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Dans la dynamique industrie de la viande de culture, beaucoup d’efforts ont été consacrés au poulet et au bœuf. « Mais le lait, c’est vraiment nouveau. On a des années d’avance sur des chercheurs qui commenceraient aujourd’hui », affirme Jennifer Côté, la PDG d’Opalia, qui s’évertue depuis trois ans à créer le premier « lait de culture » dans le monde…
Dans leur laboratoire de Montréal, deux entrepreneurs veulent « cultiver » du véritable lait sans traire la moindre vache. Déjà, ils arrivent à réaliser cet exploit au creux d’un bocal. Sous le microscope, on voit un assemblage transparent de cellules de la glande mammaire. Dans une autre boîte de Petri, la même structure est devenue opaque : elle est maintenant gorgée de lait…
En arriver aux minuscules points blanchâtres n’a pas été facile. L’idée générale consiste à prélever quelques cellules animales (dans le lait cru ou sur une vache) et d’en extraire les cellules souches. Celles-ci sont pratiquement « immortelles ». On combine ensuite certains gènes naturellement présents chez la vache pour arriver à la cellule laitière idéale. Plongée dans une solution bourrée de nutriments et maintenue à 37 °C, cette cellule se multiplie pendant 10 jours. On déclenche finalement la lactation en exposant la culture à une hormone, la prolactine…
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Même les buveurs de lait végétal ne boivent pas exclusivement du lait végétal. Les ventes du lait laitier et du végétal ont augmenté à peu près au même rythme. Ainsi, bien que les gros titres disent que l'industrie laitière est en grave difficulté, c'est en fait la tarification qui est à blâmer - pas la concurrence ou un manque de demande. Aucun ralentissement n'est en vue pour les fabricants qui exploitent cette vague blanche. Son dernier arrivé ? Quelque chose qui pourrait être un juste milieu : le vrai lait... mais qui ne vient pas d'animaux… Cela commence par Perfect Day, une idée originale de Ryan Pandya et Perumal Ghandi, deux bio-ingénieurs et prétendus végétaliens qui voulaient connaître la science chimique derrière la façon dont le lait laitier est si crémeux et satisfaisant. En utilisant la fermentation de précision, un processus séculaire qui coopte les processus biologiques naturels de la microflore pour les transformer en "usines cellulaires" qui produisent des enzymes, des vitamines, des pigments, des graisses et plus encore, ils ont pu apprendre à la flore à reproduire la séquence d'ADN de lait de vache. Le résultat est une souche de protéine de lactosérum bêta-lactoglobuline génétiquement identique à celle qui fait le vrai lait de vache qui est techniquement plus pur que le vrai lait car il est exempt de lactose, de cholestérol, d'hormones et d'antibiotiques…
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Danone a réalisé un investissement stratégique dans la start-up israélienne Imagindairy Ltd. qui pourrait ouvrir la voie à une collaboration sur le développement de produits laitiers sans produits d’origine animale pour les consommateurs en utilisant la technologie de la fermentation de précision…
Il s’agit du deuxième investissement de Danone dans une start-up israélienne de technologie alimentaire – ou FoodTech – en moins d’un mois. Début avril, la société française a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans la start-up israélienne Wilk, qui développe une technologie cellulaire pour produire du lait humain et animal cultivé…
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Le Premier ministre assure que l’entreprise Remilk, qui produit du lait de culture, obtiendra le feu vert des autorités dans les tout prochains jours. La startup devra par ailleurs obtenir l’autorisation de divers organismes israéliens…
Cette année déjà, Remilk avait obtenu l’autorisation de vendre son lait de culture à Singapour et reçu une lettre de la Food and Drug Administration américaine lui indiquant que sa protéine de lactosérum obtenue sans animaux pouvait être incorporée en toute sécurité dans les produits alimentaires. La société avait commencé à vendre ses protéines aux États-Unis dès 2022…
Fondée en 2019, Remilk produit des protéines de lait via un processus de fermentation à base de levure qui les rend « chimiquement identiques » à celles présentes dans le lait et les produits laitiers issus des vaches…
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Après Nestlé, qui s’est allié il y a deux ans avec l’israélien Future Meat pour étudier le potentiel de la viande in vitro, Danone a investi 2 millions de dollars, via son incubateur Danone Manifesto Ventures, dans une start-up israélienne, Wilk…
Cette fois, il ne s’agit pas d’alternatives végétales au lait, dans lesquelles Danone avait fait un pas de géant en 2017 en rachetant WhiteWave. Wilk a mis au point une technologie pour reproduire dans des bioréacteurs des cellules humaines et animales productrices de lait. L’objectif: produire en laboratoire des ingrédients laitiers pour des débouchés potentiels divers…
En novembre, Wilk a présenté son premier prototype de yaourt à base de lait artificiel. Si Danone ou Coca-Cola - qui a aussi investi 2 millions de dollars dans Wilk en 2021 - n’en sont pas à produire boissons et desserts de synthèse, l’opération confirme l’intérêt croissant des agro-industriels pour les nouvelles façons de faire des protéines animales…
