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La Tunisie est confrontée à de multiples crises, économique, sociale et climatique, qui fragilisent sa stratégie d’autosuffisance en lait. Néanmoins, pour sa population rurale à 30%, le lait représente un apport de trésorerie régulier…
À proximité de Tunis, Mokhles Belhaj Amor présente son élevage laitier…
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A l’heure où se discute la Loi d’orientation agricole, l’Agence bio alerte sur la baisse des conversions en bio plus inquiétante que les arrêts de certification en 2022. Elle appelle à garantir un droit au bio…
En 2022, il y a eu 5 245 nouveaux producteurs bio, soit une baisse de conversions de 5,5 points par rapport à l’année précédente (7 706 nouveaux producteurs bio en 2021), selon les résultats de l’étude de suivi des engagements menée par l’Agence bio…
Cette diminution inquiète l’Agence bio plus que les 3 380 arrêts de certification biologique enregistrés en 2022 (+1,1 point), dont la moitié relève de départs à la retraite, et non d’un choix dans la conduite de l’exploitation agricole…
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Alors que la filière lait bio est en crise, faute de demandes, les opérateurs se préoccupent aussi de la tenue de l’offre, qui pourrait rapidement diminuer…
Les laiteries françaises ont collecté 1,26 milliard de litres de lait de vache bio en 2022, c’est 2,7 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance, certes, mais moins dynamique que celle des années précédentes et qui cache un léger décrochage du nombre de livreurs, ils étaient 4 170 en décembre 2022, contre 4 250 six mois plus tôt, selon l’Idele. « On parle beaucoup de déconversion, mais le phénomène est marginal, la vraie préoccupation est sur le renouvellement...
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Entre déconsommation et production en hausse, le marché du lait bio connaît un fort déséquilibre. Pour tout comprendre de l'actualité de la filière laitière bio, retrouvez notre sélection d'articles :
• Les éleveurs laitiers bio se sentent abandonnés face à d’importantes pertes
• Lactalis tente de rééquilibrer son activité lait bio • En Allemagne, la chute du bio profite au lait de pâturage
• La consommation de produits laitiers bio continue de plonger
• Lait bio : La France, premier collecteur européen, mais... • Le prix du lait bio se redresse au quatrième trimestre 2022
• Le prix du lait bio se redressera fin 2022 • Le prix du lait conventionnel dépasse le bio en avril
• Coup de frein sur la croissance de la production de lait bio • Le lait bio cherche une issue d'urgence
• Un marché du lait bio déséquilibré
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Les maigres annonces du gouvernement pour aider les agriculteurs bio laissent un sentiment d’abandon aux éleveurs laitiers. Une autre enveloppe pour les filières bio pourrait venir du reliquat de l’aide à la conversion de la Pac qui, vu la conjoncture, ne devrait pas être intégralement utilisée. Les pertes sont chiffrées à 60 millions d’euros pour 2022 rien que pour la filière laitière. Les projections pour 2023 sont encore plus alarmistes...
21 000 €. C’est le manque à gagner pour une exploitation bio en zone montagne en 2022 du fait de la crise que subit la filière selon les estimations du Cniel. Il est de 6000 € pour les élevages laitiers bio de plaine…
Pour l’ensemble de la filière laitière, les pertes atteignent 60 millions d’euros. « Deux tiers sont assumés par les producteurs. Un tiers sont supportés par les laiteries qui ont maintenu le prix du lait bio pour le lait déclassé »…
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La France produit de moins en moins de viande bovine, alors que de nombreux éleveurs ont renoncé devant la faiblesse des revenus de leur travail…
Depuis 2011, la consommation moyenne annuelle de boeuf diminue de 0,8 % chaque année, selon les chiffres de France Agrimer. La viande de boeuf est devenue la troisième viande la plus consommée en France, derrière le porc et, depuis peu, la volaille. Même si chaque Français en consomme encore autour de 22 kg par an (25 kg en 2011), surtout sous forme de viande hachée et de hamburger…
