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« Créons un cadre qui continue de protéger les agriculteurs et les PME, mais pas les grands industriels, qui profitent pour l’instant de la protection d’un dispositif légal dont ils n'ont pas besoin. Les marges de ces derniers sont au plus haut depuis dix-sept ans. Et, ces derniers mois, selon l’INSEE, la hausse des prix ne s’explique qu’à 35% par le bond des matières premières, mais à 55% par celle de leurs marges. »
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« Il ne sera pas possible de revenir aux prix d’avant crise. Les industriels se trouvent face à une double injonction : assurer l’accessibilité des produits aux consommateurs et en même temps une juste rémunération des producteurs »...
Confrontés à une hausse du prix des matières premières et de leurs propres coûts de transformation qui ne diminuent pas, ils estiment compliqué, à date, de rouvrir des négociations commerciales, compte tenu de leurs taux de marge très faible (1 à 3 %)…
La FNIL est la voix des industriels laitiers privés. Elle compte une centaine d’adhérents : des grandes entreprises (Danone, Bel, Savencia et Lactalis) mais aussi une dizaine d’ETI (Olga, SDH, SILL, Bellevaire…) et 80 % de PME. Au total ce sont 300 sites de fabrication répartis dans toute la France, mais particulièrement dans le grand ouest et en Auvergne-Rhône-Alpes, qui emploient 36 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires en France de 20 milliards d’euros…
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« La marge nette du groupe Lactalis en 2022 est de 1,3%, de 2,3% pour Bel, de 1,2% pour Savencia et de 3,4% pour Danone. Or, l’achat du lait aux producteurs pèse 55% dans les charges des laiteries. Pour augmenter le prix du lait payé aux éleveurs, nous devons revenir sur des marges entre 3 et 4% »…
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« A aucun moment, l’exemption qui prévalait jusque-là pour la filière laitière n’a été confirmée. (…) En 2022, alors que la France était à la traine en termes de prix du lait, les producteurs ont accepté une déconnexion avec leurs voisins européens, convaincus qu’EGalim les protégerait lors d’un retournement du marché ! En 2023, les entreprises sont donc attendues pour tenir leurs engagements. Encore faudrait-il que l’Etat ne casse pas toute cette dynamique ! »
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Les prises de paroles publiques des deux parties attestent de tensions importantes mais pas irréconciliables. Retour sur une crise en deux temps…
Ils avaient pourtant trouvé un accord en octobre 2022, à la suite d’une médiation. A l’époque, certains syndicalistes assuraient que « l’on avait tordu le bras à Lactalis » qui de peur de passer devant le comité de règlement des différends commerciaux agricoles avait fait des concessions aux producteurs. Lactalis n’avait alors pas manqué de se targuer d’un prix élevé par rapport à ces concurrents. Explication : les cours du beurre-poudre, dont la proportion est importante dans la formule de prix entre l’Unell et Lactalis, avaient tiré les prix à la hausse. La laiterie avait alors obtenu de l’Unell un rabotage « exceptionnel »...
Cette année retournement de situation, le beurre-poudre diminue et le prix calculé par la formule de prix aussi. La formule contractuelle entre Lactalis et l’Unell définit un prix du lait à 401€/ 1000 l sur juillet et août. Alors l’Unell demande à Lactalis de limiter la baisse du prix du lait comme la hausse a été limitée l’année dernière…
« Lactalis a proposé à l’organisation de producteurs Unell une valorisation de 15 € supplémentaire », ajoutant que « le marché beurre-poudre international subit, en effet, une forte érosion des prix, qui ont été pratiquement divisés par deux en un an. » Une proposition non satisfaisante pour les producteurs regroupés au sein de l’Unell. « Nous demandions 435 euros en prix de base 38 32, pour rattraper le retard depuis le début de l’année ». L’association d'OP s’est retrouvée devant une fin de non-recevoir d’où le déclenchement de la clause de sauvegarde. « Nous ne pouvons pas faire des ajustements que quand cela arrange Lactalis. »…
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Les distributeurs ont acheté 9% plus cher les produits auprès des industriels, qui demandaient, eux, une hausse moyenne de 14% de leurs tarifs dans les conditions générales de vente. Compte tenu des hausses de prix négociées pendant la période intermédiaire (de mars 2022 à novembre 2022), la revalorisation des prix sur un an, de mars 2022 à mars 2023, est de l’ordre de +16 %...
