La collecte française de lait bio a reculé de 3,8% en cumul sur les 10 premiers mois de l’année, mais le mouvement va en s’accélérant puisque octobre affiche une chute annuelle de 8,8%. Ce repli s’explique par des arrêts de production sous certification bio, et une baisse moyenne de la production sur les exploitations, que ce soit pour s’adapter au marché, à cause des pluies automnales…
Des achats des ménages toujours en repli pour le bio : Au mois d’octobre, les achats de produits laitiers biologiques étaient sous leur niveau d’octobre 2022, à une exception près : la crème bio (+3,3 %), plus forte que l’ensemble du rayon (+0,5%). En cumul depuis le début de l’année, toutes les catégories restent dans le rouge…
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Le prix moyen du lait bio est peu évolutif, au-dessus de son niveau de l’an dernier, mais les niveaux sont très hétérogènes selon la laiterie considérée…
Une alimentation basée sur la pâture durant la saison verte, des sorties à l’extérieur, peu d’aliments concentrés et pas de soja ! Une production laitière durable et équitable. Les producteurs du lait des prés IP-Suisse ont touché, en moyenne sur les 12 derniers mois, environ 5 cts par kilo de lait en plus que pour le lait de centrale conventionnel…
L’observation des prix à la production du lait depuis mars 2022 montre que le lait de centrale conventionnel s’élève en moyenne à 72,89 cts/kg de lait, celui du lait des prés IP-Suisse à 77,55 cts/kg de lait (+4,7 centimes ou 6,4%). Le prix du lait destiné aux fromageries artisanales s’élève à 81,93 cts, soit 4,38 cts (+5,6%) de plus que celui du lait des prés. Le prix du lait bio s’élève à 91,73 cts, soit 14,18 cts (+18,3%) de plus que celui du lait des prés…
L’agence bio publie un état des conversions et déconversions sur les 10 premiers mois de 2023. Tour d’horizon. Une apparente stabilité qui cache de fortes disparités selon les filières. Au total, ce sont 1 000 exploitations qui se sont déconverties depuis le début de l'année…
Les coûts de production de lait bio s'élevaient à 68,95 cts/kg pour la campagne de commercialisation 2022/23, en hausse de 2,64 cts par rapport à l'année précédente. Toutefois, les prix du lait bio ont également augmenté de 15% par rapport à l'année précédente, passant de 52,31 à 60,36 cts, ne couvrant que 88% des coûts de production…
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voir aussi Allemagne : Un « prix d'orientation » pour le lait bio à 67 cents
D'avril à septembre, la production bio a chuté de 15%, ce qui représente un total de 35 millions de litres. Les coûts et la disponibilité des aliments bios sont particulièrement préoccupants. Les coûts de production sont restés à des niveaux élevés et les prix du lait ont diminué…
La demande de produits biologiques est en baisse de -14,2 % sur un an…
Les cessations d’activités bio n’ont jamais été si élevées. Depuis le début de l’année 2023, il y a plus de 5% d’arrêt de production laitière bio, conséquence directe de l’inflation…
« Pour la première fois en bio, il y a plus d’arrêts d’activité qu’en conventionnel. En termes de déconversions, l'année 2024 pourrait être pire que 2023. Il risque de ne plus y avoir assez de lait bio sur le marché quand la demande reprendra ».
