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Le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours…
Borealis, l’un des principaux producteurs européens d’ammoniac et d’ammonitrate (deux composants des engrais synthétiques, obtenus après transformation du gaz fossile), s’apprête à interrompre sa production. Chaque année, plus de 2 millions de tonnes sont vendues aux agriculteurs français. Borealis et Yara, son concurrent norvégien, font partie de leurs principaux fournisseurs…
Ces dernières semaines, de nombreux producteurs d’engrais européens ont réduit les capacités de production de leurs usines, devenues non rentables en raison de l’explosion du prix du gaz. Parmi eux : l’Allemand BASF, l’Étasunien CF Industries, le lituanien Achema AB, le hongrois Nitrogenmuvek, les Polonais Grupa Azoty et Anwill…
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Les abattages de vaches laitières sont inférieurs en têtes de 2,1 % sur un an. Les niveaux du prix du lait standard incitent les éleveurs à garder les vaches dans les exploitations, malgré les conséquences de la sécheresse sur les volumes de la production fourragère. Face à une demande soutenue et une offre limitée, le cours de la vache de type « O » dépasse de 1,59 €/ kg le niveau de l’an dernier.
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La moitié de la capacité de production européenne d’engrais azoté est à l’arrêt ou sur le point de l'être. Le monde agricole va en subir les conséquences en 2023…
Gazprom, le géant russe de l'énergie, a annoncé mardi soir qu’il ne livrerait plus de gaz à l’opérateur français Engie dès jeudi. Même si ce dernier a sécurisé des stocks, le marché du gaz se rétrécit et les ressources sont disputées. Les consommateurs non-énergéticiens, comme le secteur des engrais, déjà affectés par une flambée des cours jamais vue, sont confrontés à de lourdes difficultés d’approvisionnement. Des sites ferment. Les conséquences vont toucher toute la chaîne dans l’alimentation…
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La Sill, comme dans tout l’agroalimentaire, consomme énormément d’eau pour faire tourner ses usines. Depuis trois ans, un plan d’économie a permis de réduire les volumes utilisés de 8 à 10 % par an…
« On n’a pas attendu les arrêtés sur la sécheresse pour économiser l’eau. Concrètement, si du jour au lendemain on devait réduire notre consommation de 25 %, on ne fait plus tourner nos usines ! Et on ne ramasse plus le lait dans les fermes »…
À Plouvien, siège du groupe et plus gros site de production, la Sill consomme 1 000 m3 d’eau par jour, soit 372 000 m3 par an…
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Comment consommer moins d’eau, tout en maintenant le niveau de production ? C’est le difficile problème que doivent résoudre les industriels de l’agroalimentaire…
La crainte de l’alerte rouge : Si l’eau venait à manquer, la préfecture pourrait purement et simplement interdire la consommation aux usines ICPE. Ce serait le scénario catastrophe « On travaille une matière première agricole, le lait. On doit lui trouver des débouchés »…
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Une chose est claire, les disponibilités sur le marché du beurre vont rester très tendues dans les mois qui viennent. L’évolution des prix dépendra de la tenue de la demande, difficile à anticiper…
Face à des volumes en baisse, les industriels ont dû faire des choix pour leurs fabrications. La matière grasse a notamment été orientée vers la crème, très demandée, qui bénéficie de prix si élevés que cela n’encourage pas à la baratter…
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Le pays a connu une pénurie de lait pour bébé sans précédent au printemps et a élargi ses importations de préparations pour nourrissons… Les États-Unis ont importé plus de 3 000 tonnes de poudres de lait infantile en avril dernier, un record historique, selon l’USDA. Les volumes ont légèrement baissé en mai, à 2 800 t, mais n’en restaient pas moins 2,5 fois plus élevés qu’en mai 2021…
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USA : pourquoi et comment la FDA ouvre son marché des poudres de lait infantile ?
L’administration américaine a décidé de mettre en place un nouveau cadre pour un accès continu et élargi du marché américain aux fabricants de poudres de lait infantile, après les pénuries que les Etats-Unis ont connu… Après la fermeture de l’usine Abott qui avait aggravé la situation de pénurie aux Etats-Unis, l’administration américaine a réalisé qu’il fallait diversifier et renforcer son approvisionnement en poudre de lait infantile. Afin de remédier à la pénurie temporaire, la FDA avait alors élargi en mai les possibilités d’importations aux Etats-Unis, facilitant l’accès à certains fabricants... L'usine de l'entreprise Abbott a rouvert le 1er juillet. L'usine de Sturgis, dans le Michigan (nord), avait fermé pendant plusieurs mois après un rappel de produits soupçonnés d'avoir provoqué la mort de deux nourrissons. La production avait repris début juin, puis été de nouveau arrêtée mi-juin à cause d'une inondation, retardant de nouveau les livraisons de sa marque de lait hypoallergénique EleCare…
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Depuis 2021, la faiblesse de la production des grands pays exportateurs mondiaux fait face à la vigueur de la demande. Le point avec Caroline Monniot, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage…
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L'inflation s'installe "durablement" en France, elle n'en serait même qu'à la moitié de son niveau maximal, alerte Dominique Schelcher, le président de Système U. Il redoute également une forte tension à venir sur le beurre d'ici l'automne…
Nous ne sommes "pas encore au pic de l'inflation". Actuellement entre 4% et 5%, le taux pourrait grimper et "atteindre entre 8% à 10% sur l’ensemble de l’année 2022. La raison selon lui "une toile de fond durable" qui tire les prix vers le haut pour des raisons à la fois structurelles et conjoncturelles…
Le beurre, prochaine victime des pénuries ?