Comme en 2022, très peu de fournisseurs, de 1% à 2%, ont choisi l’option 1 (détail des hausses pour chaque matière première agricole). Un quart ont choisi l’option 2 (hausse globale de toutes les matières premières agricoles), soit une progression de dix points par rapport à 2022. Enfin, une large majorité de fournisseurs, environ 75%, a privilégié l’option 3 (certification par un tiers de confiance), contre 85 % en 2022.
Modalités de mise en œuvre de la clause de révision du prix de la matière première agricole (MPA) en fonction de l’évolution des prix de marché :
• dans environ 40 % des cas, son déclenchement est prévu une seule fois dans l’année.
• dans 30 % des cas, il est prévu de manière séquencée (en pratique deux fois dans l’année)
• dans 30 % des cas, de façon mixte avec une seule révision certaine et une autre conditionnelle
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Des agriculteurs ont investi le rayon lait du supermarché Leclerc à Bourg-lès-Valence (Drôme), d’autres au Leclerc des Fontenelles, au Mans (Sarthe)…
Il y a du mieux sur les prix par rapport à l'automne constatent-ils, mais il reste des bouteilles à moins de 1 euro le litre, 95 centimes par exemple la brique de "Délisse demi-écrémé". C'est la marque distributeur, sur laquelle Leclerc peut donc rogner sur sa marge. Il n'empêche, c'est duper le consommateur que de lui faire croire qu'un litre de lait peut coûter moins de un euro…
En-dessous de 1€ le litre, on ne rémunère pas assez le producteur : « Là, il y a un problème. Un éleveur ne peut pas vivre en bio avec un prix à un euro le litre. » Dans le rayon beurre, les agriculteurs notent un manque d’informations sur l’origine des produits. « Celui-ci, c’est marqué ‘lait origine Irlande’ alors qu’on a des producteurs laitiers en France… »
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95% des ETI et plus de 50% des PME ont reçu des demandes de renégociation de la part des distributeurs. Pour l'Adepale, la lutte contre l'inflation "ne doit pas servir de prétexte à la grande distribution pour renforcer la pression sur les PME et ETI française de l'alimentation"…
Cette association des PME et ETI alimentaires transformateurs en France regroupe plus de 3 000 PME et ETI représentent 56% du chiffre d’affaires (110 milliards d’euros) et 63% de l’emploi (275 000 salariés) de l’industrie agroalimentaire française…
"La situation de nos entreprises, et la faiblesse structurelle de leurs marges n’ont pas miraculeusement évolué en 2 mois. L’empressement de la grande distribution à exiger sans discernement des baisses de tarifs aux PME et ETI est donc particulièrement irresponsable"…
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Thierry Roquefeuil a réagi aux propos de Michel-Edouard Leclerc qui a dit vouloir se fournir ailleurs en Europe "pour aller chercher ce qui est de moins cher"…
Les producteurs laitiers mettent en garde Michel-Edouard Leclerc. "Si Michel-Edouard Leclerc est prêt à aller chercher du lait dans d'autres pays pour avoir du lait moins cher -il faudrait déjà qu'il en trouve- cela voudrait dire qu'il déclare la guerre aux producteurs de lait français", a déclaré le président de la FNPL. Plus tôt dans la journée, Michel-Edouard Leclerc avait dit vouloir "faire le tour de l'Europe pour aller chercher ce qui est de moins cher", évoquant la Pologne et le Portugal. "On demande que la loi française nous autorise à faire ça"…
S'ils ne font pas spécifiquement mention du lait, ces propos sont jugés inacceptables par les producteurs qui assurent ne pas pouvoir baisser leurs prix à ce stade, malgré les demandes de la grande distribution: "Je n'arrive même pas à imaginer que dans la filière laitière on nous demande des révisions de prix. C'est juste impossible à ce stade"…
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« Il est urgent de comprendre qu’il y a des réalités différentes entre les secteurs de l’agro-alimentaire. Et la filière laitière est clairement différente des autres filières. Les renégociations ne sont pas justifiée car nous nous ne voyons pas dans nos comptes et nos coûts de baisses de prix. Tout le monde parle de l’énergie avec la baisse du prix spot de 60% mais nos contrats sont signés sur des niveaux bien plus élevés que les prix spots et sur 2, 3 ou même 4 ans! Quant au carton ou au plastique, ils sont encore à +10% en février 2023 par rapport à février 2022…