Les Français consomment moins de boeuf… mais surtout, la France produit moins de boeuf . L'an dernier, la production a reculé de 4 %. Pire, depuis 2016, le troupeau a perdu plus de 700.000 animaux, soit une baisse de 8 % pour les vaches à viande. Aux difficultés liées au métier d'éleveur s'ajoutent les difficultés économiques. Le métier rapporte peu et l'envolée récente du prix des matières première a encore pesé sur les marges des éleveurs. Beaucoup ont renoncé. Sans compter les départs à la retraite, difficiles à remplacer faute de candidat à l'installation…
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Le lait bio n'est pas épargné par les bouleversements du marché laitier. La grande distribution baisse ses prix – y compris pour les produits laitiers bio – et le volume de lait a considérablement augmenté en raison des prix élevés à la production. Cela ne restera probablement pas sans conséquences pour les agriculteurs bio et les prix du lait bio…
En décembre, tout allait encore bien. Le prix du lait bio était de 63,20 cts/kg et donc à un niveau record et au même niveau que le mois précédent. À titre de comparaison : le prix conventionnel était de 59,81 cts/kg… Mais dès janvier ont débuté des baisses massives de prix du lait conventionnel, entre 2 et 15 centimes. Les déclencheurs : la baisse des prix du commerce de détail et la forte augmentation des volumes de lait associée aux prix élevés…
De nombreux commerçants veulent maintenant négocier de nouveaux prix avec les laiteries et cette fois-ci cela touche autant le lait bio que le lait conventionnel. Aldi et Norma ont déjà baissé leurs prix du lait sans négociation, augmentant ainsi la pression sur les prix à la production. Aldi a réduit son lait entier bio de 10 centimes à 1,35 euro en février. Et le lait bien-être animal et le lait de foin bio sont également vendus 10 centimes de moins…
L'autre raison de la baisse des prix est probablement la forte augmentation du volume de lait. En décembre, la moyenne fédérale pour le lait biologique était de 8,4 % supérieure à celle de l'année précédente et en novembre, l'augmentation était même de 11 %. Il est pour le moins douteux que le marché puisse absorber autant de lait biologique à des prix élevés en si peu de temps. En Bavière, où est produit environ la moitié du lait biologique allemand, l'augmentation du volume a été de 7,9 % en décembre et même de 10,8 % en novembre…
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• -3,9 % : c’est la baisse des ventes en valeur de produits bio en 2022 selon Iri • -7,8 % : c’est la baisse des ventes de produits bio en volume en 2022, toujours selon Iri • -8,5 % : c’est la baisse de l’offre de produits bio en GMS. En décembre, la baisse frôle même les 12 % calcule Iri • -5,2 % : c’est la baisse des ventes en volume des MDD bio, contre -0,3 % pour l’ensemble des MDD, selon Nielsen. En valeur, les MDD bio reculent de 0,8 % tandis que l’ensemble des MDD progressait de 5,6 % • 4,7 % : c’est la part du bio dans les ventes de PGC FLS en 2022, selon Nielsen IQ, contre 5,2 % en 2020 • + 6 % : c’est la progression des ventes de produits bios dans les enseignes à dominante marque propre (EDMP, comme Lidl). C’est le seul canal de distribution qui a vu les ventes de bio progresser. Le e-commerce affiche la plus forte baisse, avec -8,6 % • 162,7 € : c’est la somme dépensée par acheteur en produits bio en 2022, 4,77 € de moins qu’un an plus tôt
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Depuis un an, toutes les entreprises laitières françaises ont de grandes difficultés à écouler leur lait bio – Lactalis, Sodiaal, Agrial et Biolait sont les quatre principaux acheteurs et distributeurs de lait bio. Faute de débouchés commerciaux, le lait bio est sous pression et est « déclassé »…
Le géant laitier français Lactalis vend jusqu'à 40 % de son lait biologique en conventionnel. D'autres grandes laiteries françaises procèdent de la même manière. Malgré cela, la production annuelle continue d'augmenter, atteignant récemment 250 millions de litres par an. On estime que 40% d'entre eux ne sont pas commercialisés en bio, rapportent les médias français. Selon les derniers chiffres, la demande des consommateurs en lait biologique a chuté d'environ 10 %...
