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L'intensité carbone de l'industrie s'est améliorée depuis 1971, mais l’indicateur clé de la consommation d'eau s'est détérioré et l’augmentation de la consommation de produits laitiers signifie que l’impact environnemental total de l’industrie continue de s’aggraver…
L'intensité des gaz à effet de serre d'une ferme laitière moyenne a diminué de 42% depuis 1971. Malgré ces progrès, les émissions totales de l'industrie ont augmenté de 14% sur la même période. L'industrie produit désormais plus de lait avec environ 30% de vaches en moins qu'en 1971. Mais comme la production totale de l'industrie laitière a augmenté depuis 1971, ses émissions totales ont continué à augmenter malgré les gains d'efficacité…
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Le pays de Fougères est le premier bassin de production laitière en France. Le département de l’Ille-et-Vilaine est le premier de France en termes de production de lait. Un secteur historiquement fort, mais qui doit faire face à de nombreux défis et qui voit son avenir s’assombrir… Le département est en tête du classement de la production laitière, juste devant le voisin de la Manche. En 2022, les éleveurs bretilliens ont produit près de 1,8 milliard de litres de lait avec 223 852 vaches, soit 7,8% de la production totale en France. Cette même année, l’Ille-et-Vilaine comptait, ce qui en fait également le département avec la plus forte densité en France…
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La production laitière l'année dernière est tombée à 4,7% à 28 858 tonnes métriques (MT), contre 30 281 tonnes enregistrées en 2022, affectée par la baisse de la production des 2 principales régions laitières :Calabarzon) et Central Luzon…
La production laitière des Philippines au troisième trimestre 2023 a chuté de 11% sur un an, malgré cela, la part du lait local dans l’offre totale a atteint 23%...
« Malgré l'amélioration de la production, les Philippines ne fournissent qu'1% de leurs besoins annuels totaux en produits laitiers, le reste étant importé ». En 2023, l’inventaire de bovins laitiers du pays (animaux laitiers femelles uniquement) est estimé à 9 730 têtes, alors qu’il y a 7 240 buffles et 14 908 chèvres…
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L’importation de fromage a désormais supplanté les exportations. Ce déséquilibre inédit met en péril les producteurs suisses. En cause : la perte de rentabilité des exploitations, qui souffrent de l’inflation et des marges des revendeurs, mais aussi les changements de consommation, qui favorisent désormais des fromages importés bon marché comme la mozzarella et délaissent les traditionnels Gruyère et Emmental…
Ce renversement impacte les producteurs fromagers et laitiers suisses, qui souffrent déjà de la concurrence étrangère et de la hausse des prix généralisée. La consommation de lait à boire a constamment diminué depuis des années, passant de 122 litres par personne et par année en 1990, à 95 litres en 2000, contre 46 litres en 2021. Les fromages traditionnels suisses sont aujourd’hui boudés, à l’instar de l’Emmental, dont la consommation a diminué de 1’000 tonnes en une année, où du Gruyère, dont la production a été réduite de 10% en 2023 pour pallier les stocks trop importants qui se sont accumulés avec la diminution des exportations…
En 2009, la suppression du contingentement laitier, qui visait à libéraliser ce marché, a mis la filière sous pression, et les effets s’en ressentent encore aujourd’hui. Conséquences : en 30 ans, le nombre d’exploitations laitières a diminué de 65%. La disparition des exploitations laitières peut provoquer une déliquescence du tissu rural, souvent suivie de la fermeture des commerces, du départ des artisans, des médecins, puis des jeunes. Vient alors la question de la relève…
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Une perspective historique de long terme pour mieux comprendre la manière dont les gains de productivité dans l’agriculture sont répartis entre les diverses parties prenantes…
Au cours des soixante dernières années, les gains de productivité ont participé pour 70% à la création de valeur du secteur. Or, la valeur créée n’est pas uniformément répartie entre les parties prenantes. Ainsi, les clients se trouvent en tête des bénéficiaires, captant 51% de la valeur créée, suivis par les agriculteurs (39%)…
Le partage de la valeur créée dans le secteur agricole français est fortement influencé par une baisse soutenue des prix réels à la production. De 1959 à 2009, cette baisse a atteint un rythme annuel moyen impressionnant de -3,3%. Pour mettre cela en perspective, cela signifie que les prix agricoles ont été divisés par deux tous les 20 ans ! Cependant, cette diminution n’a été que partiellement répercutée sur les consommateurs. Durant la même période, les prix des produits agricoles et alimentaires vendus aux consommateurs finaux n’ont baissé qu’à un rythme annuel moyen de -0,4%.