Dans la filière laitière, le poids de la matière première, donc le lait, pèse 55% du compte du résultat. Ce qui est énorme par rapport à d’autres filières où ce ratio peut se situer entre 15 et 20%. Et depuis un an, le prix a augmenté de 25% et il ne baisse pas, contrairement à ce que certains disent ou pensent. Le prix ne baisse pas réellement et restera durablement élevé puisque la collecte se raréfie et que la demande reste élevée. Nous pensons donc qu’en 2023, les prix resteront élevés et même peut-être plus élevés que le prix des Allemands…
Les marges habituellement faibles des industriels laitiers privés ont encore baissé en 2022. Les quatre de nos plus grands adhérents affichent une marge nette de 1 à 2%. L’industrie laitière a toujours été une économie de volume et non de fortes marges. Nos comptes d’exploitation sont donc fragiles. Et vous devez noter que dans la transformation laitière, les salaires ont augmenté de 10% et qu’il nous faut financer les coûts de la décarbonation avec des investissements qui sont certes nécessaires mais qui sont très onéreux. On ne pourra pas financer tous les enjeux qui sont les nôtres sans reconstituer les marges, notamment pour aider l’amont, le monde agricole. »
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Olivier Mevel est maître de conférences à l’université de Bretagne occidentale. Il suit de près l’évolution des relations producteurs-fournisseurs-distributeurs. Selon lui, la voie réglementaire est vouée à l’échec tant que les pouvoirs publics ne s’attaqueront pas à l’oligopole que constituent les six centrales d’achat de la grande distribution alimentaire française…
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Dans la continuité des lois EGalim 1 et 2, la proposition de loi dite « EGalim 3 » vient d’être définitivement adoptée le 22 mars 2023 par l’Assemblée nationale. Ce texte « tendant à renforcer l’équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs » a fait l’objet de plusieurs réécritures et a essuyé de vives critiques, notamment de la part de la grande distribution.
Les principales nouveautés…
● Encadrement des promotions : prolongation et extension aux PGC
● Relèvement de 10 % du seuil de revente à perte : prolongation et exclusion des fruits et légumes
● Absence d’accord au 1er mars : encadrement des conséquences et alourdissement des sanctions
● Pénalités logistiques : renforcement des règles applicables
● Interdiction des discriminations : extension à tous les produits
● Intervention du tiers indépendant : obligation de fournir une attestation supplémentaire ● Clause de révision automatique des prix : précisions sur la date de mise en œuvre
● Droit applicable : opérateurs étrangers impactés
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• Tout comprendre de la loi EGAlim 2
• Infographie - Loi EGalim 2 : agir pour la juste rémunération des agriculteurs • FAQ pour répondre aux questions des professionnels et des citoyens sur la nouvelle loi
• Le médiateur des relations commerciales agricoles
• Le rôle du médiateur de la coopération agricole
• Le Comité de règlement des différends commerciaux agricoles (CRDCA)
• Organisation économique : les organisations de producteurs
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Nestlé, le plus grand fabricant mondial de produits alimentaires emballés, et Danone, le géant des produits laitiers, dépendent de la France pour leur chiffre d'affaires plus que de tout autre pays d'Europe occidentale, ce qui accroît les enjeux des négociations sur les prix…
La France représentait environ 8% des ventes totales déclarées du fabricant de yaourts Activia, Danone, en 2022, et près de 4% des ventes annuelles de Nestlé. Dans les deux cas, le Royaume-Uni arrivait en deuxième position. Unilever fait de la France son troisième marché d'Europe occidentale, avec 2,2% de ses ventes annuelles, après le Royaume-Uni et l'Allemagne…
Selon Bruno Monteyne, analyste chez Bernstein, c'est Danone qui subira la pression la plus forte pour baisser ses prix. "Ses produits sont beaucoup plus banalisés - un yaourt est un yaourt et il y a des alternatives de marques privées", a-t-il déclaré. "Nespresso (de Nestlé) n'est pas aussi facile à changer. Les groupes de supermarchés en France pourraient demander des réductions de prix de 2 à 5% aux fabricants de produits alimentaires...