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voir aussi « 2023 risque d’être l’année du recul de l’agriculture bio en France »
Et de trois ! Après le blé et les œufs en 2018, La Boulangère poursuit son engagement pour le commerce équitable nord-nord en choisissant de mettre en œuvre un beurre bio équitable et labellisé par Agri-éthique dans trois de ses recettes de viennoiseries bio…
Dès avril 2024, la filiale du groupe Norac intégrera ainsi 80 tonnes par an de beurre issues de la laiterie vendéenne de Bellevigny, détenue par Eurial, le pôle laitier du groupe coopératif Agrial. Quarante éleveurs sont intégrés dans cette filière équitable…
Depuis juillet 2022, 6 % d’exploitations bio ont cessé leur activité. « Du jamais vu », mais le contexte inflationniste se détend, augurant d’un avenir moins sombre selon l’interprofession…
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voir aussi 35% du lait bio aurait été déclassé en 2022
Les produits laitiers issus de l’agriculture biologique connaissent une crise importante depuis 2021. La collecte et la demande chutent, à un rythme que le Cniel qualifie de « décrochage », et les cessations d’activité se multiplient…
Des signaux de sortie de crise pour le lait bio ? La restauration hors domicile achète davantage de produits laitiers bio et il reste du potentiel de croissance. C’est un des signes positifs que décèle la filière laitière bio. Il reste encore à reconquérir le consommateur…
« Le consentement à payer plus cher pour du bio se réduit. » L’offre de produits conventionnels différenciés (lait de pâturage, local…) a réduit l’écart d’image entre le conventionnel et le bio. C’est pour réassurer un consommateur perdu face à de nombreux labels, que trois campagnes de communication collectives ont été lancées à partir de 2022…
Le Cniel constate que la baisse des ventes en volume ralentit dans les magasins spécialisés bio. Elle passe de -12% en 2022 par rapport à 2021 à -2% à mi-2023 comparé à mi-2022. Le niveau de consommation est à présent proche de celui de 2019. La vente de fromages bio repart même à la hausse dans ces magasins. »…
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Enfin, le débouché de la restauration hors domicile (RHD) croît. Les lois Egalim et Climat commencent à s’appliquer, avec l’exigence d’au moins 20 % de produits bio en valeur achetés pour la restauration collective (cantines). La croissance de ce débouché devrait se poursuivre, même si, en 2022, les produits laitiers bio ne représentaient que 8% en valeur des achats de produits laitiers totaux par la restauration collective. « Si on considère que les produits laitiers bio seront autant choisis que d’autres produits pour atteindre le seuil des 20% de produits bio achetés par les collectivités, le potentiel de demande supplémentaire se situe entre 80 et 120 millions de litres équivalent lait. Cette croissance ne suffira pas à rééquilibrer les marchés, mais cela y contribuera. »…
En 2022, les ventes de produits laitiers non bio avaient baissé d’une année sur l’autre de -1 à -4% selon les produits, atteignant même -7% pour le beurre (forte hausse de prix). Les ventes de produits bio avaient davantage décroché : de -8 à -16%. Sur les 7 premières périodes de l’année 2023, les ventes de produits laitiers bio ont continué à décrocher au même rythme qu’en 2022...
Les produits laitiers AOP français, en grande majorité des fromages, subissent aussi les effets de l’inflation. Sur le premier quadrimestre 2023, les ventes en magasin de fromages AOP au rayon libre-service ont reculé de -2 à -9% selon les fromages. En 2022 déjà, les ventes avaient reculé dans les mêmes proportions.
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Sur le 1er semestre 2023, la consommation apparente de produits laitiers en équivalent lait aurait reculé d‘au moins -3% / 2022, d’après les données de commerce extérieur de FranceAgriMer.
