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Dominique Chargé, président de la FNCL, a exposé ses souhaits pour donner suite aux États généraux de l’alimentation. Il a appelé la filière laitière à adopter « une démarche positive et constructive nécessaire pour que les acteurs dialoguent entre eux » afin de relever le « défi » lancé par Emmanuel Macron aux filières agricoles.
Il se félicite en particulier de l’injonction du président de la République aux producteurs à s’organiser en Organisations de producteurs commerciales (OPC), dont « la coopération est la forme la plus aboutie », a-t-il souligné.
Pour cette transformation de la filière, il a identifié plusieurs leviers :
- la nécessaire restructuration de l’offre de production par le développement et la montée en compétences des OPC. « Pour les coopératives laitières, il s’agit d’accompagner cette restructuration de la filière par notre expérience ».
- la nécessaire compétitivité à conserver, une notion « trop absente du discours » présidentiel, alors que « nous sommes dans un marché concurrentiel — 4 litres produits sur 10 partent hors de l’Hexagone », rappelle-t-il.
- apporter une réponse aux attentes sociétales en termes de bien-être animal, d’alimentation des animaux (sans OGM et avec plus d’herbe par exemple)…
- la mise en place d’outils de prévention et de gestion de crise, et de nouveaux outils pour la Pac 2020.
- une rénovation du droit de la concurrence afin de permettre une structuration du maillon production et aux interprofessions d’agir.
D’ici là, il fait le souhait pour 2018 de « sortir de la guerre des prix » et de parler aussi de la qualité des produits, avec une nécessaire montée en gamme sur une partie des volumes de lait.
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Cette synthèse constitue le deuxième volet de la veille concurrentielle internationale pour la filière des produits laitiers issus du lait de vache réalisée par Business France pour le compte de FranceAgriMer.
Elle porte sur les données de l’année 2014 et anayse les facteurs de compétitivité de dix pays (six pays de l'Union européenne : France, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Pologne et quatre pays tiers : Nouvelle-Zélande, Australie, Brésil et États-Unis), mesurée grâce à 42 indicateurs répartis sur 7 axes : macroéconomie, maîtrise des facteurs naturels et durabilité des ressources, potentiel de production laitière, organisation des filières, maîtrise technologique de la fabrication des produits, portefeuille des marchés et capacité des opérateurs à conquérir les marchés.
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Les coûts de production du lait croissent tout en restant sensiblement différents de part et d’autre de l’Atlantique et entre pays européens. Mais pas les points morts (c'est-à-dire les prix à partir desquels les exploitations commencent à rémunérer la main-d’oeuvre non salariée) qui se resserrent.
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L'abolition des quotas laitiers en 2015 a été un tournant pour l'industrie laitière irlandaise, selon le docteur Pat Dillon de Teagasc. Le nombre d’exploitations laitières est resté stable à environ 18 000 agriculteurs avec plus de 20 vaches. La production a augmenté de 26% et le nombre de vaches de 20%.
Au cours de cette période, la production de lait par vache a augmenté d'environ 6%, passant d'environ 365 kg de solides de lait par vache à 385 kg. Le coût de production a diminué de quelque 27c / L en moyenne en 2013 à 22,5c / L en 2016.
Le système principalement basé sur l'herbe de l'Irlande est une force majeure. Le niveau de la dette est faible par rapport à nos pays concurrents correspondants en termes de production laitière. Mais la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée est l'une des questions cruciales pour l’avenir.
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Le Ministère de l’agriculture et le CGAAER publient un rapport sur la filière laitière française et adressent 17 recommandations à ses acteurs. Ceux-ci sont appelés à jouer collectif pour enfin pouvoir avancer ensemble.
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Selon Jean-Christophe Bureau, professeur d'économie à AgroParisTech, le secteur agricole et alimentaire français devrait s'inspirer des Pays-Bas pour retrouver sa place... D'abord, il faut agrandir les exploitations : les nôtres sont bien trop petites. Ensuite, il faut pousser les agriculteurs à repositionner leurs productions. Comme les produits de base ne leur rapportaient plus, beaucoup se sont spécialisés sur le très haut de gamme et les produits de niche, en mettant par exemple en avant le lien avec le terroir et les AOC. Mais cette stratégie fonctionne mal. D'abord, parce que le consommateur étranger ne comprend rien à nos labels. Mais surtout, parce que ces productions de niche ne correspondent pas forcément à la demande.