Si pour l'instant, on constate des "ruptures un peu perlées, au gré de difficultés de production ou de la disponibilité d’un emballage", sur certains produits, le beurre serait la prochaine victime d'une pénurie plus généralisée. "Nos fournisseurs m’alertent sur la disponibilité du beurre à partir de l’automne."…
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En beurre, des manques sont envisagés…
Le pic saisonnier de la collecte de lait de vache est désormais derrière nous et le bilan est négatif puisque les volumes n’ont jamais renoué avec leur niveau de l’an dernier, malgré des prix du lait élevés. Les disponibilités vont donc aller en se tassant dans les mois qui viennent, dans un marché déjà tendu par le manque d’offre…
La tenue de la demande donnera donc le ton pour les mois à venir. En poudre de lait, mai a été synonyme de détente des prix sur fond d’attentisme des acheteurs. Toutefois, sur la fin du mois et début juin, la fermeté a fait son retour, alors que la demande internationale repartait, notamment algérienne. En beurre, les prix restaient stables à leur niveau élevé. Durant l’été, la situation pourrait rester peu évolutive, la demande saisonnière étant calme, mais une nouvelle flambée est possible à la rentrée…
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Collecte de lait de vache en repli, sécheresse en vue, les industriels s’inquiètent pour leurs approvisionnements cet été. Le manque est palpable en matière grasse, les cours s'envolent.
Manque de matière grasse
Alors que les volumes baissent, le manque de matière grasse est accentué par des taux décevants : 42,5 gramme/litre en moyenne au premier trimestre, c’est 0,35 % de moins que l’an dernier.
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Les prix des engrais ont augmenté de près de 30 % depuis le début de 2022, après la hausse de 80 % de l'année dernière. La flambée des prix est due à une confluence de facteurs, notamment la flambée des coûts des intrants, les perturbations de l'approvisionnement causées par les sanctions (Biélorussie et Russie) et les restrictions à l'exportation (Chine). Les prix de l'urée ont dépassé leurs sommets de 2008, tandis que les prix des phosphates et de la potasse se rapprochent des niveaux de 2008. Les inquiétudes concernant l'abordabilité et la disponibilité des engrais ont été amplifiées par la guerre en Ukraine…
Perspectives et risques
Les prix de l'urée devraient rester à des niveaux historiquement élevés aussi longtemps que les prix du gaz naturel et du charbon resteront élevés. De même, les prix du DAP devraient rester élevés jusqu'à ce que les prix de l'ammoniac et du soufre diminuent. Outre les coûts des intrants, les risques pesant sur les perspectives dépendent de la reprise des exportations chinoises d'urée et de DAP après juin. Pour la potasse, les prix devraient rester historiquement élevés au cours de la prochaine année à moins que l'approvisionnement ne revienne sur les marchés internationaux depuis la Russie et le Bélarus…
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Le directeur général d'Eurial Ultrafrais, filiale de la coopérative Agrial, confie ses inquiétudes alors que l'industrie européenne craint un arrêt total des livraisons de gaz russe dans les prochains mois : "On nous annonce la possibilité d'avoir des coupures de gaz à certaines périodes de l'hiver, et pour nous c'est très grave."…
Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes apportent. S'il est impossible de le pasteuriser par manque de gaz, "on ne pourra plus réceptionner le lait, cela veut dire qu'on arrête de le collecter, et c'est dramatique pour nos producteurs, car on va jeter le lait."…
La conséquence de coupures pourrait être une pénurie dans les supermarchés, livrés en flux tendu : "On fabrique des produits qui ont une durée de vie moyenne de 30 jours. Et on fabrique pour vendre le lendemain. Quand j'arrête une usine, j'arrête de produire, et j'arrête de vendre, donc je ne peux plus alimenter mes clients"…
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«Aujourd’hui, les entreprises alimentaires sont très inquiètes pour le maintien de leur production», explique l’ANIA. «La problématique énergétique vient fragiliser encore davantage un secteur agroalimentaire pris en étau entre la nécessité d’une juste rémunération des agriculteurs et la guerre des prix incessante que se mènent les distributeurs»…
Un prix de l’énergie 10 fois plus élevé pour l’électricité qu’avant la crise énergétique : Avec des perspectives d’ici cet hiver d’une coupure totale du gaz russe qui impliquerait un rationnement d’énergie et des coupures de courant auxquels s’ajoute une explosion des prix, l’Ania tire la sonnette d’alarme...