Jusqu'en 2019, Lactalis versait encore des primes et subventions aux éleveurs laitiers français qui passaient du conventionnel au bio. Depuis quelques mois, cependant, on n'en parle plus, pas même des précédentes garanties d'achat…
Les prix à la production ne couvrent pas les coûts pour de nombreux agriculteurs biologiques. Dans les rayons des supermarchés, les bouteilles de lait bio coûtent toujours plus cher que le lait conventionnel. Selon les médias français, une bouteille Lactel de lait bio coûtait jusqu'à 2,80 euros en milieu d'année, contre 1,40 euro pour un pack de lait conventionnel. Mais à l'autre bout de la chaîne, certains producteurs laitiers bio français ne touchaient que 40 à 50 centimes le litre, soit jusqu'à sept fois moins ! La situation est inédite : parfois les agriculteurs bio étaient moins bien payés que leurs collègues conventionnels…
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Afin de réduire les volumes et redresser les marchés, de grands opérateurs incitent les producteurs des différentes filières bio à se déconvertir, selon une enquête d'Agra Presse…
Porc, lait, œuf ou volaille de chair, toutes les filières sont touchées avec un chiffre d’affaires global qui aurait reculé de 5 à 8% à l’échelle nationale. Pour le moment « les départs ne sont pas massifs ». Selon l’Agence bio, entre janvier et août 2022, quelque 2174 producteurs ont opté pour la déconversion, en un an l’augmentation constatée est de 42 %. Cette décision d’arrêter le bio est encouragée par certains opérateurs comme Le Gouessant, Lactalis, Cavac, Bodin Volailles (Terrena) depuis 2021…
Vers un nouveau type de contrat chez Lactalis : Dans le lait bio, malgré les nouveaux leviers mis en place par Lactalis - les pénalités prévues par les contrats de livraison ne sont pas appliquées et les aides accordées par le passé n’auront pas à être remboursées - peu de producteurs font le choix de revenir en arrière : 10 sur les 650 collectés. Du coup, Lactalis travaille sur un nouveau type de contrat distinguant lait bio et lait déclassé…
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Hausse des prix des intrants, décapitalisation des cheptels, abandon du métier d’éleveur… Ces faits interrogent sur l’avenir de la production de viande et de lait au Maroc, et surtout sur la disponibilité de ces produits sur le marché…
(…) Cette baisse de cheptel peut être de l’ordre de 35% à 45% selon les producteurs et les régions… La baisse de la production de lait est de l’ordre de 35% à 45%... Cette hécatombe s’est poursuivie en silence durant 3 ans…
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La rémunération des producteurs de lait a augmenté de 27 % sur un an à fin juin. Une hausse qui a fait plus que couvrir les coûts de production. Et pourtant la tension monte. Les abandons s'accélèrent. Explication…
Un phénomène nouveau et qui tend à s'emballer. Les éleveurs abandonnent leur activité au profit des céréales. « Fini les deux traites des vaches deux fois par jour et sept jours sur sept. Les céréales, ça rapporte beaucoup en ce moment et c'est beaucoup moins fatigant ». Si on y ajoute la pyramide des âges, qui va amener une bonne moitié des éleveurs à prendre leur retraite d'ici à sept ans, on comprend mieux un certain découragement…
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Les éleveurs de lait multiplient les manifestations locales en France et menacent d’une action nationale fin août ou début septembre si les prix à la consommation du lait n’augmentent pas. En cause : la guerre des prix entre distributeurs et l’application encore partielle de la loi Egalim 2, censée garantir une plus juste rémunération des producteurs…
Problème : la hausse du prix payé aux éleveurs ne vient pas du marché français (40%) mais de la hausse de la valorisation à l’exportation, qui représente 40% du total. En France, l’inflation sur les produits laitiers (fromages, laits conditionnés, yaourts, beurre) s’élève à 6,5% en moyenne en juin 2022, par rapport à 2021 selon l’Idele. Soit largement moins qu’en Allemagne, où ils ont augmenté de près de 24% en un an en mai…
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Les prix du lait sont en chute libre. La valeur de la marchandise glisse à 36,3 cents (institut ife de Kiel). Le lait au comptant coûte 25 cents. Les prix de déboursement des laiteries se déplacent dans la direction de 40 cents. Dès mars, trois laiteries du nord de l'Allemagne payaient moins de 40 centimes…
Le marché du lait a basculé et les signes indiquent une tempête. Le grand écart par rapport à la valeur de la matière première du lait montre que les prix payés continueront de baisser de manière significative en avril et en mai - les producteurs laitiers devront s'adapter à cela pour le meilleur ou pour le pire…
Selon le MEG Milch Board, la principale raison des bouleversements est l'augmentation des volumes de lait combinée à une baisse de la demande. Une chute aux niveaux pré-pandémiques avec des prix de paiement moyens de 32 cents n'est pas durable. Parce que les coûts de production sont élevés et le resteront certainement en grande partie à long terme…
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Nous sommes passés de + 15 % par an jusqu’en 2020 à – 15 %. À court terme, le risque tient en un mot : déconversion…
La bio, trop conventionnelle ? La question des modes de certification et de commercialisation a toujours fait débat. La bio a toujours été rangée du côté de l’agroécologie mais, aujourd’hui, l’agroécologie c’est tout. Le seul indicateur c’est le marché, comme si la santé du sol et des hommes relevait de cette seule dynamique…
Vers un label remodelé ? Et si la bio allait encore plus loin que son cahier des charges actuel ? Un enrichissement du label AB français avec 2 nouvelles dimensions : le bilan carbone et la dimension sociale ?« Intégrer le bilan carbone permettrait d’éliminer les modes de production écologiquement aberrants ». Ou développement de deux types d’agriculture biologique, l’une orientée vers une logique de prix bas, l’autre engagée sur ces aspects environnementaux et équitables ?