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La société américaine de nutrition infantile, Namuh, s'est associée à Ginkgo Bioworks pour développer des oligosaccharides fonctionnels "structurellement identiques" à ceux que l'on trouve dans le lait maternel humain…
Selon Ginkgo, les oligosaccharides du lait maternel (HMO) sont «des nutriments essentiels semblables à des fibres uniques au lait maternel qui fournissent une source d'énergie importante aux bactéries intestinales bénéfiques chez les nourrissons»…
Namuh vise à créer des préparations pour nourrissons complètes, comparables au lait maternel « jusqu'au niveau moléculaire »...
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FrieslandCampina s'est associée à une société de biotechnologie spécialisée, Triplebar Bio Inc, pour augmenter la production de protéines à base de cellules en utilisant la fermentation de précision…
Grâce à une fermentation de précision, les deux sociétés produiront des cellules microbiennes capables de créer des protéines bioactives qui soutiennent la nutrition au début de la vie et à l'âge adulte, avec l'ambition de produire des protéines de haute qualité avec une empreinte terrestre, hydrique et énergétique limitée…
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La stratégie du groupe fromager Bel fait de l'innovation, en partenariat avec des start-up, une priorité pour créer de nouveaux produits à base végétale, ou à partir des biotechnologies…
Après avoir annoncé des partenariats de recherche sur les protéines alternatives cette année avec Standing Ovation et Superbrewed Food, Bel s’associe à Perfect Day pour lancer Nurishh® Incredible Dairy aux États-Unis !
« Il s’agit de notre première gamme d’alternatives laitières avec des protéines laitières sans animaux, une offre qui vient compléter nos gammes laitières existantes. Ces protéines alternatives aux excellentes qualités nutritionnelles, similaires aux protéines laitières, sont une option qui nous permettra de nourrir 10 milliards d’êtres humains d’ici 2050, tout en limitant l’impact environnemental de notre chaîne de valeur. »
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A Melbourne, la start-up Me& vient d'annoncer la mise au point d'un lait maternel enrichi produit en laboratoire. L'entreprise australienne est loin d'être la seule à plancher sur un sujet qui divise sur le plan éthique. Pourtant, l'utilité de cette nouvelle innovation alimentaire mérite d'être posée dans un contexte de forte demande en lait maternel, depuis la France jusqu'aux Etats-Unis…
En cultivant des cellules de glandes mammaires, extraites de lait maternel, puis nourries à base de nutriments (tout comme on procède pour la viande cellulaire), on dispose d'un tissu mammaire pouvant être transféré dans un bioréacteur afin d'obtenir "une structure similaire à celle du canal mammaire". Il "suffit" d'ajouter de la prolactine, l'hormone responsable de la sécrétion de lait, pour obtenir du lait maternel…
La course est lancée : en juin 2021, une entreprise américaine, basée en Caroline du Nord (Biomilq), s'était présentée comme la première à avoir cultivé du lait maternel sous microscope. Depuis Singapour jusqu'au Canada, des start-ups répondant respectivement aux noms de TurtleTree Labs et Better Milk se concentrent sur le développement de cellules mammaires prélevées sur des vaches afin de développer un lait cellulaire, ouvrant potentiellement la voie à une application pour une reproduction de lait maternel…
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Les premiers produits (la protéine de lait du pionnier Perfect Day, suivie d’autres) sont commercialisés depuis 2020 aux Etats-Unis, et l’on compte aujourd’hui dans le monde une cinquantaine de start-ups travaillant sur des alternatives aux protéines laitières. Elles ont levé 904 millions de dollars en 2021, un montant en explosion ces dernières années…
A l’heure où les alternatives végétales se développent (elles représentent déjà 16% du marché du lait aux Etats-Unis), on peut se demander ce qu’apportent les alternatives issues de la fermentation de précision…
Tout d’abord, à la différence du végétal, elles peuvent se targuer de présenter une composition nutritionnelle identique aux produits d’origine. De nombreuses start-ups se focalisent sur la production de caséine, afin de répliquer les fromages en termes de goût, de texture et de capacité à fondre, les fromages végétaux n'ayant pas encore réussi à convaincre les amateurs. Ensuite, la fermentation de précision met en avant ses avantages environnementaux par rapport aux produits issus de l’élevage, notamment la réduction des gaz à effet de serre…
Toutefois, ces avantages seraient moins évidents par rapport aux alternatives végétales. Il reste encore en outre des questions sur la gestion des co-produits et déchets de cette nouvelle industrie, et certains pointent les risques environnementaux susceptibles de se produire si des micro-organismes génétiquement modifiés s’échappaient des usines dans l’écosystème (ce qui, selon les start-ups, est impossible)….