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« À date, 45 % de nos entreprises n’ont pas fini l’ensemble de leurs renégociations, c’est-à-dire qu’il y a encore au moins un ou deux distributeurs avec lesquels elles n’ont pas conclu leur contrat de renégociation. C’est un chiffre assez élevé dans la mesure où les professionnels ont en général envoyé leur demande de renégociations en mai/juin. »…
« En moyenne, le besoin tarifaire » pour amortir les coûts de production est de 8,5 %. « C’est bien sûr très variable en fonction des catégories de produits et des tailles des entreprises, mais la totalité des hausses ne sont pas passées ».
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Par manque des engrais de base dont la Russie est un gros pourvoyeur, les prix de l'alimentation pourraient exploser l'an prochain, ainsi que la faim dans le monde, alertent industriels et analystes du marché des engrais, à l'unisson de l'ONU…
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers : les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022…
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Yannick Fialip, éleveur et président de la commission économique FNSEA, alerte sur la possible pénurie de lait qui pourrait toucher la France dès cet automne et cet hiver. En cause, un manque de fourrage essentiel à la production de lait…
La sécheresse actuelle rassemble deux conditions, un déficit de pluies important et des températures trop élevées et qui ont asséché beaucoup de plantes, notamment les fourrages qui sont essentiels pour faire du lait. Les éleveurs ont donc été obligés de récolter très tôt…
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La filière du lait demande au Conseil fédéral à ne pas être touchée par les mesures les plus sévères d’économie d’énergie, en cas de pénurie. Elle veut ainsi éviter toute coupure de la production…
Les producteurs et transformateurs de lait veulent être exemptés d’un contingentement d’électricité et de gaz ou d’une coupure de courant, en cas de pénurie l’hiver prochain…
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Les renégociations commerciales traînent en longueur depuis mars et « le niveau de tensions atteint actuellement » entre fournisseurs et distributeurs « rend plausibles les ruptures de rayons »…
« D'après les représentants des fournisseurs, plusieurs d'entre eux refuseront purement et simplement de produire et d'approvisionner les distributeurs si les hausses de tarif demandées ne sont pas acceptées, car la situation actuelle les rendrait quotidiennement déficitaires »…
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En Bretagne, Jeunes Agriculteurs (JA) s’inquiète du vieillissement de la population agricole, de la baisse de production laitière, des coûts de production qui flambent et d’un prix du lait qui « ne suit pas »…
« Force est de constater que la révision des contrats signés en début d’année n’est pas satisfaisante ! », scande le syndicat. Sans sursaut de la part des « acteurs de la négociation », JA Bretagne laisse planer le spectre de « pénuries de produits laitiers en magasin. »…
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Aujourd’hui, l’économie de marché est remise en cause, le globe est largement fracturé entre pays autoritaires et démocraties, les problèmes de logistique grippent les chaînes d’approvisionnement. Ce contexte marque la fin de la promesse d’abondance et la sécurisation de l’approvisionnement devient stratégique sur le temps long…
La crise actuelle qui se manifeste par une flambée des cours depuis quelques mois se situe à quatre niveaux : logistique (prix du fret en forte augmentation, logistique chaotique), énergétique (flambée des prix, choc gazier), climatique (chute de production de canola au Canada en 2021) et agricole (due notamment au fait que la Chine est devenue le premier importateur mondial de grains, et notamment de maïs, en 2021). « Le monde va payer au prix fort la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine »…
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En Allemagne, la surtaxe pour le lait sans OGM ne couvre plus les coûts du soja et du colza. Certains producteurs de lait, mais aussi des laiteries, songent donc à se retirer du programme…
Le lait sans OGM a-t-il encore un avenir ? Il est difficile de répondre à cette question car les signaux de l'industrie sont contradictoires. Après que l'Association allemande des agriculteurs (DBV), l'Association allemande Raiffeisen (DRV) et l'Association allemande de l'alimentation animale (DVT) ont attiré l'attention sur une éventuelle pénurie de matières premières sans OGM, certaines laiteries allemandes ont maintenant donné à leurs fournisseurs la possibilité de faire une pause dans les contrats…
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Le taux de rupture de stock de préparations de lait pour nourrissons a atteignait 43% à la fin de la semaine dernière, une situation qui n'a fait qu'empirer depuis la mise à l'arrêt en février d'une usine du fabricant Abbott…
L'administration Biden envisage, entre autres, d'augmenter les importations, alors que les États-Unis produisent 98% du lait maternisé qu'ils consomment…
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La filière laitière s'inquiète d'une nouvelle baisse de collecte en 2022. Syndilait redoute un emballement des départs d'éleveurs « écoeurés ». Les ajustements de prix sont très inférieurs à la flambée des coûts. La tentation est réelle de délaisser le lait pour les céréales portées par l'inflation…
La France, puissance laitière mondiale, pourrait-elle bientôt manquer de lait ? L'inquiétude plane autant du côté des industriels que des producteurs. Ce que les professionnels appellent la « déprise laitière » revient en boucle dans les sphères concernées…
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