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S’estimant en mauvaise santé économique, 11 % des fermes québécoises songent à mettre la clé sous la porte au cours des douze prochains mois afin de répondre à leurs obligations financières. Ce sont les entreprises en démarrage et les fermes d’élevage situées en région éloignée qui sont les plus touchées...
« Au cours de l’année, 65% des entreprises prévoient réduire ou reporter leurs investissements, 14% envisagent la diminution de la taille de leur entreprise et 1 % prévoient arrêter ou fermer leur entreprise ». L’augmentation moyenne des coûts de production à la ferme est largement supérieure à l’inflation…
Par conséquent, 15 % des entreprises agricoles s’estiment en « mauvaise » situation financière et 4 % en « très mauvaise » posture. Par ailleurs, 46 % des fermes pensent que la situation risque de se détériorer au cours des 12 prochains mois. La santé financière des entreprises agricoles de la relève est encore plus précaire. Les agriculteurs âgés de moins de 40 ans affirment à 19 % que leur entreprise est en « mauvaise » situation financière et 5 % en « très mauvaise » situation financière…
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Le tout jeune Mouvement agriculteur-citoyen vient de remporter les élections provinciales aux Pays-Bas. Une victoire qui fait suite à une large contestation des agriculteurs qui rejettent le plan du gouvernement visant à réduire le cheptel néerlandais pour faire baisser les émissions d’azote…
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Surprise au rayon lait. Depuis plusieurs semaines, une partie des productions bio est vendue comme du lait traditionnel. Le lait bio ne se vend plus, ce qui entraîne une surproduction…
Les industriels, eux, assument ce choix, car le secteur est en crise. "Les productions bio par les agriculteurs ont augmenté et les ventes ont chuté de 10%". Donc on a une espèce d'effet de ciseau, avec beaucoup plus de lait sur le marché. C'est ça qui nous amène à déclasser à peu près 40%", explique Christophe Piednoël, porte-parole - Lactalis…
Les éleveurs bio sont également victimes d'un milieu en difficulté. Adrien a vu ses coûts de production augmenter ces dernières années. Il a été soutenu par les industriels, qui lui achètent son lait bio. Mais les aides européennes qu'ils percevaient ont été divisées par deux. L'an dernier, il n'a gagné que 5 000 euros. "Là, on est en train de dégoûter tout le monde du métier de paysan. C'est un super métier, mais on devrait tous mériter un salaire pour le travail qui est effectué", s'exprime-t-il…
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La consommation de produits laitiers bio a baissé de 20 % entre décembre 2020 et décembre 2022, selon le CNIEL. La collecte de lait bio continue d'augmenter. Le marché ne suit pas, ce qui conduit à déclasser le lait bio et à le vendre comme lait conventionnel. De plus en plus d'éleveurs arrêtent ce type de production…
La crise du bio se poursuit. Dans le secteur du lait, qui était l'un des plus engagés dans cette voie, les consommateurs ne suivent plus. Les produits laitiers bio sont jugés trop chers, même si l'écart avec les produits conventionnels s'est réduit à 10 %. La multiplication de mentions marketing valorisantes comme le « lait des alpages », « lait local », « petit producteur », « sans lactose », souvent moins coûteuses, a brouillé les pistes. Résultat, un litre de lait bio sur trois est aujourd'hui déclassé et vendu comme lait conventionnel, selon le CNIEL. Et ce n'est pas fini. Le déclassement pourrait atteindre 43 % en 2023…
La situation est critique : la collecte bio continue d'augmenter (+2,7 % l'an dernier) alors que le marché n'est plus là. Nombre d'éleveurs ont entamé leur conversion tout juste avant la crise, il y a deux ans, et leur production arrive en ce moment sur le marché…
