les consommateurs retrouvent leur pouvoir d'achat, mais aussi leur confiance, ce qui sera plus lent…
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Les industriels laitiers devraient continuer de privilégier les fabrications de fromages. Au niveau de la poudre de lait, c’est un bond des exportations qui est attendu cette année… • La transformation fromagère devrait rester privilégiée par les industriels laitiers à court terme • Davantage de fromages et de lactosérum • Reprise des exportations de poudre de lait écrémé en 2023 • La consommation de beurre devrait rebondir
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voir aussi Production laitière : Une révolution copernicienne au sein de l’UE
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Les prévisions de la Commission européenne sont à une très faible croissance de la collecte laitière européenne en 2023 et en 2024… Sur l’ensemble de l’année 2023, les volumes de lait collectés dans l’UE devraient progresser de 0,3%, ce qui cache de fortes disparités. volumes ont progressé de 0,7% sur les 7 premiers mois de l’année, En France, la collecte recule de 2,3% sur les 7 premiers mois, et aucune amélioration n’est constatée depuis. En Italie et en Irlande on observe aussi des baisses. Tandis qu’en Belgique, Allemagne et Pologne les volumes résistent à la baisse des cours.
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En 2024, sous réserve de conditions météos normales, les experts de la Commission prévoient une production quasi stable (+0,2%), la progression des rendements compensant le recul du cheptel (attendu à -0,6% encore en 2023)…
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moproweb
Dans le cadre du livre blanc « Growth Market Precision Fermentation », le cabinet de conseil en gestion Munich Strategy, spécialisé dans l'industrie alimentaire, a examiné quelles opportunités la technologie de fermentation de précision offre aux fabricants traditionnels de l'industrie laitière et comment réussir leur entrée sur le marché… Avec une production mondiale de 30 millions de tonnes par an, les concentrés et isolats de protéines (non fermentés) sont déjà établis aujourd'hui. La proportion de protéines végétales représentera plus d’un quart de la consommation totale en 2027, et une nouvelle croissance est prévue. Les protéines obtenues par fermentation de précision continueront d’augmenter le volume total et représenteront 30% de toutes les protéines végétales d’ici 2032. Par ailleurs, la proportion de produits hybrides (combinaisons de produits animaux, végétaux et végétaux-fermentés) deviendra de plus en plus importante… La fermentation de précision modifie la chaîne de valeur de l'industrie laitière. La chaîne de valeur traditionnelle « culture fourragère – élevage – traite/livraison du lait – transformation ultérieure » est remplacée par le processus « Génie génétique – Production – Transformation – Ingrédients alimentaires – Produits de consommation »… Les principaux distributeurs de produits finis de l'industrie laitière, tels que Hochland, Friesland Campina et Danone, entrent actuellement sur le marché des alternatives aux protéines sans animaux, principalement par le biais d'investissements dans les « étoiles montantes » des entreprises de fermentation… D'autres exemples de partenariats incluent des entreprises laitières traditionnelles avec une forte activité d'ingrédients B2B qui renforcent leurs capacités de fermentation de précision grâce à une collaboration avec des sociétés de biotechnologie. Un exemple en est le partenariat entre Arla Food Ingredients et Novozymes, une société danoise de biotechnologie leader…
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Substituts végétaux, fermentation de précision et lait de culture
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En 2024, les perspectives sont ternes sur un marché mondial des produits laitiers qui devrait rester marqué par une demande moins dynamique qu’auparavant et une offre assez peu évolutive chez les principaux exportateurs… • Dans les principaux pays importateurs, la croissance économique ralentit et le jeu des taux de change nuit aux importations • Les 5 plus grands exportateurs vont produire autant de lait qu’en 2023 selon l’USDA • Le fromage, star de 2024, le beurre en repli de 3%, pas de changement en poudre de lait écrémé selon les prévisions
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ifcndairy
La production laitière mondiale sera entravée par les réglementations environnementales et des événements météorologiques défavorables dus au changement climatique. Mais la demande de produits laitiers va s’accélérer dans les régions en développement en raison de la croissance démographique et de l’augmentation de la demande par habitant, en particulier de la part de la classe moyenne croissante… Cela se traduira par une demande non satisfaite plus élevée si la production laitière n’est pas davantage activée dans les pays en développement…
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Le plus bas des marchés des produits laitiers a été franchi et la tendance générale est à une hausse des prix en 2024. La croissance de l’offre de lait sera lente en 2024 dans la plupart des régions exportatrices. L’évolution de la demande reste essentielle à surveiller…. L’appétit de la Chine pour les importations de produits laitiers devrait toujours être à l’origine de toute hausse des prix des matières premières en Océanie en 2024. Rabobank s’attend à ce que le volume des importations chinoises stagne en 2024, ce qui serait un résultat positif, compte tenu des deux années précédentes de retrait des marchés mondiaux… La faiblesse de la demande laitière sous-jacente et les changements dans les achats des consommateurs ont un impact sur les volumes dans certaines économies et certains canaux. La demande s’améliore, mais l’incertitude sur les marchés demeure en raison de la hausse du chômage dans certaines économies. Son impact continu sur le pouvoir d’achat des consommateurs sera à surveiller en 2024…
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Selon Rabobank, le scénario de base est celui d’une lente remontée des prix des matières premières vers leurs moyennes à long terme. Cependant, les fondamentaux actuels fournissent les ingrédients parfaits pour une volatilité des prix et un éventuel coup de fouet du marché…
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Ce qui se passe en Chine a un impact majeur sur les prix du lait et des produits laitiers. Depuis le début de l’année jusqu’en octobre, les importations chinoises de lait entier en poudre (WMP) ont été en retard de 38% par rapport à la période comparable de 2022, et les importations de janvier à octobre ont été les plus faibles depuis 2016. En octobre, la Chine a acheté 32% de moins de WMP qu’en octobre 2022, le volume le plus bas jamais enregistré depuis plus de 5 ans. Cela a suffi à ramener les importations globales de produits laitiers chinois bien en dessous des volumes de 2022…
Les estimations du FMI pour 2023 prévoient une croissance annuelle du PIB de 5,4%, une croissance modérée pour la 2ème économie mondiale. Pour l’avenir, le FMI s’attend à un ralentissement de la croissance. La faiblesse persistante du marché immobilier chinois et la faiblesse de la demande pour les exportations chinoises pourraient faire pression sur la croissance du PIB à seulement 4,6% en 2024, et d’ici 2028, la croissance en Chine devrait ralentir à environ 3,5% à mesure que la population du pays vieillit, selon le FMI…
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Le volume d’importations chinoises est fortement corrélé au PIB : +/- 1% Croissance PIB +/- 1,5% importations laitières et +/- 1% importations +/- 1% prix du lait
voir aussi Le marché laitier chinois : un gouffre sans fond ?