Voir aussi Circuit court et achat local sont chahutés par l'inflation
En moyenne sur l’année 2023, le prix de base du lait bio devrait être au-dessus du prix moyen 2022. Malgré la crise de la consommation, les transformateurs laitiers soutiennent le prix du lait bio. Le taux de déclassement en conventionnel devrait rester élevé en 2023 malgré la baisse de la collecte bio. Toutefois, les laiteries ne veulent pas décourager les éleveurs pour ne pas risquer de se retrouver en manque de lait par la suite…
« Chez Lactalis, le prix de base moyen 2023 du lait bio devrait être environ 20€ au-dessus du prix moyen de l’année 2022 qui était de 469€». Du côté de la Sill et de Saint Père, la hausse serait de même ordre, pour aboutir à des prix moyens approchant 50 €. La bonne surprise vient de Les Prés Rient Bio de Danone, avec un nouvel engagement contractuel et un prix de base du lait bio qui sera de 550€ minimum sur 2023. En juin, Sodiaal avait annoncé un objectif de 500€ de prix de base moyen 2023, soit une hausse comprise entre 20 et 30€ par rapport à 2022. Enfin, Agrial prévoit une hausse de 20€ par rapport à 2022, pour atteindre un prix de base moyen annuel de 485€. Le collecteur Biolait estime que le prix du lait moyen 2023 devrait être en légère hausse par rapport à 2022 (455€ toutes primes comprises) : autour de 460€ prix réel…
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voir aussi Le bio passe sous la barre symbolique des 4% en grande distribution
Les associations Bioland et Naturland, représentant environ 50 % du lait bio produit en Allemagne avec plus de 13 000 membres, ont défini 67 centimes par kg de lait biologique comme prix indicatif, un prix qui couvre tous les coûts…
Les consultations des deux associations ont déterminé le prix d'orientation sur la base d'un calcul du coût complet. Les données du Conseil d'administration pour la technologie et la construction dans l'agriculture (KTBL) et d'autres institutions fédérales et étatiques ont servi de base au calcul. Les primes et les revenus supplémentaires, provenant par exemple de la vente d'animaux, ont été inclus…
« Nos fermes laitières biologiques paient actuellement la facture des hauts et des bas extrêmes des prix de détail de l'année dernière, ce qui a déstabilisé les consommateurs. » Mais surtout, de telles fluctuations extrêmes des ventes ne doivent pas affecter le paiement des producteurs. « Nos entreprises ont besoin d'un prix solide et constant afin de maintenir à long terme leurs normes élevées de durabilité dans la production de lait bio »…
Le prix moyen du lait bio à teneurs réelles s’est établi à 551,4 € en octobre. Un niveau jamais atteint, même en 2022. Il progresse de 2,8% sur un mois (536,2 € en septembre) et de 3,6% sur un an (532,3 € en octobre 2022)…
Le prix du lait de vache conventionnel à teneurs réelles s’est établi à 470,7 € en octobre. C’est plus qu’en septembre (465,4 €) mais moins qu’en octobre 2022 (484,3 €).
Les achats en lait de consommation liquide bio par les ménages ont chuté de 11,2% en volume au cours des trois premiers trimestres de 2023 par rapport à la même période en 2022.
Même tendance pour tous les autres produits laitiers bio. Les plus fortes baisses concernent le fromage au lait de vache (- 14,8%), les desserts frais (-13,9%) et les yaourts (-12,8%).
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voir aussi Lait bio : « C’est encore pire que prévu »
Le bio ne constitue que 7% de l’alimentation en restauration collective, loin des 20% fixés par la loi Egalim…
Derrière l’augmentation de la part du bio dans les menus des cantines, il y a l’objectif d’assurer des débouchés pour les producteurs et sécuriser les filières…
Historiquement, chaque année 4% des agriculteurs quittent la bio, dont la moitié pour des départs en retraite. Un chiffre qui est passé l’an dernier à 5,8%. Autre signal préoccupant, le taux de conversion a chuté de 13% à 8% l’an dernier, et la tendance est la même cette année…
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voir aussi La RHD achète davantage de produits laitiers bio
Au niveau national, le Cniel estime à 5% les déconversions cette année. « La production diminue plus que prévu, on table sur une remontée de la consommation d’ici 2026, entre la fin de l’inflation et l’effet Egalim, mais il n’y aura plus assez de lait. »…
Il y a de grandes disparités sur les prix du lait « en moyenne, lissé sur l’année, on a des différences de près de 50 €/1000 litres. » Tout dépend de la laiterie. Ceux pour qui les volumes bio sont minimes sur l’ensemble de la collecte « tiennent les prix, ils compensent grâce aux résultats du conventionnel, c’est tout à leur honneur. Mais ça se dégrade pour ceux dont le ration bio/conventionnel est plus important, quant aux collecteurs 100% bio, ils sont à la merci du marché ».