Nos agriculteurs feraient mieux de s'inspirer des Néerlandais : eux misent sur les produits de grande consommation, et ils mettent le paquet sur la recherche, la transformation et le marketing. Cela leur permet de mettre en avant la qualité et la valeur ajoutée de ce qu'ils produisent. D'ailleurs, certaines filières le font très bien en France, comme celle du sucre.
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Les produits laitiers sont négociés en dollars partout dans le monde, et les produits laitiers de l'UE sont déjà très compétitifs, mais un affaiblissement de l'euro par rapport au dollar donnerait aux vendeurs de nouvelles possibilités de croissance.
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Après la frustration de plus de 30 ans de stagnation en raison de quotas laitiers de l'UE, la production de lait pour l'année civile 2015 est en hausse de 13.4%, et nous sommes en bonne voie pour atteindre 50% de volumes supplémentaires de lait d'ici l'an 2020.
Certes, le prix annuel du lait a diminué de 38% depuis le pic de 2013, l'agriculteur moyen en Irlande ne gagne effectivement pas d’argent, mais il n’en perd pas (situation habituelle des éleveurs viande). Or un prix de base du lait autour de 24c/litre pendant une période prolongée va briser la plupart des agriculteurs en Amérique et en Europe continentale, parce qu’ils perdent de l'argent tous les jours. ..
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Les sociétés industrielles laitières disposent d’un énorme stock de poudre de lait écrémé de l’année dernière ; l’exportation est impossible à cause des prix plus faible à l’étranger. Ce stock est également utilisé par les industries de la confiserie et les entreprises pharmaceutiques. L’Inde n’est donc pas compétitive à l’échelle mondiale. Abbot, société leader de la nutrition, des appareils médicaux et des produits pharmaceutiques et Prabhat Dairy, société leader de produits laitiers ont créé un programme appelé ‘’NirmalDhara’’. Ce programme a pour objectif de développer les économies locales et de former les éleveurs afin d’augmenter la production et la qualité du lait. Les deux partenaires associent leur expertise et ressources au bénéfice des agriculteurs et des producteurs.
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L’idée qu’un modèle d'agriculture purement français peut faire rempart à la mondialisation a définitivement volé en éclats.
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La Commission européenne a ouvert une enquête à la suite des tables rondes du ministère sur la crise de l'élevage....
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Après une phase de croissance fortement dérégulée qui a mené à l’éclatement de la crise de la mélamine et une hausse des coûts de production, le gouvernement chinois a repris en main le secteur laitier avec l’objectif d’augmenter la production, de rassurer les consommateurs et de reconquérir les parts de marché perdues. La filière chinoise se restructure donc vers des exploitations laitières de très grande taille, souvent intégrées verticalement, censées garantir la sécurité sanitaire et accroître rapidement la production, et des transformateurs d’envergure internationale. La réussite de cette politique déterminera l’avenir de la politique laitière chinoise ainsi que celle des importations.
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Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire a annoncé l'accomplissement d'un engagement pris par le gouvernement du Canada le 10 novembre en présentant deux initiatives d'une valeur totale de 350 millions de dollars pour les producteurs et les transformateurs de l'industrie laitière.
Les deux initiatives en question sont le Programme d'investissement dans les fermes laitières (250 millions de dollars) et le Fonds d'investissement dans la transformation des produits laitiers (100 millions de dollars).
Le nouveau programme permettra aux producteurs laitiers d'investir dans l'adoption de robots et d'autres systèmes automatisés pour améliorer leur productivité.
De même, le nouveau fonds aidera les transformateurs laitiers à investir dans les équipements et les infrastructures ou à avoir accès à une expertise pour la commercialisation de nouveaux produits ou procédés.