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Le rapport World Dairy Map 2023 de Rabobank souligne que le Brexit a été l’un des principaux événements mondiaux ayant eu un impact sur la forme et la taille des flux commerciaux de produits laitiers entre 2017 et 2022…
Tout changement subtil dans le volume des flux commerciaux sur les principaux marchés, tels que les exportations de l'UE vers le Royaume-Uni, le volume des échanges de la Nouvelle-Zélande vers la Chine et le flux de lait de la Biélorussie vers la Russie, « peut avoir un profond impact sur les fondamentaux du marché laitier mondial »…
Le dernier rapport de Rabobank montre également que l'UE détient la plus grande part de marché à l'export – 27,7 % – mais note que l'industrie laitière américaine souhaite accroître sa part de marché à l'export. Des changements subtils pourraient potentiellement remodeler l’arène commerciale mondiale…
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voir aussi Rabobank : World dairy map 2023
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Nathan Penny, agroéconomiste principal chez Westpac-NZ, dit qu'il y a des signes que la demande en Chine reprend. Les données économiques récentes ont été plus positives que prévu, ce qui pourrait se traduire par une demande plus élevée au fil du temps. « La suppression des droits de douane de 10% à partir de janvier stimulera la demande chinoise ».
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voir aussi Le marché laitier chinois : un gouffre sans fond ?
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Les trois dernières années ont été extrêmement volatiles et difficiles pour les agriculteurs, les commerçants et les transformateurs de produits alimentaires…
Les principaux bénéficiaires d’une tendance à la baisse des matières premières agricoles devraient être les producteurs de produits de boulangerie, de produits laitiers et de protéines animales…
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voir aussi Rabobank : Des « améliorations » des prix du lait à venir, mais peut-être pas avant fin 2023
Dans un marché volatile, les coûts de production amorcent une première baisse
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La production mondiale de lait devrait augmenter en 2023 à un rythme légèrement plus élevé que l’année précédente, reflétant une croissance attendue de la production en Asie…
Parallèlement, l'augmentation de la production nationale, l'augmentation des niveaux de stocks et les défis économiques dans les principaux pays importateurs pourraient entraîner une légère contraction du commerce mondial des produits laitiers…
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Dairy Market Review https://www.fao.org/documents/card/en/c/cc8217en
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Les économistes revoient à la hausse leurs prévisions sur les prix du lait, alors que les prix mondiaux des produits laitiers continuent de remonter. Ils sont désormais environ 17% plus élevés qu’en août. Mais dans le même temps, les prix sont 38% inférieurs au niveau record de l'année dernière…
"Le pire de ce cycle de prix est peut-être derrière nous", a déclaré Nathan Penny, agro-économiste principal de Westpac.« On constate également qu'à ce niveau de prix du lait, de nombreux agriculteurs seront encore dans le rouge. En ce sens, nous ne sommes pas sortis du bois. »…
Le sentiment du marché a changé et trois éléments ont contribué à renverser la tendance des prix :
• les prix ont atteint des niveaux très bas, ce qui a suscité un intérêt accru pour les acheteurs, notamment de la part des acheteurs du Moyen-Orient et d’Europe
• la déclaration d'un phénomène climatique El Niño a accru le risque de sécheresse et de contraction de l'offre plus tard dans la saison
• les prix du pétrole ont augmenté ces derniers mois, ce qui pourrait avoir donné un nouvel élan à la demande des acheteurs du Moyen-Orient.
En revanche, nous n’avons pas encore constaté d’amélioration significative de la demande chinoise.
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voir aussi Les prix du lait augmentent fortement sur le marché mondial – un renversement de tendance également pour l’Europe ?
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La production et les commercialisations pour 2023 ont été estimées en hausse de 100 millions de livres par rapport au mois précédent. Cela augmenterait la production de 0,5 % par rapport à 2022. Les estimations pour 2024 sont inchangées. Elles augmenteraient de 1,2% par rapport à 2023.
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voir aussi USA : Des prix du lait volatils attendus au moins jusque début 2024