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Le marché agro-alimentaire en France est un secteur particulièrement divers et conflictuel : les géants côtoient les entreprises familiales…
"En France, il y a environ 17 000 industries agro-alimentaires, 90% de ces industries sont des PME/PMI, donc des entreprises de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, cela montre bien la fragilité de ce tissu. Par ailleurs, 496 000 agriculteurs vendent leur production aux 17 000 industriels, qui vendent eux-mêmes leur produit à huit distributeurs. Le distributeur est donc dans une position favorable : tout le monde veut lui vendre, tout le monde veut lui acheter."…
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En juillet, l’Unell (10 organisations de producteurs, 5300 exploitations laitières représentées) a activé la clause de sauvegarde prévue dans l’accord-cadre qu’elle a signé avec Lactalis. Les deux parties ne parvenaient pas à trouver d’accord pour le prix du lait de juillet et d’août…
La formule de prix contractuelle donnait un prix de 401 euros les 1000 litres. Lactalis proposait 15 € de plus. L’Unell demandait 435 €. L'Unell a calculé qu'il faudrait 448 €/1000 l en septembre pour que le prix moyen sur les 9 premiers mois de l'année soit au niveau d'Agrial, Laïta et Savencia…
« Les engagements pris par Lactalis devant l'Unell en début d'année ne sont pas respectés. Lactalis nous garantissait que le prix du lait ne serait pas en-dessous du marché, c'est-à-dire la moyenne des prix du lait de Sodiaal, Agrial, Savencia et Laïta. Même en sortant Sodiaal de ce comparatif - car le prix Sodiaal est atypique et marque une forte hausse ces derniers mois -, cet engagement est loin d'être tenu pour l'heure. »…
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A l'issue de deux jours de négociations, où industriels et distributeurs auront défilé à Bercy, une réouverture des négociations commerciales est prévue dès le mois de septembre pour les 75 plus gros industriels de l'agroalimentaire du pays, afin que les nouveaux tarifs - à la baisse - s'appliquent dès le mois de janvier…
« Il était nécessaire de conclure un accord global entre industriels et distributeurs », a expliqué le ministre. Premier volet de cet accord : industriels et distributeurs s'engagent à ce que les prix de 5 000 produits ne montent plus. Les prix seront donc au pire stables, au mieux à la baisse...
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Le 14 avril, l’AOP Sunlait a envoyé une proposition pour un nouveau contrat-cadre et attend la réponse du fromager avant le 14 juillet. L’actuel prendra fin en mars 2024, dénoncé par l’industriel en mars 2022…
Le 19 septembre, ils se retrouveront à la cour d’appel de Caen pour régler le différend qui les oppose sur l’application du contrat depuis 2020. Une centaine de millions d’euros sont en jeu. À moins de trouver un accord d’ici là…
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L'industrie agroalimentaire et Bercy ont confirmé mercredi matin un nouveau round de négociation sur certains produits. La filière du lait, elle, est exemptée…
C'est reparti pour un tour. Les entreprises de l'industrie agroalimentaire, représentées par l'Ania et l'Ilec, ont accepté de rouvrir des négociations sur les prix avec la grande distribution. L'Association des industries alimentaires va appeler les 75 plus grands industriels à se rasseoir autour de la table, dès lors que le prix de leurs produits a augmenté de plus 10% lors des accords passés en mars avec la distribution. Et que ces entreprises ont enregistré depuis « une baisse de coût de l'un de leurs intrants de plus de 20 % »…
Les PME, qui redoutaient de faire les frais de cette baisse des tarifs, sont exclues de ces renégociations. Comme les producteurs et industriels du lait qui poussent un ouf de soulagement. « Il n'y aura pas de renégociation généralisée. Les efforts des acteurs de la transformation laitière pour maintenir un prix du lait qui assure la juste rémunération des producteurs de lait sont reconnus », s'est félicitée la Fédération nationale de l'industrie laitière (FNIL)…
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La Fnil se félicite des propos du ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire indiquant qu’il n’y aurait pas de renégociation généralisée…
« Les efforts des acteurs de la transformation laitière pour maintenir un prix du lait qui assure la juste rémunération des producteurs de lait sont ainsi reconnus », soulignent les industriels du lait, alors que les coûts de production restent élevés.