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La collecte de lait bio en France est repartie à la hausse sur le dernier trimestre 2022. Sur l’année, la hausse de collecte est bien moins élevée que ces dernières années, à +2,7% /2021. Le nombre de livreurs bio recule depuis juin. Le prix du lait bio a légèrement progressé en 2022… Face au décrochage de la consommation de produits laitiers bio, la demande en lait bio est moindre et les déconversions risquent d’être plus nombreuses en 2023. La consommation de produits laitiers bio a lourdement chuté en 2022 et aucune catégorie de produits laitiers n’est épargnée. Les chutes sont très fortes pour les laits conditionnés (-9% /2021), le beurre (-9%) et l’ultra frais (-10%). Toutefois, ces produits résistent mieux que la crème ou encore les fromages dont les ventes ont dégringolé de -16% /2021… Face à la baisse de consommation de produits bio, les grandes surfaces alimentaires ont réduit leur offre en magasin en 2022 de -8,5% /2021. En réaction, les opérateurs laitiers ont dû déclasser davantage de lait. En 2022, en fonction des laiteries, de moins de 15% à plus de 40% du lait ont été déclassés en lait conventionnel. Certains opérateurs estiment que la filière manquera de lait de vache bio d’ici 2 à 3 ans…
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En raison d'une demande insuffisante des consommateurs entraînant un surplus de lait cru, le phénomène de « jeter du lait et tuer des vaches » est apparu dans de nombreuses régions. Et le prix du lait cru pourrait poursuivre sa tendance à la baisse en 2023…
« Le prix quotidien du fourrage pour une vache est d'environ 80 yuans. Vous pouvez perdre des centaines de milliers de yuans par mois, sans espoir de voir un meilleur marché à court terme, vous ne pouvez que tuer les vaches et vendre du bœuf pour arrêter la perte à temps. »
L'offre continue d'augmenter, mais le manque de demande des consommateurs entraîne un excédent temporaire de lait cru. Fin 2022, le prix du lait cru a chuté de 6 % par rapport au point culminant d'il y a deux ans.
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Ils n’étaient déjà pas si nombreux que cela : on recense un peu moins de 60 000 exploitations certifiées bio en France. Mais ils sont de plus en plus nombreux à laisser tomber. Entre janvier et septembre 2022, les achats de produits bio ont dégringolé de 6,3% en France, en recul pour la deuxième année consécutive…
Conséquence directe : les déconversions de producteurs bio se multiplient. Ainsi, 2200 producteurs auraient abandonné le marché du bio. Un signe qui, s’il n’est pas encore massif, inquiète déjà. On recense déjà une déconversion de 4 à 5% des effectifs de fermes bio en 2021, et le phénomène s’est sans doute encore accéléré en 2022…
À cela s’ajoute, la fin de la programmation PAC, et des subventions versées aux exploitations passant au bio pour au moins cinq ans, sans remboursement des aides versées en cas de déconversion ultérieure…
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Alors que l'élevage laitier bio subit les conséquences d'un retrait de la consommation depuis près de deux ans, amplifié par la baisse du pouvoir d'achat ces derniers mois, le Cniel mise sur les actions de communication et de lobbying pour enrayer le phénomène...
Côté producteurs, les conversions sont à l’arrêt et les cessations s'accélèrent…
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Même si le nombre des adeptes d’une production agricole respectueuse de l’environnement, prêts à abandonner engrais et pesticides de synthèse, continue de croître, le rythme des conversions ralentit. Un constat fait par l’Agence Bio, qui estime à 4 070 le nombre de nouvelles fermes du secteur recensées entre janvier et fin août, soit une progression de 7 %. Un an plus tôt, ce chiffre atteignait 5 411 sur la même période, affichant alors une croissance des effectifs de 12 %. C’est la première fois que l’agriculture bio connaît un tel ralentissement.
Sur le terrain certains jettent aussi l’éponge, la tendance se renforce. « Nous avons comptabilisé 2 173 arrêts fin août, ce qui représente 3,7 % de la population du bio au 1er janvier 2022. Il y a un an, le nombre d’arrêts était de 1 533, ce qui correspondait à un pourcentage de 2,9 %. Nous estimons qu’à la fin 2022 nous aurons dépassé les 5 % d’arrêts. »
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Yannick Fialip, éleveur et président de la commission économique FNSEA, alerte sur la possible pénurie de lait qui pourrait toucher la France dès cet automne et cet hiver. En cause, un manque de fourrage essentiel à la production de lait…
La sécheresse actuelle rassemble deux conditions, un déficit de pluies important et des températures trop élevées et qui ont asséché beaucoup de plantes, notamment les fourrages qui sont essentiels pour faire du lait. Les éleveurs ont donc été obligés de récolter très tôt…
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