Les start-ups de la fermentation de précision multiplient actuellement les partenariats avec les grands groupes (Mars, General Mills, Nestlé, Unilever…), de même qu’avec les fabricants d’ingrédients (ADM, Puratos)…
Mais comme toujours pour les protéines alternatives, la grande inconnue réside dans l’acceptabilité des consommateurs…
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Aurons-nous bientôt du lait artificiel dans notre bol au petit-déjeuner ? Pas impossible, avance Milena Bojovic, chercheuse à la Macquarie University (Australie). Elle a étudié les grandes évolutions à venir du secteur laitier. Son travail de recherche a été publié dans le Journal of the Agriculture, Food, and Human Values Society…
Certaines entreprises se sont déjà emparées du filon du lait de synthèse. Entre autres, l’entreprise Perfect Day, aux États-Unis, s’est mise à produire de la crème glacée à partir de ce produit. Son argument : « la crème glacée au lait de vache est ‘savoureuse, mais non durable’, la crème glacée à base de plantes ‘plus durable, mais pas savoureuse’, alors que leur produit serait ‘à la fois durable ET savoureux’ »…
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Les Pays-Bas veulent devenir le leader des protéines alternatives. LSA est allé à la découverte de la Vegan Valley, au centre du pays, où start-up, grandes entreprises et chercheurs ont déployé un vaste écosystème pour y parvenir. Reportage…
D’ici à 2035, les protéines alternatives pourraient représenter entre 10 % et 22 % du marché de la viande, des produits laitiers, du poisson et des œufs…
À cet horizon, la consommation mondiale de protéines devrait être multipliée par plus de sept, pour atteindre 97 millions de tonnes, soit un marché estimé à 290 milliards de dollars…
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Alternative aux animaux d'élevage, la viande sans viande peut être recrée en laboratoire à partir de cellules souches. Les industriels de l'agroalimentaire proposent également des substituts à base de végétaux. S'affichant comme des solutions face aux enjeux climatiques, ces produits ne sont pas exempts d'interrogations et de défis financiers, technologiques et sanitaires…
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Du fromage sans vache, du lait artificiel et de la glace synthétique… On dirait de l’art conceptuel, mais c’est la promesse d’Imagindairy, start-up israélienne de pointe, qui vient d’attirer le géant Danone dans son capital. Bienvenue dans un monde où les levures et les champignons remplacent les ruminants…
Les ingrédients principaux de ce fromage sans vache, ce sont la bêta-lactoglobuline et la caséine, deux protéines animales produites par des levures et des champignons. Bienvenue dans le monde de la fermentation de précision…
Concrètement, des levures et champignons génétiquement modifiés sont gavés dans des fermenteurs de sucres, minéraux et vitamines. Ils produisent les protéines d’intérêt dans une sorte de bouillon, qui sera filtré plusieurs fois avant d’être séché. La caséine et la bêta-lactoglobuline obtenues ressemblent à une poudre de lait infantile et correspondent – «à l’amino-acide près» – aux protéines produites par voie naturelle…
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Viande de culture, protéines végétales et protéines issues de la fermentation, trois technologies se disputent pour remplacer viande, œufs, produits laitiers et produits de la mer dans les assiettes. Zoom en une infographie sur les investissements dans le secteur, par continent et au fil du temps…
Sur la période 2010-2022, 14,2 milliards de dollars ont été investis dans les protéines alternatives, dont plus de la moitié dans les protéines végétales. Les investissements dans la fermentation sont plus récents mais impressionnants depuis 2021. L’Amérique du nord domine, elle a investi 8,5 milliards de dollars entre 2010 et 2022, contre 1,6 milliard pour l’Europe…
Aucun des principaux fonds n'ayant investi en 2022 dans les alternatives aux protéines animales n'est français. C'est sur les investissements dans la fermentation que les fonds européens sont les plus présents, avec des acteurs suisses, belges, allemands et italiens. On trouve des fonds suédois, allemands et suisses dans les investisseurs sur les protéines végétales, mais aucun acteur européen dans les protéines de culture…