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Les marques de distributeur (MDD) sont créées par les acteurs de la grande distribution, qui en restent les propriétaires et en définissent le cahier des charges. Reconnaissables au logo de l’enseigne, elles représentent environ 20% de l’offre. Mais il faut distinguer les marques de distributeur classiques des marques de distributeur éthiques…
L’avantage des marques de distributeur, c’est qu’elles suppriment en théorie un intermédiaire, la marque. Résultat : moins de dépenses marketing pour les distributeurs, peu de coûts en termes de publicité notamment. Par ailleurs, ces produits n'étant vendus que dans leurs propres magasins, ils n’ont pas besoin de tirer leurs prix vers le bas pour rester compétitifs vis-à-vis de leurs concurrents, contrairement à ce qu’ils doivent faire sur les marques nationales…
Ces économies bénéficient à la fois aux distributeurs, qui font de plus larges marges brutes sur ces produits (30 à 35% contre 20 à 25% sur les marques nationales), et au consommateur, qui paye ces denrées moins chères…
Les agriculteurs sont rémunérés de la même manière, que leurs produits soient vendus sous la marque de distributeur ou sous une marque nationale. En revanche, les marques de distributeur éthiques, elles, promettent une plus juste rémunération de l’agriculteur….
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FranceAgriMer : facteurs de compétitivité sur le marché mondial des produits laitiers
En 2022, le podium est modifié par rapport aux éditions des précédentes années. Les Pays-Bas, 3e en 2020, prennent la première place du classement. L’Irlande gagne elle aussi deux places, et passe de la 4e place en 2020 à la 2e place en 2022. Enfin, la France est rétrogradée à la 3e place, après quelques années en tête du classement de cette veille… Avec un Focus sur La filière laitière en Ukraine…
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La Norvège est confrontée à une pénurie de lait suite à l’augmentation de la demande de yaourts norvégiens et à la limitation des quotas, entraînant une polémique sur un label pour les produits norvégiens contenant de la poudre de lait importée d’Allemagne…
La Norvège fait face à une pénurie de lait sans précédent en ce début d’année, perturbant l’industrie laitière alors que la principale société laitière, Tine, dépend des importations de lait en poudre étranger pour répondre à la demande du marché norvégien…
Cette pénurie, provoquée par des conditions climatiques défavorables et des erreurs d’appréciation de la demande, a suscité un débat autour du label « Nyt Norge » [Découvrez la Norvège], octroyée à des produits laitiers norvégiens qui contiennent désormais du lait en poudre allemand…
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Au Rwanda, l’industrie laitière est l’une des plus dynamiques au sein du secteur de l’élevage. Les réformes publiques et les investissements privés réalisés depuis le début des années 2000 continuent de porter leurs fruits…
La production de lait frais s’est établie à 1 061 301 tonnes en 2023, en hausse de 6,1% par rapport à l’année précédente, signant un nouveau record pour la filière. D’après les données officielles, la production de lait au Rwanda n’a cessé de croitre, passant de 121 400 tonnes en 2005 à 372 600 tonnes en 2010 puis 891 326 tonnes en 2020. Le cheptel bovin du Rwanda se compose actuellement de plus de 1,64 million de têtes d’animaux, dont seulement 16 % de races locales.
