Sur le long terme, Philippe Chalmin explique cette baisse généralisée par plusieurs facteurs. Du côté de l’offre tout d’abord, le fait que les investissements réalisés durant les années où les prix étaient élevés ne portent leurs fruits qu’aujourd’hui. Du côté de la demande ensuite, avec le ralentissement de l’économie mondiale et particulièrement chinoise.
S’y ajoute encore le fait que les principaux producteurs sont prêts à augmenter encore leurs moyens de production pour faire baisser les prix et sortir ainsi les plus petits acteurs du marché. «C’est la stratégie actuelle de l’Arabie Saoudite sur le pétrole, mais aussi celle des Chinois sur l’aluminium ou encore des Néo-zélandais sur les produits laitiers», souligne-t-il.