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Depuis 2022, Bel Ventures est le bras armé du Groupe Bel pour nouer des partenariats avec des startups qui répondent à ses grands enjeux stratégiques. Le but ? Créer les nouvelles générations de fromage, à l’empreinte écologique réduite…
Ce modèle original a déjà permis au Groupe Bel de nouer des relations avec quatre startups : Perfect Day, Standing Ovation, Superbrewed et Climax Foods, qui opèrent toutes dans le domaine de l’alimentation. Mais Bel Ventures explore aussi d’autres terrains, tels que le packaging durable ou les dispositifs permettant de réduire les émissions de méthane dues à la fermentation entérique des vaches…
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La FAO et l’OMS ont publié un rapport donnant une première évaluation de dangers potentiels des aliments élaborés par multiplication de cellules animales tels que la viande de culture…
Le rapport avance quelques dangers potentiels, en particulier des contaminations bactériennes ou la présence d’allergènes…
Lors des étapes d’approvisionnement, d’isolement et de stockage des cellules pouvant introduire des contaminants microbiens, et pouvant nécessiter des antibiotiques ; la fragilité des produits à diverses contaminations du fait de cultures en conditions stériles ; d’autres risques au cours de la récolte des cellules et de la transformation. Diverses substances peuvent être incluses : médicaments, toxines, microplastiques, etc.
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La véritable menace pour les produits laitiers néo-zélandais provient des alternatives dans l'industrie des ingrédients interentreprises, le même marché dans lequel les produits laitiers néo-zélandais prospèrent…
Une grande partie des produits laitiers néo-zélandais sont utilisés comme ingrédients dans les aliments transformés. En 2021, Fonterra a transformé 74% du lait en ingrédients. La Nouvelle-Zélande fournit 60 % des exportations mondiales de lait entier en poudre…
Les produits de base, qui constituent le cœur de métier de l'industrie laitière néo-zélandaise, sont également les plus faciles à reproduire, en utilisant une technologie de fermentation de précision. Lorsque les produits laitiers deviennent des ingrédients dans des aliments transformés, ils sont traités comme des marchandises, fabriqués partout dans le monde et en concurrence uniquement sur le prix. Ils perdent leur origine…
Les produits laitiers alternatifs, en particulier produits à partir d'une fermentation de précision, représentent un risque important pour l'industrie laitière néo-zélandaise et ne doivent pas être négligés. La nouvelle technologie est susceptible d'être commercialement viable et à grande échelle, d'ici 10 ans…
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Dans une dizaine d’années, le marché des produits laitiers, de la volaille et des substituts de viande pèsera quelque 140 milliards de dollars et les substituts végétaux de viande ou la viande in vitro représenteront environ la moitié de ce chiffre. D’ores et déjà, Israël est, avec les Etats-Unis, le pays comptant le plus grand nombre de start up financièrement rentables dans le domaine de la foodtech…
Selon le rapport de Good Food Institute, les start up israéliennes ont récolté durant le premier semestre 2022 un peu plus d’un milliard de shekels (environ 278 millions d’euros), soit une augmentation de 160 % par rapport à l’année précédente. En termes d’investissements, elles se placent donc en deuxième position après les Etats-Unis…
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Du « lait humain » produit dans un laboratoire par une société soutenue par Bill Gates et d’autres milliardaires mondialistes pourrait être disponible d’ici trois à cinq ans…
BIOMILQ travaille sur la création de cellules productrices de lait humain, de la même manière que de la viande a été produite en laboratoire. La startup, basée en Caroline du Nord, a reçu un investissement de 3,5 millions de dollars de Breakthrough Energy Ventures, un fonds lancé par Bill Gates et George Soros, avec le soutien de Jeff Bezos, PDG d’Amazon, Mark Zuckerberg de Facebook et Richard Branson, fondateur de Virgin, Reid Hoffman de Linkedin, Jack Ma d’Alibaba ou encore Michael Bloomberg…