À cela s’ajoutent les acquis du programme gouvernemental « One cow per family » connu localement sous le nom de « Girinka ». Ce programme mis en œuvre depuis 2006 a permis « l’introduction dans les élevages, de races bovines améliorées très productives par rapport aux races locales »…
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Le secteur laitier est une clé de l’économie néo-zélandaise. Néanmoins, le regard de la société envers l’élevage laitier a changé et les urbains interrogent de plus en plus l’impact environnemental de cet élevage (eutrophisation des cours d’eau, pollution, gaz à effet de serre, bien-être animal)… Pour exporter, la Nouvelle-Zélande doit conserver son image « Clean and Green » et impose donc de plus en plus de normes environnementales à ses éleveurs. Celles-ci limitent fortement depuis quelques années l’expansion laitière tant en termes de surfaces qu’en nombre de vaches. La production laitière semble donc avoir atteint un plafond tandis qu’elle est rattrapée sur le plan fourrager par la variabilité climatique…
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Bien qu’indispensable pour relancer la demande de produits biologiques, la restauration collective ne suffira pas. La restauration commerciale et la grande distribution doivent également être mobilisées…
Pour sauver la filière et respecter notre objectif de 21 % des surfaces agricoles en bio d'ici 2030, la FNH propose :
🥗 20% de produits bio dans la restauration collective (respect de la loi EGAlim)
☕️ 20% de produits bio dans la restauration commerciale
🛒 7,8% de produits bio dans la consommation à domicile
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En 2024, les perspectives sont ternes sur un marché mondial des produits laitiers qui devrait rester marqué par une demande moins dynamique qu’auparavant et une offre assez peu évolutive chez les principaux exportateurs…
• Dans les principaux pays importateurs, la croissance économique ralentit et le jeu des taux de change nuit aux importations
• Les 5 plus grands exportateurs vont produire autant de lait qu’en 2023 selon l’USDA
• Le fromage, star de 2024, le beurre en repli de 3%, pas de changement en poudre de lait écrémé selon les prévisions
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Environ 3,7 millions de vaches laitières étaient recensées en novembre 2023, soit 96 902 vaches laitières de moins qu'en novembre 2022 (-2,5%). Sur 10 ans, le cheptel de vaches laitières a diminué de 13%...
50 581 « exploitations » de vaches laitières ont été dénombrées. En un an, 4,4% (-2 300) des producteurs de lait ont arrêté leur production. Depuis 2013, le nombre de producteurs de lait a diminué de 36,4% (-29 000 exploitations)…
Le nombre de vaches par exploitation a continué d'augmenter et a atteint un maximum de 73,4 vaches (+21 vaches par rapport à 2013). La tendance vers des troupeaux plus grands se poursuit. Cependant, environ 51,5 % (26 144) des producteurs de lait élèvent encore moins de 50 vaches.
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Au Rwanda, la production laitière est sur une pente ascendante depuis quelques années. L’industrie qui n’a pas encore réalisé son plein potentiel doit cependant surmonter encore de nombreux défis pour améliorer sa productivité.
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Produits laitiers : France, UE et monde (pp.143-184)
Le cheptel de femelles laitières au 1er avril a reculé de 2,9% entre 2022 et 2023. Le recul a été plus marqué en Bretagne (- 3,7%), alors même que c’est la région qui compte le plus de vaches laitières. La région Pays de la Loire a connu un recul du même ordre que la moyenne nationale, tandis que le cheptel normand s’en est mieux sorti (- 2,1%). La région Hauts-de-France a enregistré le recul de cheptel le plus modéré en 2023 (- 0,6%).
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Les livraisons de lait de Grande-Bretagne ont encore diminué en janvier de -0,7%. La baisse s’est accentuée par rapport aux -0,3% de décembre, mais le taux de baisse reste inférieur à celui d’environ 0,3% en décembre…
La production de la campagne laitière jusqu'à présent (avril à janvier) est légèrement en retrait (-0,5%) par rapport au même point de 2023…
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Résumé : si l’élevage bovin a un avenir, c’est bien en Normandie
6 100 élevages – 607 000 litres – 88 VL (28% NO)
+ de 100 VL = 33% des troupeaux, 53 % des vaches
17% robots de traite, 83% des camemberts français
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Données annuelles de collecte et de production de la branche, et données de fabrication et de production vendue sur le champ des entreprises de 20 salariés ou plus… 46 262 producteurs de lait de vache et 23,424 milliards de litres commercialisés (-0,7%), soit 506 000 litres/éleveur en moyenne.