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voir aussi [Vidéo] Le bio peut-il se relever de la crise ?
L’histoire de la marque « Les 2 Vaches » est enracinée dans une philosophie profondément éthique et écologique. Stonyfield a été créée en 1983 comme une école d’agriculture biologique fondée par Samuel Kaymen. Gary Hirshberg, son cofondateur, était un fervent défenseur de l’environnement. Leur objectif initial était de soutenir les agriculteurs et de protéger l’environnement. Ils ont vendu des yaourts pour financer leur école…
Avec le temps, la fabrication de yaourts est devenue leur principale activité, soutenant de nombreux agriculteurs et leurs familles tout en protégeant l’environnement. En 2001, le Groupe Danone s’est associé à Stonyfield, le premier producteur de yaourts biologiques aux États-Unis. Gary Hirshberg souhaitait étendre la philosophie biologique de Stonyfield au-delà des frontières américaines…
En 2006, cette vision s’est concrétisée en France avec la création de la marque « Les 2 Vaches ». Cette initiative a été soutenue par Franck Riboud, le président du Groupe Danone, qui voyait le biologique comme une extension de la mission de Danone d’apporter la santé par l’alimentation. Le bio étant un marché encore émergent à l’époque, l’objectif de « Les 2 Vaches » était d’offrir une solution aux agriculteurs biologiques pour valoriser tout leur lait. La marque s’est donc positionnée comme un acteur majeur pour soutenir l’agriculture biologique en France…
« Les 2 Vaches » est plus qu’une simple marque de produits laitiers. Elle incarne deux vaches, Savante et Pipelette, qui militent pour un monde plus bio et sensibilisent à l’environnement et à l’agriculture biologique. Ces vaches symbolisent une approche à la fois éducative et joyeuse pour aborder des questions sérieuses…
Bien que « Les 2 Vaches » soit une filiale de Stonyfield France, qui appartient à Danone, elle fonctionne de manière autonome. La marque bénéficie des compétences de Danone en matière de R&D et de qualité, mais reste indépendante dans sa gestion et sa philosophie. L’histoire de « Les 2 Vaches » est celle d’une marque profondément engagée dans la promotion de l’agriculture biologique et la protection de l’environnement. Elle illustre comment des convictions fortes peuvent mener à la création d’une entreprise prospère tout en ayant un impact positif sur le monde…
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Les Prés Rient Bio (LPRB), filiale de Danone, commercialise la marque d'ultra-frais Les 2 vaches vendue en grande distribution, mais aussi Faire Bien, une gamme d'ultra-frais dédiée aux magasins spécialisés bio. Ces yaourts sont équitables et certifiés Fair For Life…
voir aussi Un contrat avec le prix de revient comme minimum garanti chez Les Prés Rient Bio
C’est ce qu’a déclaré, Philippe Camburet, le président de la Fnab devant la Commission des affaires économiques du Sénat.
La Fnab réclame une rallonge du plan d’urgence, une revalorisation de l’écorégime, des perspectives sur le reliquat des aides à la conversion et plus encore sur la structuration des filières, seule à même de dépasser le plafond de verre de la bio…
Alors que la filière laitière bio est en crise, les achats de produits laitiers bio par la restauration collective progressent, et pourraient grandement soulager la filière…
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voir aussi La RHD achète davantage de produits laitiers bio
Dans les monts du Lyonnais (Loire), quatre fermes d’élevage bovin laitier ont créé une fromagerie collective bio, Altermonts. L’objectif : mieux valoriser leur lait et développer une filière résiliente et respectueuse de l’environnement…
Altermonts a été imaginé en 2015. Pendant quatre ans, l’idée de la fromagerie mûrit, nourrie par de nombreuses rencontres : les neuf agriculteurs du collectif sont, pour la plupart, engagés dans les réseaux d’agriculture paysanne, les associations locales... En novembre 2019, l’équipe lance un financement participatif, appuyé par une solide campagne de communication, qui leur permet de récolter 40 000 €. En 2020, le projet se concrétise…
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En 2023, Altermonts réunit quatre fermes, neuf paysannes et paysans, environ 180 vaches laitières, pour 250 hectares de surface. La fromagerie en elle-même emploie trois salariés à temps plein. Environ 370 000 L de lait, soit un tiers de la production laitière des fermes, sont transformés chaque année en fromage (meules, tomes et raclettes). Le reste de la production laitière continue d’être collecté par leur coopérative.