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Le rendement moyen des prairies irlandaises est de la moyenne à 7,5 t MS / ha. « Si les agriculteurs peuvent utiliser 1t / ha d'herbe supplémentaire, cela augmentera de 180 € votre résultat. » dit le directeur de Teagasc. « Nous pensons qu'il y a un potentiel d’au moins 10t MS / h. Une croissance de 30% à 40% du rendement est possible. De plus, 100kg de MS / ha supplémentaires équivalent à 9kg de MS / ha supplémentaires au printemps. »
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Les élevages américains de dimension industrielle de plusieurs centaines de vaches voire plusieurs milliers doivent leur rentabilité aux économies d’échelle qu’il est possible de réaliser. Le coût de l’alimentation dans l’ouest des Etats-Unis est deux fois plus élevé qu’en France et dans les élevages américains de dimension familiale.
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Les producteurs laitiers spécialisés en Irlande sont maintenant devenus les plus compétitifs au sein de l'UE avec le plus faible coût de trésorerie par kg de solides.
Toutefois, l'avenir positif pour les producteurs laitiers irlandais vient avec un avertissement que le coût plus élevé de la terre et de la main-d'œuvre en Irlande menace de saper l'avantage financier irlandais.
L'analyse de Teagasc sur le rendement des exploitations laitières spécialisées en Irlande a montré que les producteurs irlandais avaient les coûts de trésorerie les plus faibles en pourcentage de la production (77pc), suivis de la France (83pc), des Pays-Bas (92pc) et de l'Allemagne (99pc).
Mais la comparaison a fait remarquer que « lorsque les coûts économiques totaux ont été pris en considération, la position concurrentielle des pays examinés dans l'étude a changé et l'avantage concurrentiel des producteurs irlandais basés sur l'herbe s'est détérioré lorsque toutes les redevances imputées pour les ressources détenues sont prises en considération ».
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La production mondiale de lait devrait augmenter de 177 millions de tonnes au cours des dix prochaines années, soit une hausse de 23 % par rapport à la production des années de référence 2013-2015. Le rythme de croissance moyen devrait être de 1,8 % par an. La majeure partie de cette croissance (73 %) devrait provenir des pays en développement, notamment de l’Inde et du Pakistan....
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Malgré des achats plus élevés de la Chine dans la première moitié de l'année, la mauvaise performance économique, les prix et la géopolitique du pétrole bas continuent d'affaiblir la demande dans de nombreuses régions. Les stocks mondiaux continuent d'augmenter, estimés à environ 7,5% du commerce annuel par la Rabobank. Elle prévoit toujours une hausse des prix en 2017, les livraisons mondiales de lait ayant commencé à baisser, mais avertit encore une fois que des niveaux élevés de stock et la faible demande mondiale peuvent la menacer. ...
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Cette consommation est notamment marquée par une augmentation de la demande de fromages et de matières grasses d’origine animale. Les 320 millions d'habitants aux États-Unis consomment ainsi en moyenne 270 kg équivalent lait par an, soit une hausse de 2 % de la consommation par habitant.
Cette dynamique interne soutient le prix du lait dans le pays autour de 377 US $, soit un niveau moins bas que celui de ses concurrents. Mais la production n’a pas attendu cette hausse de consommation pour augmenter de façon régulière pour atteindre + 20 % en dix ans. Elle s’appuie notamment sur une hausse de 1,4 % de la productivité des vaches dont le rendement est désormais de 10 160 kg/vache.
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Evolution différenciée de la collecte dans l'UE. Comment expliquer ces évolutions divergentes ? Peuvent-elles remettre en cause la position de la France qui est un des principaux pays exportateurs de produits laitiers sur les marchés européens et internationaux ? En un mot, la France est-elle compétitive par rapport à ses concurrents ?
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Pour mettre au point une stratégie durable et s’imposer sur les marchés mondiaux, le modèle agricole français ne doit pas renoncer à ses valeurs environnementales et sociales.
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La conjoncture des marchés des produits laitiers n’explique pas tout. Les prix du lait les plus élevés sont d'abord pro...
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