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Une interview d’Olivier Mevel sur Atlantico, extraits
La restauration progresse tandis que la grande distribution décroît en volume…
L'assortiment alimentaire dans la grande distribution représente environ 80% des produits en magasin. Sur ces 80%, 60% proviennent de PME-PMI et petites coopératives françaises pour 40% de produits issus des multinationales. Et ce sont les produits issus des multinationales qui font l’image prix du distributeur, c’est elle qui construit la part de marché du distributeur…
Le distributeur vend ces produits au prix facturé par les industriels + 10%. Ce n’est pas une grosse marge, qui concerne environ 1500 produits sur les 30 000 que l’on retrouve en moyenne dans ces magasins. C’est là sa façon de garantir son image prix. Ce qui le contraint en revanche à se rattraper ailleurs. Ce rattrapage se fait évidemment sur les 60% des produits restants, issus des 18 000 PME-PMI de l’agroalimentaire français. Là, les marges sont beaucoup plus élevées…
La matière première, dans les chaînes alimentaires, ne représente plus qu’une part assez faible (et en déclin) de la valeur finale du produit. Le reste vient rémunérer le service. Sur un panier de 100 euros on en a environ 33 qui reviennent à la grande distribution. Seulement 6 reviennent à l’agriculture…
Qui des embouteilleurs ou des distributeurs ont profité de l’augmentation des prix ? Pour le savoir, il suffit de regarder l’évolution des prix des produits MDD ainsi que des prix des produits de marques. Certains produits MDD sont quasiment aux prix des produits de marques et il apparaît du coup que les industriels ont été raisonnables. Pas le distributeur…
Lactalis a réussi ses négociations commerciales et a vu une augmentation des tarifs de la poudre de lait de 25% depuis le mois d’août 2023. Celui du beurre a grimpé de 15%. C’est la preuve que certains industriels se refont effectivement une santé financière au détriment des producteurs…
La responsabilité du groupe Leclerc est grande. Nous pouvons toutefois apprécier que Lidl ait signé plus de 200 contrats tripartites avec des éleveurs. C’est une solution intéressante pour donner davantage de visibilité aux éleveurs…
Pour calmer la situation, il faudrait prévoir des plans stratégiques différenciés selon les filières.
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En ce qui concerne le lait, la production ne suit pas l'augmentation de la conso
Contrairement à l'UE (à gauche) dont le taux d'auto-approvisionnement grimpe, le nôtre (à droite) diminue (très vite)…
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Il y a en moyenne 224 vaches dans chaque ferme laitière du Wisconsin, soit +86 vaches de plus qu'il y a sept ans à peine. Elles produisaient 25 064 livres de lait par vache en 2022 (+67%/1994).
En 1994, il y avait 29 000 fermes laitières dans le Wisconsin et une famille agricole moyenne comptait 51 vaches. Chaque vache produisait en moyenne 15 001 livres de lait par an, pour un total de 22,4 milliards de livres de lait produites cette année-là. Il y a dix ans, le Wisconsin comptait 10 541 fermes laitières, soit environ 46% de fermes de plus que les 5 661 fermes laitières de l'État au 1er janvier…
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Une sécheresse prolongée s’est abattue sur le pays, secouant l’industrie laitière et plongeant les éleveurs dans une crise profonde. La production annuelle de lait au Maroc a chuté de 2,5 à 2 milliards de litres en raison de la diminution du cheptel, mais le véritable enjeu réside dans la baisse du niveau des nappes phréatiques et le manque crucial d’eau nécessaire à la production de fourrage…
La situation est alarmante, la région de Souss doit maintenant puiser l’eau à des profondeurs dépassant parfois 200 mètres. Dans certaines zones, il n’y a plus d’eau à pomper, les nappes phréatiques ayant été épuisées. Le prix de l’eau a grimpé en flèche, imposant un fardeau financier supplémentaire aux éleveurs qui luttent pour leur survie. « On est à la limite de la rentabilité ». Le coût de l’eau est passé d’une quasi-gratuité, grâce à la pluie, à un prix de 0,5 dirham/mètre cube, puis à 2 dirhams/mètre cube, voire plus pour l’eau souterraine…