L’équipe de BIOMILQ travaille à la production de lait humain artificiel en utilisant du tissu mammaire humain et du lait donné par des femmes. Les femmes qui ont donné du tissu mammaire et/ou du lait maternel ont reçu en échange des bons d’achat à dépenser dans le grand magasin Target. La direction de BIOMILQ est persuadée de parvenir à mettre sur le marché ce lait maternel artificiel dans les trois à cinq prochaines années. Pour atteindre son objectif, l’entreprise doit encore réussir à développer des cellules à plus grande échelle et à moindre coût qu’elle ne le fait actuellement. BIOMILQ devra également obtenir une approbation règlementaire attestant que le produit est sans danger pour les nourrissons…
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Le groupe Bel lancera bientôt aux États-Unis un fromage à tartiner végétal contenant des protéines laitières obtenues par fermentation, sans utiliser de lait de vache. Pour cela, l'entreprise s'appuie sur la start-up californienne Perfect Day, à l'origine d'une technologie de synthèse des protéines laitières…
Après avoir planché sur la formulation de son produit, Bel a noué un contrat avec Perfect Day, qui lui fournit ces protéines laitières non-animales. Pour les produire, la start-up américaine a développé un processus de fermentation de précision. "Ce sont des micro-organismes qui vont se multiplier et cibler la synthèse de protéines spécifiques", des protéines laitières similaires à la beta-lactoglobuline du lactosérum…
Pour y travailler, Bel a également noué un partenariat de recherche avec la start-up français Standing Ovation qui travaille, elle aussi, sur la synthèse de protéines laitières. D'autant que l'entreprise n'est pas la seule à lorgner sur ce marché en pleine croissance: le géant Unilever compte vendre dès 2023 une crème glacée au "lait de vache sans vache" et Starbucks a déjà testé dans certains de ses cafés des produits contenant les protéines Perfect Day…
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Le groupe Unilever travaille sur la production de crème glacée sans protéines de lait issues de vaches. D’ici fin 2023, il sera potentiellement possible de déguster des glaces Ben & Jerry's ou Magnum à base de lait cultivé en laboratoire… En effet, le propriétaire des marques Ben & Jerry's et Magnum planche sur un projet de crème glacée au lait non animal. Une première pour un groupe de cette envergure. Le but affiché est de réduire les émissions de méthane dégagées par les vaches d’élevage, qui contribuent de manière non négligeable au réchauffement climatique…
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Les trois biotechs françaises Nutropy, Standing Ovation et Bon Vivant travaillent sur la fermentation de précision, une technologie qui pourrait permettre de mettre un pied sur le marché des fromages ou des produits laitiers sans origine animale…
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La fermentation de précision peut désormais copier et remplacer le lait entier en poudre. Fonterra a fait ses premiers pas dans les produits non laitiers en investissant dans une start-up développant des protéines non laitières à l'aide d'une fermentation de précision…
La start-up co-fondée par Fonterra et Royal DSM vient ponctuer une relation de longue date entre les deux acteurs. Depuis 2019, ils collaborent pour acquérir une compréhension globale de la façon d'utiliser la fermentation de précision pour produire des protéines similaires à celles que l'on trouve dans les produits laitiers…
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Bon Vivant est la première startup française de foodtech qui allie innovation et savoir-faire à l’européenne, Abolis est une entreprise de biotechnologie industrielle de premier plan en Europe. Ensemble, elles révolutionnent nos modes de production pour proposer des produits laitiers sans animaux, développés à partir de protéines de lait issues de la fermentation…
Dans le cadre de cette collaboration, les deux entreprises nées en France mettront en commun leur expertise pour produire en masse ces protéines de lait et les proposer aux industriels de la filière…
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