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Certains industriels mettent tout en œuvre pour empêcher les OP de monter en puissance et d’exercer pleinement leurs missions. Le renforcement du poids des producteurs dans les négociations les gêne…
Les tentatives de contournement des OP par certains industriels sont non seulement insupportables, mais en plus illégales. Dans un avis en date du 21 avril 2023, la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a rappelé la prééminence du mandat de négociation confié par le producteur adhérent à une OP, sur la relation individuelle entre le producteur et l’industriel : « le fait pour un acheteur de conclure un contrat directement avec le producteur alors même que celui-ci a donné mandat à une OP (…), sans avoir conclu d’accord-cadre, est prohibé et peut faire l’objet d’une sanction administrative (…) ». Ainsi, par exemple, le non-renouvellement d’un accord-cadre ne saurait servir de prétexte à un industriel pour solliciter directement les producteurs adhérents d’une OP…
Les Organisations de Producteurs sont une chance pour la filière ! Le réseau France OP lait représente un tiers des OP de la filière lait, soit 6000 exploitations laitières produisant plus de 2.7 milliards de litres de lait…
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Quelle est la place des OP dans les négociations avec les acheteurs ? L'association du Grand Ouest Poplait demande au gouvernement de renforcer le pouvoir des producteurs face aux industriels. « Les producteurs de lait sont maintenus sous dépendance des industriels »… « Alors que la loi Descrozaille a entériné des évolutions majeures dans le rééquilibrage des relations entre fournisseurs et distributeurs, suscitant l’enthousiasme des industriels, Poplait fait en parallèle le constat alarmant du déséquilibre des relations entre les OP et ces mêmes industriels… Non seulement les lois Egalim restent trop peu appliquées dans les relations entre les OP et les industriels – et encore moins contrôlées ni sanctionnées ; mais, surtout, elles donnent l’illusion au consommateur d’une protection des revenus des producteurs alors que c’est le consentement à payer des industriels qui est protégé ! Les OP restent exposées à la brutalité des rapports de force. Le vrai problème du secteur laitier est bien celui du déséquilibre du pouvoir de négociation. »…
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Les coûts de production du géant laitier Lactalis ont bondi de 20% en 2022 et les premiers mois de l’année restent sur un rythme très soutenu. Alors que le ministre de l’Économie invite les industriels à revoir leurs prix à la baisse, Lactalis refuse de répondre à cet appel…
En deux petites années, la note énergétique de Lactalis est passée de 300 millions d’euros à 1,3 milliard, le prix du lait s’établit à 488 euros la tonne début 2023 (+18%), ceux des emballages ont été multipliés par 4 ou 6. La note est salée pour le géant laitier...
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En procédure judiciaire, Savencia et l'association d'OP Sunlait voudraient conclure un nouvel accord-cadre d'ici l'audience en septembre…
Lors de son assemblée générale, l'organisation de producteurs Ouest'Lait (ex-CLE-P&S Ouest) a présenté la proposition faite à Savencia : Sunlait propose un pack volume, prix et RSE ; Savencia veut un prix proche de celui de ses concurrents…
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Le Parlement vient d'adopter ce mercredi la proposition de loi du député Frédéric Descrozaille, portant sur les relations entre les supermarchés et leurs fournisseurs...
• Prolonger l'interdiction de vendre des aliments à «prix coûtant»
• Protéger le revenu des agriculteurs
• Limiter les promotions sur les produits non alimentaires
• Donner plus de poids aux industriels face aux supermarchés
• Mieux encadrer les centrales d'achat européennes
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