La hausse des prix des aliments pour le bétail frôle les 88%, notamment le maïs et les tourteaux de soja, aggrave encore la situation, tandis que le cheptel laitier subit une nette baisse de 30% depuis le début de cette période prolongée de sécheresse…
Plusieurs années de sécheresse ont conduit à une stagnation de la production laitière du Maroc à 2 milliards de litres en trois ans, alors que l’objectif était d’atteindre 3,5 milliards de litres d’ici 2030. Face au manque persistant de fourrage, de nombreux éleveurs sont contraints de vendre une partie de leur cheptel pour survivre…
La situation actuelle met en évidence les défis auxquels est confrontée la filière laitière marocaine, mais elle remet également en question le modèle agricole du pays. La politique du Plan Maroc Vert (PMV), qui a promu l’exportation de fruits et légumes vers les marchés européens à partir de 2008, est pointée du doigt comme l’une des causes de la crise actuelle. Cette politique a entraîné une forte exploitation des ressources en eau pour la culture de produits destinés à l’exportation, au détriment de l’approvisionnement en eau pour les éleveurs locaux. Les manifestations de la soif en 2017 dans certaines régions marocaines ont mis en évidence les tensions autour de l’eau. Les habitants de Zagora, aux portes du désert, ont été privés d’eau pendant plusieurs jours en raison des prélèvements massifs pour la culture de pastèques destinées à l’exportation…
Un ingénieur agronome anonyme cité par Le360 met en garde contre l’impact de l’élevage intensif sur les ressources en eau du Maroc, affirmant que cette méthode « ne peut être rentable qu’avec les pluies », mettant ainsi en évidence les limites de la politique agricole du pays, qui repose sur l’épuisement des ressources en eau…
Le Maroc se trouve à un moment critique de son modèle agricole. La politique axée sur l’exportation de fruits et légumes a mis en péril les ressources en eau du pays, tandis que la sécheresse persistante exerce une pression énorme sur l’industrie laitière et les éleveurs locaux. La crise inflationniste en 2023, avec une inflation de +10%, dont 20% sur les produits alimentaires, questionne la viabilité du modèle agricole marocain…
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En 2023, pour la deuxième année consécutive, de nombreux producteurs laitiers d’Émilie-Romagne qui fournissent la matière première du parmesan ont clôturé leur bilan en perte. À l’heure où les ventes du célèbre fromage se portent très bien, ce paradoxe intrigue…
“Entre janvier et novembre 2023, les ventes de Parmigiano Reggiano ont augmenté de 8% par rapport à l’année précédente : 4 millions de meules ont été vendues, avec une augmentation de 10,2% en Italie et de 5,2% à l’étranger.”…
Problème, les excellents résultats du parmesan n’apportent pas de bénéfices tangibles à ceux qui sont à la base de la chaîne de production, puisque, “au cours de ces deux dernières années, de très nombreux éleveurs qui fournissent le lait nécessaire à la fabrication du Parmigiano Reggiano ont clôturé leur bilan en perte”…
Le prix de gros du Parmigiano Reggiano entre janvier et septembre, “est en baisse de 5,2% en 2023 par rapport à 2022”. Pourtant, le prix final au détail est resté pratiquement le même, ce qui signifie que la grande distribution paie moins les opérateurs du secteur et augmente ainsi ses profits…
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FranceAgriMer : Fiche filière lait de vache
• 23,3 milliards de litres de lait collectés en 2022 • 2e producteur européen + 3,0 milliards d’euros de balance commerciale
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La production laitière mondiale sera entravée par les réglementations environnementales et des événements météorologiques défavorables dus au changement climatique. Mais la demande de produits laitiers va s’accélérer dans les régions en développement en raison de la croissance démographique et de l’augmentation de la demande par habitant, en particulier de la part de la classe moyenne croissante…
Cela se traduira par une demande non satisfaite plus élevée si la production laitière n’est pas davantage activée dans les pays en développement…
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