Plusieurs raisons à cela : Trop de lait bio et des prix de détail en baisse. En moyenne, il baisse de 1 à 1,5 centime chaque mois depuis le début de l'année. Les prix ont depuis longtemps cessé de couvrir les coûts (67 cts selon les associations Bioland et Naturland)…
Les prix du lait bio sont passés de 62,8 cents le kg en janvier à 55 cents en juillet - et l'association biologique Bioland calcule un prix du lait biologique de 54 cents pour le mois d'août - dans une fourchette de 47 à 60 cents…
Vous pouvez actuellement acheter du lait biologique chez les discounters ou dans la grande distribution pour seulement 1,00 à 1,25 euro le litre. Certaines marques connues de lait conventionnel sont nettement plus chères…
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voir aussi Allemagne : Un « prix d'orientation » pour le lait bio à 67 cents
Collecte : -3,8% en cumul sur les 7 premiers mois 2023 /2022 (-2,5% en MSU). Depuis le mois de mars, la collecte de lait bio s’oriente nettement à la baisse. En juillet, les livraisons ont même reculé de 6,8% par rapport à juillet 2022…
Ce ralentissement est notamment lié à la très forte accélération des cessations d’activité lait bio, qui dépassent les 5% sur un an glissant, et se traduisent par une baisse du nombre de livreurs de -4% entre juillet 2022 et juillet 2023…
Omsco, appartenant à des agriculteurs biologiques, a annoncé son intention de changer de nom sous le nom de Organic Herd. La coopérative lance également une gamme de produits laitiers à valeur ajoutée sous la nouvelle marque, notamment du fromage, du beurre et du chocolat…
Omsco a réussi à maintenir un prix du lait stable à 49p/litre tout au long de 2023 et il a été convenu par le conseil d'administration qu'il continuerait à maintenir ce prix pour septembre et octobre…
Les produits laitiers biologiques destinés aux marchés d'exportation tels que les États-Unis continueront sous les marques British Organic Dairy Co. et Organic Kingdom…
Le prix du lait bio de base pour l'année 2023 sera au minimum de 550 euros les 1000 litres pour les éleveurs engagés avec Les Prés Rient Bio, filiale de Danone en filière bio équitable…
« Il aura mis du temps à naître, mais nous sommes satisfaits de cet accord car Les Prés Rient Bio se sont engagés sur une formule de prix intégrant à 100 % un indicateur de prix de revient, calculé sur la moyenne d’un échantillon de producteurs Danone de l’OP, avec une rémunération des exploitants à deux Smic. Le prix minimum garanti par le contrat est ce prix de revient, auquel s’ajoute 10% pour pallier les aléas climatiques et économiques. Au final, cela fera un prix de base moyen de 550 euros les mille litres minimum sur 2023. »…
Cet accord concerne 53 exploitations normandes pour 18 millions de litres de lait. Les Prés Rient Bio (LPRB) souligne que ce « contrat équitable est inédit dans la filière laitière bio française » et qu'il assure la position de LPRB « en tête du classement du prix du lait bio ». Il permet en effet de couvrir l'intégralité du prix de revient moyen des fermes laitières…
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LPRB est connu pour sa marque d'ultra-frais Les 2 vaches vendue en grande distribution, mais aussi Faire Bien, une gamme d'ultra-frais dédiée aux magasins spécialisés bio. Ces yaourts sont équitables et certifiés Fair For Life…
Voir aussi Danone : Un « contrat équitable inédit » entre Les 2 Vaches et les éleveurs laitiers
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